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| Sujet: Elementary : Le choc des mondes Mar 5 Avr 2016 - 19:49 | |
| Bonjour, Je vous présente le premier chapitre de ma nouvelle. Elementary : Le choc des mondes - Chapitre 1 : Prémices:
La forêt est silencieuse, calme et tranquille. Je voulais me détendre, mes pas font crisser la terre du chemin. Tout de suite, je me sens envahi par la douce quiétude de la végétation. J’aime la forêt durant l’hiver, quand elle nous enveloppe de sa douce lueur d’après-midi, et qu’on perçoit la moindre branche, la moindre feuille, le bruissement de l’air. La cime d’un arbre frissonne parfois sous une brise tiède, seul mouvement dans cet univers pétrifié sous la fraicheur estivale. Je marche d’une allure de promeneur tranquille, je prends mon temps. Mon regard s’enfonce parfois sous les taillis, dans l’ombre de la forêt, dans l’espoir d’apercevoir peut-être, un animal des bois. Je n’en rencontre pourtant presque jamais… Le ciel, en haut, parait d’un bleu intense. La forêt m’apaise. Je marche d’un pas régulier. La végétation est figée dans le silence immobile de la soirée, uniquement troublé par la respiration ténue des brindilles sous un souffle léger et par les crissements de milliers d’insectes invisibles.
La nuit n’allait pas tarder à étendre son voile noir, loin de la civilisation des hommes. Je partais de cet endroit d’un pas pressé, quand dans une petite embouchure s’enfonçant dans un nid de ronces non loin de cette grande forêt, un hurlement strident se fit entendre. L’ombre de l’hurlement s’enfonça dans cette forêt devenu mystérieuse et inquiétante, elle se trouvait au creux d’une vallée. La vallée creuse qui semblait encore dans la journée rayonnant était d’un sombre, du brouillard s’en envoler et semblait entouré les bois qui était comme habillé d’un manteau de fumée, il était tellement épais que la lumière extérieure produit par la lune ne pouvait y pénétrer. La nuit pâle et illuminés de milliers d’étoiles s’étendit, à ce moment les corbeaux s’élevèrent dans les airs comme attirée par une force qui les dépassaient. Ils donnaient l’impression de danser autour de la lune. Je jetai mon regard perdu vert une ombre et aperçut des yeux jaunes tel des saphirs qui semblait observés la scène.
A la vue de ces yeux qui semblaient se multiplié, les corbeaux terrifiés arrêtèrent de piailler et se posèrent précipitamment sur les branches dont les ombres semblaient s’allongés, s’étiré tel des bras qui tentait de s’accrocher aux autres, comme des amoureux qui souhaitait se retrouver.
Des bruissements de feuilles se sont fit entendre, les yeux à ce moment rentrèrent dans les bois sombres. Au clair de lune apparut alors la forme d’un vieux loup noir. La vie commença à s’endormir doucement dans cette forêt, sous les pas de ce loup. Je l’observais dans sa splendeur, il ne semblait pas me remarquer, je me tapis alors sous un arbre inquiet de cette présence et bien trop effrayé pour m’échapper.
Et le loup comme un déclencheur, fut apparaître des insectes par nuée émergent de leur sommeil et investirent chaque lieue de la forêt à la recherche de quelques nourritures abandonnées dans les sous-bois sous des tapis de feuilles. L’humidité se ressentit de plus en plus, l’odeur des mousses et des champignons envahissent l’endroit. Dans le noir d’un creux d’arbre, le cri de la chouette retentit.
Les ténèbres avaient sombré sur la forêt. Une puissante pluie commença à tomber à ce moment précis. Des bruits étranges résonnaient et de petites créatures se faufilaient dans les fourrés touffus.
Le loup noir de sa silhouette fière, hurla à la lune qui était pleine et des buissons surgirent une terrifiante meute, et comme un chant mélancolique ils se mirent tous à hurler à la lune qu’il voyait.
Comme hypnotisé par la scène je restai à les observer, pensant naïvement qu’ils ne m’avaient pas vues. La forêt était leur territoire, et quand ils disparurent de ma vision après m’avoir fixé quelques secondes pour s’enfoncer dans la forêt il était bien trop tard pour rebrousser chemin, durant la nuit seule le hibou et la chouette chassant férocement des rats pouvait se faire entendre. Je n’entendais aucun autre bruit, et ne voyait rien, pourtant je me sentais épier. Je me sentais mal de sentir ce regard glissait sur moi, je commençais à courir d’un rythme effréné vers la sortie de la forêt, mais étrangement je ne la retrouvais plus. Le chemin que j’avait emprunté pour venir avait comme disparu, il ne restait qu’un gouffre profond et l’épais manteau de fumée qui semblait peu à peu se rapprocher de moi.
Alors que la fumée se rapprochait, assis sur le chemin, fixant du regard ce moment, hésitant à fuir ou à rester, je me levai et partit en courant, trébuchant sur une pierre, j’atterrit le nez dans les feuilles et la boue. Devant moi, se tenait en titubant une petite fouine mourant de faim et de soif, me refusant à l’abandonné je la pris dans mes bras et me réfugia dans un petit trou. Me recroquevillant contre moi-même, et mettant le petit animal dans ma veste je restai comme cela jusqu’à l’aurore. Dés l’aurore levait je sortais de ma cachette en laissant l’animal dans le trou, le temps d’aller chercher de l’eau, une fois que j’était retourné dans le trou, je lui donnai de l’eau et de la nourriture, la forçant.
Une fois que la fouine était endormi dans mes bras, espérant le chemin réapparu je me dirigeais vers l’entrée de la forêt. En me dirigeant vers la sortie, je me rendis compte que le sol était différent de d’habitude, il était jonché de sang. Je compris en arrivant à la lisière, le chemin était réapparu, la fumée en avait fait toute autant, mais les loups que j’avait aperçus hier était couché, gisant sur le sol, le loup noir était déchiqueté.
Malgré ce que j’avait vu, je voulais partir, je passai donc devant leurs cadavres, et courut le plus vite possible. Alors que je courais, mon nouvel ami entre mes bras fatigué, j’entendit un cri, comme celui d’une autruche, j’accélérait alors comme je le pouvait, il était impossible qu’une autruche soit dans une forêt loin des hommes.
Pendant que j’essayais en vain d’aller vite, une ombre apparut derrière moi, et semblait me rattraper. Sans que je ne le voie, un grand oiseau coureur qui mesurait trois mètres de hauts possédant un bec immense, portant des ailes courtes, qui lui semblait inutiles me poursuivait. Mais malgré tout mes efforts, il possédait de longues pattes massives et courrait très vite.
Je pensais lui échapper en quittant le chemin quand il apparut devant moi, et pendant que j’essayais de ne pas ressembler à une proie, je poussai un cri aigue de détresse, qui eu pour conséquence, qu’il me donna une ruade, me faisant tomber dans la vallée creuse. Je perdis à ce moment connaissance en tombant sur le sol, la fouine a mes cotés.
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