Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Hantise

Aller en bas 
AuteurMessage
raphaël43
Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !



Nombre de messages : 19
Age : 18
Loisirs : musique, écriture, handball
Date d'inscription : 09/11/2020

Hantise Empty
MessageSujet: Hantise   Hantise Icon_minitimeDim 15 Nov 2020 - 16:20

Bonjour à tous! Je suis fier de vous présenter mon premier texte qui est... Une nouvelle (courte) d'horreur. L'espace commentaire est juste ici. Soyez critique envers moi, cela ne pourra que me faire du bien!

ATTENTION ! ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR ! Les détails sordides se trouvent surtout à la fin mais je vous préviens quand même.

Hantise

L'orage gronde en cette terrible nuit de novembre. Je me réveille. La pluie s’abat avec lourdeur sur les fenêtres. Le vent s’engouffre dans la toiture et provoque des sifflements absolument insupportables. Je me lève et aussitôt que je suis sur mes jambes, ma tête se met à tourner et mon sang martèle mes tempes. Une horrible impression d’être observé naît en moi. Un éclair déchire l’obscurité qui voile la réalité et, pendant un instant, tout devient lumineux mais, la noirceur reprend immédiatement ses droits. Le craquement succédant le flash de lumière arrive et fait trembler toute la maison. Je sors dans le couloir et tâtonne le mur à la recherche de l’interrupteur. Je le trouve enfin et l’actionne… Comme par hasard, le courant est coupé. Je retourne donc dans ma chambre en quête d’une lampe. Connaissant mon antre comme ma poche, j’y trouve assez rapidement ma petite source de lumière.

Je parcours vite mon couloir avec un étrange pressentiment, comme si quelque chose surveillait mes déplacements… Je descends l’escalier me menant vers l’assurance d’un sommeil de plomb : ma trousse contenant tous mes somnifères. Brusquement, alors que j’atteins le milieu des marches, la lumière de ma lampe se met à clignoter, comme si les piles étaient vides. Je pense, « MAIS QUELLE POURRITURE ! Je les ai changées avant-hier ces piles ! ». Cependant, grâce à je ne sais quelle intervention divine, le faible rayon lumineux ne s’éteint pas.

Je parviens en bas de l’escalier lorsqu’un craquement sourd résonne au-dessus de ma tête. Je me dis, « Sûrement le bois qui travaille ». Je continue donc d’avancer et entre dans la cuisine. Je me sers un verre d’eau pour me détendre et pour me rafraichir. Ma lumière, cette fois, s’éteint complétement sans que je ne sache pourquoi. Intérieurement, je bouillonne, « Mais c’est VRAIMENT pourri ce qu’ils nous vendent ! ».
Je poursuis ma réflexion intérieure quand un bruit fort me fait me retourner. J’observe alors, non sans une certaine curiosité, une sorte de lumière frémissante dans mon salon. Je décide donc d’avancer un peu pour mieux la distinguer… Je commence à apercevoir une… Puis cinq… Puis dix bougies ! Je suis, maintenant, complètement dans le salon, entouré de plusieurs dizaines de bouts de cire à la clarté vacillante. C’est irréaliste…

Je m’avance un peu plus vers le centre de la pièce, comme hypnotisé par ce spectacle troublant… J’atteins le milieu d’un cercle et j’observe… Une étoile ?!

« Une étoile satanique », je pense… Ces mots se sont affichés comme cela dans mon esprit... Comme si j’avais toujours connu ce symbole, comme s’il était ancré en moi depuis des lustres… Depuis la nuit des temps… Depuis que les Forces obscures dirigent les heures sombres…
Mon instinct naturel se réveille soudain en moi et m’ordonne de fuir, de courir le plus loin possible d’ici, lorsque, coupant mon élan, une voix ténébreuse et glaciale rugit derrière moi. Je suis tétanisé. Je sens cette présence se rapprocher. Son souffle m’effleure et je manque de m’évanouir sous l’odeur de chair putréfiée qu’il dégage. Il se rapproche encore, jusqu’à être collé à mon oreille, et me murmure, « Reste jouer avec moi… ».

Tous mes sens sont aux abois mais je ne parviens pas à décoller ne serait-ce qu’un pied du plancher. Soudain, l’être se tenant dans mon dos il y a encore quelques secondes, apparaît brutalement devant moi ! Je ne sais pas comment il a pu aller aussi vite…

Maintenant, j’ai en face de mes yeux le monstre à la voix terrifiante… Il est grand, a des cheveux longs et lisses, et un regard perçant d’un bleu pur… Le bleu pur des yeux d’un enfant voulant jouer… Un enfant du démon…

Il me sourit et dévoile ainsi ses dents taillées en pointe, comme pour mieux déchiqueter la chair et les organes de ses victimes. Car je sens que je vais être une victime ce soir…

Il avance et me pousse au milieu du cercle. Je chute et m’étale de tout mon long au beau milieu des bougies. Je sens que je vis mes derniers instants sur cette terre… Le monstre me regarde toujours avec le même regard enfantin et fait tomber une série d’objets sur le sol. Des outils de torture il me semble… Et tout cela, sans se départir de son immense sourire carnassier…

« C’est l’heure de s’amuser ! », telles sont les dernières paroles que j’entends avant que mes cris de souffrance ne couvrent tout autre son. Il se jette soudainement sur moi et, à partir de cet instant, ce n’est plus que supplice et douleur.

La police ne retrouvera mon cadavre, ou plutôt ce qu’il en reste, seulement trois jours plus tard. En effet, les enquêteurs ne découvriront que mon enveloppe corporelle, puisque la plupart de mes organes auront disparus durant la nuit d’horreur. Ils verront également des traces de morsures sur la chair restante, preuve de la bestialité et de la rage du monstre démoniaque. Enfin, en regardant autour d’eux, les policiers apercevront des bougies entièrement consumées, et surtout, ils observeront, dans une disposition parfaite d’étoile satanique, mes intestins, entièrement déroulés et remplis avec de… La chair putréfiée. Ma chair.

Au centre, baignant dans un bol en fer rempli de sang, mon cœur ouvert trônera fièrement, et ma tête, empalée sur un chandelier, fixera les enquêteurs de ses orbites profondes et caverneuses, une expression de terreur gravée sur mon visage pour l’éternité…
Voilà comment une nuit d’orage peut se transformer en une véritable Hantise…

Je vous remercie d'avoir pris du temps pour le lire!
Revenir en haut Aller en bas
raphaël43
Hey, soyez cool, je viens de m'inscrire !



Nombre de messages : 19
Age : 18
Loisirs : musique, écriture, handball
Date d'inscription : 09/11/2020

Hantise Empty
MessageSujet: Re: Hantise   Hantise Icon_minitimeMar 17 Nov 2020 - 19:23

Normalement, le texte peut être lu! J'avais fait une mauvaise manipulation, excusez-moi.
Revenir en haut Aller en bas
 
Hantise
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hantise (commentaires)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Lorsqu'écrire devient aussi impérieux que respirer - Atelier d'écriture :: Les Galeries :: Récits contemporains/polars :: textes contemporains/polars-
Sauter vers: