Est-ce que tu entends
Toutes ces voix qui hantent
Infinité stridente
Dans ton corps qui se tend
Est-ce que tu l'entends
Crocs jaunes sur fond noir
Une lueur dans la mare
La bête qui te prendUne lueur dans le soir
Se met à narguer l'aube
Au fond de nos mouroirs
À écouter des daubes
Enfermé dans le noir
Tu brises tes volets
Moi je perds mon regard
À force de penser
À en perdre la vie
À force de rêver
Un corps mort sur le lit
Pour se laisser crever
Putain t'a les yeux morts
Rouge et noir et pleurant
La pâleur de ton corps
Enlève ton vivant
Elle enlève ton or
Là dans tes yeux mouillés
Là dans ton cœur écorché
Nouvelle âme damnée
Le gouffre de tes songes
À des airs déprimés
La rage qui te ronge
Laisse là t'emporter
Est-ce que tu entends
Toutes ces voix qui hantent
Infinité stridente
Dans ton corps qui se tend
Est-ce que tu l'entends
Crocs jaunes sur fond noir
Une lueur dans la mare
La bête qui te prendAllez crie, allez crie
Illumine tes nuits
Dans le fond de ta chair
Vas-y sort de la terre
Allé crie, allé crie
Que se vident tes mers
Au bord de tes paupières
Qui côtoie l'infinie
D'arborescences obscures
Noyé dans la raclure
Là dans ton cœur qui fuit
Qui chavire, qui chavire
Toi qui ne veux plus vivre
À te trancher les veines
Toi broyé par tes chaînes
Regarde un peu le ciel
Baigner dans la lumière
Plus douce que le miel
Filtrait dans la poussière
Laisse partir le froid
Juste là bête et toi
Dans le morne glacé
Ta rage est une croix
Une croix dans le ciel
Est-ce que tu entends
Toutes ces voix qui hantent
Infinité stridente
Dans ton corps qui se tend
Est-ce que tu l'entends
Crocs jaunes sur fond noir
Une lueur dans la mare
La bête qui te prendCommentaire(s)
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