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 Ballade pour les mathématiques

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MessageSujet: Ballade pour les mathématiques   Ballade pour les mathématiques Icon_minitimeSam 11 Mai 2013 - 0:12

Je me suis mis assidument à la poésie. Ici, je poste mon premier poème en alexandrins, sur un thème rarement traité.

Ici je voudrais, car ce mépris me lasse,
Démontrer que poètes et mathématiciens
Ne sont pas deux espèces sans aucun point commun
Et qu'en science pure, l'art a toute sa place

Tête cachée dans les nuages, le matheux rêve.
Il flotte au milieu de formules, de concepts.
Poussé,guidé jusqu'à la fulgurance nette.
Dans le flou de son esprit, une intuition brève.

Est-il vraiment loin, le poète débraillé,
De ce distrait penseur qui vadrouille la nuit
Parmi les réverbères et les chemins jolis
A la poursuite d'une idée, d'une nouveauté?

Et la logique implacable, me demandez vous
Qui enferme la créativité, d'un coup?
Tentez de composer un sonnet, un haiku
Pour voir que règle et art n'est pas un couple fou

Alors, comprenez que le logicien n'est pas
L'ennemi du poète : c'est la réalité.
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MessageSujet: Re: Ballade pour les mathématiques   Ballade pour les mathématiques Icon_minitimeSam 11 Mai 2013 - 9:40

Nouvelle version, avec des vraies césures. Smile

Je voudrais maintenant, car ce mépris me lasse
Montrer que tant poètes, que mathématiciens,
Ne sont pas deux êtres sans aucun point commun.
Que dans la science pure, l'art a toute sa place.

Tête dans les nuages, notre algébriste rêve.
Il s'envole au milieu de formules, de concepts.
Poussé, guidé jusqu'à la fulgurance nette.
Dans son esprit réjouit, c'est une intuition brève.

Est-il vraiment si loin, le poète débraillé,
De ce distrait penseur qui vadrouille la nuit
Parmi les réverbères et le goudron durci,
Pour traquer une idée, superbe nouveauté.

Et les règles arides, me demanderez-vous,
Qui brident, bloquent la création, d'un coup?
Tentez de composer un sonnet, un haiku,
Pour voir que règle et art n'est pas un couple fou.

Alors, comprenez que le logicien n'est pas
Du poète l'ennemi : c'est la réalité.
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MessageSujet: Re: Ballade pour les mathématiques   Ballade pour les mathématiques Icon_minitimeSam 11 Mai 2013 - 18:58

c'est une bonne idée ton texte
d'autres m'ont déjà parlé de la beauté des mathématiques, le coté infini et absolu
mes notes personnelles viraient au moins l'infini mais je comprends cette passion
sais tu que le monde vient de sortir "le monde des mathématiques", une collection de mag sur les maths présentée par cedric villani, j'ai acheté le premier n° sur le nombre d'or: théorie mathématique appliquée en art plastique pour obtenir une composition de tableaux ou d'architecture esthétiquement parfaite.
malheureusement le livre est trop compliqué pour moi
bonne soirée,anne

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MessageSujet: Re: Ballade pour les mathématiques   Ballade pour les mathématiques Icon_minitimeSam 11 Mai 2013 - 20:53

Merci pour ton commentaire anne.
Oui, j'ai entendu parler de cette collection, mais à contrario, c'est un peu trop simple par rapport à ce que je fais. ^^

Nouvelle version, avec je crois de bons alexandrins partout. ^^

Je voudrais maintenant, car ce mépris me lasse
Montrer que tant poète, que mathématicien
Ne sont pas oxymore, sans aucun point commun.
Que dans la science pure, l'art a toute sa place.

Tête sur son nuage, notre algébriste rêve.
Il s'envole au milieu de formules et concepts.
Poussé, guidé jusqu'à la fulgurance nette.
Dans son esprit réjouit, c'est une intuition brève.

Est-il vraiment si loin, le poète admiré,
De ce distrait penseur qui vadrouille la nuit
Parmi réverbères, sur le goudron durci,
Pour traquer une idée, superbe nouveauté.

Et les raisonnements, me demanderez-vous,
Qui brident, qui bloquent la création, d'un coup?
Tentez de composer un sonnet, un haiku,
Pour voir que règle et art n'est pas un couple fou.

Alors, comprenez que le logicien n'est pas
L'ennemi du poète : c'est la réalité.
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MessageSujet: Re: Ballade pour les mathématiques   Ballade pour les mathématiques Icon_minitimeSam 18 Mai 2013 - 18:54

Il y a un problème avec les -e muets à la césure. Parfois tu ne les compte pas, pour une raison qui m'est inconnue :

Citation :
Montrer que tant poète, que mathématicien
Ne sont pas oxymore, sans aucun point commun.

Mon/trer/que/tant/po/è/te // que/ma/thé/ma/ti/cien = 7+6 = 13
Ne/sont/pas/o/xy/mo/re // sans/au/cun/point/co/mmun = 7+6 = 13

J'ai entendu parler d'une légende selon laquelle le -e muet ne se comptabiliserait pas lorsqu'il précède la césure, mais - sans être un spécialiste chevronné - je crois qu'il s'agit bel et bien d'une légende. On ne compte pas le -e muet lorsque le deuxième hémistiche commence par une voyelle, certes, mais cela ne déroge en fait en rien à la règle générale de comptabilité métrique : on ne compte pas les -e muets avant voyelle (quelque soit leur position dans le vers).

D'ailleurs, même si je me trompais (ce qui n'est pas impossible), et même s'il ne s'agissait pas d'une légende, on aurait un problème de cohérence :

Citation :
Parmi réverbères, sur le goudron durci,

Par/mi/ré/ver/bè/res // sur/le/gou/dron/dur/ci = 6+6 = 12

Donc, que j'ai raison ou tort, il y a un problème quelque part.

Ensuite, on peut déplorer la variation dans l'enrichissement de tes rimes, puisque l'on passe aller-retour de rimes riches (lasse/place, rêve/brève) à rimes pauvres (mathématicien/commun, admiré/nouveauté).

Le quatrième quatrain est franchement problématique, avec rimes pauvres en -ou aux premier et quatrième vers (vous/fou), et rimes suffisantes en -kou aux deuxième et troisième (coup/haïku). Problématique, parce que la rime suffisante comprend la rime pauvre (l'ensemble "-ou' appartient à l'ensemble "-kou" pour parler en langage vaguement mathématique, mais je n'y connais rien).

Sinon, j'aime bien l'idée, et je total support le propos selon lequel l'art n'est pas ennemi des règles, bien au contraire, vive la métrique, vive les rimes riches et le comput des phonèmes.
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