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 Protocole Carthage

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MessageSujet: Protocole Carthage   Protocole Carthage Icon_minitimeVen 18 Sep 2015 - 22:59

Voici une nouvelle histoire que j'écris Smile Elle compte pour l'instant 24.391 caractères. C'est un premier jet, sans être un brouillon Smile

Citation :
Synopsis :
L'histoire commence en 2019. Un an auparavant, la France s'est effondrée suite à Carthage, une Cyberguerre éclaire menée par une puissance inconnue. Quelques heures après Carthage, les Francisques, un groupe armé d'extrême-droit, a commencer à se rependre en profitant du vide laissé par la disparition des institutions.

Lien pour les commentaires : https://ecrire.forumactif.org/t6178-protocole-carthage-commentaires#157439



Citation :
1

Alec fut réveillé en sursaut par un craquement du parquet, et il vit l'australienne qui le contemplait en silence, appuyé désinvoltement contre l'encadrement de la porte. Elle portait des bottes en cuir lacées haut sur la jambe, un pantalon en toile, et une vieille veste militaire laissée ouverte sur un t-shirt noir.

— Tu peux descendre, lui dit elle avant de tourner les talons.

Alec s'étira quelques instants, prenant le temps de faire craquer une à une chacune de ses articulations avant de quitter son lit pour aller prendre dans  son armoire de quoi s'habiller : une paire de chaussures de sécurité, et un des treillis « récupérer » il y a quelques mois dans un camion militaire. Il glissa son SIG dans son holster de ceinture et quelques chargeurs de rechange dans ses poches avant de quitter sa chambre.
Alec attrapa quelques barres de céréales dans le garde-manger avant d'aller chercher la sacoche de pénicillines au sous-sol. Il partis à la recherche d'Ellie et la découvris dans l'écurie, entrain de seller sa jument.

— Tu crois aller où ? Lui demanda le jeune homme.
— En ville, avec toi.
— Pas question.
— Ça fait deux mois que je suis pas sortie ! Alec, je commence à en avoir sérieusement marre de rester planquer derrière la clôture.
— Tu sait très bien pourquoi
— Les Francisques ne sont pas à Vignoly. Et ont a une chance sur mille de tomber sur eux en y allant.
— Une chance sur mille c'est un risque de trop.
— Eh bien si ça arrive, je serait là pour te protéger, s'esclaffa t elle avant de monter en selle.

Alec soupira. Il trouvait qu'Ellie était une vraie tête de mule, et que c'était autant un défaut qu'une qualité.

— Bon, ok, céda finalement le jeune homme. Mais tu devra faire ce que je te dirait, ok ?

Un petit sourire en coin apparu sur sur le visage de l'australienne.

— J'essayerai, Alec, j'essayerai.

Alec sella son propre cheval et ils partirent du relais de chasse dix minutes plus tard

Alec sella son propre cheval et ils quittèrent le vieux pavillon de chasse. Le jeune Reese chevauchait en tête, guidant Ellie sur des pistes forestières rendues invisibles aux yeux des profanes par la végétation dense. Cette foret plusieurs fois millénaire aux chênes centenaires représentait un royaume magique aux yeux d'Alec lorsqu'il était enfant, avant de devenir son refuge. Alec jetait sans arrêt des coups d’œil par dessus son épaule pour s'assurer qu'Ellie allait bien ; Ses débuts avec l'australienne n'avaient pas été simples, mais aujourd’hui il tenait à elle même si il ne l'avouerait jamais.
Le duo s’arrêta en fin de matinée à l'orée de la foret. Alec pris les jumelles accrocher à sa selle pour scruter la vaste plaine qui s'étendait devant eux.

— Ont peux y aller, fit-il après s'être assurer qu'il n'y avait aucun danger.

Ils quittent le couvert des arbres au trot. L'australienne amena son cheval près de celui d'Alec.

— Tu serait pas un peu parano ? lâcha Ellie dans un rire.
— « Ce n'est pas parce que je suis paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi », tu te souviens ?
— Arrête de citer de ton père, soupira la jeune fille.
— En fait c'est pas de lui.

Une lueur amusée s’alluma dans le regard mordoré d'Ellie. Alec se demandait comment elle pouvait garder son optimisme malgré tout ce qui c'était passé depuis un an. Mais c'était aussi pour ça qu'il avait commencer à l’apprécier, alors qu'au début ça n'avait pas été simple de la voir débarquer à la maison. Le père d'Alec lui avait fait la surprise un soir d’amener Ellie et sa mère en disant qu'elles allaient vivre à la maison.  Évidement, Alec n'avait pas bien pris la nouvelle.
Les deux cavaliers chevauchèrent pendant plusieurs heures à travers le paysage d'openfields entre coupé de bosquets avant d'atteindre Les Marches ; Un escarpement abrupte, rocailleux et couvert d'arbres qui surplombait la cité de Vignoly.

— On continue à pieds, annonça Alec.

Les deux adolescents descendirent de selle. Ils menèrent leurs chevaux par la bride sur la petite route à peine goudronnée qui serpente sur les Marches jusqu'à atteindre le pont de ciment en contrebas qui franchissait la rivière, marquant l'entrée de Vignoly. Le pont était gardé par une équipe de gendarmes équipés de pistolets-mitrailleurs, et une mitrailleuse lourde derrière un petit mur de sacs de sable.

— Vos passeports, ordonna le chef des gardes aux deux adolescents.

C'était un gros courtaud à la chaire flasque. Sûrement un gars à la retraite avant Carthage, songea Alec. Mais le jeune homme lui tendit les papiers.

— Vous pouvez passer, dit l'homme en redonnant les passeports à Alec.

Les gardes retirèrent de les barrières de barbelés le temps que les deux adolescents et leurs chevaux passent.

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MessageSujet: Re: Protocole Carthage   Protocole Carthage Icon_minitimeLun 21 Sep 2015 - 10:09

2

Vignoly était surnommée « la petite Venise » à cause de son réseau de petits canaux qui étaient de simples curiosités avant Carthage, mais dans l'Après ils avaient repris vie. Ils fourmillaient de petites barques, chaque maison avait son petit débarcadère, dont beaucoup servaient également de boutiques. Alec et Ellie choisirent  d'emprunter la voie terrestre, mais les rues étaient encombrées par des foules de badauds qui rendaient la progression difficile. Il leur fallu  plus de vingt minutes pour atteindre leur ancien lycée, un grand bâtiment en brique du centre ville. Il avait été reconvertis en hôpital plusieurs mois auparavant. L'entrée était gardée par une demi-douzaine de miliciens du conseil vêtus d'uniformes de police, et armés de pistolets-mitrailleurs.
Alec donna les rênes de son cheval à Ellie.

— Occupe toi d'eux, lui dit il. Je vais faire la livraison.
— Ok.

  Alec n'aimais pas laisser Ellie seule, mais la présence des miliciens de sa tante le rassurait. Il pris les sacoches contenant la pénicilline. avant de s’engouffrer dans le bâtiment.
Les couloirs de l’hôpital-lycée grouillaient de soignants pour la plupart pas beaucoup plus âgés qu'Alec, ou de patients en tunique d’hôpital qui déambulaient. Alec entra dans le bureau de la directrice sans même frapper, l'habitude.

— Salut tatie.

La trentenaire blonde en blouse blanche quitta son bureau pour venir serrer le jeune homme dans ses bras.

— Tu viens pas assez lui reprocha-t-elle.

 Il recula de quelques pas.

— Faut bien que quelqu'un garde un œil sur Ellie.(il brandit sa sacoche) ta pénicilline.

 Laura saisit la musette avec un petit sourire.

— Heureusement que ton père avait fait des réserves, dit elle.

 Alec croisa les bras sur sa poitrine et fixa sa tante avec un petit air taquin avant de lui glisser :

— Qui avait insinué qu'il était timbré ?
— J'ai jamais dit timbré, esquiva Laura
— Ouais, j'ai dit ça pour être plus cool. Aller tatie, je te laisse.
— Reste un peu.
— Désoler, mais Ellie m'attend.

 Un sourire entendu apparu sur le visage de Laura.

— Quoi ? s’agaça Alec.
— Rien, rien...
— Aller, tu t'est imaginer quoi encore ?
— Rien, j'ai simplement remarquer que tu te souciait beaucoup d'elle maintenant, bien plus qu'il y a un an.
— Il y a un an on avait encore un pays et des parents.

Laura ne sut pas quoi dire. Alec fit volte face pour sortir du bureau, mais la directrice l’arrêta en lui saisissant le bras à l'instant où il allait franchir le seuil.

— Soyez prudents au retour, lui-dit-elle.
— Comme toujours.

  Mais Alec remarqua alors qu'elle était plus inquiète que d'habitude.

— Il se passe quoi tatie ?

  Elle hésita à parler, mais son neveu l'encouragea à parler.

— Les Francisques se sont installés sur l'ancien aérodrome.
— Quoi ? Tu est sérieuse ?

La directrice confirma d'un léger hochement de tête avant de préciser :

— Et ils ont reçu du nouveau matériel, des armes lourdes.
— Quel genre ?

  Laura alla prendre une pochette cartonnée dans un tiroir de son bureau. Elle la donna à son neveu qui l'ouvrit. Le dossier contenait une dizaine de photos de surveillances. Plusieurs montraient des soldats en uniforme vert olive, mais sans identification, débarquer des caisses mystérieuses d'un énorme avion de transport, et sur d'autre c'était des blindés qui sortaient d'un avion. Et sur une dernière photographie Alec vit des soldats cagoulés et sans identification, arme en bandoulière, alignés comme pour une parade.

— D'où ils tirent tout ce matos ? demanda Alec
— Russe et chinois semble-t-il.

  Le jeune homme réfléchit pendant quelques instants avant de dire :

— Carthage, ça serait eux ?
— Certains le pensent, mais nous n'avons aucune preuve, alors ça reste du domaine des spéculations.
— Ça a été pris quand ?
— Hier, vous devriez venir habiter à Vignoly, ce serait plus sûr.
— Je préfère qu'ont reste au pavillon de chasse, sans vouloir te vexer tatie.

Le jeune homme redonna la pochette à sa tante en lui assurait qu'ils allaient être prudent avant de quitter le bureau.

  Alec retrouva Ellie devant la fontaine de la place, où les montures étaient entrain de s'abreuver. Évidement, elle n'était pas restée où il l'avait laisser.

— Un tour sur le marché ? proposa Alec.

  Ellie accepta aussitôt.[/quote]
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