Tu peux me croire. J'aboie mais je ne mords pas.
Je te dis "fais moi confiance", je feins de ne voir ta défiance, j'enfonce des portes ouvertes et j'y crois dur comme fer, je me mène a ma perte. C'est inéluctable, je le sais mais je m'entête, toi et moi on vit pas sur la même planète.
Regrettable, en effet.
Nous pourrions nous aimer, nous pourrions baiser.
Nous pourrions mûrir, nous pourrions bâtir.
Aller viens, on va bosser, on va baiser, puis procréer, oh ils seront beaux nos marmots, éduqués, bien sapé, de petits héros ou des narcisses, altruisme ou brutalité, ça n'aurait rien changé, nos erreurs et nos succès, meilleurs et pire, des reflets bons qu'à nous occire.
C'est triste, oui mais j'insiste, on est fait l'un pour l'autre, même si des commes moi y en a d'autre. Car au pire on s'arrête a la deuxième étape, tu chantes,tu fais ta mixtape, moi j'écris ma folie, si ça plait c'est bien, sinon tant pis. Si on perce pas on renoncera, l'art après tout, c'est rien du tout, oui, tout comme nous. On l'acceptera, faudra bien vivre avec ça !
On vit de passion ou on construit, dans tout les cas on échouera, autant se creuser un puits, ici, on sera jamais bon qu'à se suffire.
Il n'y a pas de magie, il n'y a que le pire.