Le cœur affolé dérape sur le carrelage.
Les entorses des cœurs sont redoutables car non soignable.
Mettre du plâtre sur mon cœur et attendre qu’il batte.
Tes cils déchirent mon âme.
Tes cils me restent dans la gorge,
comme le souvenir de ta langue.
Je l’ai aimé celle la,
Jusqu'à en asphyxier.
Idiote amoureuse,
qui traine dans les vieux squares,
les souvenirs des ombres de l’été,
Je revois ton visage,
et les perlent de lumière sur ton profil distant.
Je ferme la main sur mes souvenirs.
Je ferme mon cœur blessé.
Les lendemains d’été sont pleins de brulures,
et le soleil n’est pas le seul assassin.
Tu avais de beaux yeux aussi.
J’aimais baigner dans la clarté de ton regard.
Maintenant il reste dans mon cœur emplâtré :
-Une feuille de platane
-Un morceau de sourire
-Un air d’orphéon
-Le cuivre de ton corps
-Et le désert de nos citadelles
qui jamais ne se rendirent.