Ecrire sans verbe

soleil d'été.....feuilles mortes d'automne.....neige d'hiver....fleurs du printemps....Comme ces merveilleux ! Toutes ces saisons....

Citation :

Comme ces merveilleux

Il y a une faute :
comme c'est merveilleux ! et là, il y a un verbe.

j'aime l'idée, c'est bien construit Cela n'est pas facile et vous vous en êtes très bien sortie.

Très joli Gérard, vraiment ! Et tout ça, sans verbe. Le texte a un sens, une logique...

Chapeau, quoi !

Je ne pense pas rivaliser contre les textes d'avant qui sont pour ma part très bons mais je me lance.

Ton visage d'enfant, des larmes le long de tes joues,
Ta souffrance indélibile, tes douleurs indestructibles,
Ton avenir noir, l'orage continuel sur ton existence,
Paranoïa insistante sur ton âme d'enfant,
Peur bleue ,d'une vie sans lumières, au creux de ton ventre,
Le temps des pleurs, le temps des dragons,
La nuit, des cauchemars sans fin,
La nuit, de la souffrance silencieuse,
Un calvaire incessant,
La souffrance d'un martyr,
La cause de cette douleur ? Ton âme, seulement elle.

La mort pas loin, une envie de nouveautés. Des larmes le long de sa joue, des tremblements en ses membres fragiles. Une peur équivalente aux regrets intérieurs. Un bonheur éphémère dans sa vie enjolivé par les rumeurs. Tant de fausses idées, une seule vérité : la souffrance. L'oubli des souvenirs réprochables seulement par soi-même. Le respect de cette rêgle pourtant effacé au fil du temps.


Bon voilà, j'avoue ça ne donne pas grand chose et je ne suis pas sûre d'avoir réussit cet exercice... Bref, très difficile, je l'avoue.


Melodiaa.

Très sympa le texte sur l'hiver, très vrai et par la même très triste.
Je crois avoir repéré des verbes sur les 2 textes au dessus
Allez pour pas que vous vous sentiez trop seule je poste , me connaissant j'ai du en oublier aussi

Détonation au détour d'un dédale, bruit mat d'un corps sans vie...puis deux...trois... Et toujours cette odeur de poudre huuuummmm.
Régal des sens, l'ouïe et l'odorat puis la vue du sang...son goût aussi.
Continuité de l'action, pas besoin de réflexion car au départ la décision, implacable, viscérale. De bureaux en bureaux, de tables en tables, tous désormais à l'unisson dans cette magnifique éternité. Fin des divergences, début de l'unité. Trêve de discussions, seule une solution.
Cadavres en tas à la force des bras, dehors les deux tons, puis la flamme purificatrice et enfin le doux fumet. Les sens encore.
Pensées d'un cerveau malade de soi, malade de vous, malade de tout...ou clairvoyance?

Ah bon ? Où est-ce que j'en ai mis ? (j'aime beaucoup écrire mais je suis nulle en recherche...). Je savais bien que je n'arriverais pas cet exercice correctement...

Melodiaa.

Le temps d'une vie d'homme.

Des rires et des sourires. Voilà la vie ! Une vie de bonheur en arc en ciel avec au centre un point noir. Un soleil noir : Moi. Un être pas très utile pour ce monde, un être pas remarquable, discret. Aucun mérite. Pas envie d’un départ peut-être par crainte ou par espoir du bonheur des livres. Envie d’un miroir pour la mimesis, délicieuse mimesis sur des êtres comme eux. Un rayon de bonheur à travers mon corps noir de désespoir … du courage Papillon, demain … un jour nouveau dans un bagne loin de tout, loin de la vie.

J'ai tenté ... ^^

Un exercice ardu, probablement un peu trop mais tout aussi sûrement empreint de multiples potentialités !
La laconicité, guide de mes mots, chemin de l'inconscient.

Une vague turquoise, comme dans mon rêve ; les gouttes comme autant de réminiscences enfouies, les ondulations comme répétitions de regrets passés.
Incertaines, mes mains à sa surface -des voyageurs de l'oubli- telles des caresses rassurantes. Antérieur synonyme de désespoir, futur symbole d'optimisme ; mon rêve (une ambre parfaite et taillée à merveille) en passe d'inaccessibilité.

Emancipation légère au réveil, mais désir de perduration.

Là, seule dans le noir, comme une anomalie de la vie. La pluie battante, froide sur ses cheveux, puis sur ses épaules prostrées autour d'un petit corps presque inanimé et enfin sur ses mains tendues en vain. Vers qui? Qui, ici? Le sang. La douleur. Triste fin, non? Pour ce Dieu inexistant à ses yeux, surement pas...
La mort, un mot au goût amer. Un mot sans joie, sans lumière, juste...seule. Pourtant attirante. Irrésistiblement. Là tout près...
Belle nuit sans étoiles, la délivrance, enfin.

Le spectre. un kaléidoscope de reflets, autant d'éclats de miroir à l'image des fragments de mon esprit. Son corps, débris de lumières sur ma rétine, une vision insensée, le délire d'un fou, pourtant cette voix sépulturale, l'ondoiement des rideaux malgré l'absence de vent, pas un rêve, impossible.