Les reflets des miroirs ne me suffisent pas,
assoiffé de moi-même,
j’ai usé de mes questions chaque éclats.
L’œil sur le cœur,
mes mains serrent ma tête étrangère.
Je plonge en moi-même en transperçant les murailles.
Ou sont passés mes oubliettes ?
Lèvres tremblantes de trop de mensonges vrais,
elles ouvrent sur un labyrinthe rond,
sans lumière et sans fil,
sans clef aussi.
Je griffe ma peau :
Non !je ne rêve pas !
Je ne suis seulement pas moi-même,
et je retourne me mirer dans des pierres d’obsidiennes,
purs comme la folie.