Le monde des nuages, cycle "L'homme qui devint seul"

Bonjouuur !! Je sais que ça fait longtemps que vous n'avez pas entendu parler de moi... Eh bien aujourd'hui je vous fait lire l'intro d'une histoire qui commencerait peut-être les chroniques du monde des nuages, une idée de monde avec plein d'histoires pas toutes en ordre chronologique, mais celle qui suit devrait commencer le tout.
Juste pour que vous ne soyez pas trop perdu, en fait c'est une planète faite à 100% d'eau et les nuages sont solides. Ce ne sont pas des parcelles de terres volantes comme dans la série Skyland, mais vraiment des nuages, mais il y en a des solides et ils forment les villages, villes et cités-nuages. L'océan en dessous d'eux regorge de vie, il y a des poissons, des baleines et tout et un fond marin, mais pas d'îles, pas de coraux pour former des barrière de corail, etc. Que de l'eau, avec un fond situé a quelques 4000 Kms sous la surface (c'est une grosse planète, bon...)





L’horizon pleure les larmes du damné. Lui ne pleure jamais. Ses larmes sont restées sur la grève qu’il vient de quitter, à bord du bateau maudit par ses pairs. L’océan sans rivage, c’est sa condamnation. Son ultimatum. Le message est clair, meurt ! Meurt, toi qui as trahi ! Toi qui as blessé, tué, poignardé, toi qui t’es battu pour te sauver de ton propre destin. Meurt, car tu as osé espérer. La femme en blanc court dans les champs, pourtant, ce n’est qu’un fantôme. Le jour où elle a posé les yeux sur toi, son destin fut scellé. L’honnêteté contre la mort, ce fut tout ce que tu lui as donné. Tout ce que tu as été capable de donner. Elle t’a révéler ton destin. Tu l’as tué. Tu es maintenant capitaine, mousse, contremaître, seul responsable du bateau sans nom. Tous t’ont renié. Tous t’on jeté une malédiction, qui n’aura de cesse de faire effet tant que tu ne seras pas loin. Tant que tes pensées souilleront cette grève pure de tes larmes. Tu penses encore à l’injustice, tu penses encore aux regrets. Viendront le temps où tu penseras à la vengeance, et mieux vaut pour les paysans que tu sois loin. Mieux vaut pour les innocents bourreaux que tu sois incapable de revenir sur tes pas sans vomir tes tripes. Sans chier ta vie. Mieux vaut pour eux que le moment où tu pose le pied sur la frontière connue, tes dents tombent, ton cerveau se ramollisse, tes doigts se crispent, ton visage ne cesse jamais de tiquer, que toutes tes articulations te fasse souffrir de milles morts arthritiques, que tes ongles tombent en poussière. Veux-tu plus de détail ? Tous, comment peux-tu comprendre à quel point tous t'ont renié. Tu l'as tué. Est-ce ta faute ? Selon eux, oui, puisque ce fut ta main qui tenait le couteau. Oui, puisque ce sont tes yeux qui l'ont regardé mourir. Oui, car c'est ta conscience qui te l'a permis. Mais pourquoi ? Tu refuses de répondre.

Il est damné, c’est tout. Il part maintenant. La dame en blanc pleure, ou plutôt son fantôme. Cette forme vaporeuse se désagrège un instant dans le vent, avant de redevenir solide, ou avant d’illusionner la solidité. Elle est morte. Pouvez-vous le croire ? Morte. Bientôt, l’illusion se désagrègera pour ne plus jamais illusionner la solidité. Partie pour de bon, comme l’espoir d’une jouvencelle. Avant de partir, le dira-t-elle ? Osera-t-elle ? Les prophéties ne sont pas toutes faites pour être divulguées, elles sont faites pour se réaliser. Le meilleur moyen, c’est d’en taire l’existence.

La ville-nuage s’envole loin, lentement, presque à regret. Du moins, c’est ce qu’il s’imagine. C’est ce qu’il veut croire. Les ville-nuages sont sensées être bonne avec les habitants, pas les soumettre à des destins horribles. Elles sont sensées être apaisante ! Ce sont elles qui permettent la vie, dans cette horrible planète sans rives. Dans cet horrible espace où la chose la plus solide est un nuage. Ces nuages, ce sont les déesses. Les dames en blancs, les prêtresses. Les seules responsables du destin des habitants des nuages. C’est de leurs fautes !! À elles et à elles seules !! Incapable de se taire ! Prenant leurs innocences pour la pureté ! Prenant leur grande gueule pour de la franchise ! De leurs fautes à elles…. Elles seules… Elles se trompent.

Non, il n’est pas le supposé héro, pas plus que l’élu, ou le choisi des déesses. Il n’est rien de tout cela. Par leurs fautes, à elles et à elles seules, il va le devenir... Un homme ne peut pas être, il devient.


Fin de la possible intro.

Si vous aimez, je vais me forcer pour aller chercher le début du chapitre un chez mon père. (Inspiration première en écoutant The islander de Nightwish xP)

Tu devras te forcer à aller chercher la suite chez ton père, désolé, car j'ai vraiment beaucoup aimé !

Quand j'ai lu le titre, je m'imaginais un monde de conte de fées, rose, nuages et tout, et finalement... le contraste a été saisissant ! C'est noir, sombre, puissant, le monde est original, un océan de nuages, un océan d'eau sans rivages, le pays des dieux, l'errance éternel. Ton style est beau, poétique, des phrases courtes comme j'aime, un rythme maitrisé... ça, c'est de l'intro ! Si le reste du récit est comme cela, j'achète tout de suite !

Par contre, un héros. C'est comme puits, même au singulier, il prend un s.

Bon, enfin une réponse !! Merci de l'encouragement ^^ L'autre histoire que j'ai écrite date de pas mal longtemps, celle-ci est beaucoup plus récente, je pense que je vais juste réécrire mes autres histoires pour que le style d'écriture correspondent plus à l'écrivaine que je suis en ce moment.

J'avais juste héro-héros comme faute ? je m'améliore

Comme le dit Ilàan, le style y est et tu instaure bien ton monde. Plusieurs fautes de ci de là et une phrase qui m'a interloquée "Prenant leur grande gueule pour de la franchise !" qui je trouve jure avec le reste de ton texte.
Tu as un écritures accrocheuse qui nous tient en haleine, seulement j'ai une tonne de questions sur ton idée, ton monde. Elles n'attendent pas vraiment de réponses, elle te donneront peut être matière à questionner.

Un monde d'eau composé de nuages rigides une question très simple se tient à mon esprit : que portent-ils si ce n'est des peaux d'écailles, mangent-ils des légumes, des fruits qui auraient besoin de terre, ... ? Je reste très proche de notre réalité qui a besoin de certaines choses pour vivre, d'un certain confort. Ma question se rapporterai aussi sur leurs habitations, leur mode de vie, ... toutes ses choses auquel je pense immédiatement lorsque je lis ton texte.

Après je ne dis pas que tu en as obligatoirement besoin, tu pourrais écrire en évitant de parler de ses détails mais tout cela aide aussi beaucoup le lecteur à s'imaginer les personnages et le monde dans lequel ils vivent.


En ce qui concerne ton bout de texte, en introduction, je dirai oui pourquoi pas, mais détails peut être un peu plus. Raconte nous ce monde fabuleux vu par les yeux du futur héros ou peut être même du fantôme s'en allant vers un autre monde ! Tu as dans les mains un monde fantastique, fait le découvrir à tes lecteurs, c'est tout aussi important que l'histoire que va vivre ton héros puisque cela est un tout.


Elia

Ton texte est très poétique ! ça surprend par rapport à ce qu'on attendait. En plus j'avais l'impression de regarder le début d'un film avec cette dame en blanc qui s'évanouit sur fond de mer bleue. Franchement tu peux tout à fait garder cette intro.

Peut-être pourrais-tu la développer un peu plus en mêlant poésie et souvenirs concrets. Par exemple en décrivant deux trois détails très concrets du jour où ton personnage a été jugé. ça permet de mieux s'insérer dans son monde sans pour autant tout divulguer d'un coup.


A part ça, j'ai repéré quelques fautes grammaticales mais je n'en donnerai qu'une seule qui m'a sautée aux yeux : on dit "Viendra le temps" et non pas "Viendront" (temps étant au singulier).


Voilà c'est tout. J'attends la suite ^.^