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 La pierre des sables

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MessageSujet: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeVen 26 Sep 2008 - 14:25

Chapitre 1 :

Le bûcher


Allongé sur le tapis près du bureau, Alrick émergeait lentement. Il savait par expérience qu’il était inutile qu’il cherche à se relever avant d’avoir complètement repris ses esprits.
L’odeur de brûlé l’avait un instant déboussolé mais l’aperçu de la pièce qu’il avait eu en entrouvrant les yeux l’avait réconforté. Il tendit l’oreille quand à l’étage au-dessus de lui, il entendit les pas de plusieurs personnes qui couraient suivis de plusieurs bruits sourds. Il imagina Philippe et Madeleine se débattant probablement contre un incendie. Il ne pouvait qu’espérer qu’ils aient déjà appelé les secours et qu’ils ne tarderaient pas à arriver. De son point de vue, la situation paraissait alarmante mais il lui était impossible de se rendre compte réellement des dégâts.
Tout tournait autour de lui et le mal de tête qui le saisissait à chaque fois qu’il voyageait l’empêchait de faire le moindre mouvement pour le moment.
La fumée s’infiltrait peu à peu par les bouches d’aération et la température de la pièce augmentait sensiblement lui faisant prendre conscience soudainement de l’étendue des dégâts. S’il ne reprenait pas rapidement le contrôle de son corps, il finirait écrasé par le plafond qui menaçait de s’écrouler ou pire si les flammes qui avaient embrasé le haut du manoir finissaient par le rejoindre.
Alrick avait toujours cru le manoir indestructible et se rendre compte tout à coup qu’il n’en resterait peut-être plus rien à part des cendres s’il restait là sans rien faire, lui donna un regain d’énergie.
Tant que tout n’était pas fini, il y avait de l’espoir.
Se redressant péniblement en tâtonnant autour de lui, il trouva sur le bureau un presse papier suffisamment lourd pour briser un des carreaux de la pièce et lui apporter assez d’air pour réussir à sortir de cet enfer.
Il le lança de toutes ses forces et s’écroula par terre. Le vent s’engouffra dans la pièce et apporta une bouffée d’air frais. Luttant contre la douleur qui lui martelait les tempes, il rampa vers la fenêtre. Par chance, dehors une tempête faisait rage et la pluie qui tombait à torrent était douce musique à ses oreilles. L’eau qui ruisselait sur le visage d’Alrick au travers de la vitre cassée finit peu à peu de lui rendre ses moyens.
Il arracha un morceau de tenture et se couvrit le nez et la bouche.
Ouvrant la porte du bureau lentement, il vérifia que les flammes ne s’étaient pas encore emparées de la cage d’escalier. A part une épaisse fumée noire, la voie semblait libre.
Il couru rejoindre son ami à l’étage.
— Philippe ! Philippe !
La cavalcade sembla s’interrompre, comme si ses cris avaient été entendus.
De nouveau un bruit sourd retentit. Cette fois, Alrick comprit que ce qu’il avait prit pour une chute d’objet était en réalité un coup de feu.
— Va-t-en faux frère.
Alrick s’arrêta au milieu de l’escalier hésitant un quart de seconde entre redescendre et aller à l’étage aider son ami qui en avait visiblement besoin. Sans arme et littéralement épuisé par le voyage qu’il venait d’accomplir, il doutait pouvoir être de la moindre utilité mais son cœur lui hurlait d’aller de l’avant et d’aider son ami de toujours.
Il montait les quelques marches qui le séparaient du palier quand il vit surgir une silhouette noire. Un homme masqué braquait sur lui un revolver.
Madeleine hurla derrière lui.
— Attention !
L’inconnu se retourna et tira trois fois sur elle. Elle ne s’arrêta pas dans son élan et poussa l’homme contre la balustrade le jetant dans le vide avant de s’écrouler à son tour. Sur sa poitrine, une tache écarlate s’entendait lentement, envahissant peu à peu tout son côté droit.
Alrick avait l’impression d’être dans un cauchemar dans lequel tout se déroulerait au ralentit.
Il vit arriver Philippe qui hurlait. Lui aussi tenait un revolver.
— Non !
L’homme qui avait tiré sur Madeleine se redressa malgré sa chute de plusieurs mètres et réussit à esquiver les tirs rapprochés de Philippe. Il ouvrit la porte d’entrée pour s’échapper mais s’arrêta sur le seuil. Il lança à Alrick un message avec ses yeux, la promesse d’une mort certaine et claqua la porte derrière lui.
Philippe se rua derrière lui, dévalant les marches quatre à quatre.
Emergeant tout à coup de son cauchemar, Alrick se précipita vers Madeleine qui gisait inconsciente sur le palier.
Le feu qui avait prit dans la chambre du fond léchait les parois du couloir se rapprochant inexorablement de Madeleine.
Analysant brièvement la situation, Alrick décida de ne pas attendre pour déplacer son corps. Il était trop faible pour la porter dans l’escalier sans risquer de chuter. Il couru dans une des chambres de l’autre côté du couloir. Il se saisit d’une couverture et y enveloppa Madeleine pour la protéger des nez de marches.
Il la traîna jusqu’au rez-de-chaussée en essayant de la secouer le moins possible.
Philippe revint sur l’entrefaite. Du sang coulait le long de sa joue. Les yeux exorbités, il ressemblait à un dément.
— Il faut sortir. Le toit ne va pas tarder à s’écrouler.
Il prit délicatement le corps de Madeleine dans ses bras et l’emmena à l’abri dans la serre. Malgré la petite distance qu’ils avaient parcourue, ils arrivèrent trempés. Philippe allongea Madeleine sur une table qui servait naguère à rempoter les fleurs.
Penché sur elle, il lui prit la main. De l’autre, il repoussa les mèches mouillées qui lui collaient au visage. Il sentait la vie quitter son corps mais voulait lui laisser comme dernière image le visage d’un ami qui lui souriait.
Alrick s’approcha de Madeleine mais il n’était pas nécessaire de l’ausculter pour faire un diagnostic. Une des balles avait perforé un poumon.
Une mousse rougeâtre s’échappa de ses lèvres quand elle chercha à parler.
— Philippe. N’oublie pas…
Philippe hocha la tête.
— Jamais.
Le regard de Madeleine s’éteignit. Tout était fini.
Alrick posa sa main sur l’épaule de son ami.
— Je suis désolé mon vieux. Si je n’étais pas monté, elle serait probablement encore en vie.
Philippe ferma les paupières de Madeleine et déposa un baiser sur son front.


Dernière édition par evahe le Jeu 2 Oct 2008 - 13:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeLun 29 Sep 2008 - 11:13

Suite
Merci de lire ce texte. N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire

Il fit un pas en arrière et comme s’il réalisait tout à coup l’étendu des conséquences, il poussa un cri :
— Je jure que j’aurai votre peau.
Fou de rage, d’une main il balaya les pots vides posaient sur les étagères qui se brisèrent en mille morceaux.
Philippe regarda médusé les débris en secouant la tête et sortit de la serre sans un mot.
Il retourna vers le manoir en feu. Même les éléments déchaînés semblaient impuissants à lutter contre la voracité du brasier. Le voir ainsi consumé par les flammes le bouleversait plus qu’il ne l’aurait imaginé. Il se revit enfant avec le grand-père d’Alrick courir lorsqu’il jouait à chat ou à cache-cache.
Le bruit des sirènes des pompiers dans le lointain le ramena à la réalité. Il fallait faire vite avant qu’ils n’arrivent.
Il couru rejoindre Alrick.
— Il faut cacher le corps de Madeleine, dépêche-toi.
Alrick était atterré de voir ainsi son ami.
— De quoi est-ce que tu parles ?
— J’ai pas le temps de t’expliquer maintenant. Cette fois, c’est à toi de me faire confiance sans discuter. Passe par derrière. On doit rejoindre les écuries.
— Qu’est-ce qu’il se passe bon sang ?
— Les pompiers seront là d’une seconde à l’autre. Dépêche-toi je te dis.
Philippe reprit Madeleine dans ses bras. Ils sortirent par l’arrière et longèrent le manoir. Ils pénétrèrent par les écuries au fond desquelles Philippe indiqua une balle de foin.
— Déplace la s’il te plait. Juste en dessous tu devrais voir une trappe.
Alrick s’empressa de s’exécuter et souleva la trappe qui donnait sur un escalier.
— A droite en descendant, tu devrais trouver un interrupteur. Allume et remonte. Ferme la trappe derrière moi et remets le foin dessus. Va voir ce que font les pompiers. Je te rejoints dès que possible.
Alrick s’exécuta sans rien dire. Les événements le dépassaient.
Il se demanda quelles excuses il allait bien pouvoir inventer quand il devra expliquer aux pompiers ce qu’il s’était passé.
Il entendit un grand fracas et se rua dehors. Tout le premier étage venait de s’écrouler.
Les pompiers, impuissants devant l’étendue des dégâts, regardaient les flammes consumer les restes de la demeure. Malgré la distance qui les séparait de la maison, par précaution ils avaient sécurisé les écuries en les aspergeant abondamment d’eau.
*
* *
Ce n’est que tard dans la nuit, une fois que tout le monde avait quitté le parc que Philippe réapparut.
Alrick l’avait attendu un moment avant de s’endormir sur le foin dans les écuries.
— Alrick, réveille-toi faux frère.
Emergeant d’un profond sommeil, Alrick se frotta les yeux.
— D’où viens- tu ?
— Viens, je vais t’emmener chez Madeleine. Je crois que le danger est écarté pour le moment.
— C’est là que tu l’as emmenée ?
Philippe hocha la tête.
Cette fois, ils se rendirent dans le cabanon au fond du jardin. A l’intérieur quelques outils soigneusement entreposés donnaient le change à un visiteur curieux qui aurait lorgné par la fenêtre. Au fond, une porte caché menait à l’appartement de Madeleine.
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeMar 30 Sep 2008 - 17:57

Hum hum... beaucoup de mystères dans cette histoire...

Pourquoi Philippe appelle Alrick faux-frère ? Pourquoi est-il armé ? L'homme en noir que fait-il là ? Et puis pourquoi sont-ils tous au milieu d'un brasier ? Pourquoi il faut cacher Madeleine ?

Je pense que tu assures bien le suspens avec toutes les questions que se pose le lecteur.
Le fait que le narrateur soit à la première personne nous laisse dans le flou qui je pense, est à double tranchant entre suspens et l'impression de ne pas tout saisir. Beaucoup d'action, peu d'explication ce que je trouve dommage, mais si c'est voulu je laisse à l'auteur la maitrise de ses idées.
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeMar 30 Sep 2008 - 18:00

Toutes mes excuses Austin. La pierre des sables étant le tome 2 le lecteur sait déjà qui est Philippe et Alrick. Le reste c'est suspens...
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeMer 1 Oct 2008 - 10:10

Mdr !!!!! Faudra que je cherche le tome 1 alors... lol!
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 12:30

Padam padam, bon je n'ai lu que le premier post pour l'instant donc je ne commenterais que lui

"de faire de moindre mouvement" => "LE moindre"

"il finirait asphyxié ou pire si les flammes qui avaient embrasé le haut du manoir finissaient par le rejoindre." => problème de physique. La fumée est plus légère que l'air et monte toujours. A moins d'un brasier gigantesque, mais auquel cas le manoir serait entièrement effondré, ce n'est pas possible. J'explique : le fumée monte toujours, de plus les flammes ont pris naissances à l'étage au dessus n'ayant pas envahi l'étage ou se trouve Alrick. Il est donc peu probable qu'il y ait de la fumée dans son bureau.

"Alrick avait toujours cru le manoir indestructible et se rendre compte tout à coup qu’il n’en resterait peut-être plus rien à part des cendres lui donna un regain d’énergie" => o_O Drôle de tournure. Il se rend compte que son cher manoir indestructible va partir en ruine, et tout ce qu'il ressent c'est un regain d'énergie ???? Ne serait-il pas plutot abattu ou désespéré ? Tu comprends mon raisonnement j'espère. Donc tournure à revoir il me semble. Ou alors dire qu'il sent un regain d'énergie pour tout mettre en oeuvre pour sauver son manoir.

"un objet suffisamment lourd" => une petite description ? Ou un nom ? Parce que c'est un peu frustrant, à moins qu'il s'agit du dernier type de Zwicklouf, mais en gros on connait le nom de tous les objets sur un bureau. Tu peux employer cette formule s'il ne voit pas ce qu'il attrape parce qu'il y a trop de fumée. Sinon essaie au moins de mettre le nom, pas besoin de décrire.

"qui évacua presque instantanément la fumée qui s’était accumulée." => encore problème de physique. Quand tu enfumes ta cuisine avec un roti trop longtemps dans ton four (^^), tu allumes la hôte aspirante ou ouvres la fenêtre, mais ça m'étonnerais que la fumée s'échappe d'un coup. Rapidement je veux bien mais pas instantanément.

"Philippe se rua derrière lui dévalant les marches quatre à quatre" => une virgule après "lui" pourrait donner un petit rythme à la phrase.

"protéger des nez de marches" => là je ne comprends pas. Soit tu as fait une faute de frappe soit je ne connais pas ce terme

"pour faire un diagnostique." => :;J: :;J: :;J: Malheur à toi pour vingt générations !!!!!!!!!!!!! diagnosTIC et pas "que"


A part les fautes, c'est sur qu'il y a pas mal de suspens, surement parce qu'on n'a pas sous la main le premier tome. Moi je suis surtout intrigué par le voyage dont parle Alrick. Je me doute que c'est un truc psychique mais il me tarde de savoir exactement.


Dernière édition par ultuant le Jeu 2 Oct 2008 - 13:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 13:24

"Malheur à toi pour vingt génération"
générationS. Tutu nous sommes donc deux à être maudits lol!

Merci pour ces excellentes suggestions qui vont me permettre d'avancer. Wink
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 13:35

ultuant a écrit:
Malheur à toi pour vingt générations
Ou vois-tu une faute ?
*sifflote*
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 13:37

http://www.seton.fr/resultatsderecherche.html?query=nez+marche&WT.srch=1&WT.mc_id=prevention_risques
""protéger des nez de marches" => là je ne comprends pas. Soit tu as fait une faute de frappe soit je ne connais pas ce terme"

C'est un bord de marche Wink

Ah! au fait heureusement que nous avons nos amis les scientifiques pour remettre les pendules à l'heure génial
J'espère que ma nouvelle version aura ton approbation.
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeVen 3 Oct 2008 - 10:43

Suite N° 3

Médusé, Alrick suivit Philippe qui descendait un escalier en colimaçon. Ce dernier lui fit brièvement faire le tour des lieux. Alrick remarqua au passage que Philippe avait toutes ses affaires dans une des chambres.
— Tu ne dormais pas au manoir ?
— Non. Je suis venu m’installé ici, c’était plus pratique.
— Cela ne te dérange pas de vivre dans un espace aussi confiné ?
— Non.
Philippe avait installé Madeleine dans sa chambre. Son corps avait été soigneusement déposé sur le lit. Elle semblait endormie et paisible.
— Vas-tu te décider à m’expliquer ce qu’il se passe ?
— Pas encore. L’important maintenant c’est de lui donner une sépulture.
— Attends. On ne peut quand même pas faire disparaître son corps comme des voleurs.
Philippe donna à Alrick une enveloppe décachetée.
Il l’ouvrit. A l’intérieur, il y trouva une lettre. L’écriture soignée de Madeleine était une invitation à la lecture.
« Philippe, si tu trouves cette lettre, c’est sans doute que je ne suis plus à tes côtés. La plupart des documents que j’ai accumulés aux cours des années ne te serviront pas et je souhaite que tu les brûles. Les autres, ceux que je veux que tu conserves, se trouvent dans un coffre. Tu trouveras la clef sous la chouette qui est sur mon bureau. Le code pour accéder au coffre est ta date de naissance. Eh oui! tu vois, je savais déjà que tu deviendrais mon élève. Tu es un formidable acolyte Philippe et j’espère que tu te rappelleras de moi avec plaisir.
Je sais que parfois j’ai été dure avec toi mais dis-toi que c’était toujours pour ton bien. Alrick t’expliqueras mieux que moi en quoi consistera ta mission. Elle commence vraiment aujourd’hui.
Prends garde à toi.
Mes pensées t’accompagneront toujours.
Affectueusement, Madeleine.
PS : Tu sais où se trouve ma dernière demeure. »
Une fois la lettre terminée, Alrick leva les yeux vers son ami. Plutôt que lui avoir expliquée la situation, elle ne l’avait rendue que plus confuse encore.
Philippe reprit la lettre et la rangea précieusement dans le bureau.
— Madeleine n’a pas de famille. Elle n’a toujours connu que ce manoir et c’est ici qu’elle veut être enterrée.
Alrick observa son ami longuement sans rien dire. Il semblait au bord d’une crise de nerf et il comprit que ce n’était pas le moment de le contrarier.
— Comme tu voudras mon vieux. Comment tu veux qu’on procède ?
— Je tiens à faire ça moi-même. De toute façon, je doute que tu sois en état de m’aider.
— Ca va aller. Je me suis un peu reposé. Laisse moi t’aider mon vieux. Il n’y a pas de raison que tu affrontes ça tout seul.
Philippe le dévisagea de longues secondes pesant le pour et le contre.
— D’accord.
Ils sortirent en silence dans le jardin avec deux pelles. Philippe choisit un emplacement à côté d’une treille couverte de roses pourpres.
— Madeleine aurait voulu être enterrée ici je pense. C’était son coin préféré. Elle venait souvent sur ce banc en fin d’après-midi.
Une larme coula le long de sa joue.

cheers Allez on ne va pas se quitter sans un petit commentaire...
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MessageSujet: Re: La pierre des sables   La pierre des sables Icon_minitimeSam 11 Oct 2008 - 19:38

Alrick t’expliqueras mieux que moi en quoi consistera ta mission ---> expliquera
Plutôt que lui avoir expliquée la situation ---> expliqué
(décidément, tu n'aimes pas accorder correctement ce verbe ^^)
— Comme tu voudras mon vieux. Comment tu veux qu’on procède ?
— Je tiens à faire ça moi-même. De toute façon, je doute que tu sois en état de m’aider.
— Ca va aller. Je me suis un peu reposé. Laisse moi t’aider mon vieux.
---> répétition de "mon vieux"


Pas beaucoup de choses à dire (je n'ai lu que le dernier morceau).
C'est agréable à lire. Wink
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