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 [Nouvelle] Le retour du dragon

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Benebooks
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MessageSujet: [Nouvelle] Le retour du dragon   [Nouvelle] Le retour du dragon Icon_minitimeSam 26 Sep 2020 - 11:40

« Y’a pas grand-chose à en dire. Les choses ont mal tourné et on a perdu. Pourtant on s’était préparé comme des fous, on avait étudié le terrain, élaboré des stratégies, maltraité nos corps pour qu’ils soient prêts au pire, réuni tout un tas de documents sur la chose, et on avait dit adieu à nos familles. On s’était même équipé d’une de ces dernières armures à la mode, une de celles qui ne fondent pas face aux flammes tout en étant plus légères, une vraie fortune ça nous a coûtée !
On était cinq gaillards avec des états de service irréprochables, on a participé aux guerres les plus impitoyables, y’en a même un dans le tas qui avait sauvé une Princesse en Détresse des griffes d’un Sorcier, alors voyez ! C’était vaincre ou mourir ! Mais on a perdu et personne n’est mort. Alors aujourd’hui on fait profil bas en attendant que ça se tasse. Si jamais un autre veut tenter ce boulot un conseil : tire-toi. Fais demi-tour. »
Rapport de fin de mission du Capitaine Reynolds, du 13 Mesa 1732
Document du CCH du royaume de Veurn

— Tous vos rapports sont comme ça ?

Sir Vintus reposa le dossier avec une moue dépitée.

— Ouais tous. On en a des dizaines qui attendent d’être archivés, à tel point qu’on envisage de ne garder que ceux qui apportent des détails utiles comme celui-là, et de brûler les autres. Les secrétaires naines en ont marre de trier des papiers à longueur de journée, elles aimeraient qu’on fasse un élevage de ces plantes qui enregistrent la parole et peuvent la recracher à volonté, mais elles se rendent pas compte du coût, et sans parler de la place ! Mais pardon je m’égare Sir Vintus.

Le président du CCH (le Comité des Chevaliers Héroïques) se redressa sur sa chaise de bureau. Il grimaça de manière grotesque. Son armure était devenue trop petite pour l’homme que les années d’inactivités passées derrière un bureau avaient rendu obèse. Le métal menaçait de ployer sous le poids de la graisse qui cherchait vainement à s’échapper. Mais il semblait persister à ne jamais la quitter pour autant. Sans doute son orgueil était-il aussi volumineux que son ventre. Hélas sa fierté aussi avait gonflé sous le coup des années, aussi n’était-il pas prêt de l’enlever.

— Vous êtes malgré tout décidé à aller tuer ce dragon ? reprit le président.
— Oui, fit le Chevalier Vintus sans hésiter.

Le jeune homme bomba le torse d’un air fier. Il n’était diplômé de l’Académie Chevaleresque que depuis deux ans, et n’avait pas de réelle expérience, mais il avait bien l’intention d’affronter un dragon ! Et vieux de trois siècles qui plus est ! Il s’était levé tôt pour lustrer son armure et ses armes. Il s’était même préparé à faire démonstration de ses talents. Aussi fut-il relativement déçu en constatant que le CCH semblait désespéré au point d’accepter même l’aide d’un vagabond de passage qui n’aurait rien eu d’autre que son baluchon pour se défendre.

— Bien, alors dans ce cas je vous souhaite bonne chance, dit le président d’un air las. Si vous avez besoin d’autres renseignements vous n’avez qu’à…

Le gros bonhomme ponctua sa phrase d’un geste de la main vers la porte menant aux archives.
Sir Vintus jugea bon de tenir compte du conseil et se présenta au sous-sol. L’endroit était aussi poussiéreux et lugubre qu’un château à l’abandon. Les autres personnes présentes le regardèrent passer d’un œil vide. Le responsable des archives ne prit même pas la peine de lever la tête quand le chevalier lui demanda où il pourrait trouver des documents traitant de dragons. Il se contenta juste d’agiter mollement la main pour désigner le fond de la salle, là où se trouvait la section sur les créatures magiques.
Sir Vintus fut impressionné par la richesse des informations contenues sur les étagères. Chaque espèce était répertoriée, et se voyait enrichie de témoignages et d’anecdotes. L’endroit était une vraie mine d’or pour qui savait chercher.

Le chevalier passa la soirée à consulter des rapports et livres traitant de rencontre avec des dragons. Il dut malheureusement composer avec les secrétaires naines, qui tentaient vainement de lui faire du charme. Il les trouva horribles, avec leur maquillage extrêmement voyant et chargé, qui leur donnait plus l’allure de monstres de foire. Mais il s’efforçait de leur répondre poliment, comme un vrai chevalier se devait de le faire.

Il esquiva une nouvelle demande de rencart, puis replongea dans ses documents.
Il apprit que le dragon qu’il fallait tuer était un cracheur de feu qui s’était établi dans un vieux château en ruines à cent kilomètres de là. On aurait pu décider de le laisser tranquille, mais il volait du bétail et parfois crachait ses flammes sur les maisons des villageois. Cela faisait maintenant près d’un an que le CCH avait lancé un appel aux chevaliers du royaume pour venir le terrasser, mais personne ne semblait capable de venir à bout du monstre. Pourtant le flux de volontaires ne faisait qu’augmenter de mois en mois, probablement plus motivés par la récompense que par l’aspect héroïque ; la somme atteignant désormais des sommets. Elle équivalait à trois ans de missions régulières pour un Chevalier indépendant (sans compter les frais d’agence du CCH).

Cette mission avait été une vraie aubaine pour le CCH. La fonction de Chevalier et l’Académie Chevaleresque attiraient de moins en moins les jeunes, au profit de sa rivale, l’Ecole de Magie et d’Alchimie. Il n’avait fallu que quatre ans à cette nouvelle venue pour faire drastiquement diminuer les rangs des Chevaliers du royaume. Et ne parlons même pas de l’Institut des Princesses en Détresses ! Lassées d’attendre un héros qui viendrait les délivrer et les épouser, les jeunes filles préféraient rejoindre les Mages, afin de revendiquer leur indépendance et montrer qu’elles en ont tout autant dans le pantalon. Les candidates avaient toutes déserté, si bien que l’établissement centenaire avait dû fermer ses portes le mois dernier.

Une idée vint soudain à Sir Vintus tandis qu’il parcourait un énième témoignage de mission.
Peut-être que je pourrais tenter de discuter avec la bête ? La convaincre de partir ? Il parait que les dragons sont capables de comprendre le langage humain. D’après les rapports, personne n’avait encore envisagé cette solution. Il faut dire que le propre d’un Chevalier était de se battre avant tout, il ne s’agissait pas de la faction qui recélait le plus de génies…Sûr de lui, Sir Vintus rangea les documents, ignora les naines une dernière fois, et prit la direction du repère du dragon.

*

Une chouette hululait dans la nuit. Son cri tenait compagnie à Sir Vintus pendant qu’il dégustait son repas composé d’un Gobe-Tout grillé. Ces bestioles semblables à de gros crapauds étaient réputées pour leur idiotie légendaire, et celle-ci l’était tellement qu’elle s’était pratiquement jetée d’elle-même sur son épée. Son air imbécile ne s’était pas atténué en mourant et en finissant au bout d’une broche.

Le Chevalier entamait sa dernière nuit de repos. Demain il arriverait au village qui avait envoyé l’ordre de mission au CCH, et il pourrait se dresser face à la bête. Sa famille et ses amis avaient bien tenté de le réfréner, mais la gloire et la récompense en or effaçaient toute mise en garde. Il avait besoin d’une mise de départ et d’une réputation s’il voulait s’établir comme Chevalier Indépendant, et pourquoi pas, sauver un jour une Princesse en Détresse ! Car elles n’acceptaient pas n’importe qui.
Vintus avait préparé ses armes pour un affrontement possible : son épée était affûtée et ses flèches recouvertes de poison qui paralyserait le dragon pendant quelques instants.

Se remémorant une dernière fois les tactiques apprises au cours de sa formation, le chevalier se coucha à même le sol, avec pour seule compagnie le feu qui crépitait doucement. Cette nuit-là, ses rêves furent emplis de dragons.

*

L’endroit était désert. En plein après-midi, à cette époque de l’année où il faisait beau temps, le jeune homme s’attendait à trouver les rues pleines d’enfants courant après les poules ou de femmes vaquant à leurs activités. Les volets et portes étaient fermés, aucun véhicule n’encombrait les rues, et les quelques être vivants qu’il croisa se limitaient à des rats ou à des chats errants. Le Chevalier remarqua également l’absence notable de commerces. Le dragon avait-il finalement fait fuir tout le monde ?
C’est au détour d’une rue menant à une place qu’il perçut quelque chose. Une faible musique qui s’échappait d’un bâtiment à l’allure peu engageante. La porte disait simplement « auberge », sans nom d’établissement ou de propriétaire visible. Sir Vintus poussa la porte et entra. L’endroit sentait le renfermé et le fromage moisi, deux tables et autant de chaises représentaient l’ensemble du mobilier, et la seule âme qui vive était celle de l’aubergiste et qui jouait maladroitement de la guitare, adossé au bar. Ainsi que deux fées lucioles qui prenaient un bain dans une tasse remplie d’eau posée sur une chaise.

A la vue du Chevalier, le visage de l’homme s’éclaira, jusqu’à ce qu’il entende sa question et que sa face n’affiche plus qu’une expression blasée.

— Monsieur, je me nomme Sir Vintus, Chevalier du royaume de Veurn, et je viens ici pour…
— Ouais ouais, l’interrompit l’aubergiste d’un ton exaspéré. Le dragon est sur la colline dans les ruines, il crache du feu et tout le reste…
Il se détourna pour reprendre sa musique, mais Sir Vintus ne comptait pas en rester là.
— Mon brave, pourquoi ce village est-il désert ? Les habitants auraient-ils fui ? Ou…pire ?
— Hein ? Nan nan ils ont fui. Maintenant sois gentil, laisse-moi jouer tranquille tu veux ?

Sir Vintus se sentit décontenancé face à cet homme qui semblait se soucier de ses compatriotes et du dragon comme de sa première bière. Il sortit de l’auberge en claquant la porte puis prit directement le chemin des ruines. Pour y accéder il allait devoir emprunter un sentier étroit et escarpé, creusé à même la paroi rocheuse contre laquelle le village était construit. L’ascension lui prit pratiquement une heure, alors même que seulement vingt mètres séparaient le sol du sommet. Le poids de son armure n’arrangeait rien. Arrivé en haut, il dû se résoudre à s’asseoir sur sa fierté, et s’écroula sur le sol tout en haletant bruyamment.
Soudain, un rugissement le sortit de sa torpeur. Il était faible et rauque, comme si la créature était vieille et affaiblie, mais pas de doute, il s’agissait bien là d’un dragon. Sir Vintus pouvait même l’apercevoir au loin : une petite tache noire qui se détachait au milieu des ruines de pierres ocres. Le jeune homme avança le plus silencieusement possible, tout en se frayant un chemin parmi les arbres, puis s’arrêta à une dizaine de mètres.

Il était là, fièrement dressé face à l’horizon, ses écailles noires luisants au soleil. La bête ne semblait pas s’être encore rendu compte de la présence du jeune homme. Celui-ci décida de tenir sa résolution de parlementer et s’engagea prudemment entre les ruines jusqu’à portée d’oreilles du dragon.

— Bonjour.
Aucune réaction du reptile. Sir Vintus répéta d’une voix plus forte.
— Bonjour ! J’aimerais discuter !

Cette fois il avait bien été entendu. Le dragon tourna lentement son imposante tête vers lui et le fixa de ses yeux orangés. Il ne fit rien d’autre. Sir Vintus crut donc à une invitation à poursuivre…jusqu’à ce que le monstre se mette à cracher une puissante flamme dans sa direction. Le Chevalier courut se mettre à terre derrière des rochers, espérant ainsi échapper au courroux du monstre. Il tenta de se cacher, d’esquiver, de tirer une flèche, mais rien à faire. Le flux des flammes semblait ne jamais tarir, si bien que le jeune homme passa plus de temps allongé sur le sol qu’à combattre.

Quelque chose le chiffonnait cependant. La bête était lente. Vraiment très lente, et ses mouvements semblaient saccadés. Comment cette créature avait pu défaire nombre de héros venus tenter leur chance avant lui ? Une personne seule pouvait effectivement rencontrer des difficultés, mais une garnison n’aurait eu aucun mal à l’abattre.

Soudain, la sensation de chaleur diminua. Le monstre avait cessé de cracher des flammes. Sir Vintus n’eut alors aucun mal à se glisser près d’un des flancs de la bête, malgré les violents coups de queue que cette dernière tenta de lui assener. Il sortit son épée, se rua sur le dragon, et dans un cri rageur, trancha la peau là où elle était dépourvue d’écailles…avant que le tissu ne se déchire et ne laisse apparaître une ossature en bois.

— Mais enfin… ?
Le dragon qui n’en était finalement pas un arrêta de bouger.
— Bon sang pas encore ! hurla alors une voix venue de l’intérieur du monstre.
Sir Vintus passa la tête entre deux lattes de bois et aperçut un homme juché dans la tête du dragon, les mains tenant des manivelles qui permettaient de faire se mouvoir le reptile.
— Je venais de recoudre le flanc !

De rage, il frappa un morceau de l’ossature du pied. Puis il gesticula longuement pour descendre de son perchoir jusqu’au jeune homme, tout en maugréant des paroles inintelligibles. Finalement il jeta ses gants rembourrés sur le sol.

— Ras le bol ! Cette fois je démissionne ! Des années de savoir-faire réduites à ça ! Toute la journée dans ce trou perdu à attendre que quelqu’un se pointe !
Sir Vintus ouvrit la bouche mais fut interrompu sans même avoir prononcé une seule parole :
— Vois ça avec le président !!!
Ce qu’il fit une fois le choc passé.

*

— Je sais ce que vous allez dire. Ne vous fatiguez pas.
— Pourquoi cette mascarade ? demanda quand même Sir Vintus. Expliquez-moi ce que j’ai vu !
— Un dragon. Du moins un faux, fabriqué par nos soins et dirigé par un maquettiste de théâtre. Fait de tissus et de bois. Même le village que vous avez traversé est factice, c’est pour ça qu’il n’y avait personne, mis à part le gardien des lieux. On envoie là-bas à tour de rôle des stagiaires ou des gars qui ont commis trop de fautes professionnelles.
— Mais pourquoi ? Dans quel but ?!
Le président se leva en tapant du poing sur la table. Il fit les cent pas tout en vidant son sac rageusement :
— Pourquoi ?! Mais enfin vous ne comprenez dont pas ? La chevalerie est morte ! Notre profession n’intéresse plus personne ! Ce que veulent les jeunes maintenant c’est manier la baguette et les potions ! La magie, y’a plus que ça qui les intéresse ! L’Ecole de Magie et d’Alchimie a débarqué du jour au lendemain, et depuis leurs rangs ne cessent de gonfler, au point qu’ils doivent refuser des candidats !
» Les missions c’est tout ce qu’il nous reste pour garder la flamme des Chevaliers encore en vie ! L’appât du gain, le frisson de l’aventure ! Sauf que plus personne ne veut faire appel à nous car tous ne jurent qu’après les Mages ! Alors il faut bien en inventer de toutes pièces ! Sinon comment les gens pourraient entendre parler de nos exploits ? Je reconnais que ce n’est pas la meilleure des idées, mais il faut bien en trouver une !
» Notre ordre se meurt après des siècles de noblesse ! Les magiciens, si on leur enlève leur bout de bois, ils ne savent plus rien faire ! Mais la chevalerie, ça c’est une vraie discipline. Des années de pratiques purement physique, un courage pur et authentique, tandis qu’eux se cachent derrière leurs sortilèges ridules ! Et pourtant même ceux qui sont déjà des nôtres envisagent de se reconvertir.
» Même le roi nous abandonne ! Petit à petit il remplace tous ses fidèles combattants par des illusionnistes de pacotille ! Juste parce que c’est à la mode. Et si le roi aime, tout le monde aime. Nous sommes finis. Les mensonges c’est tout ce qu’il nous reste.
— Mais alors… la mission demandant de tuer les trois sorcières de la Forêt Bleue ?
— Un mensonge.
— Les trolls mangeurs d’hommes ?
— Une invention.
— Le démon de foudre ?
— Comme le reste !
— Et les Licornes mangeuses d’ombres ?
— Tous ! Tous des inventions ! Cela fait des années qu’on ne confie plus rien aux Chevaliers !

Sir Vintus tombait des nues. Alors ces récits qui l’avaient fait rêver adolescent et lui avaient donné envie de s’engager comme Chevalier n’étaient que mensonges ? Toutes ces années perdues pour rien ?

— Nous expliquons la vérité à chaque nouveau volontaire qui se présente et qui revient, continua le président. Maintenant à vous de voir si vous nous soutenez ou si vous préférez continuer seul de votre côté. Bien évidemment nous vous demanderons de ne rien divulguer. Mais pas d’inquiétude, vous n’aurez pas fait tout ça pour rien. Vous recevrez la moitié de la somme prévue par la récompense en guise de dédommagement.

A ces mots il sortit une bourse en lin d’un de ses tiroirs et le posa devant le jeune homme encore abasourdi. On voyait qu’elle contenait une grosse somme d’argent, mais il hésitait à s’en saisir. Il ne s’en voyait pas digne. Peut-être qu’il exagérerait, mais pour lui cet argent était sale, et la colère l’empêchait de réfléchir !

— Qu’est-ce qui vous fait croire que je ne dirais rien ?
— Qu’est-ce qui vous fait croire qu’on vous croira ? C’est votre parole contre la nôtre.
Le jeune homme était piégé. Dégoûté, il prit la bourse et partit en claquant la porte.

*

Sir Vintus retira l’encombrante armure et la jeta sur son lit, attendant qu’un serviteur vienne l’en débarrasser. Il était satisfait. Le sortilège provisoire de modification de souvenirs avait fonctionné à merveille. Des années de pratiques de magie étaient nécessaires pour arriver à un tel niveau de maîtrise, seuls de rares élus pouvaient se vanter d’un niveau de perfection. Mais il fallait bien ça pour être convainquant. Au moins maintenant il était sûr de lui : le CCH n’était qu’une gigantesque arnaque. Cet établissement n’avait plus de raison d’être. Il irait faire son rapport au roi sans tarder, de même qu’à l’assemblée des mages. Terminée l’ère des épées et de la fausse galanterie. C’était désormais aux mages d’entrer en scène.


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MessageSujet: Re: [Nouvelle] Le retour du dragon   [Nouvelle] Le retour du dragon Icon_minitimeSam 26 Sep 2020 - 22:40

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P.S: J'ai tout lu et j'ai beaucoup aimé! L'idée est originale et le fait que ce monde de conte de fée reprenne les mêmes codes que notre société rend le récit plutôt addictif, on a envie d'en savoir plus!!!
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MessageSujet: Re: [Nouvelle] Le retour du dragon   [Nouvelle] Le retour du dragon Icon_minitimeDim 27 Sep 2020 - 10:40

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MessageSujet: Re: [Nouvelle] Le retour du dragon   [Nouvelle] Le retour du dragon Icon_minitimeDim 27 Sep 2020 - 10:40

Salut a écrit:
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Merci ! Je n'étais pas sûre d'avoir compris. Ravie que cette nouvelle t'ait plu !
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