Ecrire sans verbe

C'est un exercice difficile.

Si cela vous amuse, écrivez une histoire ou autre chose ! !

Les verbes conjugués sont interdits,
pas même à l'infinitif ou au participe passé

Thème et longueur libres.

Bon exercice.

J'aime *-* ( m***e, perdu ><)

Solitude.Douleur.Pleurs. Larmes le long de la fine ligne des joues. Trop fine. Beaucoup trop fine pour une fille de son âge. Pourtant trop grosse encore à ses yeux. Trop laide.Sur la table, une enveloppe. Un mot, un seul. Adieu. Cri de douleur sans destinataire.

Dans sa ma droite, une arme. Canon sur son front. Un dernier regard sur la rue, sur les passant heureux. Pression. Bruit de tonnerre. Douleur fulgurante. Puis le néans. La paix.

Enfin belle.

Bruits de pas et rires. Battements réguliers de mon coeur contre ma tempe gauche. Lumière blafarde d'un croissant de lune. Souffle profond de ma voisine près de moi. Tictac de ma montre pour compagnie. Seule dans cette chambre impersonnelle et pourtant, une parmi tant d'autres.

Merci pour le drôle d'exercice ci-dessous ,mais pas de doute sans aucun verbes ma prose ,la voilà ..... à hue et à dia!

_"Et bien oui,pourquoi pas un bon petit thé!Surtout de l'earl grey,quel délice!

_ Très bien,ma chère,avec un peu de sucre et de lait?

_oui,merci,les deux,avec plaisir...

_Et des gâteaux au chocolat?

_Des gâteaux au chocolat!Ho! lala!Mais quel régal!

-Les cookies aux éclats de chocolat noir, quel délice.
-Hum, encore un peu. Au diable ma taille de guépe.
- Quelle charmante visite.
- Merci et bon courage.

Ci-dessus:le bon petit thé des deux copines de l'atelier d'écriture

Et puis après cette petite mise en bouche amicale, me revoilà avec l'envie de phrases sans verbes... pour le plaisir de cette assez difficile mais néanmoins amusante écriture.

Ce mot encore,pourquoi?
Toi et moi ,enfin,nous
A quoi bon et vers où ?
Mais ,pourtant,la vie sans toi
Quel manque de saveur!
Car point d'autre bonheur
que celui de ta si douce voix....

Je vois que tu restes sur le champ lexical culinaire. sacrée gourmande va.

Rires et complicité. Les jeux fous et les comportements décalés. Pas d'inhibitions entre amis. Le plaisir des retrouvailles amicales ... Merci!

Le champs lexical cul.les.nerfs .....



Pourquoi cette envie de phrases sans verbes ?
Curieuse attirance,une sorte d'émulation?

Encore et encore,le chien et la tartine au beurre de cacahuette ...
chouette alors ! me revoilà avec mes bonbons et mes sucettes
accrochés aux pneu-patte de velours des amis ,point pohètes ,les fameux ,les indestructibles et inimaginables,les merveilleux fous..... de dada
Merci,pour ce fameux moment de dinguerie hallucinante de la bien-aimée écriture automatique ,tic-tac,tic et toc et pourquoi pas chic et choc ,puis encore, vite ,vite fait et à toute allure,vitesse V", des bons voyeurs de magasins en décembre des cadeaux au grand chapeau du Père Noël....bon pied bon oeil aux allures de bourlingeur en guoguette ,le voilà notre amusant esprit des vacances au bord de saturation surannée .mais avec un hareng sur la tête . Stop,là,calme et sérénité pour la vie quand même un peu normale, sans ce délire,ce verbiage mais cette fois-ci , sans verbes,en pure excitation de mots chavirés à la folie!

lourdeur du passé
legereté du present
devant toi
nudité
coeur en chamade
coeur en echarpe
par pieces,par morceaux éparses
sans commencement, ni fin,
sur la terre acier, de par le froid,
baisés,
des faux princes,
et vrais maléfices.

Deuxième rencontre

Par un matin, agréablement frais, en plein été…
Le soleil déjà assez haut dans le ciel d’un bleu lumineux, presque turquoise.
La mer…des vaguelettes d’argent aux mouvements incessants, une musique cristalline aux notes toujours identiques, une brise légère…
Une plage déserte…eux, tous les deux, debout, seuls, face à face, mais assez loin l’un de l’autre.
Elle, un peu anxieuse, indécise, un tout petit pas vers lui. Un arrêt. Puis un autre pas.
Lui, calme, heureux, un pas vers elle, lentement, puis un autre, encore un….
Sur son visage, un sourire.
Là voilà enfin, tout près de lui, à portée de la main.
Ses mains sur ses épaules.
Les yeux dans les yeux.
Une douce étreinte….
Sa bouche sur la sienne.
Un long baiser….

Ses yeux dans ses yeux. " là j'avoue que j'ai pas tout compris. Enfin si mais c'est bizarre

Merci !
C'était pour garder le "rythme" de la phrase précédente.

Très joli ! Vraiment.

La grève, le ressac, l'écume. L'odeur douçâtre des algues.
Le soleil de fin de journée sur ma peau, la lumière rasante sur les montagnes, la palette des orangés.
Un bien-être profond, un faible soupir, une réelle détente.

à l'amer!
des vagues de nos années,
des cheveux blancs dans le miroir.
à la mer!
à Deauville!
à Trouville!
là:
hotel de luxe ,casinos,petits bolides....
la pensée de Sagan....
la fin des heroÏnes,
la fin des roses et la lassitudute des divas,
mais, de grâce,
avec grace,
toujours sur un divan.....

errratum : lire : lassitude, bien sur,la lassitude des divas

bon j'essaye quelque chose

Coup de feu. Six chevaux en lice. Départ bruyant, bruit de tonnerre. A mi-chemin, un cavalier à terre, le cheval loin devant. numéro cinq hors d'état. Plus que cinq concurrents. Le cavalier dix en tête, numéro trois deuxième. Ligne d'arrivée à cent mètre. Numéro dix toujours devant. Le bruit toujours assourdissant des sabots sur le sol. L'arrivée. Numéro trois vainqueur.

La notion de vitesse est bien rendue.
Pour moi, la phrase sur le bruit casse un peu le rythme.
Le bruit des sabots sur le sol, toujours assourdissant.

Fallait y penser Marie18 ! Le résultat est vraiment bien.

Par contre, je suis d'accord avec soleildepluie, cette phrase casse un peu le rythme par sa longueur. A la limite, tu peux couper cette phrase en plusieurs du genre : Les sabots sur le sol. Tellement assourdissant. Comme ça, tu peux faire ressentir l'intensité du bruit sans perdre le rythme du texte.

Allez, je m'y essaye aussi. Bon, par contre, c'est glauque...

Seul.Tout est noir Dans le noir. Le silence. Seul, mais prisonnier. Mon corps sur une surface froide, des chaînes autour de mes membres. Prisonnier de qui ? Pas de souvenir...
Seul, tout seul depuis trop longtemps. Mon unique ami, mon repère, le temps. La date du jour, jeudi 6 février 2009. Non, vendredi 7. Cette fois, vraiment seul. Mon esprit sur le chemin de l'oubli. Fou, bientôt...

Un bruit au loin. Ou un mirage. Non des pas. Quelqu'un !

"-Au secours ! Ici !"

Des bruits de pas de plus en plus proches. Mon sauveur ! Bientôt la liberté et la tranquillité.
Une lueure sur mon visage. La lumière, inconnue depuis trop longtemps. Insupportable pour mes yeux.

"- Ici, vite !
- Silence, mon cher prisonnier."

Non, pas mon bourreau. Pitié ! Pourquoi moi ? Pourquoi ?

Des bruits de métaux. Des lames, fines et tranchantes. Non, pas ça ! Pas moi ! Non ! NON !


Des pleurs, des cris dans un paysage vierge de tout espoir. Mais trop loin de toute vie. Vraiment seul.

Rien

Ahlala, le verbe qui fait tache dès le début... Ce n'est pas sérieux ça !

Bon, je vais modifier cela.

Sinon, c'est clair que c'est très dur de faire ressentir des émotions sans utiliser de verbe.

rien

Ecrire 500 pages d'une histoire sans verbe, je dis respect ! Surtout si le résultat est intéressant et pas rébarbatif.

Tu aurais le nom de cet auteur, par hasard ? Je serai assez curieux de voir le résultat !

rien

Vous écrivez très bien !
Pas sûr que je serais capable.....
Peut-être je reviendrai plus tard me risquer....