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 La Morale et les relations humaines

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Nomsans
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Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 19/02/2020

La Morale et les relations humaines  Empty
MessageSujet: La Morale et les relations humaines    La Morale et les relations humaines  Icon_minitimeJeu 2 Juil 2020 - 10:53

Il n'y a rien qui n'ait pas de rapport avec la morale dans le comportement humain des hommes sensés.
Car celle-ci leur impose ses normes et ses diktats, et si l'homme qui se dit sensé, qui s'en réclame, ne veut pas rentrer en contradiction avec ce que lui dit son cœur et son esprit, et rester ainsi dans cette position, cette posture, faible et vile, non seulement4 à ses propres yeux, mais aussi face aux regards et aux jugements que la société dans son ensemble pourraient lui asséner, celui-ci doit ou devra un jour penser à régler toute sa vie autour de ce pivot central que représente la morale, qui est comme engrammée, inscrite en lui et au plus profond de son cœur, dans ses rapports directs avec lui-même et les autres lequel, du jour où il découvrira et prendra conscience de l'étendue et de l'énormité du scandale qu'a déjà pu susciter l'indigence de sa pensée et la malignité de ses actions, se traitera désormais lui-même avec une sévère clairvoyance, qui le portera, à essayer de tout faire et plus encore, pour laver son nom et purifier ses relations avec les autres, desquels il ne saurait ni dire ni professer du mal, mais dont il se méfiera désormais à tout jamais par expérience personnelle, ne se laissant entourer et conseiller que par ceux qu'il estimera et jugera digne de confiance, c'est à dire de ceux et celles qui auront su comprendre que ce qu'ils prenaient jadis pour de l'honnêteté et de la bienveillance n'étaient en fait que la dissimulation habile de la ferme et froide décision de ces mêmes personnes de les circonscrire à l'écart de leurs maisons et de leurs vies, et même de leurs cœurs et de leurs pensées, ce qu'auparavant nous n'aurions même jamais pu supputer.

Ils, les hommes de raison, rejettent tout ce qui les en écarte, dans leur propre vie d'abord, à savoir l'immoralité et l'ignorance. Mais pas seulement.
Ils rejettent également tout ceux qui s'écartent du droit chemin, du devoir, du seul, du seul car seul réel désirable bien pour l'homme, sa fierté, qui trouve sa source dans sa certitude de se savoir agir dignement sans jamais ou plus jamais se permettre toute action qui viendrait ternir sa réputation et son honneur. Ces hommes tiennent et estiment davantage leur intégrité morale plus que tout autre chose au monde car ils savent, apprirent un jour en tout cas, la valeur que peut représenter une bonne conscience pour le repos de leur âme, et pour les autres également dans leurs soucis de ne plus leur causer du tord. Cette chose, ce savoir qu'ils acquérirent parfois, souvent tardivement et à leurs propres dépends, ils ne l'oublient pas, jamais, et en aucune occasion de leur vie. Ça ne leur a en général que trop coûter de ne pas le savoir ou de l'avoir ignorer. Ce que justement les hommes de raison, qui le regardaient attentivement n'ont pas manqué de remarquer, eux qui scrutent sans cesse leur entourage dans leur prudence, et qui repèrent au premier coup d'œil ceux qui font preuve au contraire de déraison, ce que l'homme sage et mis au fait de l'existence de tels réalités ne saurait perdre de vue et oublier dans ses rapports sociaux, ce regard qui déshabille et nous rend parfois si mal à l'aise.

L'homme qui s'éveille à cette, ces réalités qui l'environnement en tout temps et depuis toujours, ces regards qui surveillent, ces jugements qui condamnent, qui l'entourent et qui l'oppressent constamment, et le pressent de changer, dans sa vie sociale présente, et même jusqu'au plus profond de sa conscience naissante, et chaque fois qu'il fait preuve ou montre de déraison et d'oubli des impératifs moraux exigeants de la vie en société et des critères plus ou moins sélectifs des groupes sociaux auxquels il ne peut manquer de vouloir appartenir, mais dont il est exclu, à cause et du fait de son ancienne, récurrente et fâcheuse tendance à oublier les austères, exigeantes et rigides contraintes qui fondent et favorisent les échanges; cet homme, ce rêveur incontinent et inconscient, aurait tout intérêt à se réveiller de sa candeur et à prêter un œil attentif à l'état de ses relations, à qui il parle et à où il met les pieds, ce qu'il y fait et dit, sa place et son rôle dans la société, son exclusion sans nul doute réelle mais peut être pas définitive de certains cercles sociaux et la mésestime et le mépris qui entourent sa personne ignorante et défaite, son personnage social, devra ou devrait le pousser à s'astreindre à ne plus franchir ces lignes, ces limites, ces lignes de fracture clivantes, dont nul ne peut s'affranchir sans dommages ni conséquences parfois fatales pour sa réputation mais également sa propre fierté, par la persistance à faire comme si cela ne comptait guère alors qu'il est d'une importance vitale de comprendre l'importance et le rôle que jouent les codes sociaux et les règles d'éthiques stricts mais édificatrices de l'éducation civique et morale qui intiment à l'homme certaines conduites sociales bienséantes qui précisent les modalités, ordonnent et structurent les échanges au sein du tissu social humain et le rendent vivables, praticables, intelligibles, constructifs et plus humains.
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