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MessageSujet: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeDim 17 Sep 2017 - 17:06

Bonjour à tous!  dog  

Après une longue absence comptant vacances et réflexions personnelles, je reviens de mes doutes avec un sujet qu'il m'ait à cœur d'aborder avec vous, car il nous concerne tous ici:

Comment vivez-vous l'écriture?

Traduction: Il semblerait que lorsque l'envie d'écrire nous prend, elle ne nous lâche plus d'une semelle. Certains sont nés avec tandis que d'autres la découvre au cours de leur vie, parfois sur le tard. De même que la facilité d'écrire n'est pas la même pour tous. La façon d'appréhender et de vivre l'écriture doit être alors bien différente d'un individu à l'autre.

Alors, tout d'abord, pourquoi écrire? Que vous apporte l'écriture dans la vie de tous les jours?
La voyez-vous toujours comme quelque chose de positif, un allier qui vous aide à affronter la vie, ou parfois de négatif?
Comment associez-vous votre vie familiale, professionnelle et votre vie artistique?

Enfin, je suppose que tout le monde connaît parfois ces horribles moments de doutes et de démotivation totale qui vous amènent à vouloir tout envoyer voler et claquer définitivement la porte de l'écriture derrière vous. Racontez ce qui a signé l'arrêt de mort de votre projet ou au contraire comment avez-vous surmonter cela.

A votre bon cœur Wink
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Rima68
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Rima68


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MessageSujet: Re: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeDim 17 Sep 2017 - 22:41

Curieux que tu parles de ça, je suis en pleine période de doute et de "démotivation". Je ne cesse pas d'écrire, mais je ne trouve pas LE projet qui me motive. De fait s'accumule encore et encore des débuts inachevés de quelques milliers de mots pas plus. ::wall:: ::wall::
En fait je crois que c'est un cercle vicieux, plus je cherche LE projet, plus je me mets la pression, plus je trouve que ce que j'écris ne va nul part et plus j'abandonne pour trouver autre chose. Il y a ça et le fait que je me lasse assez vite d'un sujet ou d'un thème.

En fait il y a tant de chose que je veux dire, je n'arrive pas à tout réunir sous une intrigue et un personnage. C'est frustrant, et en plus, ça finit par me donner l'impression que je ne sais plus comment construire un récit, c'est étrange comme sensation. Peut-être que justement, je veux trop en dire et j'intellectualise trop, au lieu de me laisser aller.

Bref, assez parlé de ma situation actuelle, venons-en aux faits. Pour moi, l'écriture, depuis que je m'y suis mis régulièrement au lycée, c'est ma vie... enfin, du moins, je ne peux plus vivre sainement sans écrire. Je ne me sens jamais aussi bien que derrière un clavier, lorsque j'ai une histoire qui me motive. Je peux être tellement transportée, que je ne vois pas le temps passer. Il n'y a rien d'autre qui existe que les personnages et le monde que je fais vivre.
Disons qu'écrire est indispensable à mon équilibre mental. Je me sens plus nerveuse, moins bien dans mes chaussettes quand je n'ai pas écrit depuis longtemps. Ça m'aide à affronter le quotidien, une sorte de soupape de sécurité (pour certain c'est le sport, moi c'est l'écriture, il me faut ma dose ^^).

J'ai toujours des personnages en tête, parfois les miens, souvent ceux des autres (comment ça dans ma tête je suis sans cesse en train de créer des fanfictions ? Pas du tout ! ::angel:: ). J'imagine des scénarios, me fait des petits kiffs de gros clichés que je ne pourrais jamais écrire parce que ça ne rendrait rien sur papier/écran d'ordi. Parfois j'ai des idées que je couche sur papier.

Je ne sais pas comment j'en suis venu à l'écriture, aussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours imaginé des histoires, parfois d'autres aventures de mes personnages préférés, étant enfant. Avec le recul, une certaine introspection, je réalise que j'ai peut-être fait ça pour fuir une situation difficile (niveau familial). Pour me protéger peut-être aussi.

Ça s'est transformé en écriture, en véritable écriture vers le collège-lycée, je m'y suis mis un peu régulièrement et il s'est passé à nouveau des choses dans ma famille, une rencontre si je puis dire (ou re-rencontre), et ça a commencé, pour de vrai. C'était tellement agréable et fort que je l'ai gardé pour moi pendant des années j'ai voulu le garder pour moi, surtout pas le partager, j'avais peur qu'on m'enlève ce plaisir, qu'on me le reproche.

Bref, pour moi l'écriture c'est un des trucs les plus importants de ma vie. J'enverrai sans doute balader quiconque me dirait que je devrais arrêter pour X raison. Quiconque partagera ma vie devra me laisser du temps pour écrire. Je préfère d'ailleurs être seule et écrire que d'être avec du monde et ne pas pouvoir le faire.
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Djevelen
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MessageSujet: Re: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeLun 18 Sep 2017 - 17:04

Salut Dine ! Dis-moi, ta question est bien difficile ! Comment dire...

Il semblerait que lorsque l'envie d'écrire nous prend, elle ne nous lâche plus d'une semelle. Certains sont nés avec tandis que d'autres la découvre au cours de leur vie, parfois sur le tard. De même que la facilité d'écrire n'est pas la même pour tous. La façon d'appréhender et de vivre l'écriture doit être alors bien différente d'un individu à l'autre.

Je ne sais que te dire. Pour moi, écrire n'est pas une passion violente mais bien une envie passagère. Il arrive qu'elle soit forte au point que j'y pense durant la journée et avoir hâte de pouvoir m'atteler à mon projet, mais cela reste très rare. Je n'ai jamais ressenti ce que tu expliques :
Enfin, je suppose que tout le monde connaît parfois ces horribles moments de doutes et de démotivation totale qui vous amènent à vouloir tout envoyer voler et claquer définitivement la porte de l'écriture derrière vous. Racontez ce qui a signé l'arrêt de mort de votre projet ou au contraire comment avez-vous surmonter cela.
Effectivement, je ne finis jamais mes histoires, mais ce n'est pas un moment tel que tu le décris, soit de démotivation totale. Je passe juste à autre chose. Bien sûr que j'aurais envie de finir mes écrits, mais je me dis que ce n'est pas bien grave...

La voyez-vous toujours comme quelque chose de positif, un allier qui vous aide à affronter la vie, ou parfois de négatif?
Dur dur, encore une fois, de te répondre. Il y a plusieurs façon d'écrire. Il y a écrire une histoire et écrire simplement.
Ecrire une histoire me rend heureuse, mais n'as pas vraiment d'impact sur moi. Sauf si je crée quelque chose dont je suis particulièrement fière. En revanche, écrire tout simplement, laisser les mots s'écrirent tout seul, écrire en pleurant, écrire pour soi, raconter son histoire ou s'inspirer d'une chanson, a une multitude d'effets sur moi.




Bref, plus que l'écriture, c'est la lecture qui me passione...
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Plumage
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MessageSujet: Re: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeDim 3 Déc 2017 - 14:59

Hey ! Pour ma part, ma passion pour l'écriture me joue souvent des tours...
Elle me fait un peu l'effet yoyo : un jour j'ai une envie soudaine d'écrire des textes, et dans ces moments là j'ai bien du mal à m'arrêter tandis que le lendemain je vais totalement abandonner feuilles et crayons pour me tourner vers le piano et la lecture par exemple.
En fait, je crois que je stoppe l'écriture du jour au lendemain pour une seule raison : Mes écrits me frustrent. Lorsque je lis des romans, je suis toujours impressionnée par la manière dont les auteurs jouent avec les mots, leurs plumes uniques qui transportent le lecteur. Et quand j'essaie de m'y mettre moi aussi (à écrire une histoire s'entend), je suis toujours frustrée car je n'arrive jamais à faire aussi bien qu'eux. Je n'arrive jamais à retranscrire avec les mots toutes ces images et ces sensations qui tourbillonnent dans ma tête. 

Et ça, ça m'énerve !  Evil or Very Mad
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MessageSujet: Re: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeDim 3 Déc 2017 - 16:57

Moi je ne sais pas trop. C'est une question sur laquelle je n'ai pas assez de recul je pense, et qui ne m'inspire d'ailleurs pas grand chose.

J'ai un peu l'impression qu'il y a deux moi. Celui qui écrit n'est pas forcément très lié à mon moi de tous les jours, à celui que connaissent les gens. D'ailleurs, à part mes amis très très proches et ma famille très très proche, (et vous XD) personne ne sait que j'écris. Des fois j'ai envie de le dire mais je me retiens, et d'autres, j'oublie simplement que c'est aussi une partie de ma vie.

Je n'ai pas l'impression d'être tenaillée par un besoin d'écrire, ni de vivre une passion impitoyable, ni même d'en avoir simplement envie, et pourtant, j'écris quasiment tous les jours. Mais je crois que ce qui me motive c'est plus de travailler une histoire, un univers, et de sentir que je dois finir ce que j'ai commencé, que de toute façon je n'ai pas le choix, que l'attraction de l'écriture elle-même. En fait pour moi, l'écriture est très liée à une notion de destin qu'il faudrait que j'accomplisse mais ça c'est mon délire personnel Rolling Eyes

Et du coup pour répondre à ta question sur la démotivation Dine, se dire qu'achever ce projet relève de notre destinée et qu'il n'y a pas d'autre voie possible, ça marche plutôt bien XD (j'abandonnerai jamais boud )

Finalement il y aurait peut-être beaucoup à dire, alors je vais m'arrêter là. Je tends le bâton de parole au suivant! Super
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Ectoplasmick
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MessageSujet: Re: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeDim 3 Déc 2017 - 18:01

Sur la question, je suis en train de me poser beaucoup de dilemmes que je n'ai pas le temps ou les moyens de trancher.

Je me suis mis à mon projet à l'âge de 14 ans, sans à-priori ni ambition, juste incité à le faire par ma prof de français qui adorait mes rédactions, ainsi que ma meilleure amie, qui écrit elle aussi. C'est pendant mes années de lycée ou l'écriture me semblait vitale : il y a eu même un temps où c'était l'une des seules choses qui me raccrochaient à la vie.
Et puis est advenue l'entrée à la fac, et les choses ont commencé à changer. J'ai me suis lié d'amitié avec d'autres personnes menant leurs projets, mes ambitions sur le mien ont changé, mon intrigue s'est ramifiée et complexifiée, et l'auto-critique s'est faite pesante. Sans parler du travail universitaire chronophage et du manque de soutien de ma famille - qui ne m'a jamais interrogé sur ce que j'écrivais...

A l'heure actuelle, j'aime mon oeuvre autant que je la déteste. Quand je la regarde dans sa globalité, je suis pris d'une hâte de la voir se concrétiser, mais c'est le temps nécessaire qui me fait bloquer, ainsi que la nécessité que ce soit aussi bien fait que possible. Et à la fac, ce qui prends du temps hors du travail universitaire est quasiment à proscrire. Et donc, me voilà, réduit à passer des mois pour écrire un seul chapitre, effrayé par les critiques qui pourraient me faire perdre tout intérêt pour l'histoire que j'ai mis 10 ans à mûrir.

Peut-être que la fin de mes études sera aussi le temps où mes écrits reprendront de plus belle. Et je croise les doigts pour ça, parce que malgré ma haine périodique pour mon projet, je n'ai pas l'intention de l'abandonner. De toute façon, même si je le faisais, ça ne cesserait pas de me trotter dans la tête, et je le reprendrais quoi qu'il arrive.
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MessageSujet: Re: Vivre l'écriture   Vivre l'écriture Icon_minitimeMar 13 Fév 2018 - 13:32

Me revoilà et je vous remercie pour ces réponses. J'ai été passionné par chacune d'entre elles. Elle sont toutes vraiment très intéressantes yeah

- Je vois que pour certains, "Le bonheur n'est pas le bout du chemin mais le chemin lui-même old ". Ce qui importe est de trouver, ou non, de tester, dans le cours d'une histoire, ce qu'ils étaient venu chercher ou expérimenter. Ensuite, ils peuvent facilement passer à autre chose.

Djevelen a écrit:
Je ne sais que te dire. Pour moi, écrire n'est pas une passion violente mais bien une envie passagère.
Citation :
Effectivement, je ne finis jamais mes histoires, mais ce n'est pas un moment tel que tu le décris, soit de démotivation totale. Je passe juste à autre chose.
.

Plumage a écrit:
Pour ma part, ma passion pour l'écriture me joue souvent des tours...
Elle me fait un peu l'effet yoyo : un jour j'ai une envie soudaine d'écrire des textes, et dans ces moments là j'ai bien du mal à m'arrêter tandis que le lendemain je vais totalement abandonner feuilles et crayons pour me tourner vers le piano et la lecture par exemple.

- Pour d'autre, le but est bien l'achèvement du projet:

salut a écrit:
Mais je crois que ce qui me motive c'est plus de travailler une histoire, un univers, et de sentir que je dois finir ce que j'ai commencé, que de toute façon je n'ai pas le choix, que l'attraction de l'écriture elle-même.

Citation :
En fait pour moi, l'écriture est très liée à une notion de destin qu'il faudrait que j'accomplisse mais ça c'est mon délire personnel
Hum...D'accord.

Ectoplasmick a écrit:
A l'heure actuelle, j'aime mon oeuvre autant que je la déteste. Quand je la regarde dans sa globalité, je suis pris d'une hâte de la voir se concrétiser,

Citation :
Peut-être que la fin de mes études sera aussi le temps où mes écrits reprendront de plus belle. Et je croise les doigts pour ça, parce que malgré ma haine périodique pour mon projet, je n'ai pas l'intention de l'abandonner.

- Et d'autres encore sont à la recherche du saint Graal: The Histoire!!!

Rima a écrit:
Je ne cesse pas d'écrire, mais je ne trouve pas LE projet qui me motive. De fait s'accumule encore et encore des débuts inachevés de quelques milliers de mots pas plus.
Je sais ta détermination Rima, un jour tu le trouveras (si c'est pas déjà fait! circ )

Au final, contente de voir que même si la question semblait difficile ou n'inspirait pas, vous avez tous trouver, finalement, ce qui se cache au fond de vos entrailles!

Quelques remarques qui m'ont surprise:

Ectoplasmick:  
Citation :
A l'heure actuelle, j'aime mon oeuvre autant que je la déteste.
Ouai moi aussi ça me fait cet effet là. Le fait de trop se relire peut-être, je sais pas. Ca me le fait pas tout le temps mais parfois, quand je me relis, je me dis: "mon dieu que c'est nul!"

Ectoplasmick a écrit:
me voilà, réduit à passer des mois pour écrire un seul chapitre, effrayé par les critiques qui pourraient me faire perdre tout intérêt pour l'histoire que j'ai mis 10 ans à mûrir.
Alors là, t'inquiètes, après s'être interrogé sur le sujet, et bien on est tous pareils! Razz  Mais les critiques, même les plus tranchantes, sont essentielles Wink et puis t'inquiète, ici, on prend des gants!

Rima:
Citation :
En fait il y a tant de chose que je veux dire, je n'arrive pas à tout réunir sous une intrigue et un personnage. C'est frustrant, et en plus, ça finit par me donner l'impression que je ne sais plus comment construire un récit, c'est étrange comme sensation. Peut-être que justement, je veux trop en dire et j'intellectualise trop, au lieu de me laisser aller.
Le revers de l'effet Architecte ça!  si si Ca me le fait aussi parfois lorsque je revois la construction d'un dialogue, que je me dis mais non, l'incise, elle doit être là, je me relis encore et encore et plus ça va moins c'est clair reflechie

Salut:
Citation :
Et du coup pour répondre à ta question sur la démotivation Dine, se dire qu'achever ce projet relève de notre destinée et qu'il n'y a pas d'autre voie possible, ça marche plutôt bien XD (j'abandonnerai jamais )
Mais j'aime trop cette idée en fait! C'est ton destin! vent
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