Pour le fun

Un sablier or et argent posé sur deux épées croisées, surmonté d’une couronne de lys. Voilà en quoi consistaient les armoiries du Duc Edouard. En ce premier jour de l’an Mille, campé sur son étalon, il les arborait fièrement sur un tabard rouge sang.
La foule en liesse, réuni sur la Grande Place du château en son honneur, lui gonflait le cœur de joie et de fierté. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que ces sincères démonstrations d’attachement et de loyauté.
Toutefois, Edouard leva les yeux à la recherche de Katleen qui se cachait sans doute dans l’une des tourelles. Ce faisant, il ne put s’empêcher de remarquer le ciel, d’un azur profond, qui formait une toile de fond parfaite aux remparts de l’enceinte de la ville recouverts de fleurs pour l’occasion.
Soudain, un étrange roulement de tonnerre se fit sentir et le Duc s’effondra sur les pavés.

Diantre, que lui est il arrivé?

Hum c'est une bonne question.
Je vais faire comme Van cauvelart je vais envoyer un petit passage chaque jour.
Ils sont fous ces auteurs!

Bon, comme je sais pas dire non quand on me demande quelque chose, voici la suite, pour le fun, j'ai tenté de garder un style proche du style original


Les quelques minutes qui suivirent la chute du duc, furent étrangement silencieuses.
La foule prise par surprise ne savait pas comment régir, devait elle s'enfuir en hurlant ?
Ou bien se précipiter vers le noble afin de l'aider, mais ne risquerait-il pas d'étouffer si tout le monde venait l'aider ?
S'ils ne pouvaient pas l'aider, ils ne pouvaient pas non plus l'abandonner à son sort, aussi restaient ils tous immobile, à s'interroger mutuellement du regard.

C'est finalement, Ivsir le mestre du château qui intervint.
Au moment du drame il se trouvait dans une boutique d'herboristerie à commander quelques plantes afin de confectionner ses simples.
C'est le puissant roulement de tonnerre qui l'alerta, sentant qu'un incident venait de survenir, il se précipita à la grande place du château.

Il arriva quelques interminables minutes plus tard.
Analysant rapidement la situation, il fendit la foule et rejoint le duc.
Ce dernier semblait endormis, il n'avait pas de trace de blessure visible.
Tendis que le mestre occultait prestement le duc, la foule toujours immobile et silencieuse scrutait avec attention le visage du soigneur.
Un grand murmure s'éleva soudain, en effet Ivsir venait de se relever, le visage trahissant une surprise désagréable.

« Non, pas maintenant... Garde ! Emmenez le immédiatement dans sa chambre, je vous y rejoindrais. »

Pas certain que tu aies compris les intentions d'evahe, mon petit Tek. Je pense qu'elle voulait donner la suite de son histoire au jour le jour et non que quelqu'un d'autre prenne la suite.

Sisi, elle m'a envoyé un mp (quand meme, je me permetrais pas sinon)

Si vous vous faites des cachoteries...

Voilà ma version de la suite. je trouve rigolo que du même départ on ait eu, Tek et moi, une vision si différente.

Le capitaine de sa garde rapprochée s’empressa d’établir un cercle de soldats autour de lui. Il retourna le Duc avec précaution et constata, horrifié, qu’il portait une minuscule blessure ronde entre ses deux yeux privés de vie. Il se tourna vers ses lieutenants.
— Grimaud, Frondier, fermez les enceintes de la ville, préparez l’état de siège, nous venons d’entrer en guerre.
Les deux hommes obtempérèrent sans commentaire.
— Possard, Grandvenant, faite sonner le glas et envoyer les pigeons vers les autres garnisons pour donner l’ordre de se préparer à une attaque imminente.
— Oui Capitaine.
— Duhaillon, Grivois, prévenez l’intendance que nous allons avoir besoin de réserve pour une campagne militaire.
— A vos ordres.
— Vous autres, libérez la place. Que chacun rentre chez soit. Couvre feu à 20 heures.

Suite...

Si chacun était tenté de vouloir rendre hommage au Duc en s’approchant de lui une dernière fois, personne n’osa affronter les gardes qui formaient une barrière infranchissable autour de lui. Les ordres étaient clairs et la place fut rapidement libérée. Entre temps, une civière avait été apportée et le corps du Duc délicatement déposé dessus.
Buyon, la mâchoire serrée, déboutonna sa veste et en recouvrit le visage encore imberbe du Duc. Il leva les yeux vers la tour Nord et soupira à l’idée de celle qui devait contempler l’abîme qui venait de s’ouvrir sous ses pieds.
Son aide de camp, stationné à deux pas derrière lui comme à son habitude, reniflait. Le gosse était encore trop émotif malgré les horreurs qu’il avait connues dans sa jeunesse.

Toujours aussi plaisant.

evahe a écrit:

Hum c'est une bonne question.
Je vais faire comme Van cauvelart je vais envoyer un petit passage chaque jour.
Ils sont fous ces auteurs!

tu veux dire : van cauwelaert ?

Oui exactement, oups j'ai écorché son nom.

Suite...

Byuon se tourna vers lui. Alors qu’il avait probablement envie de fondre en larme, le gamin se mordait la lèvre pour ne pas se ridiculiser devant son supérieur. Droit comme un I, il attendait les ordres qui ne manqueraient pas d’arriver. Ses compagnons l’avaient baptisé furet car, grâce à sa petite taille, il était capable de se faufiler dans les endroits les plus improbables. De plus, il avait un sens aigu de l’orientation et, de façon plus général, de l’organisation dans l’espace.
— Monsieur Riplet, pensez-vous pourvoir découvrir où se tenait l’assassin du Duc ?
— Oui, mon Capitaine.
— Attention à vous Riplet, déclara-t-il avec tendresse. Il se peut qu’il soit encore en embuscade.
— Oui, mon Capitaine.
— Bien. Je suis certain que vous mènerez cette enquête rapidement. Ce soir, vous avez quartier libre. Profitez-en pour aller retrouver votre père et saluez Manon pour moi. A partir de demain, -il porta son regard de nouveau vers la tour Nord- j’aurai différentes tâches à vous confier.

Bon et bien j'ai - enfin - lu, et j'ai très fortement apprécié, j'en serais presque malade que les extraits soit si cour ><

j'en serais presque malade que les extraits soit si cour"
C'est le but de l'exercice tenir le lecteur suffisamment en haleine pour que le jour suivant il revienne lire. Par SMS je doute que ce soit plus long que cela. Mais merci Hellwing.

Trop court, trop court, trop court... pfffffffff enfin on verra demain ?

Demain je ne suis pas là donc voici la suite.

Buyon regarda la civière s’éloigner rapidement. Ribon le jeune attendait certainement avec anxiété qu’on lui consigne le précieux colis pour le faire aussitôt disparaître. Comme lui, Maître Ribon avait depuis longtemps passé la soixantaine mais il l’affublait encore de ce patronyme car le Capitaine avait connu Ribon l’ancien, son père, qui se trouvait au service du grand-père et du père d’Edouard comme guérisseur. Son fils avait naturellement pris sa succession et c’était même démontrer nettement plus compétent pour les petites chirurgies.
Pour l’heure, il était inutile de se soucier de Ribon, son ami d’enfance. Il jeta un rapide coup d’œil au soleil et s’empressa de rejoindre le Général Dancrosse dans la salle des officiers.
A son entrée dans la pièce, la plupart des responsables de la défense du Duché se trouvaient attablés.
Sautant littéralement de sa chaise qui bascula vers l’arrière, le Général l’apostropha sans vergogne :
— Byuon vous avez largement outrepassé vos droits en déclarant que nous étions rentrés en guerre.
— Général, veuillez lire ce décret qui émane de la main du Duc avant que vous et moi partions en inutiles conjectures.
Darcosse se plia à cette proposition à contre cœur car le sceau officiel attestait de la véracité des propos du Capitaine.
Des les premières lignes, son teint empourpré par son précédent accès de colère vira au gris.
— C’est impossible voyons, il s’agit sûrement d’un faux, déclara-t-il en passant la missive au Colonel follet.
Ce dernier imita son supérieur et invectiva le Capitaine.
— Une telle promotion ne s’est jamais vue. Le Duc n’avait pas conscience des pouvoirs qu’il vous concédez en vous déclarant Maréchal. Je déclare donc cet écrit irrecevable.
Il déchira en quatre le document comme si cela fut suffisant à clore le débat.
— J’ai bien peur que cela soit inutile Colonel. Messieurs –il prit le temps d’observer chacun d’eux un par un- le Duc avait prévu une telle rébellion et voici le document le certifiant. Je vous précise que j’en garde une copie dans un lieu sûr. Si vous n’obtempérez pas, mes hommes ont ordre de vous mettre aux arrêts immédiatement. Vous avez donc le choix, vous en remettre à moi et maintenir l’ordre dans le duché dans un moment aussi cruciale ou vous rallier à Dancrosse et finir vos jours aux cachots.
— Vous n’oserez pas Buyon, rétorqua un lieutenant.
— Vous croyez ?
— Que prétendez-vous faire avec cette tentative de prise de pouvoir Buyon ?
— Général Dancrosse, c’est le dernier avertissement. Vous êtes prié de vous adresser à moi par mon titre.
Les deux hommes, tel un bras de fer, s’observaient froidement. Dancrosse céda le premier.
— Messieurs, je confie le commandement au Général Buyon et je lui remets mes insignes militaires. Je vous invite à en faire autant.

On avance un peu J'aime toujours autant ton écriture, mais euh... 4 ou 5 fois "documents" en 5 lignes ??? ca fait beaucoup.

Ça va dégénérer, la politique ça dégénère toujours XD

En tout cas le nouveau climat de rébellion avec possibilité de coup fourré par les membres de l'armée laisse présager de belle magouille comme je les aime

Suite

Un murmure qui se transforma vite en chahut confirma au Capitaine les dissensions déjà présentes au sein de l’armée. Visiblement, les sympathies personnelles et les inimitiés allaient prévaloir sur le bien suprême du Duché.
— Ceux qui décideront de renoncer à leur position ne subiront aucun préjudice et recevront leur solde pour l’année à venir. Je m’y engage personnellement.
— Pff, vous ne trouverez jamais les fonds nécessaires pour honorer cette promesse, déclara le Lieutenant.
— Et que connaissez-vous des finances du Duché exactement ?
Follet rougi sous le regard inquisiteur de la plupart des hommes présents.
— Je, je l’imagine simplement, bredouilla-t-il.
Le jeune lieutenant Martel se racla la gorge pour attirer l’attention et demanda :
— Maréchal Buyon quels seront vos premiers commandements ?
Ravi que quelqu’un lui pose enfin la question, Buyon réprima un sourire.
— Lieutenant, comme vous n’êtes pas sans l’ignorer ces informations sont capitales et il ne serait pas habile de les dévoiler devant des hommes qui ne souhaitent plus faire partie de l’histoire du Royaume.
Cette répartie suscita la curiosité et Buyon remarqua que quelques indécis prirent son partie. Depuis une dizaine d’année, le Duché avait pris de l’ampleur au point d’être le plus important du Royaume des douze duchés, sorte de confédération dont le Monarque était désigné entre les Ducs. Le Duc Edouard devait, selon toute logique, devenir le prochain monarque.

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C'est horrible de nous faire attendre

Désolée

pourquoi j'y crois pas une seconde à ce "désolée"??

Bon c'est comme cela, on en aura que dix lignes par jour. il faut se faire à cette idée.

"personnelles et personnellement" dans les 3 premières lignes me gène, mais avoue ne pas avoir trouvé de synoymes acceptables.

Suite

A l’autre bout du Royaume, par un malheureux hasard, le Roi Louis le petit agonise après une grave chute de cheval. Des messagers sont envoyés vers les Duchés afin de sommer les Ducs de se rendre au plus vite à Grandfeu où se trouve le château de l’actuel Monarque. Le Duché de Pierrefendre se trouve à l’extrémité septentrional du territoire. Peu envié pour sa rudesse climatique, il est aussi aux confins les plus difficiles du Royaume. L’hiver, les steppes sont envahis de neige et des hordes de loups affamés descendent régulièrement vers les villages les plus isolés. Quand ce ne sont pas les loups, ce sont les barbares qui descendent au cœur du Duché par les fleuves gelées. Leurs navires brise glace à fond plat peuvent transporter plus de mille hommes à la fois.

Très sympa encore une fois
Tu as l'art d'écrire par petits bouts des histoires fort intéressantes ma chère.

Je n'ai vu que quelques petites erreurs de frappe en dehors des maigres points déjà signalés.
Par contre,dans ce dernier extrait, je trouve ta transition avec le duché de Pierrefendre un peu abrupte. Déjà ce nouveau passage est au présent alors que le reste est au passé, et puis il n'y a pas vraiment de lien logique,à moins que tu ne comptes nous faire une liste de tous les Duchés (12,on peut s'accrocher et toi avec ^^).
Bref,tu as surement une bonne raison mais il faudrait la mettre d'avantage en valeur.

Sinon, j'attends la suite avec les autres