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 La compagnie des dragons blancs

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MessageSujet: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 12:10

NOUVELLE VERSION !!!! VOIR Dernier message !!!



Le brouhaha de la taverne couvrait les plaintes du Borgne assis en face de moi. Son armure de cuir sombre et son pantalon étaient maculés de boue alors que ses longs cheveux et sa barbe formaient une épaisse crinière blanche, lui donnant l'air d'un vieux forestier. Il se lamentait encore sur ses douleurs au dos et sur sa vieillesse qui l'avaient ramolli bien que nous lui en tenions pas rigueur : il était un vétéran et, malgré la force qui le quittait, le Borgne était l'un des plus expérimenté de la compagnie. Sans prêter attention à ses jérémiades, j’ai contemplé la salle : elle était bondée. La plupart des hommes présents étaient des nôtres. Nous étions presque tous reconnaissables à nos habits : une armure noire avec un grand dragon blanc sur le plastron, représentant notre appartenance à la Compagnie des Dragons Blancs. Comme à notre habitude, nous étions venus dans une taverne pour fêter la fin d'un contrat de mercenariat. Nous avions exterminé un groupe d'hommes sauvages à la peau bleutée, qui pillaient les villages alentours. Beaucoup des nôtres étaient tombés, tous des frères d'armes que nous avions longuement pleurés, mais nous avions triomphés et nous avions été correctement été payés ! Et maintenant, l'heure était à la réjouissance. Au centre, se tenait un ménestrel qui jouait d'un accordéon en rythme avec quelques barbares sales, saouls et barbus qui tentaient d'être élégants en dansant avec de belles servantes. Autour, des gens les regardaient et riaient aux éclats en buvant leurs chopes de bière alors que derrière, il y avait quelques tables où l'on mangeait et buvait en discutant d'un air plus discret.
Un seul ne participait pas à la fête. Le dos contre un mur, Eledif surveillait la salle d'un air glacial. Il avait l’allure d’un prince, une longue cape blanche en son dos et une épaisse chevelure blonde qui dissimulait son visage rayonnant de froideur. Ce n'est pas qu'il ne nous aimait pas mais il préférait être distant et ne pas parler. Néanmoins, lorsqu'il était obligé de s'exprimer, alors il le faisait avec toute la sagesse d'un ancien. Et c'est pour cela que je l'appréciais ! Qui plus est, il était une magnifique lame, agile et discrète, traversant les rangs ennemis telle une ombre meurtrière.
Soudain, une flèche a sifflé et s’est plantée dans une poutre. « J'ai gagné ! Donne-moi mes sous, fripouille ! » a ricané Félix. La Mouche était un fin archer qui était aussi astucieux et débrouillard qu'un rat. Petit, il portait une veste verte sur un pantalon aussi noir que sa chevelure touffue et frisée. Il était jeune, trop pour être aux côtés de vétérans tels que nous. Nous étions passés dans sa ville et nous avions dû faire belle impression à ce gosse en haillons, maigre comme un squelette, car il avait décidé de nous suivre bien que personne n'ait voulu de lui : c'était pour son bien, il était trop innocent pour une vie de mercenaire. Mais nous ne pûmes nous en séparer, il était trop malin pour cela, et maintenant, il nous soutenait dans nos horreurs perpétuelles, sans se plaindre, avec le sourire au visage.
J’ai vu une silhouette gigoter sous une table près de moi. Elle était recroquevillée, les mains sur la tête et semblait prier. Cela ne pouvait être qu’Arthur avec sa grosse bedaine qu’il dissimulait sous les replis de sa robe violette. Le couard de la compagnie. Néanmoins, il était important pour nous : c'était un mage et le seul qui savait nous soigner et nous protéger. Beaucoup le vénéraient pour cela car il avait sauvé la vie à bon nombre d’entre nous, se tenant au chevet des blessés comme leurs putes de mères qui les avaient mis au monde. Alors qu'Arthur se relevait, une donzelle s'est approchée de lui et j'ai entendu tout ce qu'elle lui a demandé :
- Je recherche l’homme que vous appelez Dargon. Pouvez-vous me dire qui il est ?
-Je ne l'ai pas aperçu mais il devrait être dans un coin en train de boire une bière, ou alors est il déjà dans une chambre avec une belle servante. Qui sait ? Tout ce que je puis vous dire, c'est qu'il est le seul dans la salle à avoir une armure propre ainsi qu’une chevelure blanche comme la neige et des yeux rouge sang.
Elle l’a remercié puis s'est éloigné de lui. La demoiselle a observé la salle d’un air alerté et nos regards se sont croisés. Elle m’a fixé longuement jusqu'à ce qu’elle s’approche de moi.
-C’est vous Dargon ?
- Oui, ai-je acquiescé
- On m’a dit que vous étiez le chef de cette bande de vermines. J’ai besoin de vos services.


Dernière édition par Attila le Jeu 11 Juin 2009 - 15:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 14:07

alors que ses longs cheveux" je trouve ta transition avec alors que curieuse vu que la suite fait encore penser à un forestier.
qui l'avait ramollit" ramolli
qu'on n'en tenait pas rigueur " qui est ce on? peut-être pensais-tu on ne lui en tenait pas rigueur.
Il était un vétéran et malgré la force qui le quittait" une virgule après et.
Mais sans prêter attention à ses jérémiades" ce mais n'a pas lui d'être.
je me mis à contempler la salle. Elle était bondée," je te propose
je me mis à contempler la salle : elle était bondée,...
notre compagnie de mercenaire" j'imagine que si c'est une compagnie il y a plus d'un mercenaire.
bande de vermine" idem une bande c'est plusieurs individus.
qui ont toujours respectés" respecté (après l'auxiliaire avoir...)
une armures noire" heu, tu as un problème avec les accords?
Ils étaient tous habillés de la tenue de la compagnie : une armures noire avec un grand dragon blanc sur le torse, et chantaient, buvaient ou dansait." dansaient. Cette phrase mérite que tu la retravailles. Coupe la et ajoute un qualificatif du genre heureux d'être ensemble, ils chantaient (ou ce que tu voudras). Le dragon n'est pas vraiment sur leur torse c'est mieux si tu choisis la pièce vestimentaire sur laquelle se trouve ce dragon.
Un seul ne participait pas." là aussi ajoute un qualificatif. Il ne participe pas à quoi? L'allégresse générale, la fête...?
Collé à un mur" je sais que c'est au sens figuré mais si tu peux changer... Le dos au mur, posé contre le mur...
Il avait une longue cape blanche ainsi qu'une chevelure blonde tel un beau prince." tu peux mettre ses deux éléments ensemble mais l'effet et bizarre. Un beau prince c'est un peu vaseux.
Donne moi mes sous, fripouilles" Donne-moi fripouille
Ricana Félix" pas de majuscule même après ! lorsque tu es dans le dialogue.
une veste verte ainsi qu'un pantalon" je te propose une veste verte sur un pantalon qui est moins lourd.
n'en voulait : C'était pour son bien" pas de majuscule après :. On dirait bien que cette action est antérieur au récit donc il faut dire personne n'avait voulu de lui...
trop pour être aux côté " côtés
comme leurs pute de mère" encore et toujours les accords...
Est-ce vraiment nécessaire d'utiliser ce qualificatif?
dans la taverne" manque le point.
On l'avait recueillit" recueilli (participe passé)
Pouvez vous" pouvez-vous
se rapproche " s'approche
C’est vous Dargon " il s'appelle Dragon ou dargon? tu dois en corriger un des deux.
chef de cette bande de vermine" vermines
J’ai besoin de vos services annonça elle"
J’ai besoin de vos services, annonça-t-elle.

Attila que de fautes! fais au moins un effort sur les accords. Pour le fond j'attends la suite. Bon d'habitude après quelques fautes j'abandonne donc si je suis allée jusqu'au bout c'est bon signe. Wink
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 14:19

Rien à dire (évahé a tout dit) Une petite suite pour rentrer dans le vif du sujet.
C'est bien quand même d'essayer Wink
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 14:55

Oui je suis désolé :/ J'essaye de me corriger mais je suis nul en orthographe ><
Promis, la prochaine fois, j'essaye de faire gaffe à 100%

Merci à vous ^^ Je vais tacher de continuer tout cela Smile
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 15:44

pas grand chose a dire, a voir
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 18:25

Au niveau des enchainement entre les personnages, pensez vous qu'il n'y a pas de problème ? Perso, je trouve que le rendu n'est pas superbe mais j'arrive pas a l'ameliorer ><
Pareil pour l'ambiance ^^

Fin bon, je vous livre la suite dans une semaine :p
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 21:54

Ben moi je trouve que tes personnages s'enchaînent bien et que l'ambiance générale est bonne.
Il n'y a qu'une chose qui m'a interpellée : tu dis qu'ils ont tous la même tenue,et pourtant tu détailles les vêtements de certains d'entre eux. Petite contradiction ou erreur de lecture de ma part ?

Vala. Sinon,début sympa. la suite Very Happy
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 19:27

Oui, contradiction ^^

En faite, ceux que je décris (mais je pense que vous vous en êtes aperçu ^^) c'est les personnages principaux de la compagnie. Pas les lieutenants, mais les emblèmes. Resultat, j'essaye de les demarquer un peut et donc les décrit.

Je vais donc tacher de modifier ce passage pour éviter d'avoir cette contradiction, merci à toi Morrigan :p
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 11:40

voila la partie 2. J'ai essayé de faire attention aux fautes d'orthographes, mais franchement, je promet rien.
D'ailleurs, je me demande si je suis comprehensible au niveau des deux gardes, enfin, vous verrait ^^
Je suis aussi en train de modifier la partie 1 avec ce qu'on m'a dit ici et là :p


Citation :

La femme voulait que nous tuions un noble criminel que personne n’avait condamné car le Gouverneur de Balcare le protégeait. Elle n’a pas expliqué pourquoi et nous ne lui avons pas demandé: la somme d’argent qu’elle nous proposait était telle qu’elle avait le droit de garder ses raisons. Nous avons accepté : le noble était recherché et donc, nous pouvions le tuer ou le capturer pour ses crimes. Elle voulait se venger et la Compagnie était là pour ça.
Ainsi, nous sommes partis tôt le lendemain matin et avons pris le chemin de Balcare. Nous n’en étions pas éloignés et selon mes estimations nous y parviendrions dans la soirée. Les premiers à être prêts ont pris la route. Il s’agissait du Borgne et d’Eledif suivis des autres vétérans qui n’avaient pas fait d’excès de zèle hier. Venaient ensuite nos trois chariots, qui contenaient le matériel pour installer le camp ainsi que les provisions et les tonneaux de bière. Puis, le gros de la troupe, composé des plus jeunes et des moins réveillés qui marchaient tel un défilé improvisé. Les hommes étaient fatigués, les vêtements boueux et sales à tel point qu’on pourrait penser que nous revenions d’une guerre. Et personne ne parlait, seul le martèlement de nos bottes sur le sol annonçait notre venue. Nous avons traversé champs et prairies, suivant la route vers Balcare. La plaine s’étendait à perte de vue avec parfois quelques petites collines ou forêts que nous apercevions au loin. Nous n’avons vu aucun signe de vie, seul la présence de fermes ou plus rarement de villages à l’horizon nous indiquait que nous ne traversions pas un désert verdâtre. Et le soleil ! Il nous faisait chauffer à petit feu, dans nos grosses armures, prenant un malin plaisir à briller du matin au soir. Et nulle ombre ne nous protégeait, les hommes suaient et viraient au rouge tomate. Nous avons fait de nombreuses pauses pour ensuite reprendre notre marche morose et silencieuse. Il semblait que nous n’avancions pas et plusieurs fois, j’ai cru discerner le même champ, la même vache qu’auparavant, me faisant douter de notre progression.
Mais vers le milieu de la journée, un murmure s’est distingué du vent. Et alors que la lassitude battait son plein, les hommes l’ont reprit, le chant de la compagnie :
« Braves et forts
Griffes et flammes
Craignez leurs courroux
Les Dragons Blancs
Sont après vous »

Et soudain, mes chers zombis ont ressuscité : les hommes ont chanté de leurs voix graves et ils ont sorti leurs armes puis les ont fait résonner sur leurs boucliers. Accompagné du cliquetis des armures, le chant qui s’était transformé en vacarme a empli la campagne, annonçant la venue des fiers Dragons Blancs en Balcare.
Et ainsi, nous sommes arrivés aux environs de la cité. Elle se dressait au loin, entourée par une muraille sombre, comme un rocher face à une tempête. La mer se dessinait à l’horizon ainsi que quelques voiles blanches qui naviguaient vers le port de Balcare. Me levant sur un chariot, épée à la main et haute dans le ciel, j’ai ordonné l’arrêt. Les hommes se sont raidis, les chevaux ont henni et les chariots ont stoppé, puis, d’un seul mouvement, tous m’ont dévisagé et m’ont entouré. Félix passant à travers la foule, le Borgne se plaignant qu’il ne me voyait pas, Arthur sous mon chariot, Eledif, un peu à l’écart : Ils étaient tous là, mes nobles compagnons, mes Dragons Blancs.
Soldats, ici, nous dresserons notre camp. Après l’avoir monté, vous aurez quartier libre. Mais revenez demain matin, à l’aube !
Et, tandis que ce maudit soleil se couchait, une nuée de tentes blanches s’est dressée dans la prairie, à quelques lieux de Balcare. Lorsque le dernier pavillon a été fixé, une procession de soldats à l’armure noire s’est déversée dans la nuit, prenant le petit chemin de terre qui serpentait à travers champs et prés jusqu'à la ville. Ils allaient voir si le charme des tavernes et des femmes de Balcare étaient suffisantes pour rester quelques jours. Néanmoins, bon nombre sont restés et se sont partagés quelques provisions de pain et d’eau à travers le camp, avant d’aller dormir. Quant à moi, j’avais installé ma grande tente au centre du camp. Et, assis sur un tabouret, face à une carte poussiéreuse, je me suis mis à réfléchir sur la mission. Je n’ai pas vu Eledif rentrer, ni même le Borgne qui pourtant s’est nous à rejoint en maudissant la faible luminosité. Comme à leur habitude, ils venaient m’aider : dans la Compagnie, nous n’avions pas l’habitude de cogiter en plein combat, mais nous essayions de nous préparer à l’avance. Et ainsi, nous avons débattu sur mes plans.
Le manoir du noble était situé dans Balcare même et vu qu’il était l’ami du Gouverneur, nous savions qu’il serait dur à tuer. La patronne m’avait dit que le noble était constamment protégé par la garde de la ville : une bande de forbans à la solde du Gouverneur qui commettaient de nombreux crimes puis se cachaient, juridiquement parlant, derrière leur fonction de défenseurs de la cité. Ces pillards n’étaient pas très aimés de l'administration impériale et, selon mes sources, celle-ci fermerait les yeux et applaudirait en silence si nous n’en tuions pas trop. J’avais donc décidé que nous infiltrerions la villa du noble avec quelques hommes pour l’assassiner sans guerroyer.
Soudain, un compagnon s’est invité dans la tente. Justement, quand on parle du loup : Le messager m’a indiqué que des gardes de la ville voulaient me voir. Ils venaient sans doute pour savoir ce que nous faisions ici, les gens n’aiment pas voir des compagnies de mercenaires vadrouiller dans leurs coins : nous avions déjà vu pareille procession. J’ai pris ma cape qui traînait sur un coffre, puis suis sorti en toute hâte suivi du Borgne et d’Eledif. Nous les avons vus de suite : Ils étaient trois, nous toisant avec dédain, du haut de leurs chevaux. Leurs uniformes blancs étaient propres comme leur âme et portaient le symbole de Balcare. Deux avaient plus l’air de bandits que de gardes : leur visage rayonnait la félonie et le mal. Ils gloussaient en nous observant et se faisaient souvent des clins d’œil. Le dernier avait une longue cape verdâtre avec un casque doré et décoré d’une plume rouge lui donnant plus l’air d’un idiot que d’un noble. Il devait être leur chef. Plusieurs fois, il s’est bouché le nez, se lamentant sur la puanteur de ces mercenaires de pacotille et parlant avec mépris de nos habits. Lorsqu’il m’a vu, il a beuglé :
-Je suis le Duc de Terrsang, Capitaine de la Garde de Balcare et défenseur de la cité. Au nom du peuple et du Gouverneur, Balcare vous annonce que le droit de campement vous est interdit. Nous vous invitons donc à vous retirer rapidement.
- La loi nous autorise à séjourner ici. Si vous voulez nous faire déguerpir, sortez vos armes et battez vous, ai-je répondu d’un ton neutre.
L’un des deux gardes a rigolé et a dévoilé son épée. L’autre s’est aussi mis à glousser alors que son commandant nous regardait d’un air narquois, amusé par la plaisanterie de son soldat. Ce dernier a fait quelques moulinets avec son épée, brassant l’air, puis s’est approché d’un de mes hommes. Il a fait mine d’attaquer et s’est arrêté au dernier moment puis a éclaté de rire.
- Si tu dégaines ton arme, tu ferais mieux de t’en servir ! ai-je annoncé
- Hein ?
-Je te dis que l’arc qui te vise n’est pas là pour la frime ! hurlai-je alors qu’une flèche a sifflé et s’est enfoncée dans son cou. Et maintenant, déguerpissez ! ai-je ordonné au capitaine en me retournant vers lui.
Surpris, il a dévisagé le cadavre de son larbin comme si le temps s’était figé. Et puis soudain, il a repris ses esprits et a lancé son cheval au galop, suivi de près par le dernier soldat. Alors qu’il fuyait, je l’ai entendu rugir que cet acte ne resterait pas impuni. Je l’ai ignoré, regardant simplement son cheval détalé puis, lorsque il a disparu du camp, j’ai ordonné au Borgne de faire disparaître le corps. Enfin, je me suis mis à réfléchir. Le capitaine avait compris le message : on ne plaisante pas avec les Dragons Blancs. Qui plus est, cela se ferait savoir en ville et le peuple me fournirait sans doute son soutien, trop heureux de voir des mercenaires tenir tête à ces gardes répugnants. Concernant le cadavre, je n’avais pas de crainte. Nous avions commis un crime, mais nul ne nous arrêterait. A en croire ma source, la justice impériale allait jouer à l’aveugle, surtout qu’il n’y avait plus de corps. Quant à au fameux Duc de Terrsang, il n’aurait ni les moyens, ni les couilles pour se venger. L’affaire était donc close.
Je suis retourné à ma tente et me suis endormi, fatigué par cette journée. Les jours prochains seront rudes.


Dernière édition par Attila le Jeu 11 Juin 2009 - 13:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 21:15

Il s’avérait qu’il était recherché et donc, que nous étions en droit de le capturer ou de le tuer. Elle nous raconta que personne ne l’avait condamné car il était un ami du gouverneur de Balcare qui le protégeait. => il n'y a pas une petite contradiction ici ? Il est recherché mais si le gouverneur le protège, normalement, il ne devrait pas y avoir de poursuites ... un gouverneur a le pouvoir dans sa ville/province ... et peut décider ce qu'il veut,non ? ou alors je comprends mal mais il faut peut-être développer

Et les premiers à être prêts prirent la route, le borgne et Eledif, suivis des autres vétérans qui n’avaient pas fait d’excès de zèle hier. => ne commence pas par un "et" surtout en début de paragraphe parce que tu n'as rien à relier avec une autre phrase précédente.
Je te propose "Les premiers à être prêts prirent la route : il s'agissait du borgne et d'Eledif, suivis des autres vétérants" ...

Vint ensuite nos trois chariots => vinrent

prenant un malin plaisir à reluire du matin au soir => "reluire" irait plutôt pour des bottes ou une armure. ici il vaudrait mieux "luire", "briller"

le même champ, la même vache qu’il y a un moment, => qu'un moment auparavant

j’ordonna l’arrêt => ordonnai

les cheveux huèrent => je ne vois pas trop ce que veut dire ce verbe dans ce contexte .. tu voulais peut-être dire "hennirent"

Mais priez de revenir demain matin, à l’aube => vous êtes priés / prière de (un peu bizarre cette formule de politesse juste avant de leur dire qu'ils risquent le fouet ^^)

Ces hommes seront difficiles à mettre en déroute, surtout avec la loi de leur côté, mais heureusement, nous avions un bel atout => seraient

leurs visages rayonnaient la félonie et le mal. => leur visage. même s'ils sont plusieurs,ils n'ont qu'un visage chacun

casque, doré et décorée d’une plume rouge => décoré

je l’entendis siffler que cet acte ne restera pas punis. => resterait / impuni

Je le remercia et lui balança => remerciai / balançai

puis je congédia le borgne et Eledif et m’allongea sur ma petite couche => congédiai / m'allongeai

quand au commandant => quant

attention à la conjugaison des verbes au passé simple à la 1ère personne Wink
Sinon, j'aime toujours. Tu as un style agréable à lire, simple et sobre, qui va droit au but. Et l'histoire est plaisante.
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 23:28

Merci à toi, pour les fautes et les remarques et surtout pour la fin de ton message qui m'a fait très plaisir ^^

Pour la premiere remarque : C'est vrai que je pourrais detaillé plus mais j'aime pas trop perdre mon lecteur dans d'indéterminables "complots" politiques. Bref, pour t'expliquer (et j'essayerais de remodifier mon explication dans ce sens), le noble est un criminel. Mais, il est l'ami du gouverneur. Et le gouverneur, c'est un peut le roi dans sa province, bein sur il doit des comptes a l'empereur et ses enqueteurs mais a chaque fois, il s'en tire bien (il est rusé le bourge). Resultat, le noble, dans Balcare, n'est pas du tout inquieté par l'armée imperiale. (Attention, si il sort, il est mort, le gouverneur est peut etre fort mais il y a des limites ^^).
C'est un peut le meme principe pour la garde de la ville. Ils commettent pas mal de crime, mais la capitale est loin ... Resultat, ils sont pas derangés par les autorités competentes.

Encore merci ^^
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 12:37

Attila ton lecteur ne devrait pas avoir besoin que tu fournisses ce type d'explications. Si tu dois dire tout cela pour que l'on comprenne ton texte, c'est pas normal.
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 14:20

Oui, c'est pour cela que je vais modifier le passage :/
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeMer 6 Mai 2009 - 14:18

Bon, je l'ai pas dit la premiere fois, mais je parirais que tu as lu la compagnie noire

c'est zarb d'engager une compagnie pour buter un mec, en general on engage un assassin, parcequ'un assasina c'est sencer etre discret et une compagnie... c'est pas tres discret

"Il s’avérait qu’il était recherché et donc, que nous étions en droit de le capturer ou de le tuer. Elle nous raconta que personne ne l’avait condamné"
s'il est recherché c'est qu'il a été condamné.

"Et le soleil ! Il nous faisait chauffer à petit feu, dans nos grosses armures, prenant un malin plaisir à reluire du matin au soir."
eu pourquoi esqu'ils posent pas leurs armures dans les chariots ? sa semblerai raisonnable

"Arthur sous mon chariot"
il est vraiment sous un chariot ?

"Leurs uniformes blancs étaient propres comme mon cul"
sa veux dire qu'il se lave bien le cul ou que leurs uniformes sont sale ? (a premiere vu je dirais uniforme sale, mais sa me parait bizard)

sinon l'histoire en elle meme c'est pas vraiment dévoilé donc...
par contre niveau temps (grammaire) j'ai vu un certain nombre de "fautes"
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeMer 6 Mai 2009 - 21:36

Et oui. Enfin j'ai commencé a lire (et comme tu t'en doute, j'adore la compagnie noire). Mais disons que j'avais envie de voir le genre, j'essaye de m'en inspirer mais sans tomber dans un pastiche ou une pale copie : Je refait le truc a ma sauce quoi. De toute facon, mis a part le principe de base (une compagnie), yia pas trop de ressemblance

Pour tes remarques
--> Si c'est sans doute zarb mais on vas dire que yia pas trop de guerre alors la compagnie accepte toute mission. Et puis, le noble est bien protegé, son manoir, c'est une forterresse. Enfin bon, oui j'avoue, je cherche peut etre des excuse >< (de toute facon, il y aura plusieurs missions, j'essayerais de faire plus coherant la prochaine fois)

--> Quand je dis condamné, c'est emprisonné ou tué. LA, l'autorité l'a condamné et mis un avis de recherche sur lui. MAis vu qu'il est protegé, bin personne vient le mettre en prison. T'a raison, faudrait que j'explicite

--> Bah, meme si le pays est en paix, un soldat se doit d'etre preparé a toute attaque surprise. Avoir son armure sur soit, c'est deja une bonne protection. Surtout que ce ne sont que des armures legeres, en cuire. Elles ne sont donc pas trop lourdes.

--> Oui il est sous un chariot, il a eu peur du rassemblement ^^

--> C'est vrai que c'est bizarre. En l'écrivant j'avais mis qu'ils étaient propre, tout blanc et tout. (un cul, c'est blanc et brillant ^^). Mais bon ... Faudrait que je reformule vu qu'on peut comprendre l'inverse.

--> Oui pour la grammaire et l'orthographe, je suis minable. :(
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeSam 9 Mai 2009 - 15:44

La suite, avec quelques changement. Deja j'ai changé de temps : le passé composé. C'est plus un test qu'autre chose, j'hésite encore entre ca ou le passé simple. Qu'en pensez vous ? (parce que, soit je choisit le passé composé et je change mes textes precedents avec ca, soit je reprend le passé simple et je change ce texte suivant ... A voir ^^).
Désolé d'avance pour les fautes :/


*********************
Balcare au crépuscule. Collé à un mur, j’ai fait signe au Borgne. D’un pas de loup, il a trotté vers moi puis s’est plaqué contre le mur, juste à côté d’ Eledif et des autres compagnons : Sirak et Ocur, deux molosses au visage froid. En face, sur le toit, j’ai vu une silhouette remuer puis disparaître dans l’obscurité.
Nous avions surveillé le manoir pendant trois journées et trois nuits mais maintenant, il était temps d’agir. Celui-ci était situé en plein centre de la ville, entouré par les maisons qui s’étendaient à perte de vue. Néanmoins, le manoir semblait rester à l’écart, avec sa haute muraille et ses quatre tours qui interdisaient tout passage. Sur chaque tour, il y avait un garde qui devait surveiller les ruelles alentours alors qu’un cinquième patrouillait sur le chemin de ronde. Le manoir semblait être une forteresse et nous, nous devions outrepasser toutes ces défenses pour tuer notre cible.
Soudain, des pas résonnèrent et je me suis encore plus collé contre le mur, le cinquième revenait. Il m’a semblé entendre le cliquetis d’une armure : l’autre soldat devait regarder son compagnon qui arrivait en contrebas. Il était posté dans l’une des tours qui encadrait le manoir et nous étions juste en dessous de celle-ci. Je pouvais voir la lueur rougeâtre de la torche qui l’illuminait. Ils se sont parlés quelques secondes puis le premier garde a continué sa patrouille alors que l’autre est retourné surveiller la ruelle. Je me suis mis à compter.
Lorsque je suis arrivé aux environs de six cents, les pas se sont enfin refaits entendre. J’ai fait signe à mes compagnons de se tenir prêts, tous ont frissonné. Le garde a continué sa patrouille et j’ai repris mon compte à zéro. Au bout de cent cinquante, j’ai hué comme une chouette. La silhouette sur le toit s’est relevée, bien en face du garde de la tour qui lui ne voyait rien. Une flèche s’est fichée dans sa gorge, il s’est écroulé, stupéfait. Cent quatre-vingts. Sirak a balancé son grappin qui s’est coincé dans un créneau de la tour. Il est monté. Deux cent soixante. Eledif a lui aussi escaladé la muraille. Trois cent trente. J’ai entendu de petits grincements et cliquetis. Quatre cents. Le Borgne et Ocur ont rattrapés le corps livide du garde qu’Eledif avait balancé. Quatre cents dix. Le garde de la tour est réapparu à son poste, comme si ces minutes passées n’avaient pas existé. Cinq cent quatre-vingts. Les pas. Ils étaient réguliers. Bien, l’autre imbécile n’avait rien vu.
- Ça va dans la tour ? a-t-il clamé en arrivant.
Personne ne lui a répondu. J’ai entendu la lame du garde sortir de son fourreau alors qu’il devait regarder en hauteur. Il n’a sans doute aperçu que son compagnon car il a dit :
- Tu m'a fais peur à ne pas répondre ! J’ai cru que t’étais mort, a-t-il dit en gloussant, rassuré.
Il n’avait pas vu la figure de Sirak à la place de celle de son compagnon, ni Eledif caché contre le rebord de la tour. Alors il a continué sa route, sifflotant paisiblement, tournant le dos à la mort. Eledif a sauté et est retombé sur le chemin de ronde, puis d’un bond a collé une dague dans le cou du garde. Ocur est monté à son tour sur la muraille puis il s’est rapidement vêtu de l’armure du garde. Et, alors que les pas reprenaient, Eledif nous a balancé un corps nu et livide. Les autres gardes n’allaient pas s’inquiéter : la patrouille reprenait sa ronde. Je me mis à ricaner silencieusement, fier de mon plan et de notre infiltration. Mais l’heure n’était pas à la flatterie : J’ai sifflé comme une chouette jusqu'à ce que la silhouette sur le toit ne se lève. Elle a couru vers l’un des rebords et a disparu dans la nuit : Félix ne participerait plus, il en avait fait assez. Et puis, est apparu Arthur suivi d’un autre gars, Borep, qui conduisait une petite charrette. Le Borgne et Borep ont chargé les deux corps dans la charrette puis nous avons tous escaladé la muraille et sommes retombés de l’autre côté. Il était temps de passer à la seconde phase du plan.


Dernière édition par Attila le Jeu 11 Juin 2009 - 13:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeSam 9 Mai 2009 - 17:19

Ba le passé simple et le passé comosé peuvent etre utilisé dans le meme livre, le tout est de les placer au bon momment, le passé simple donne plus une impression d'action.

Sinon, pas grand chose a dire
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeMer 13 Mai 2009 - 22:17

On s’est faufilé vers le manoir pendant que Borep s’est éloigné, disparaissant dans l’obscurité. A travers une fenêtre de la demeure, nous avons tenté de discerner des silhouettes mais nous n'avons rien remarqué alors j'ai tapoté l’épaule à Eledif : Il a sortit une dague et a crocheté la serrure de la fenêtre jusqu'à ce qu’elle s’ouvre. C'est alors que Borep nous a rejoint, un arc à la main, il m’a marmonné que la flèche s’était bien plantée dans l’arbre. Parfait.
On est tous rentré à l'intérieur, dans une grande salle sans meuble ni ornements, qui n’avait d’intérêt que sa grosse porte de bois menant au reste du manoir. Eledif s'est collé contre elle et a écouté tout ce qui se passait de l'autre côté, mais tout était calme, il n'y avait pas un bruit. Alors, il a lentement ouvert la porte et il est sortit en reconnaissance.
On l’a attendu, le borgne et Arthur, assis contre un mur, Borep surveillant le jardin de la fenêtre et moi, vagabondant dans la salle. J’étais en train de grogner sur le temps qu'il mettait en espérant qu'il n’ais rencontré personne lorsque la porte s’est brusquement ouverte. J’ai sursauté alors que les autres ont sortis leurs lames, nous étions comme des chiots, inquiets et alarmés. Un garde ? Ils nous avaient repérés ? Mais notre bon elfe est apparu et on a tous soupiré. Ces infiltrations me mettaient à bout de nerfs, j’étais prêt à cogner le premier venu qui m’aurait énervé ou surpris. Et à mon avis, c’était la même chose pour les autres mis à part Eledif qui me paraissait toujours aussi indifférent et posé que d’habitude.
Le beau prince s’est approché de moi et m’a annoncé qu'on était à deux pas de l’escalier qui montait au premier. J’ai hoché de la tête et me suis assis contre le mur. Arthur s’est joint à nous et m’a murmuré :
    - Dargon, je sens que de la puissante magie est à l'œuvre ici ...
    - Un autre mage ? Ou seulement leurs sorts de protection ?
    - Je ne sais pas … Je ne perçois pas la source. Tout ce que je sais, c'est que c'est une magie runique et noire, comme les liches.

m***e. Si Arthur comparait cette magie à celle d’une liche, alors on avait fort a redouter : Elles étaient de puissants mages devenues des squelettes immortels qui utilisaient la magie noire à la perfection.
    – Allez froussard, arrête d’avoir peur ! Les liches, ça ne vit pas en empire, on n’est pas dans un cauchemar de gosse. a dit le borgne en surgissant par derrière.

Il avait parlé avec neutralité mais je savais que si nous n’étions pas ici, il aurait gloussé jusqu’à ce que le diable l’entende. Arthur avait bien compris le ton que voulait prendre le borgne alors il s’est vexé et s’est effacé.
J’ai laissé pourrir ça dans un coin de ma tête, d’autres choses sollicitaient toute mon attention, on avait une mission à remplir : J’ai rassemblé tout le monde et puis j’ai lancé le signal de départ. Mais rien ne s'est passé.
    - Arthur, arrête de bouder et agit bon sang ! ai-je dit en parlant à la masse stupide qui s’était recroquevillé dans un coin

Il s’est repris, s’est excusé et a murmuré une formule magique. Puis, plus rien. Alors que j’allais lui demander ce qu’il foutait, j’ai entendu un cri. « Au feu ! Au feu ! Le chêne, il brûle ! ». La maison s’est agitée, les gens se sont réveillés et les portes ont claqués. Le calme avait disparu sous un vacarme de cris alors que les gens du manoir sortaient dehors, à l’opposé de notre position. Borep avait planté une flèche avec un parchemin en son bout et Arthur l’avait activé : Un simple sort de feu mais surtout une diversion qui allait nous faciliter la tâche.
Nous avons attendu, jusqu'à ce que l’agitation se calme. Pour l’instant, le plan avait toujours fonctionné et je m’étais conforté là dessus, mais j’étais angoissé, si ils nous repéraient, on serait à cent contre un. J’ai prié pour que tous soit sortit et j’ai cru entendre les autres faire de même sauf Eledif qui a simplement vérifié que la vois était libre. Selon ses dires, il n’y avait plus personne, alors nous sommes sortit et nous avons marché avec vigilance et discrétion jusqu’au premier étage. Et même si la moitié d'entre nous, moi compris, avaient l'air de lourdaud d'ours, personne ne nous a repéré. Ils étaient tous dehors à tenter de stopper le feu. Nous sommes parvenus au premier étage sans encombre, nous n’avions rencontré personne ni même entendu un seul bruit, la maison semblait déserte. L'étage était composé d’un grand couloir avec plusieurs portes sur les côtés alors qu’au fond, une grosse porte de bois nous indiquait « Mon bureau est ici ! Venez me tuer ». J’ai annoncé à Arthur de surveiller l’escalier, à Borep de me suivre et aux deux autres de nettoyer le coin. Alors Eledif et le borgne ont ouverts chacune des portes du couloir et parfois j’entendais le cri étouffé d’un homme qui n’avait pas voulu sortir pour aider ses confrères. Ceux-là auraient mieux fait de descendre, à voir les clameurs dehors, les autres avaient du mal à contenir le feu. Avait t'ont oublié de leur dire qu’on avait remplacé leur réserve d’eau par de l’huile ? Les transporteurs peuvent être facilement soudoyé et on ne s’était pas privés.
Avec Borep, nous sommes allés devant la grosse porte au fond du couloir. Je lui est fait signe et il s’est élancé comme un taureau sauvage : Finis la discrétion ! La porte s’est effondrée et je me suis élancé dans la salle suivit d’un Borep à moitié sonné. J’ai enfoncé ma lame dans le bide d’un homme qui se levait alors que Borep en a décapité un autre. Le dernier nous dévisageait avec horreur, assis dans son gros fauteuil de velours. Ses traits étaient ridés aussi bien par la vieillesse que par la peur alors que trois poils se battaient pour prendre possession de sa tête. C’était notre cible, aussi chauve et vieux qu’un moine, comme me l’avait dit la commanditaire. Borep a chargé et a planté le vieux.
    - Allez, allez ! Reprend ton arme et on se barre. lui est-je dit en sortant.

J'avais le sourire aux lèvres : Ne restait plus qu'à fuir et la mission était terminée. Et vu comment ils criaient dehors, j'étais moins à nerf qu'il y a cinq minute : Le feu semblait s’être encore plus renforcé, la diversion faisait son petit bout de chemin, en voilà au moins une qui faisait bien son travail. Elle nous avait libéré le chemin et voilà qu’elle nous permettait de fuir sans encombre.
Nous avons rejoint le borgne, Eledif et Arthur puis nous sommes redescendus au rez-de-chaussée. Gloups ! On s’est retrouvé nez à nez avec un peloton de fous furieux, épée à la main. Ils nous ont chargés. Borep aussi, il les a tous renversé, lui avec. Mais j’étais déjà loin. J’avais pris au mot la règle n°3 de la compagnie : « Ne combat pas si cela n’est pas nécessaire » et j’avais foncé vers une porte, sur le côté, puis sauté dans une fenêtre. Un cri m’a glacé le sang, je me suis retourné : Seul Borep ne me suivait pas, tous les autres étaient là. Il n’avait qu’à nous suivre au lieu de jouer les héros. J'ai frissonné et repris ma course folle, ce n’est pas que j'avais peur mais je ne voulais pas mourir. Les garde ne paraissaient pas être forts cependant on avait tout à perdre en les combattant : Personne ne nous payerait leurs morts.
Et puis un rire maléfique m’a pétrifié de terreur. Je me suis lentement retourné, cette fois ci, j'avais vraiment peur.
    - Vous n’êtes pas les seuls à avoir des mages annonça le squelette hideux qui me contemplait avec ses yeux de néant et ses trois poils sur son crâne.

Le noble, enfin son cadavre. Une purée de liche ! Magnifique ! Même si je tremblais de peur, cela ne m’a presque pas étonné, la mission avait été trop facile pour être vrai. C’est alors que j’ai vu Borep, enfin sa tête, dans la main de la liche. J’ai secoué la tête et me suis élancé vers la muraille, mieux valait-t-il courir, je n’avais pas envie de me retrouver avec lui.
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeJeu 14 Mai 2009 - 21:03

" Il a sortit une dague et a crocheté la serrure de la fenêtre jusqu'à ce qu’elle s’ouvre"
Il crochete la fenetre avec sa dague ? Pour ce il faudrais vraiment que sa dague soit finne et que la serrure de la fenetre soit grosse, mais meme comme sa sa cerai trés trés difficile.
En plus en general les fenetres n'ont pas de serrures.


sinon, ba simpa, desfois je ne suis pas entierement daccord avec le choix des temps ou des expression, mais j'ai la flemme de te le faire remarquer...
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeLun 18 Mai 2009 - 19:47

D’un bond, j’ai attrapé la main de Sirak et me suis hissé sur le chemin de ronde. Les autres m’ont suivis puis nous avons tous sauté de l’autre côté du mur et sommes montés dans le chariot. Ocur a pris les rennes et a lancé le cheval au galop alors qu’une dizaine de cavaliers apparaissaient derrière nous.
Les sabots résonnaient dans toute la ville, nous n’arrivions pas à semer nos poursuivants malgré que Sirak tentait de tuer les gardes, un arc à la main. Le sifflement d’une flèche laissait parfois place à un gémissement mais le plus souvent, elle se perdait dans la nuit, comme si elle voulait percer le voile obscure qui nous engloutissait. Notre seule chance était d’arriver au port et d’annoncer au commandant qu’il y avait une liche dans sa ville. J’ai grogné, il se trouvait de l’autre côté de la cité.
Plusieurs fois, nous vîmes une patrouille de garde de la ville. A voir leurs têtes, on aurait dit des brigands affamés d’or et de sang, ils avaient été chargés de nous tuer. Alors a pied, ils tentaient de nous rattraper mais nous les distancions rapidement. Seul les cavaliers nous traquaient sans relâche. Notre chariot rebondissait sur les pavés et le cheval martelait la ruelle en hennissant alors que derrière, la chevauchée de nos poursuivants retentissait dans toute la ville. Ocur semblait maîtriser, on tournait à droite puis à gauche, à travers de petites ruelles sombres. C’était une folie que d’élancer un cheval au galop et un chariot avec mais nous n’avions pas d’autres moyens pour nous échapper et les semer. Mais malgré tout, nos traqueurs nous rattrapaient toujours. Seul nos virages serrés et les flèches de Sirak accompagnées de celle d’Eledif gênaient les cavaliers et nous maintenait à une petite marge de sécurité. Néanmoins, ce qui m’inquiétait le plus, c’était le rire hideux du mort-vivant qui nous accompagnait. Il me murmurait des mots de morts et d’horreurs et je frissonnais à chaque fois que je l’entendais. Et quant je tentais de fermer les yeux pour l’oublier, j’apercevais son cadavre qui se relevait et qui rigolait alors que sa gorge pissait le sang, ou la tête de Borep qui me criait à l’aide. Je suais alors que la nuit gelait mes membres, j’étais effrayé et les autres aussi, j’avais même surpris Eledif en train de grelotter. Mais lorsque je les ais de nouveau regardés, je me suis calmé. Moi qui étais leur chef, quelle image leur donnait-je de la compagnie ? Ou était mon courage passé, ma foi en les armes ? Où était l’âme du dragon blanc ? J’ai serré la poignée de mon épée, qu’ils viennent, je mourrais comme un brave !
Soudain, le chariot s’est arrêté.
    - Qu’est ce que tu fous Ocur ! Fonce, ils arrivent ! lui ai-je crié en dévisageant les cavaliers qui apparaissaient au coin de la rue.

Le chariot ne repartant pas, j’ai grogné et me suis retourné pour le dévisager. Il était devenu livide et contemplait la rue devant lui : Une silhouette blanche comme un fantôme, nous barrait la route. J’ai sursauté.
    - VOUS !
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeVen 22 Mai 2009 - 22:42

Notre commanditaire se tenait devant nous. Sa simple robe blanche contrastait avec la nuit alors que ses cheveux blonds frisaient face au vent. Son visage reflétait la douceur d’une rose et personne n’aurait pu soupçonner que cette innocente donzelle ait pu ordonner la mort d’un homme.
    - Que faite vous là ? dit-je en oubliant totalement nos poursuivants.
    - Ecoutez-moi bien, je n’ai pas le temps de vous expliquer les engrenages du destin ! Sachez seulement ceci, je me charge de la liche, laissez moi la tuer, mais vous, occupez vous des poursuivants ! cria-t-elle
    - Que …
    - Allez ! Pressons ! Ils arrivent !

J’ai grogné. Maudite garce, à quoi jouait-t-elle ? Elle nous avait envoyé dans l’antre d’un démon et voilà maintenant qu’elle venait nous sauver. Cependant, j’étais rassuré. Si elle pouvait s’occuper de la liche, alors nous étions en sécurité : Nos poursuivants n’étaient pas un problème, les tuer non plus. De nouveau, le rire maudit du noble viola le silence de la nuit mais personne ne frissonna. Nous n’avions plus peur, courage et honneur se lisaient dans nos traits. De nouveau, nous étions fiers d’être des Dragons blancs.
Nous sommes sortis du chariot puis nous l’avons basculé de coté pour qu’il nous offre une maigre barricade. Et soudain, ils étaient sur nous, trois cavaliers au regard menaçant. Le premier s’est écrasé sur le chariot mais les deux autres ont réussit à bondir par dessus. Eledif a achevé le garde au sol et Ocur en a tué un autre, une flèche dans le bide, alors que j’ai paré un coup de sabre puis glissé ma lame dans le dernier. Et déjà, d’autres étaient sur nous. La plupart avaient mis pied à terre et contourné la barricade pour nous charger. Nous repoussions leurs assauts féroces, placés sur une même ligne de défense. Et chacun d’entre nous donnait des coups d’estoc, plus pour les refouler que pour les blesser. Mais pourtant, nous reculions sans cesse. La barricade n’était plus qu’une pâle décoration de la ruelle. Nos flancs, Ocur et Eledif, avaient fléchi et on s’était rapidement retrouvés en demi-cercle, attaqués par un ennemi en surnombre, à deux ou trois contre un. Et soudain, le front s’est avachi et la bataille s’est transformée en une mêlée de chair, de sang et d’acier. Je ne tentais plus de les repousser, j’attaquais pour tuer. Sans répit, je me ruais dans la masse, tailladant et hurlant avec la rage d’un démon alors qu’autour de moi, le sang giclait. Je n’avais aucune idée de ceux qui était mort ou même, si la femme se chargeait bien de la liche, le combat avait plongé mon esprit dans une brume épaisse où je n’avais cesse de lutter pour survivre.
J’ai décapité un garde puis j’ai bondi sur un autre et enfoncé mon arme dans sa cotte de maille. Un troisième m’a taillé l’épaule et j’ai beuglé de douleur avant de le tuer avec difficulté. Un soldat m’a chargé, je l’ai esquivé mais du sang a giclé de ma blessure et j’ai trébuché au sol. Il s’est rapproché de moi, un sourire arrogant aux lèvres, avec sa lame haute dans le ciel. Et, alors qu’il allait me planter, il a grimacé et s’est écroulé. Eledif est apparu et m’a aidé à me relever. Ses vêtements étaient tachés de sang mais ce n’était sans doute pas le sien.
La mêlée s’était éloignée de nous alors j’ai pu contemplé le désastre. Les ruelles étaient repeintes de sang et de nombreux cadavres gisaient au sol. Néanmoins, la plupart étaient des gardes. De notre côté, seul Sirak était mort, une épée dans le ventre. En voyant son cadavre, j’ai soupiré, malgré ses airs de brute, c’était un frère de la compagnie et un homme sur qui nous pouvions compter. Je lui ai adressé une prière et puis Eledif est retourné au combat alors je l’ai suivi, la pointe de mon arme devant moi. J’ai embroché un homme et tranché la gorge d’un autre. Et alors, le dernier garde est tombé. La bataille s’était achevée soudainement, j’étais toujours en train de rugir comme un dragon alors que ma lame cherchait un ennemi. Abasourdi, je me suis calmé et j’ai observé les autres. Il ne restait plus que moi, blessé à l’épaule, Eledif fatigué, le Borgne une ou deux blessures au ventre, et Arthur qui tentait d’endiguer nos plaies, un halo bleuté recouvrant ses mains.
Puis j’ai dévisagé la femme qui combattait contre la liche, comme elle nous l’avait promis. Ils étaient séparés de quelques pas et tentaient de se tuer à l’aide de la magie, leurs sorts transformaient la nuit en jour dans un éclat d’étincelles rougeâtres et blanchâtres. Brusquement, le Borgne m’a tapoté à l’épaule, je me suis retourné et j’ai hoché de la tête d’un air attristé : d’autres gardes apparaissaient au loin, alertés par le vacarme de la bataille. Ils étaient trop nombreux, ces renforts allaient définitivement nous briser. Malgré tout, je n’avais pas peur. La mort était depuis longtemps devenue une sœur proche de moi. Personne n’avait tenté de fuir, nous n’étions pas des lâches. Tout le monde meurt un jour, et il semblait que ce soit aujourd’hui le nôtre. Les gardes courraient vers nous, mais soudain, une flèche a sifflé et s’est enfoncée dans la chair d’un des hommes. Des ombres noires se sont ruées sur les gardes, criant à la gloire du dragon blanc. Et les deux troupes s’entrechoquèrent, dans un fracas de chair, de bois et de métal. Même si je m’apprêtais à mourir, j’étais rassuré de voir mes compagnons. Les rouages du destin voulaient que je vive encore et je n’allais pas me lamenter là-dessus. Je n’avais pas de doute sur l’issue du combat, la victoire était déjà acquise. Nos hommes allaient les massacrer, les gardes n’étaient qu’une bande de vermine qui passaient leur temps à boire et à s’amuser alors que nous, nous entraînions nuit et jour. Et déjà, leur front fléchissait alors que cinq brutes à l’armure noire martelaient leur flanc. Néanmoins, je me posais des questions. Qui avait prévenu les gars ? Et puis j’ai remarqué qu’une petite silhouette touffue remuait sur le toit. Félix ! Maudit gamin, il avait dû nous suivre, il ne pouvait pas s’en empêcher. Je ne voyais que son ombre mais je savais qu’il gloussait. Il nous avait sauvés et il savait que cet acte allait me coûter cher : ce sacré môme n’épargne aucun homme qu’il a aidé quand il s’agit de lui rendre la donne.
J’ai grogné, on verra ça plus tard. Je me suis retourné pour examiner mon groupe : Eledif était reparti au combat pour aider les nôtre. Il m’avait souri et avait chargé, son épée haute dans le ciel, comme un héros des tréfonds du temps. Le Borgne s’était écroulé contre un mur alors qu’Arthur tentait de le guérir avec sa magie. Il ne m’inquiétait pas, à vue d’œil, ses blessures étaient légères. Mais à cause de sa vieillesse, il était très fatigué et il lui faudrait beaucoup de repos pour bien récupérer.
En réalité, seule une chose m’ennuyait : Le combat magique qui restait incertain. En réalité, je n’avais aucune idée de qui gagnait où qui perdait, aussi bien à cause de mes maigres compétences en magie que par le chaos magique qui s’en échappait. Partout, des éclairs rayonnaient d’une lueur rougeâtre. J’étais ébloui par tant de lumière en pleine nuit et les deux combattants n’étaient plus que des silhouettes blanches, presque invisibles. Je me suis concentré et j’ai regardé minutieusement les formes. Brusquement, j’ai tremblé. La peur revenait. Il n’y avait plus une mais deux liches ! J’ai tenté de repérer notre femme mais elle n’était plus là. Et puis j’ai compris, c’était elle la deuxième liche ! Elle n’était plus qu’un cadavre ridé avec des yeux blancs et une robe dévoilant un corps frêle et morbide. Mais pourtant, sa vie y était préservée et ses mouvements étaient aussi vifs qu’un humain alors qu’elle esquivait des boules de feu du noble. Dans quoi nous étions nous fourrés ? Qui était-elle ? J’ai secoué de la tête, cette mission m’échappait totalement : le noble qui s’est réveillé alors que nous l’avions tué, Félix qui ne m’a pas écouté et cette maudite femme qui était aussi une liche. Elle allait entendre parler de moi, en temps voulu, j’irais lui poser certaines questions. Mais maintenant, je me contentais d’observer le combat. Des boules de feu et de glace s’échappaient des mains du noble mais à chaque fois, elle les contrecarrait et le sort explosait dans une étincelle d’énergie. La femme a croisé ses mains et quatre pierres, qui entouraient le noble, ont remuées et ont luies d’un vert éclatant. Il les avait aussi vu, ses yeux se sont écarquillés. Et soudain les pierres ont libéré des murs d’énergie verdâtre qui l’ont emprisonné. Il s’est rapproché d’un mur et a frappé les parois d’énergie en hurlant de terreur jusqu'à ce qu’il ne s’écroule. Une fumée s’échappait de son corps qui se desséchait à vue d’œil laissant apercevoir ses os jaunâtres. Et le cadavre est devenu cendre, la liche était morte pour de bon.
    - Un écran contre magie, m’a annoncé Arthur. Elle l’a emprisonné dans une prison où les flux magiques ne passent pas.
    - C’est exact, a-t-elle dit en se rapprochant sous une forme plus humaine. La magie lie le corps des liches à leur vie, alors, lorsque cette source disparaît, celle-ci s’échappe et ils meurent.
    - C’est bon à savoir, ai-je dit d’un ton railleur. Peut-être en aurais-je besoin bientôt.

Elle m’a souri et m’a promis de m’expliquer après le combat. J’étais dégoûté de parler avec une femme qui se moquait de la mort. En fait, j’avais surtout peur d’elle et de son pouvoir. Mais, malgré tout ce qu’elle était, j’étais rassuré qu’elle soit de notre camp. Sans elle, je serais sans doute devenu un cadavre ou pire encore, un squelette serviteur de la liche. Elle nous avait sauvés et je ne pouvais donc pas la blâmer.
J’ai regardé mes hommes. La bataillé était terminée et nous avions facilement gagné. La plupart des cadavres qui jonchait au sol n’étaient que des gardes. Néanmoins, nous devions les cacher ou les supprimer : Sans corps, personne n’irait nous condamner pour le meurtre de vermines. En réalité, le véritable problème, c’était pour les deux liches. Si on les avait aperçu en notre compagnie, nous serions aussi accusés de nécromancie et torturés jusqu’à la mort. Cela ne me rassurait pas du tout. Malgré ma crainte de sa race, je me suis retourné vers elle et lui ai posé la question :
    - N’ayez crainte, vous ne serez pas incriminer, m’a-t-elle répondu d’un ton apaisant. J’ai endormis tous les citoyens aux alentours, personne n’a rien vu.
    - Et …
    - Quant aux corps, je vais m’en occuper. Partez avec vos hommes et rentrez au camp, vous avez rempli votre mission avec honneur et bravoure. Maintenant, c’est à moi de m’acquitter des miennes. Je vous retrouverais là bas, dans une heure.
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeMer 3 Juin 2009 - 11:06

Avec Eledif, nous étions en tête de file, puis venaient le Borgne, Félix et les gars qui nous avaient sauvés. Enfin, la charrette avec nos trois blessés graves et Arthur tentant de les guérir ainsi que sept des nôtres qui gisaient sans vie. Sept en tout et pour tout. Sept de trop. Nous avions perdu des frères d’armes, de valeureux compagnons qui avaient traversé les âges avec nous. Nous étions habitués à de telles choses, la mort était courante dans notre vie, mais tout le monde était attristé et nul ne parlait. Une morosité funèbre s’était donc abattue sur le convoi. Le cœur lourd, nous avancions d’un pas lent comme lors d’un enterrement. Le camp semblait si loin et traverser les ruelles sombres de la ville endormie s’avérait bien difficile. Nous étions tous fatigué, aussi bien physiquement que moralement, la nuit n’avait pas été de tout repos. Finalement, après une éternité, nous sommes arrivés au camp et ceux qui étaient restés là-bas nous ont entouré dans le calme, regardant avec peine le visage des défunts.
Je voulais placer le plus grand écart possible entre cette ville maudite et nous. Rester n’apporterait que des ennuis et serait offrir d’autres compagnons à la mort, les réactions du gouverneur et celles de sa garde n’allant sans doute pas être douces. Alors j’ai donné des ordres. Les hommes se sont activés comme des fourmis excitées : Ils pliaient les tentes, rangeaient le matériel et aménageaient les chariots, courant dans tous les sens pour préparer le départ.
La patronne est arrivée. Je lui ai fait signe de venir dans ma tente. Elle s’est assise en face de moi et seule une petite table nous séparait. D’un côté, un chef en colère avec des yeux crachant de l’amertume et de l’incompréhension. De l’autre, une fille souriante, jeune et jolie, qui n’était en faite qu’une vieille sorcière se jouant de la mort.
    - Pourquoi ? Vous saviez que ce noble était une liche, alors pourquoi n’êtes-vous pas aller le tuer sans nous? ai-je beuglé en prenant l’initiative.
    - Ne comprenez-vous pas ? Son manoir était une forteresse protégée par une multitude de gardes et de sorts magiques. Même lorsque il sortait dehors, c’était avec une protection imposante. Il était invulnérable. Alors j’avais besoin de vous, il me fallait un appât qui puisse le faire sortir de chez lui tout en l’éloignant de ses protections et de ses hommes. Et vous avez très bien agi : ne s’attendant pas à une attaque et croyant juste avoir affaire à de pauvres justiciers, il est sortit vous attraper sans se préoccuper de ses défenses. Ainsi, il fut facile pour moi de le tuer, un jeu d’enfant si j’ose dire.
    - Je n’aime pas vos manières, liche. Vous auriez pu nous prévenir !
    - Auriez-vous accepté ? a-t-elle dit en souriant
    - Non

Je l’ai regardé d’un façon frisant le reproche et l’irrespect. J’étais dégoûté, son simple sourire me répugnait, elle qui avait envoyés sept des nôtres à la mort. Nous étions simplement ses objets, un moyen pour parvenir à ses fins. Comme un de ses serviteurs mort-vivants ! Seule sa répugnante face de liche ne me laissait pas sortir de mes gonds.
    - Voici un cadeau, pour la bravoure de vos hommes, a-t-elle dit en me tendant un petit objet rond et noir comme le néant. Si vous venez vers chez moi, vous n’aurez qu’à le présenter pour avoir de l’aide.
    - Et où vivez vous ?
    - En Terres Noires.

Je me suis étouffé, les Terres Noires ! Et qu’irions nous faire là-bas ? C’était une île démoniaque à l’ouest d’ici qui avait échappé à l’autorité de l’empire. La seule loi en vigueur étant celle de la force, le crime y régnait en maître. Une île de fous ! Jamais je n’irais là-bas et jamais je ne voudrais la revoir. Qu’elle parte, qu’elle retourne sur son île et qu’elle nous oublie ! Parler des Terres Noires m’avait calmé. Ma colère avait fait place à l’inquiétude. Vivre en Terre Noire signifiait que l’on était un dangereux criminel, un mage noir, ou un démon assoiffé de sang. Qu’elle appartienne à l’une de ces classes ne me rassurait pas, je n’avais plus qu’une hâte : finir ce contrat et la voir disparaître à jamais. A croire qu'elle lisait dans mes pensées car elle m’a dit qu’elle allait chercher l’or de notre contrat, la dernière chose qui nous reliait à elle. Après, tout serait fini. Elle a pris un parchemin, l’a placé au sol puis elle a psalmodié une formule magique. Le glyphe du parchemin s’est illuminé. Soudain, une fumée a envahi la pièce. J’ai sursauté, deux squelettes ! Je me suis levé d’un bond et j’ai sorti ma lame
    - N’ayez crainte ! Ils sont à mon service, a-t-elle gloussé

J’ai grogné et me suis rassis en posant ma lame sur la table d’un bruit sourd qui en disait long sur mon humeur. Les deux squelettes se tenaient devant moi, les mains sur un gros coffre. L’un d’eux portait l’armure d’un des gardes de la ville et j’ai dégluti. Elle avait dit qu’elle nettoyait le coin mais je ne pensais pas qu’elle le ferait de cette façon. Elle m’a souri en voyant mon regard ahuri et puis elle a ouvert le coffre. J’ai repris de l’assurance, il était rempli de pièces d’or, de joyaux et de rubis. Nous étions riches ! Il y avait bien plus d’or ici que ce que nous avions demandé pour le contrat.
    - Voici votre payement, mercenaire ! Merci et n’oubliez pas mon cadeau, a-t-elle dit.

Elle et les siens ont disparu. Il ne restait plus que le coffre, moi et son petit talisman. J’ai rapidement oublié notre commanditaire pour observer la boule ronde. Cet objet semblait maléfique. Sa puissance m’inquiétait, on aurait dit qu’il voulait aspirer mon âme. Il me faisait peur alors je suis rapidement sorti dehors et l'ai jeté dans la nuit. Après avoir entendu un ricochet, je suis reparti vers mes hommes, fier de mon lancé. J’allais définitivement oublié cette histoire, cette femme et surtout, cette liche. La mission était terminée !
Je me suis avancé vers le troupeau formé par nos compagnons. Ils étaient tous agglutinés autour de nos sept morts qui reposaient au sol. Les corps étaient recouverts de draps blancs, alors qu’à leur coté, reposait leur épée, sœur de bataille, et le drapeau de la compagnie, symbole de notre fraternité éternelle. Nous avons martelé nos boucliers en les frappant avec nos épées. C’était l’heure des morts, le chant d’adieu pour nos frères. Le vacarme, qui aurait pu réveiller toute la cité, ne m’inquiétait pas. Rien ni personne n’aurait pu les priver de cela. A ce moment-là, les conséquences m'importaient peu : qu’ils nous laissent pleurer la mort de nos compagnons. Mais, lentement, le chant métallique s’est stoppé. On est resté debout à les dévisager tandis que quelqu'un les enterrait. Puis, ils ont planté une stèle : « Ici repose sept des Dragons Blancs. Que leur repos soit éternel.» avec, en dessous, leurs noms.
Je suis alors retourné dans ma tente. J’ai rangé mes affaires, mis mon épée dans un fourreau et ramassé une tunique puis l’ai posée près d’un coffre. Une petite boule noire reposait dessus !

FIN


(fin de la première nouvelle sur la compagnie des dragons blancs mais il y en aura d'autres ... plus tard. Pour l'instant, je vais passer a un autre perso dès que mes corrections seront finit Very Happy)
Prochainement, je vais donc editer tous mes posts pour vous mettre les dernières versions Wink
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeMer 3 Juin 2009 - 11:34

Alors, je tombe bien Attila, et, j'attends que tu aies édité pour te lire dans ta version arrangée, et ce, avec plaisir; à bientôt , donc. cat
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MessageSujet: Re: La compagnie des dragons blancs   La compagnie des dragons blancs Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 15:50

Plop. Tes desirs sont des souhaits Smile

Voici la nouvelle version. Au lieu d'éditer chacun de mes post, j'ai preferé vous concotter un PDF. PLus simple pour moi et aussi pour vous, vu que tout est rassemblé et propre. C'est hebergé sur mon site web en construction qui est toujours en construction ^^ donc je vous passe le lien direct.
Pour ceux qui ont deja lu l'histoire entière, la partie en rouge n'a pas été modifié (je vais la refaire completement) donc vous pouvez la sauter. Pour les parties qui ont été le plus retravaillée, notons celle de la course poursuite dans les rues, qui a été entierement reecrite. Qu'en pensez vous ? la preferez vous a la precedente version ?

Bon, j'arrete de coser, voici le lien Smile
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