Atelier d'écriture Communauté d'écrivains en herbe |
| | Demon hunters | |
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Auteur | Message |
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The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 27 Mai 2013 - 15:58 | |
| yo!! merci du comm
non Takami ne disparaitra pas, ne t'inquiete pas^^
en fait, elle part en courant car elle a l'impression que le gros monstre l'a vu, qu'il reussissait a percevoir sa présence. Est-ce vrai ou pas ? vous verrez par la suite. Elle a surtout un reflexe instinctif, s'enfuir (je pense que tout le monde ferai pareil si on avait l'impression d'etre vu par un monstre de ce gabarit^^)
j'ai vraiment du mal avec ma transition pour le lendemain sinon !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 27 Mai 2013 - 19:08 | |
| Alors, la suite donc! J'ai trouvé que les descriptions étaient pas mal, mieux qu'au début. C'est plus clair aussi. Le détail ici : - Spoiler:
Lorsque Erik rentra chez lui hier soir(ça fait oral hier soir, je le verrais plus dans un dialogue. Lorsque Erik était rentré chez lui la veille au soir plutôt?), sa sœur aînée Elena l'attendait derrière la porte de leur demeure. -Père veut te voir, et tout de suite, lâcha-t-elle sur un ton sérieux, le visage grave. Le jeune homme comprit immédiatement. Tandis qu'il inspectait le lieu du meurtre, son père l'avait surveillé grâce à ses pouvoirs, voyant la scène où il battit( Avait battu ?) les deux voyous qui agressaient la jeune fille. Erik haussa les épaules. Depuis plusieurs mois, leur père était à bout de nerfs(,) cherchant le moindre prétexte pour sermonner ses enfants. Il s'avança pour monter dans l'escalier mais Elena lui saisit le bras. ‒ Père est à fleur de peau. Il sent que la piste de Noshumo est chaude. Si ton inspection de la scène de crime t'as permis de trouver quelque chose, donne-le lui immédiatement. Ça détournera l'attention(son attention?), lui chuchota sa sœur en se voulant rassurante. Erik lui sourit en retour et hocha la tête. Il grimpa les marches et traversa le couloir. À chaque fois qu'il entendait le nom de Noshumo, le jeune homme ne pouvait se retenir de serrer les poings de colère. Il était le seigneur démon responsable de la mort de leur mère, dix ans plus tôt. Clint, leur père, se sentait coupable(,) traquant la créature de l'Enfer sans relâche depuis lors, (. Les)les derniers indices laissaient présager au retour de Noshumo ici.(où ça ici ? Dans la région ?) Erik arriva devant la porte du cabinet d'études de son père. Il frappa trois fois comme toujours. Il patienta quelques instants, puis la porte s'ouvrit d'elle même. Erik fit deux pas en avant, resta debout, attendit. Son père ne le regardait pas, plongé dans un document. Erik scruta la figure paternel(paternelle. Une figure) attentivement. Clint Uchida était de père Japonais et de mère Américaine, ses cheveux grisonnants plaqués en arrière, la petite moustache taillée à la perfection,(. Sa?) sa mâchoire carrée et sa bouche fine tel un trait d'encre lui donnaient un air sévère .Les rides qui lui barraient le front, signes d'anxiété, renforçaient encore plus cette impression. Ils ne se ressemblaient pas beaucoup, sauf pour les yeux. Erik avait les yeux d'or de son père. C'était(,) avec la chasse aux démons, l'héritage du Clan Uchida. La voix de son père résonna soudainement dans sa tête. ‒ As-tu trouvé quelque chose d'intéressant? Erik sorti un mouchoir en tissu de la poche de son sweat-shirt et le tendit devant lui. L'objet a(à) l'intérieur lévita jusqu'au bureau de son père. ‒ Bien, Clint se saisit de la chose, l'étudiant attentivement. Il s'agissait d'un croc d'une vingtaine de centimètres de long, effilé comme un rasoir, capable de cisailler la chair(,) les muscles et les os en une fraction de secondes. ‒ Bien, répéta son père, c'est une dent de Eater, un démon mangeur d'hommes, mais tu sais déjà tout ça mon fils. Erik resta silencieux, attendant que Clint reprenne la parole. Il ne pris(prit) son mal en patience guère longtemps. (ça sonne bizarre comme tournure je trouve) ‒ J'aimerai que tu comprennes que nous devons rester discret. Je sais que tu as fait ce qui te semblait juste, mais nous ne sommes pas là pour être des chevaliers. Nous avons une mission. Clint ne regardait toujours pas son fils. Il se servait exclusivement de ses dons de télépathie pour lui parler, Erik détestant ça.(en disant ça comme ça tu sous-entend que son père fait ça exprès pour l'agacer. Si ce n'est pas l'effet voulu, fait une phrase à part.) ‒ La mission c'est de te venger du meurtrier de maman, répliqua le jeune homme la voix chargé(e) d'amertume. Il obtint le résultat escompté, son père levant la tête vers lui. ‒ Non, c'est de protéger les habitants des créatures démoniaques. Il parlait à haute voix. ‒ Tu commences les cours demain. Tu te rappelles de ton objectif ? Les yeux dorés de son père lui lançaient un regard sévère, Erik ne pût que hocher la tête. ‒ Bien, va te coucher alors, et Clint replongea le nez dans son document. Erik fit demi-tour et s'apprêtait à ressortir de la pièce quand son père l'interpela.(interpella) ‒ Bon travail mon fils. Le jeune Uchida fut surpris mais content de ce signe de reconnaissance de son père. Avant de dormir, il se doucha et lut un peu puis se coucha, satisfait de lui. Même si son père pensait le contraire, il croyait dur comme fer qu'intervenir pour aider la jeune fille était nécessaire. Erik avait ressenti les pulsions des deux voyous, et les laisser s'en prendre à elle, sachant ce qu'ils comptaient lui faire, il n'aurait jamais pu le supporter. Le jeune homme s'endormit rapidement, fatigué par sa soirée. Au réveil, il prit un copieux petit déjeuner et alla faire plusieurs exercices physiques avant de partir pour l'école. Sa soeur l'accompagna dans leur superbe voiture de sport allemande, attirant les regards des passants. ‒ Père espère que tu ne te fera(s) pas renvoyer la première semaine, se moqua Elena. ‒ Conduis au lieu de dire n'importe quoi grande soeur, répliqua Erik sèchement, stressé d'arriver dans une nouvelle école. Sa dernière scolarisation il y a trois ans s'était mal passée, le jeune homme se faisant renvoyer au bout de dix jours. Il toucha la cicatrice sur sa pommette, souvenir de cette journée. Depuis, il poursuivait ses études à domicile. Elena le regarda du coin de l'oeil. ‒ Relaxe petit frère, c'est un lycée superbe, et puis tu n'es pas obligé de te faire des tonnes d'amis, quelques uns suffisent, affirma la jeune femme, se voulant rassurante. Il haussa les épaules, tourna la tête, regarda défiler les habitations et les badauds sur le bas côté. ‒ Je ne suis pas dans ce lycée pour me faire des amis, père m'a confié une mission, déclara Erik le plus sérieusement possible. ‒ C'est fou, tu essaies de contrarier père dés que possible, mais il te dirait de te jeter dans la mer tu le ferai ! Plaisanta Elena, mais son frère ne réagit pas. La jeune femme reprit. ‒ Père t'as inscrit dans ce lycée car il trouve que tu es bien morose depuis notre retour au Japon, il aimerai que tu te changes les idées en ayant des activités de ton âge. Que tu t'amuses un peu. Si il voulait que la mission se fasse rapidement, il aurait charger(chargé) Atari de le faire. ‒ Je m'amuse déjà beaucoup tout seul, soupira Erik, et Atari a autre chose à faire de son temps libre je pense. ‒ Rester enfermé à faire de la musique huit heures par jours et ne sortir que pour traquer des démons, ce n'est pas une vie petit frère, coupa Elena(,) inquiète. La jeune fille repris aussitôt. ‒ Atari n'a pas non plus ton don de perception, et ça serait mal vu si un adulte surveille(surveillait) des ados d'un peu trop près. Tu es le plus apte pour cette mission, mais profites-en quand même. ‒ J'essaierai, lança Erik pour clore la conversation. Erik (répétition, je compatis^^)regarda les maisons défiler. Le quartier n'avait pas tellement changé depuis dix ans. Quelques immeubles avaient remplacé des maisons traditionnelles, les Minka, mais la plupart de ses bâtisses furent restaurées afin de garder le côté oriental niveau architecture, lui donnant un côté paisible et relaxant. La voiture s'immobilisa devant une grille en fer forgé imposante. Elena se tourna vers son frère et lui sourit. ‒ Te voilà arriver(arrivé). Veux-tu que je viennes te chercher ce soir? Erik descendit et ramassa son sac sur le plancher de la voiture. ‒ Merci grande soeur, je rentrerai à pieds, ce n'est pas si loin. ‒ Ok, Amuse-toi bien alors, lança la jeune femme en riant. Il salua sa soeur de la main, claqua la portière, et regarda la voiture s'éloigner. Il se dirigea vers la porte principale, s'arrétant devant pour la contempler. La portail mesurait au moins six mètres de large presque trois mètres de haut(il manque une connexion quelque par là). Magnifiquement ouvragée, la scène forgée finement ciselée représentait un cavalier en habit traditionnel chevauchant une licorne, animal fantastique qui donnait son nom au lycée. Erik admira quelques instants l'oeuvre, puis pénétra par l'ouverture.(là j'imagine une grotte avec cette expression) Après quelques pas, il arréta un élève pour demander son chemin. ‒ Pardon, le batiment administratif s'il te plait. ‒ À droite au bout de l'allée, répondit l'élève, continuant sa route sans même lever les yeux. Erik regarda la direction indiquée. Sur une centaine de mêtres(mètres!), une allée suffisament(suffisamment) large pour laisser passer deux voitures de front menait au bâtiment principal. Des cerisiers japonais la bordait de chaque côté, formant un mur de fleurs roses de toute beautée (beauté), avec plusieurs bancs placés en dessous pour donner de l'ombre aux élèves pendant leurs pauses. Au bout se trouvait une construction moderne et imposant(e), haut(e) de trois étages, bouchait l'horizon(qui bouchait l'horizon ou bouchant l'horizon). Peint(e) aux couleurs de l'école, le blanc et le bleu, son architecture moderne et épurée le(la, on parle bien de la construction non?) faisait plus ressembler à des bureaux qu'à un établissement scolaire. Erik s'avança tranquillement sur l'allée, les mains dans les poches. Plusieurs élèves assient(assis) sur le bancs le dévisagèrent, mais il les ignora. Il commençait à distinguer par dessus la cime des cerisiers une batisse(on m'a dit que ça s'écrivait bâtisse ) ressemblant à une petite maison. Erik tourna à droite et monta la volée de marches qui le séparait de la porte. Une plaque fixée dessus indiquait "Administration Scolaire", Erik frappa puis entra. L'intérieur du centre administratif contrastait avec l'extérieur du lycée. Alors que le bâtiment principal semblait grand et moderne, celui-ci était petit et vieillot. Une femme d'âge mûre(mûr, on parle de l'âge) à l'expression sévère se trouvait assise derrière un bureau à travailler sur son ordinateur. Elle s'adressa à Erik sans quitter l'écran des yeux. — Oui ? — Je suis Erik Uchida, le nouvel élève. La femme lui indiqua un banc en face de son bureau. — Asseyez-vous, Mr Tokonoa va bientôt vous recevoir. Le jeune homme s'exécuta en s'installant à l'endroit indiqué. Les minutes s'écoulèrent lentement au son du clavier que l'on martyrise comme seul fond sonore. Lorsque la femme leva le visage vers lui, elle lui indiqua la cicatrice sur la pomette.(pommette) — Comment vous êtes-vous fait ça jeune homme ? — Je suis passé a travers une baie vitrée, répondit Erik. Il déformait un peu la vérité, ça le fit sourire. La femme hocha la tête et replongea derrière l'écran de son ordinateur. — Nous allons remplir votre fiche, dit-elle d'un ton abrut(abrupt), nom? — Uchida, Erik. — Date de naissance ? — Vingt huit janvier mille neuf cent quatre-vingt-seize. — Des frères ? Des soeurs ? — Une soeur de dix-neuf ans. — Profession du père? — Chercheur. — De la mère ? Erik resta bloqué quelques secondes. — Elle est décédée. La secrétaire le regarda puis parla d'un ton morne. — Je suis désolée. — Vous ne pouviez pas savoir, dit Erik en affichant une expression triste. La Dame saisit encore quelques mots sur l'ordinateur, puis se leva pour fouiller dans une chemise en carton sur l'étagère à côté de son bureau. Elle tendit une feuille à Erik. — Voici votre emploi du temps jeune homme, le directeur est prêt à vous recevoir. (Oo c'est rapide l'administration au japon!^^) Erik se leva, prit la feuille et salua la secrétaire. Il frappa à la porte du bureau du proviseur, l'ouvrit et entra, se figeant devant le bureau du principal. La salle était petite et encombrée, mal éclairée par un néon au plafond. Un homme bien en chair l'attendait assis derrière un grand bureau de bois recouvert de désordre. Une grosse moustache lui couvrait la lêvre(lèvre?) supérieure, ses joues rouges luisaient à cause de la transpiration, mais son sourire sincère donnait de lui l'image d'un homme bienveillant. Son crâne dégarni reflétait la lumière du spot suspendu au-dessus de lui. Il était vêtu un costume et une cravatte bleu marine, le même que les lycéens, ainsi que d'un pull bleu marine (répétition : de la même couleur?)qui devait lui donner trop chaud par cette belle journée de printemps. — Ah ! Monsieur Uchida, quel plaisir de vous rencontrer,déclara Mr Tokonoa en indiquant un siège au jeune garçon. Celui-ci s'inclina pour saluer son aîné et s'exécuta, s'installant le plus confortablement possible. — Tout d'abord, bienvenue au Lycée Yunikõn, reprit le proviseur, j'espère que vous vous plairez chez nous. Mr Tokonoa ne se départissait pas de son large sourire. — Merci monsieur, répondit Erik(,) indifférent. — Vos cours sont répartis sur la matinée, du lundi au samedi, où vous suivrez un cursus scolaire classique, et l'après-midi vous êtes libre de participez aux activités des clubs scolaire du lycée. En voici une liste, fit Mr Tokonoa en tendant une nouvelle feuille à Erik. Ce dernier la prit, cherchant les clubs qui l'intéressait. Il trouva le club de journalisme dans la liste.(arf, prévisible x) ) — Le club de journalisme est-il bien ? Questionna le jeune homme, feignant l'intérêt. — Oh que oui ! S'exclama le principal enjoué, ils ne sont que deux mais ils forment un sacré tandem. D'ailleurs, mademoiselle Ekori, l'un des membres(,) se trouve dans votre classe. Erik reste(resta plutôt non?) de marbre. Son père lui avait dit de s'inscrire dans ce club pour les besoins de sa mission, mais il ne comprenait pas pourquoi. Il ne souhaitait pas contrarier son père (oups, répétition) cependant. — Vous pouvez réfléchir un peu avant de choisir vos clubs, mais sachez que vous serez noter(noté) en fonction de votre contribution par le professeur vous encadrant, le prévint Mr Tokonoa, bien ! Il temps de rejoindre votre classe. Le gros homme se leva et se dirigea vers la sortie,(.)Erik lui emboîta le pas. Le calme régnait dans les allées de l'école(,) les élèves regagnant leurs salles de classe dans le silence le plus complet. Erik regarda l'heure sur sa montre, (:)dix heures vingt huit. Il serai bientôt lâché dans la fosse aux lions. Appréhendant le moment de son entré (entrée) en cours, il senti(t) ses mains devenir moites. Il fallait qu'il pense à autre chose. Son souvenir s'arrêta sur la jeune fille de la veille, il ne sut pas vraiment pourquoi. Il trouvait ses grands yeux verts somptueux, brillants tel des émeraudes, contrastant avec sa peau porcelaine.(ça va vite, ça va vite!) Il se demandait ce qu'elle faisait seule, les yeux fermés dans cette ruelle sordide. Peut-être se recueillait-elle en souvenir de la victime. La ville était sous le choc après ce crime atroce après tout. Mr Tokonoa continuait de parler en avançant, le jeune Uchida l'écoutant d'une oreille distraite. Il comprit cependant que le principal vantait la qualité de l'enseignement de son établissement, grâce à la modernité des locaux et (à) un groupe d'enseignants dynamique. Ils arrivèrent à la porte d'une salle de classe devant laquelle attendait un homme d'une quarantaine d'années. Plutôt élancé, son nez crochu, ses petits yeux de noirs(là je comprends pas...) et ses cheveux couleur corbeau attachés en un catogan démodé lui donnaient des airs de rapace. Il salua froidement de la tête le principal Tokonoa et n'adressa même pas un regard à Erik. (je dois être intoxiquée, mais j'imagine Severus Rogue, c'est normal ?) — Monsieur Myaki, je vous présente le nouvel élève de la première une, Mr Erik Uchida. Voici le professeur de langues étrangères. Le professeur fixa Erik de ses billes noires qui lui servaient d'yeux avec une telle intensitée qu'il en mit le jeune garçon mal à l'aise. Erik salua l'enseignant en s'inclinant légèrement mais celui-ci ne cessait de le fixer, comme si il voulait lire en le jeune Uchida. Mr Tokonoa sentant certainement la tension s'installer, prit la parole. — Bon, et si nous rentrions ? Interrogea le principal en faisant un signe à son enseigant(faute de frappe) du menton, une expression goguenarde sur le visage. Mr Myaki se contenta d'hôcher(hocher) la tête, puis ouvrit la porte. Le proviseur s'engouffra par l'ouverture suivi par le professeur, qui lança un dernier regard au jeune Uchida en franchissant le seuil. Erik retrouva un peu sérénité(Sérénité est une amie à lui ? x). Quelle étrange personne ce Myaki ! Pourquoi l'avait-il fixé comme ça ? Il allait devoir se méfier de lui. Et dire qu il s'agissait de Mr Myaki qui encardrait(faute de frappe. Tu ne relis pas avec word ou un traitement de texte?) celui de journalisme(celui ne se rattache à rien ici il me semble). Erik se senti(t, et se me paraît inutile) le stress monter encore une fois. Le jeune Uchida se calma, attendant que le principal Tokonoa le présente à ses nouveaux camarades. Lorsqu'il entendu(onch, entendit) son nom, il entra dans l'arène, se forçant à sourire, prenant l'air le plus détaché possible. Les élèves le scrutaient, les garçons avec méfiance, les filles avec timiditée(timidité). Il promena son regard dans la salle, celui-ci s'arrétant(s'arrêtant) sur une jeune fille au premier rang à côté de la fenêtre. Elle portait sur le nez des lunettes disgracieuses et ses cheveux noués en couettes infantiles lui donnaient des airs de fillette. Seulement, ses grands yeux émeraudes lui rappelaient quelqu'un. (Son souvenir s'arrêta sur la jeune fille de la veille, il ne sut pas vraiment pourquoi. Il trouvait ses grands yeux verts somptueux,-> Le type doit avoir un problème d'amnésie non?^^Mais sinon j'aime bien le coup des lunettes et des couettes qu'il remarque en premier)Remarquant que les yeux d'Erik s'étaient fixés sur elle, la jeune fille sourit, une expression gênée sur son visage rougissant. C'était la jeune fille d'hier soir, celle de la ruelle. Erik se maudit de son manque de prudence. Il aurait dut faire plus attention, ne pas bondir sur ce mur comme si tout le monde pouvait le faire. Quel idiot! Mr Tokonoa interrompit les pensées du jeune homme, lui indiquant une place entre la jeune fille d'hier soir et une grande blonde qui lui lançait des regards aguicheurs. — Allez vous installer entre Mademoiselle Ekori et Mademoiselle Suzuki, déclara le principal qui ne se départissait nullement de son sourire. Le gros homme se dirigea vers la porte et la franchit. — Jeunes gens, bonne journée ! Fit-il en fermant la porte derrière lui. Les élèves se rassirent et Erik se dirigea vers la place que lui intima(ça me paraît bizarre comme verbe ici..) le principal. Ses camarades le fixaient toujours, chuchotant entre eux à propos de son arrivée. La blonde ne le lachait(lâchait) pas des yeux, le dévorant du regard, tandis que la jeune fille d'hier soir regardait devant elle, évitant tout contact visuel avec lui. Erik s'installa, sortit ses affaires, tandis que Mr Myaki mettait fin aux bavardages. — Silence ! Sortez vos livres à la même page qu'hier. Mr Uchida, suivez avec mademoiselle Suzuki. Devant l'expression de joie de la jeune blonde, Erik s'empressa de sortir son manuel. — J'ai mon livre monsieur, indiquez-moi juste la page s'il vous plait. La blonde fit une moue boudeuse, alors qu'Erik entendit un petit ricanement sur sa gauche. Le cours commença en silence, le jeune Uchida se sentant toujours aussi mal à l'aise. La jeune blonde ne le lachait(lâchait) pas des yeux(répétition), essayant d'attirer son attention,(fait une nouvelle phrase à partir d'ici plutôt, je pense) Erik se forçant de l'ignorer en se concentrant sur le cours. Il entendit une petit voix sur sa gauche qui chuchota. — Merci pour hier soir. Je m'appelle Yuko. Il se toura(faute de frappe) discretement(oubli d'accent) vers la jeune fille, et lui adressant(soit lui andressant, sans le et, soit et lui adressa) un sourire sincère. — Derien, moi c'est Erik. Le rouge monta aux joues de Yuko,(.) Erik détourna les yeux afin de ne pas la gêner plus. Soudain la jeune fille blonde l'apostropha sans retenue(,) à voix haute. — Moi c'est Natasha, mais tu as déja(déjà) dut(dû) me voir dans des magazines. Il la fixa, perplexe. — Euh... Non. Erik entendit Yuko rire tandis que Natasha se vexa(vexait).
Sinon, le passage chez Erik promet des choses intéressantes! J'espère donc qu'on ira un peu plus dans cette direction par la suite, et un peu moins dans le côté cliché/lycée que j'aime moins. Le père et ces histoires de pouvoirs, ça me donne envie de connaître la suite! |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 27 Mai 2013 - 20:38 | |
| Merci Cerisounette de ta correction et de ton avis!!!
Oui, les clichés vont disparaître petit à petit.
Je suis affolé par le nombre de fautes... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 27 Mai 2013 - 20:41 | |
| Mais non faut pas, c'est de l'inattention pure et simple je pense. Je suis vraiment surprise que Open Office ne te les corrige pas d'ailleurs? Encore une fois tu gagnerais beaucoup à relire à voix haute avant de poster je pense. (Je suis pas sûre d'avoir tout relevé d'ailleurs, je sais qu'il y en a ici qui font ça mieux que moi) Sinon, pour la disparition progressive des clichés, tu m'en vois vraiment ravie! |
| | | sombrefeline Héros Légendaire
Nombre de messages : 2284 Age : 38 Localisation : Le Grand Nord Loisirs : Ecrire, dessiner, coudre et taquiner ses semblables avec des bouts de métal coupant Date d'inscription : 21/04/2012
| Sujet: Re: Demon hunters Mar 28 Mai 2013 - 14:14 | |
| Remarque : poste des extraits moins longs, sinon tu vas perdre tes lecteurs. Les corrections, maintenant - Citation :
- voyant la scène où il battit les deux voyous
avait battu - Citation :
- laissaient présager au retour de Noshumo ici.
le retour - Citation :
- la figure paternel
paternelle - Citation :
- L'objet a l'intérieur
à - Citation :
- Il ne pris
Prit - Citation :
- nous devons rester discret
discrets - Citation :
- Sa soeur l'accompagna
Sœur - Citation :
- que tu ne te fera pas renvoyer la première semaine
feras - Citation :
- quoi grande soeur
sœur - Citation :
- Sa dernière scolarisation il y a trois ans
Trois ans auparavant - Citation :
- Elena le regarda du coin de l'oeil
Œil - Citation :
- ‒ Relaxe petit frère
Relax - Citation :
- dés que possible
dès que - Citation :
- tu le ferai
ferais - Citation :
- il aimerai que tu te changes les idées
aimerait - Citation :
- il aurait charger Atari
chargé - Citation :
- mais la plupart de ses bâtisses furent restaurées
avaient été restaurées - Citation :
- le côté oriental niveau architecture
« de l’architecture » sonnerait mieux - Citation :
- s'arrétant devant pour la contempler
s’arrêtant - Citation :
- La portail mesurait
Le portail - Citation :
- Erik admira quelques instants l'oeuvre
Œuvre - Citation :
- ‒ Pardon, le batiment administratif s'il te plait.
bâtiment. Et puis, compte tenu des codes de politesse au Japon, ça me paraîtrait plus crédible qu’il vouvoie l’élève et s’excuse de le déranger, avant de lui poser la question. - Citation :
- Sur une centaine de mêtres, une allée suffisament large
Mètres et suffisamment - Citation :
- fleurs roses de toute beautée
beauté - Citation :
- une construction moderne et imposant
imposante - Citation :
- Plusieurs élèves assient sur le bancs
Assis sur le banc - Citation :
- une batisse ressemblant à une petite maison
bâtisse - Citation :
- Une femme d'âge mûre
Mûr - Citation :
- elle lui indiqua la cicatrice sur la pomette
pommette - Citation :
- Je suis passé a travers une baie vitrée
à - Citation :
- dit-elle d'un ton abrut
abrupt - Citation :
- La Dame saisit
Pourquoi cette majuscule ? - Citation :
- Une grosse moustache lui couvrait la lêvre supérieure
Lèvre - Citation :
- une cravatte bleu marine, le même que les lycéens, ainsi que d'un pull bleu marine
cravate. Et répétition de « marine ». - Citation :
- vous rencontrer,déclara
manque un espace - Citation :
- Mr Tokonoa ne se départissait pas de son large sourire.
— Merci monsieur, répondit Erik indifférent. — Vos cours sont répartis sur la matinée Départissait/répartis - Citation :
- vous êtes libre de participez
participer - Citation :
- clubs qui l'intéressait
l’intéressaient. + répétition de « club » dans les phrases suivantes. - Citation :
- Erik reste de marbre
Resta - Citation :
- que vous serez noter
noté - Citation :
- Il serai bientôt lâché
Serait - Citation :
- il senti ses mains
sentit - Citation :
- avec une telle intensitée
intensité - Citation :
- à son enseigant
enseignant - Citation :
- se contenta d'hôcher
de hocher - Citation :
- Et dire qu il s'agissait de Mr Myaki qui encardrait
Qu’il et encadrait - Citation :
- Timiditée
Timidité - Citation :
- celui-ci s'arrétant sur une jeune fille
s’arrêtant - Citation :
- La blonde ne le lachait pas des yeux
Lâchait - Citation :
- La jeune blonde ne le lachait pas des yeux
Même faute et même expression quelques lignes en-dessous - Citation :
- Il entendit une petit voix
Une petite - Citation :
- Il se toura discretement
Tourna discrètement - Citation :
- — Derien, moi c'est Erik.
de rien - Citation :
- Moi c'est Natasha, mais tu as déja dut me voir dans des magazines
Déjà dû Aloooors, beaucoup, beaucoup de fautes sur ce passage. Pas mal sont des fautes d’inattention qu’une bonne relecture et qu’un passage dans un correcteur orthographique pourraient éliminer. Au niveau du style, c’est correct, ça se lit bien, attention toutefois aux phrases trop longues qui abusent des subordonnées imbriquées les unes dans les autres. Au niveau de l’histoire, même constat qu’au chapitre précédent, ça se lit bien, tu plantes bien le décor et les personnages, mais j’ai quand même l’impression d’avoir déjà lu cette histoire des dizaines de fois (la famille qui chasse les démons, la mort de la mère, la recherche de la vengeance…). J’attends de voir comment tu vas faire évoluer tout ça. | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Mar 28 Mai 2013 - 15:16 | |
| Alors soit j'ai un gros pb avec office, soit je suis vraiment nul en ortho et en conjugaison Merci tu comm' Sombrefelinounette (toujours à dire sans respirer), c'est vrai que ce passage est long (6 pages sur office) mais je me voyais mal le couper ailleurs. Le prochain sera sûrement plus court. L'histoire est assez conventionnelle pour l'instant, avec pas mal de déjà vu, mais je compte bien vous faire sortir des sentiers battus si c'est possible. Enfin j'espère! Merci de tes encouragements et du mal sur tu t'es donnée pour corriger mes fautes . | |
| | | Morrigan modératrice
Nombre de messages : 3518 Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie Date d'inscription : 11/03/2007
| Sujet: Re: Demon hunters Mar 28 Mai 2013 - 15:49 | |
| C'est (enfin !) parti pour le deuxième extrait, en avant ! ^^ (gnééé, bon, Sombreféline étant passée elle aussi, je vais me concentrer sur les "fautes" de structure, plutôt que l'ortho) Lorsque Erik rentra chez lui hier soir => "hier soir", pour moi, c'est une marque plutôt utilisée à l'oral (dialogue) ou dans un texte au présent. Je préfère personnellement "la veille au soir", je trouve que ça passe mieux dans un texte au passé -Père veut te voir, et tout de suite => là j'imagine bien le petit temps d'arrêt dramatique entre les deux phrases. Du coup, je pense qu'un point ferait mieux passer cette idée voyant la scène où il battit les deux voyous qui agressaient la jeune fille => je trouve le début de ce bout de phrase pas terrible, trop oral. "visualisant le moment où il avait vaincu/vainquit les deux voyons" ? ou mieux : "témoin de la scène où il avait triomphé des deux voyous" ? leur père était à bout de nerfs cherchant le moindre prétexte => virgule après 'nerfs" Il s'avança pour monter dans l'escalier => pour monter l'escalier Erik lui sourit en retour et hocha la tête. => à la ligne Il était le seigneur démon responsable de la mort de leur mère, dix ans plus tôt. => proposition : "Il s'agissait du seigneur démon qui avait causé la mort de leur mère, dix ans plus tôt" (on évite un "être" et ça fait plus joli ) Clint, leur père, se sentait coupable traquant la créature de l'Enfer sans relâche depuis lors, les derniers indices laissaient présager au retour de Noshumo ici. => phrase à découper. Proposition : "Clint, leur père, se sentait coupable et traquait la créature de l'Enfer sans relâche depuis lors. Les derniers indices laissaient présager du retour de Noshumo, ici [même]" ? puis la porte s'ouvrit d'elle même => répétition de "porte". "battant" ? Erik scruta la figure paternel attentivement. => paternelle. c'est toujours "Erik" ou "il". On peut varier : le jeune garçon, le jeune homme, l'adolescent, etc. Clint Uchida était de père Japonais et de mère Américaine, ses cheveux grisonnants plaqués en arrière => la deuxième partie de la phrase (et le reste de la description physique) n'a rien à voir avec ses origines (ou de loin). Donc je suggère un point après "Américaine" sévère .Les rides => espace mal placée autour du point Ils ne se ressemblaient pas beaucoup, => "père et fils ne se ressemblaient pas beaucoup" ? Le "ils" pluriel fait bizarre après tout une description d'une seule personne C'était avec la chasse aux démons => virgule après "c'était" (ça fait un peu Naruto là, entre le nom de la famille et les pouvoirs familiaux ^^) Erik sorti un mouchoir en tissu => sortit ‒ Bien, Clint se saisit de la chose, l'étudiant attentivement => c'est pas une incise, c'est une action. Tu ne peux pas le placer comme ça ; c'est un point, puis à la ligne capable de cisailler la chair les muscles et les os en une fraction de secondes. => la clair, les muscles et les os Erik resta silencieux, => à la ligne Il ne pris son mal en patience guère longtemps. => prit. Bof, j'aime pas la formulation. "Il n'eut pas à prendre son patience très longtemps" ? J'aimerai que tu comprennes que nous devons rester discret. => J'aimerais / discrets (ou pas, j'ai tendance à accorder aux deux, mais on peut garder au singulier pour le concept de discrétion plutôt) mais nous ne sommes pas là pour être des chevaliers. => "pour nous comporter en chevaliers" ? de ses dons de télépathie pour lui parler, Erik détestant ça. => le participe présent final est moche et n'est pas bienvenu. "Et Erik détestait ça" ? La mission c'est de te venger du meurtrier de maman => virgule après "mission". C'est marrant, je ne le voyais pas dire "maman", j'aurais plutôt pensé "de ta mère" répliqua le jeune homme la voix chargé d'amertume. => chargée Ah ben au temps pour moi : c'est le gamin qui parle. Du coup, c'est plutôt le "te venger" qui me fait bizarre, je croyais qu'Erik était vraiment impliqué là-dedans aussi, pas qu'il laissait ça à son père. Mais c'est sans doute justifié Il obtint le résultat escompté, son père levant la tête vers lui. => encore une fois, le participe présent c'est pas terrible. Préfère les verbes conjugués, d'autant que là, tu n'es pas embêté par la construction : "le résultat escompté, car son père leva la tête" ou "le résultat escompté. Son père leva la tête" par exemple Il parlait à haute voix. => à la ligne Les yeux dorés de son père lui lançaient un regard sévère, Erik ne pût que hocher la tête. => à la ligne. "Erik ne put" et Clint replongea le nez dans son document. => à la ligne en tant que narration (sans le "et" quoi) Conduis au lieu de dire n'importe quoi grande soeur => virgules après "Conduis" et "quoi" stressé d'arriver dans une nouvelle école. => "stressé" ça fait très oral. "anxieux" ? Sa dernière scolarisation il y a trois ans s'était mal passée, le jeune homme se faisant renvoyer au bout de dix jours. => "Sa dernière scolarisation, trois ans plus tôt, s'était mal passée. Le jeune homme s'était fait renvoyer" ? Il toucha la cicatrice sur sa pommette, souvenir de cette journée => quelle journée ? le jour de son renvoi ? Depuis, il poursuivait ses études à domicile. => et alors pourquoi tout d'un coup, on le renvoie à l'école ? Ce serait bien d'avoir au moins un semblant d'explication, si tu ne veux pas tout dévoiler maintenant Relaxe petit frère, c'est un lycée superbe, et puis tu n'es pas obligé de te faire des tonnes d'amis, quelques uns suffisent, => Relax, petit frère. Tu pourrais rajouter des points aussi, plutôt que mettre uniquement des virgules mais il te dirait de te jeter dans la mer, tu le ferai ! Plaisanta Elena, mais son frère ne réagit pas. => "mais il te demanderait" ? / plaisanta (sans maj) , il aimerai que tu te changes les idées en ayant des activités de ton âge => je commencerais une nouvelle phrase ici (et ok, un début de réponse. Je maintiens quand même mon avis un peu plus haut, ce serait bien qu'Erik amorce un début de réflexion sur le pourquoi de sa présence) soupira Erik, et Atari a autre chose => je mettrais un point après l'incise Rester enfermé à faire de la musique huit heures par jours => "à jouer de la musique" ? Erik regarda les maisons défiler. => déjà dit plus haut. "à nouveau" ? mais la plupart de ses bâtisses furent restaurées afin de garder le côté oriental niveau architecture => j'aurais mis "avaient été restaurées, afin de conserver l'aspect architecture orientale" ("le coté... niveau" fait trop oral pour moi) Merci grande soeur => Merci, grande-sœur (il faut une virgule dans les dialogues avant les noms ou dénominations, comme ça : restes du latin ^^) La portail mesurait au moins six mètres de large presque trois mètres de haut. => Le portail. manque un "et" je pense après "presque" avec plusieurs bancs placés en dessous pour donner de l'ombre aux élèves pendant leurs pauses. => "avec" dénature tout je trouve. Tu as une jolie phrase qui montre un joli paysage, et l'introduction en "avec" rend ça "moche". Je suggère un point tout simple, et juste "Plusieurs bancs placés en dessous..." Au bout se trouvait une construction moderne et imposant, haut de trois étages, bouchait l'horizon. => problème entre le début et la fin de la phrase Au bout se trouvait une construction moderne et imposant, haut de trois étages, bouchait l'horizon. Peint aux couleurs de l'école, le blanc et le bleu, son architecture moderne et épurée le faisait plus ressembler à des bureaux qu'à un établissement scolaire. => imposante / haute / Peinte / la faisait indiquait "Administration Scolaire", Erik frappa puis entra. => point après "scolaire" Il déformait un peu la vérité, ça le fit sourire => "et cela le fit sourire" ? dit-elle d'un ton abrut, nom? => point après l'incise, et espace avant ? La Dame saisit encore quelques mots sur l'ordinateur => non, "la dame" ça fait petit garçon de 8 ans ^^ "La secrétaire ? L'employée ?" Il frappa à la porte du bureau du proviseur, l'ouvrit et entra, se figeant devant le bureau du principal. => alors, techniquement, on fait une différence entre "principal" et "proviseur". Y en a un pour le collège ("principal" je crois) et l'autre pour le lycée. C'est du pur chipotage, note bien ^^ ainsi que d'un pull bleu marine => "de la même couleur" ? pour éviter la répétition Et euh, tu peux porter (et surtout voir !) un costume sous un pull ? Ça me paraît pas terrible pour l'aspect bienvenue au Lycée Yunikõn => c'est le vrai mort japonais pour licorne ? Ah, c'est M. l'abréviation en français. "Mr" c'est pour maître (les avocats) ou alors "mister" en anglais Ce dernier la prit, cherchant les clubs qui l'intéressait. Il trouva le club de journalisme dans la liste. — Le club de journalisme est-il bien ? => ça fait beaucoup de "clubs" ^^ (et un peu après aussi) le prévint Mr Tokonoa, bien ! Il temps de rejoindre votre classe. => Tokonoa. Bien ! allées de l'école les élèves regagnant leurs salles => virgule après "de l'école" Erik regarda l'heure sur sa montre, dix heures vingt huit. => deux points avant l'annonce de l'heure contrastant avec sa peau porcelaine => peau de porcelaine ? mais celui-ci ne cessait de le fixer => répétition de "fixer" avec la phrase d'avant Mr Tokonoa sentant certainement la tension s'installer, prit la parole. => virgule après "Tokonoa" Mr Myaki se contenta d'hôcher la tête, => de hocher Et dire qu il s'agissait de Mr Myaki qui encardrait celui de journalisme. => qu'il s'agissait / qui encadrait. "Et dire que le club de journalisme était encadré par Mr Myaki" ? Erik se senti le stress monter encore une fois. => "un" se en trop ^^ Lorsqu'il entendu son nom, => ouuuuuh, que c'est pas beauuuuuuu ^^ "entendit" Il promena son regard dans la salle, celui-ci s'arrétant sur une jeune fille au premier rang à côté de la fenêtre => "qu'il arrêta" ? Sinon on dirait que le regard agit tout seul C'était la jeune fille d'hier soir, celle de la ruelle. => c'est vrai qu'on ne sait pas à quoi elle ressemblait l'autre soir, mais les lunettes ne devraient pas passer inaperçues, au moins, si ? Le gros homme se dirigea vers la porte et la franchit. => à la ligne vers la place que lui intima le principal => avait intimé tandis que la jeune fille d'hier soir => 3 fois l'expression "jeune fille d'hier soir". Outre le fait que personnellement, je préfère "la veille au soir", il faudrait varier un peu. "Celle qu'il avait sauvée" par exemple La jeune blonde ne le lachait pas des yeux => idem, répétition de formulation Erik se forçant de l'ignorer => enlève le participe présent Erik entendit Yuko rire tandis que Natasha se vexa => se vexait. Et pour le coup, je pense qu'on pourrait appuyer un peu plus sur la réaction vexée : rouge aux joues, moue boudeuse, elle a l'air de fulminer, son expression le montre bien, etc. Bon ! J'ai eu une lecture un peu hachée avec la CB à côté, mais j'ai fini par y arriver ^^ Extrait sympathique où on apprend un peu qui est ce mystérieux sauveteur. Oui, sa situation est un peu clichée, mais ça passe, je trouve. Je me demande quand même ce que fait la sœur, dans cette situation : à 19 ans, tu étudies, plutôt. Or, elle a l'air d'être "femme au foyer" ^^ Ce serait bien d'avoir une légère indication de ce côté-là aussi. J'ai tiqué sur le coup de la licorne : si c'est l'emblème de son lycée, et que Yuko le voit tous les jours, je trouve ça étrange qu'elle ne l'ait pas reconnu l'autre soir, surtout sur un uniforme qui devait ressembler à celui de son lycée ! En plus, Erik a donc avait son uniforme la veille (logique, quelque part), mais il le porte quand même, avant son premier jour d'école ? Bizarre pour moi. A part ça, je ne crois pas que grand-chose m'ait interpelée. J'aurais bien aimé qu'on voit davantage les réactions des autres élèves, genre les copines de Natasha, par exemple. Et peut-être ne pas se contenter des jeux de regard, même si ce sont les plus intéressants à mon sens (j'aime beaucoup aussi), mais parler aussi des poses par exemple (et la blonde, en tant que mannequin, doit le savoir ^^) Voilà voilà, c'était bien plaisant, une nouvelle fois. Attention à la longueur de l'extrait, la prochaine fois ^^ | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
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| Sujet: Re: Demon hunters Mar 28 Mai 2013 - 17:50 | |
| Yoo! Merci de la correction et des suggestions, encore une fois, hyper intéressantes! Effectivement! On ne sait pas trop ce que fait Elena ( faut que je vérifie, mais dans les notes, - Spoiler:
elle est étudiante
Pour le coup de l'uniforme d'Erik (enfin de la cravate qu'il porte la veille au soir^^), c'est que sur le coups des émotions, Yuko n'a pas fait attention ! Mais c'est vrai que je devrai en parler dans le premier chapitre, tout comme les lunettes de la jeune fille (dans mon imaginaire, elle ne les porte pas pour aller au quartier nord-est )... Mais je pense que je vais les rajouter et qu'elles tomberont lors de sa rencontre avec les loubards pour les lunettes, une explication pour la cravate dans le chapitre 1, ainsi qu'un petit reproche de Clint concernant le fait de la mettre la veille de la rentrée...) Oui Yunikõn est vraiment la traduction de Licorne en japonais! Concernant Erik et son arrivée au lycée: attention spoiler !!! - Spoiler:
Erik est chargé par son père de trouver quelque chose. Clint Uchida a d'énormes pouvoirs de perception,lui permettant repérer énormément de choses à distance. (Un peu comme Charles Xavier avec le cerebro dans Xmen). Il a donc chargé son fils de trouver ce qu'il cherchait, Erik ayant un pouvoir similaire ( disons que Clint a un pouvoir lui permettent de détecter de loin mais avec peu de précision alors que celui d'Erik est à plus courte portée mais plus ciblé), car il pense que Noshumo cherche cette chose aussi. Mais chut ! Vous n'en saurez pas plus !
Ps : Morriganounette, tu devrai te créer un grade spécial de "Chipoteuse en chef" :-D | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
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| Sujet: Re: Demon hunters Dim 2 Juin 2013 - 14:31 | |
| ATTENTION !!! ATTENTION !!!
Voici la première partie du chapitre 3 ! J'espère que ça vous plaira, sinon, assassinez le !!! Il fait moins de 3 pages, ça pas vous prendre plus de 2h (sauf si vous corrigez les fautes comme sombre, la pauvre, je la plains.) *imite Jacques Martins Un bon dimanche, sous vos applaudissements.
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Durant tout le cours, Yuko dut supporter les bavardages incessants de Natasha. La grande blonde parla d'elle et de ses projets pendant presque deux heures et ne cessa qu'après plusieurs remontrances de M. Myaki. Quant à Erik, gêné par toute l'attention qu'il suscitait, il essaya de se faire le plus discret possible, il s'enfonça dans sa chaise ne répondant même pas à Natasha, malgré tous les efforts déployés par cette dernière. La jeune fille finit par s'énerver, et bouda jusqu'à l'heure du déjeuner. Cela amusa énormément Yuko de la voir dans cet état là car d'habitude, les garçons cédaient au sourire angélique de la jeune mannequin. Lorsque la sonnerie retentit, les élèves se dépêchèrent de ranger leurs affaires afin d'arriver le plus vite possible au réfectoire de la cantine. Erik ramassa son sac et quitta sa place, mais Natasha se mit devant lui pour l'empêcher de passer, mains jointes devant sa jupe, telle une petite fille faussement timide. — Ça te dirait de m'inviter au cinéma samedi après les cours ? On pourra faire connaissance comme ça, fit l'adolescente blonde en battant des cils. Le jeune homme la dévisagea quelques secondes puis sourit narquoisement en glissant les mains les poches de son pantalon. — Merci, mais non merci. Il la contourna en sifflant avec détachement et sortit de la pièce en adressant un signe de la main à la grande blonde qui était rouge de colère. Cette dernière se tourna vers Yuko qui s'était délectée de la scène et lui lança un regard mauvais. — Qu'est-ce que tu regardes la fouine ? T'as rien de mieux à faire ? lança Natasha. Elle tourna les talons et partit comme une furie rejoindre ses copines qui l'attendaient à la porte. L'une d'elles voulut poser sa main sur l'épaule de la blonde pour la rassurer, mais celle-ci l'écarta en la poussant. La jeune mannequin continua sa route, ses amies derrière, celle qui venait de se faire rabrouer lui demandant pardon. Restée seule dans la classe, Yuko finissait de ranger ses affaires. Elle s'apprêtait à mettre le cahier de langues dans son sac lorsque le dessin du monstre tomba de ses notes, glissant sur le sol jusqu'au pied du bureau de M. Myaki. La jeune fille se précipita pour ramasser la feuille mais le professeur fut le plus prompt. Il se saisit de la page et se préparait à la rendre à son élève lorsqu'il remarqua le dessin, qu'il scruta attentivement de ses yeux perçants. — Mais qu'est ce que c'est ce dessin mademoiselle Ekori ? demanda l'enseignant d'un ton accusateur. Yuko ne sut quoi répondre, mais le regard de M. Myaki semblait de plus en plus sévère à mesure que son front plissait. — Et bien, j'attends. L'expression de l'enseignant devenait très menaçante. Yuko sentit un frisson lui parcourir la colonne. Elle devait dire quelque chose. Et vite. — C'est juste un dessin que j'ai fait comme ça M. Myaki. Je l'ai imaginé, mentit la jeune fille. Elle mit ses mains derrière son dos; celles-ci devenaient moites à cause de l'anxiété provoquée par le professeur de langues étrangères. Il continuait de la fixer de manière intense, comme si il cherchait à percer un quelconque secret. Yuko se concentra pour faire abstraction de son malaise afin de paraître le plus sûre d'elle possible. Elle soutint le regard de M. Myaki sans ciller et ce dernier finit par céder. — Je vais quand même garder ceci, car il est interdit de dessiner pendant les cours, rétorqua l'enseignant qui posa la feuille sur son bureau en s'asseyant sur sa chaise. Puis il contempla Yuko, une expression mauvaise sur son visage. La jeune fille ouvrit en grand les yeux. Elle posa les mains à plat sur le bureau du professeur et essaya de se donner de la constance. — M. Myaki, j'ai fait ce dessin pendant la pause de dix heures. Pas pendant votre cours. L'enseignant balaya l'argument d'un geste d'énervement. — Il suffit ! Estimez-vous heureuse que je ne vous sanctionne pas plus ! Sortez maintenant ! hurla l'enseignant qui fulminait. Devant tant d'emportement, Yuko sut qu'elle n'obtiendrait pas gain de cause. Elle retourna à son sac et finit de ranger ses affaires. La jeune fille essaya cependant de voir où M. Myaki cacha sa feuille. Il l'inséra dans un livre recouvert de cuir violet dépourvu d'inscriptions. L'enseignant surprit néanmoins son regard. Il se dépêcha de ranger le livre dans son attaché-case. — Mademoiselle Ekori, dépêchez-vous de sortir de ma classe avant que je vous colle un avertissement. Il joignit les doigts devant son visage pour appuyer son ultimatum. La phrase plana quelques secondes dans l'air, telle une menace. Yuko s'inclina finalement pour s'excuser, prit son sac et sortit de la salle en claquant la porte derrière elle. Takami devait l'attendre en bas pour aller au réfectoire, elle pressa donc le pas pour le rejoindre. Le soleil baignait les couloirs de sa chaude lumière, faisant de ce jeudi une douce journée de printemps. Quelques élèves traînaient dans les couloirs, notamment des couples en quête d'un peu d'intimité pour de tendres baisers. Cependant, Yuko ne remarqua ni la douceur de la température, ni les jeunes amoureux. Elle ne pensait qu'à l'attitude de M. Myaki. Le professeur avait agit de manière agressive envers elle. Il manifestait aussi un grand intérêt pour le dessin. Depuis son arrivé dans le corps enseignant lors de la rentrée scolaire d'avril, il ne s'était attiré aucune sympathie de la part des élèves, ni même de ses confrères. Yuko le trouvait désagréable, peu chaleureux. Mais là, M. Myaki lui avait fait froid dans dans le dos. Elle ôta ses lunettes et se pinça l'arête du nez, cherchant une raison à la réaction de l'enseignant. Au début, il était resté calme, lui tendant simplement la feuille. Puis son attitude avait brusquement changé. Pourquoi? Yuko vérifia que personne ne pouvait la voir. Elle ferma les yeux, afin de se servir de son don pour revoir l'instant vécu quelques minutes plus tôt. L'air se troubla autour d'elle, elle eut soudain la chair de poule et des picotements dans les extrémitées de ses membres. Elle ressentit comme un point à l'estomac. M. Myaki ramassa la feuille et s'apprêtait à la rendre à la jeune fille. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent. Il parut reconnaitre la créature sur la feuille et les pupilles de ses yeux noirs se dilatèrent. Il était surpris et apeuré de relever la présence du monstre sur le dessin de son élève. Yuko rouvrit les yeux pour sortir de sa vision et recommença à marcher. M. Myaki semblait connaître cette créature. Mais comment ? Et pourquoi ? Depuis hier soir, beaucoup de choses étranges lui arrivaient. Qu'était-ce donc que ce monstre ? L'ignoble chose avait-elle vu à travers sa vision ? Si elle ne faisait qu'un avec M. Myaki ? Cette pensée la fit frémir, Yuko appuya son dos contre le mur pour retrouver son calme. Elle sentit son rythme cardiaque s'accélérer et ses jambes défaillir. Elle respirait soudainement avec difficulté, une boule au ventre. Sa vue se troubla. Elle se laissa glisser le long de la paroi et se retrouva à genoux. Elle prit de grandes bouffées d'oxygène, essayant de trouver la paix intérieure. Ce n'était qu'une crise d'angoisse. Elle chercha une pensée agréable, pianotant le sol de ses doigts fins. Elle respirait mieux, son cœur ralentissait au fur et à mesure. La jeune fille se releva lentement en prenant appui contre la cloison. Au bout de quelques instants, elle reprit le fil de sa réflexion en chassant l'idée que l'enseignant et la créature n'était qu'une seule et même entité. Elle ne pouvait pas, ne devait pas tirer de conclusions trop hâtives. Tout ce qu'elle savait, c'était que M. Myaki paraissait connaître cette créature. Yuko désirait savoir comment et pourquoi.
Après le repas, lorsqu'elle travaillerait à la bibliothèque du lycée sur le journal avec Takami, elle irait voir l'enseignant dans son bureau. La jeune fille lui annoncerait son intention de faire un article sur le meurtre du quartier nord-est, et observerait sa réaction. Elle ne dirait rien de plus. Les pas de Yuko l'amenèrent à la sortie arrière du bâtiment principal sans qu'elle s'en aperçoive. Ses réflexions l'absorbaient tellement qu'elle faillit passer devant Takami sans le voir. Mais le jeune garçon l'interpella. — Yuko ! Je suis là ! cria-t-il en agitant les bras. — Hum... Ah pardon, j'étais perdue dans mes pensées, répondit la jeune fille, toujours préoccupée. Le front plissé sous l'effort de la réflexion, elle continua à avancer, son ami à ses côtés. Finalement, ce dernier finit par la tirer définitivement hors de son esprit torturé. Il se mit devant Yuko, les mains sur les hanches, ses grands yeux emplis de curiosité fixés sur elle. — Alors ? Comment ça s'est passé ? demanda Takami, avec un mélange d'impatience et d'excitation dans la voix. Yuko eut un hoquet de peur. De quoi lui parlait son ami ? Du monstre ? Ou de M. Myaki ? Elle chercha un moyen d'éluder la réponse alors que ses mains commençèrent à trembler.
Dernière édition par The duke le Lun 22 Juil 2013 - 15:25, édité 2 fois (Raison : derniere version) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Demon hunters Dim 2 Juin 2013 - 21:04 | |
| En lisant les différents extrait de ton histoire, j'ai tout de suite senti que ça fait un moment que tu bosse sur ton univers. Dans le première extrait il y a de l'action avec une bagarre qui permet d'introduire de façon naturel Erik mais ensuite plus d'action je pense que ça va monter crescendo. Puis un petit truc sur le titre, il n'est pas conseiller de mettre un titre anglais quand tout le texte est en français.
Bonne continuation. |
| | | Morrigan modératrice
Nombre de messages : 3518 Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie Date d'inscription : 11/03/2007
| Sujet: Re: Demon hunters Mer 5 Juin 2013 - 18:56 | |
| C'est parti ! Chapitre 3 il essaya de se faire le plus discret possible, il s'enfonça dans sa chaise => j'aurais mis un point après "possible" les garçons cédaient à le sourire angélique => au sourire tel une petite fille faussement timide. => telle Le jeune homme la dévisagea... => à la ligne en adressant un signe de la main à la grande blonde qui était rouge de colère => "qui rougissait de colère" ? ça fera moins plat L'une d'elle voulut poser sa main => d'elles La blonde tourna les talons / ses amies sur les talon => répétition de "talons" mademoiselle Ekori ? Demanda l'enseignant => demande (pas de maj) Et bien, j'attend. => Eh bien, j'attends mais le regard de M. Myaki devenait de plus en plus sévère / L'expression de l'enseignant devenait très menaçante. => répétition de "devenait" Elle mit ses mains derrière son dos... => à la ligne (et je mettrais un point virgule après "derrière son dos") comme si il cherchait à percer quelconque secret => s'il cherchait à percer un quelconque Yuko se concentra pour fait abstraction de sa peur=> pour faire. Je trouve que "peur" est un peu exagéré ; "anxiété" ou "malaise" irait mieux Elle tint le regard de M. Myaki sans ciller => "Elle soutint" plutôt La jeune fille ouvrit les yeux en grands => grand ('ouvrit grand les yeux" ?) Elle posa les mains à plats sur le bureau => à plat afin de paraître le plus sûre d'elle possible / essaya de se donner le plus de constance possible => répétition de "possible" j'ai fait se dessin pendant la pause de dix heures. => ce Sortez maintenant ! Hurla => hurla devant son visage pour d'appuyer son ultimatum => pour appuyer tel une menace. => telle prit son sac et sorti de la salle => sortit Le professeur avait agit de manière agressive, suspectant Yuko sans raison apparente. => moi j'aurais dit qu'il manifestait un peu trop d'intérêt pour le dessin ^^ "Où avez-vous vu cette créature"... Normalement, tu te demandes comment la gamine a une imagination aussi débordante. C'est impossible qu'une telle chose existe, donc son attitude montre trop ouvertement qu'il sait. Il faudrait nuancer le propos si tu veux que les soupçons de Yuko restent encore flous lors de la rentrée scolaire d'Avril => d'avril Il reconnut la créature sur la feuille => elle peut être certaine des réactions des gens dans ses visions ? Sinon "il parut reconnaître" serait plus adapté Qu'était-ce donc ce monstre ? => que ce monstre Elle senti son rythme cardiaque s'accélérer => sentit en chassant l'idée que l'enseignant et la créature n'était qu'une seule et même entité => n'étaient. "ne formaient" ? lorsqu'elle travaillera à la bibliothèque du lycée sur le journal avec Takami, elle ira voir l'enseignant => travaillerait / irait Elle ne dira rien de plus. => dirait Les pas de Yuko l'amenèrent à la sortie arrière du bâtiment principal sans qu'elle s'en aperçoit => aperçoive Je suis là ! Cria-t-il => cria Comment ça s'est passé ? Demanda Takami => demanda Yuko eut un hoquet de peur => "hoqueta de peur" ? (chasse aux verbes faibles toujours ^^) Pour commencer, je dirais que tu as fait de gros progrès sur le style. Je trouve ce chapitre bien meilleur que les précédents du point de vue de la forme (et moins de fautes aussi, j'ai l'impression ^^) Sur le fond : il est bien intéressant, avec la petite touche d'humour au début entre Natasha et Erik. En effet, ça ne doit pas faire plaisir de se faire rembarrer comme ça (mais aussi... quelle question débile ^^) Comme je l'ai dit un peu plus haut, je trouve par contre la réaction de l'enseignent beaucoup trop limpide, vu les mots qu'il utilise. Etant donné ce que c'est, et le secret qu'il semble y avoir autour, j'aurais pensé qu'il se montrerait plus discret pour sonder l'élève et voir ce qu'elle sait. D'autant plus s'il ne veut pas attirer l'attention sur lui, vu qu'il n'est déjà pas très populaire ^^ Voilà, c'est à peu près tout. Bon chapitre, ça s'enchaîne bien. J'attends la suite avec plaisir | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Mer 5 Juin 2013 - 19:40 | |
| Merci Mo' ! Encore pas mal de fautes (plus des fautes de conjug et grammaticale) et pas mal de "IPhone bug" . Bon mon anniv c'est dans un mois si vous souhaitez m'offrir une tablette :-D Sinon merci, oui ce chapitre a été assez agréable a écrire et puis l'échange sur les poses qu'on a eu m'a bien aidé. (Faut que je bosse le chapitre 1&2 d'ailleurs). Concernant la réaction de M. Myaki, je l'ai volontairement rendu agressif, tu verra pourquoi plus tard. Après si tu trouve que c'est trop prononcé je peux y revenir ! Je suis prêt à tout pour satisfaire les fans ! Merci Monounette encore une fois !
Dernière édition par The duke le Mer 5 Juin 2013 - 20:16, édité 1 fois (Raison : iPhone Bug!) | |
| | | Morrigan modératrice
Nombre de messages : 3518 Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie Date d'inscription : 11/03/2007
| Sujet: Re: Demon hunters Mer 5 Juin 2013 - 23:44 | |
| Oh, qu'il soit agressif ne me choque pas. Ça colle à la vision du personnage qu'on a eu depuis le début. C'est juste que la phrase que je t'ai citée, notamment, donne trop clairement à voir le fait qu'il connaît le truc. Alors que n'importe qui ne connaissant pas le monstre (ou ne voulant pas qu'on sache qu'il le connaît, ce qui me semble être le cas) ferait passer ça autrement, plus en douceur, même s'il engueule Yuko quand même. Il veut mentir tout en lui soutirant des informations, donc il ne devrait pas se trahir dès le début en disant qu'il sait que ça existe quand c'est normalement impossible dans leur monde. Voilà ^^ | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Jeu 6 Juin 2013 - 0:25 | |
| Un petit "Mais qu'est ce que c'est ce dessin?" (a reformuler) te semble mieux ? Je vois mieux ce que tu veux dire, je ne laisse pas assez de suspens en tout cas, si tu as un avis concernant la tournure, ye zui préneur (imagine moi avec l'accent du chat potté) | |
| | | Morrigan modératrice
Nombre de messages : 3518 Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie Date d'inscription : 11/03/2007
| Sujet: Re: Demon hunters Jeu 6 Juin 2013 - 9:48 | |
| Voilà, c'est de ce genre-là que je parlais. Ou "D'où vous-es venu ce dessin saugrenu", quelque chose comme ça. Mais en l'état, elle est déjà bien, hein ^^ | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Jeu 6 Juin 2013 - 10:21 | |
| - Morrigan a écrit:
- Voilà, c'est de ce genre-là que je parlais. Ou "D'où vous-es venu ce dessin saugrenu", quelque chose comme ça. Mais en l'état, elle est déjà bien, hein ^^
lol ta phrase, on la dirait sorti de "la lame rimée". Ça va faire partie des retouches du WE alors ! (Si j'ai le temps) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Demon hunters Ven 7 Juin 2013 - 18:53 | |
| Bon avec pas mal de retard je commente tes écrits. Pour l'instant je ne commente que les deux premiers, j'éditerais pour le troisième. premier chapitre : celle-ci de loin fut la pire => celle-ci, de loi, fut la pire (les virgules). Comme si il put appercevoir ... => comme s'il pouvait. - Tu as peur hein? => Tu as peur hein ? (l'espace pour le point d'interrogation) - Lâchez-là! => Lâchez-là ! (espace de ponctuation) derrière eux se tenait un garçon de l'âge de Yuko => quel âge ? t'as pas précisé. - T'es qui toi? Dégage! répliqua le gaillard à la casquette, toujours penché sur Yuko. => espace de ponctuation. ‒ T'as pas entendu? Lâche-la! => pareil. ‒ Putain! Tu veux quoi? => même remarque. Ce dernier hurla et l'arme tomba au sol puis, le tout en se moquant de son adversaire, le jeune homme lui expédia un coup de coude dans le visage. => mal dit. Essaye quelque chose du genre "ce dernier hurla et l'arme tomba au sol. Enchaînant, le homme lui expédia un coup de coude au visage tout en ironisant la situation." par exemple. le nez en sang et le bras plié dans un angle pas naturel. => le "pas naturel" fait un peu tâche selon moi. Essaye de trouver une autre formulation. Essaye par exmple "un angle anormal" tout simplement. Hurla le blond plus pour la forme => "par pure fierté" sonnerait mieux je trouve. mais c'est toi qui vois. Il se retourna et avança vers Yuko. Il se pencha sur elle en lui tendant la main et la jeune fille put enfin le voir vraiment.=> ceci met le à la ligne, enfin il me semble. Ça va? => espace de ponctuation. Bon à plus ! => il dit ça d'une traite ou avec une pause entre "Bon" et "à plus" ? Je demande car si pause il manque une virgule. ‒ Attend! => espace. Elle se dépêcha de rentrer chez elle, ayant vécu suffisamment d'émotions pour aujourd'hui. Elle refoula ses souvenirs toute la soirée, refusant de revivre trop rapidement ces minutes difficiles à endurer. Cependant, Yuko se ressassa les souvenirs de la veille afin d'apporter des réponses aux questions qui encombraient son esprit ce matin. => Là il manque l'indication comme quoi elle a dormi. De plus répétition de "souvenirs". Qu'était-ce cette énorme créature ? => "qu'était cette énorme créature ?" me parraît grammaticalement plus juste, ou "que pouvait bien être cette énorme créature ?" (encore mieux selon moi). Là comme ça je trouve que ça fait lourd. Elle devait prévenir les autorités mais personne ne personne ne pourrai la croire => manque une virgule entre "autorités" et "mais" + pourrait (là tu utilise le passé simple première personne, c'est donc faux). Un monstre pareil, ça ne pouvait pas exister, (un point au lieu de la virgule ?) pourtant Yuko l'avait vu dans sa vision Il y a un nouveau dans ta classe, ( ! non ? ) s'exclama le jeune garçon Elle pratiquait le mannequinat "pour" des couturiers mais aussi "pour" des magazines "pour" adolescents => elle avais appris à vivre avec => elle avait comme elle ne s’intéressait aux garçons => je suis firand des formules élipsant le "pas" mais malheureusement ici ça me chiffonne un peu. Il ne semblait pas habité le quartier nord est => habiter s’apprêtait à éluder le sujet => on élude un sujet lorsque l'on le contourne durant une conversation, là elle écarte de ses pensées, donc à mon sens mauvais choix de verbe. Mais je peux me tromper. Chapitre 2 : Lorsque Erik rentra chez lui hier soir, => manque une virgule entre lui et hier. sa sœur aînée Elena l'attendait derrière la porte de leur demeure. => mieux si Elena est entre virgules. Clint, leur père, se sentait coupable (virgule ?) traquant la créature de l'Enfer sans relâche depuis lors, (un point ?) les derniers indices laissaient présager au retour de Noshumo ici. Si il voulait que la mission se fasse rapidement, il aurait charger Atari de le faire => élision de si et il en s'il. Te voilà arriver => arrivé. Tu nomme ton personnage principal du chapitre un peu trop souvent. Remplace parfois par "il" ou autre. Les minutes s'écoulèrent lentement au son du clavier que l'on martyrise comme seul fond sonore => mal dit selon moi, "au son d'un clavier que l'on martyrisait" irait mieux. De plus on passe du passé simple "s'écoulèrent" au présent "que l'on martyrise", problème donc. Il était vêtu un costume et une cravatte bleu marine, => d'un constume et d'une cravatte. comme si il voulait lire en le jeune Uchida. => s'il voulait lire en lui. Et dire qu il s'agissait de Mr Myaki qui encardrait celui de journalisme. Erik se senti le stress monter encore une fois. => mal dit tout ça. "Et dire qu'il s'agissait du même enseignat qui encadrait" irait peut être mieux; "Erik senti le stress" le "se" est en trop. Lorsqu'il entendu son nom, il entra dans l'arène => lorsqu'il entendit Erik se forçant de l'ignorer en se concentrant sur le cours. => mal dit. je verrai plus un "Se forçant à l'ignorer, le jeune homme se concentra sur le cours". Derien, => De rien. Erik entendit Yuko rire tandis que Natasha se vexa. => tu utilises tandis que, ce qui sous-entends une action, le passé simple ne sied guère à l'action, privilégie l'imparfait, qui est plus "vivant". Si tu souhaite garder le passé simple opte pour "alors que". Voilà ma critique. J'espère qu'elle t'est utile. Pour ce qui est de l'histoire, du fonds, j'ai apprécié te lire. L'idée de changer de point de vue est pas mal et plutôt bien tournée. L'intrigue semble, pour l'instant, assez simpliste pour moi. Pas que je n'aime pas, comme je l'ai dis plus haut j'ai apprécié la lecture, néanmoins je verrais plus ton histoire en shonen qu'en roman. Enfin ce n'est que mon avis après deux chapitre. Cela va peut être changé avec le chapitre 3. En tout cas continue. |
| | | sombrefeline Héros Légendaire
Nombre de messages : 2284 Age : 38 Localisation : Le Grand Nord Loisirs : Ecrire, dessiner, coudre et taquiner ses semblables avec des bouts de métal coupant Date d'inscription : 21/04/2012
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 10 Juin 2013 - 18:35 | |
| Demon hunters, chapitre 3 - Citation :
- les élèves se dépêchèrent de ranger leurs affaires afin d'arriver le plus vite possible au réfectoire de la cantine
A vérifier, mais je ne suis pas sûre que les lycées aux japons aient une cantine. Il me semble plutôt que c’est aux élèves de ramener leur nourriture (les fameux Bentos). - Citation :
- — Où avez-vous vu cette créature mademoiselle Ekori ? Demanda l'enseignant d'un ton
Euh, ça me paraît bizarre que le prof, juste en voyant le dessin, parte du principe que la créature est réelle et qu’il demande à Yuko où est-ce qu’elle l’a vu. Je l’aurais plutôt vu l’interroger d’abord sur la signification du dessin. - Citation :
- — Il suffit ! Estimez-vous heureuse que je vous sanctionne pas plus ! Sortez maintenant ! Hurla l'enseignant vert de rage.
Hum, pareil, bizarre que le prof s’emporte comme ça, et surtout que Yuko ne se demande pas pourquoi son prof tient temps à ce dessin et se met dans des états pareils. - Citation :
- Yuko vérifia que personne ne pouvait la voir. Elle ferma les yeux, afin de se servir de son don pour revoir l'instant vécu quelques minutes plus tôt. L'air se troubla autour d'elle.
M. Myaki ramassa la feuille et s'apprétait à la rendre à la jeune fille. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent. Il reconnut la créature sur la feuille et les pupilles de ses yeux noirs se dilatèrent. Il était surpris et appeuré de relever la présence du monstre sur le dessin de son élève. Je pense que la vision gagnerait à être développée et approfondie, notamment sur la manière dont elle se sert de son don, sur la transition avec le réel. L’histoire se met doucement en place. On commence à se dire qu’entre les voyants, les chasseurs de démons et les créatures ayant pris la forme de profs, le lycée est loin d’être le havre de paix qu’il parait. Autrement, même constat que les chapitres précédents : rien de nouveau sous le soleil, tu utilises des éléments connus et attendus. Mais ton histoire fonctionne et se lit bien, donc au final, ce n’est pas si grave. | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 10 Juin 2013 - 23:34 | |
| merci pour vos comm' Sombre et Kev.
@kev : oui a la base, ça fait un peu manga, c'est voulu en fait. l'histoire va lentement se développer.
@Sombre : tu veux dire, mettre plus de détails et d'effets sur l'utilisation du don ?
en tout cas merci a vous deux ! | |
| | | sombrefeline Héros Légendaire
Nombre de messages : 2284 Age : 38 Localisation : Le Grand Nord Loisirs : Ecrire, dessiner, coudre et taquiner ses semblables avec des bouts de métal coupant Date d'inscription : 21/04/2012
| Sujet: Re: Demon hunters Mar 11 Juin 2013 - 7:21 | |
| - The duke a écrit:
- merci pour vos comm' Sombre et Kev.
@kev : oui a la base, ça fait un peu manga, c'est voulu en fait. l'histoire va lentement se développer.
@Sombre : tu veux dire, mettre plus de détails et d'effets sur l'utilisation du don ?
en tout cas merci a vous deux ! Exactement, il faudrait savoir comment ça marche, comment elle l'active, comment elle voit la réalité, comment elle se sent... Dans ton histoire, ça ne fait que la 2ème fois qu'elle utilise ce don, le lecteur ne visualise pas encore comment ça se passe, les règles d'utilisations... Il faut insister un peu plus. Après, pour la suite de l'histoire, une fois que tout ça sera bien intégré, tu pourras alterner directement réalité et visions. | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Mar 11 Juin 2013 - 10:27 | |
| J'ai vérifié pour les cantines au Japon Sombre.
Apparemment, jusqu'au collège, l'établissement fournit le repas. Après c'est plus libre avec les fameux Bentos !
Ça me donne des idées, pour la suite tout ça, merci Sombre! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Demon hunters Mer 12 Juin 2013 - 11:24 | |
| Je vais commencer en te notant directement mes ressentis en cours de lecture (ça inclura es fautes éventuelles que je pourrais repérer) - Spoiler:
- The duke a écrit:
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Durant tout le cours, Yuko dut supporter les bavardages incessants de Natasha. La grande blonde parla d'elle et de ses projets pendant presque deux heures et ne cessa qu'après plusieurs remontrances de M. Myaki. Quant à Erik, gêné par toute l'attention qu'il suscitait, il essaya de se faire le plus discret possible, il s'enfonça dans sa chaise ne répondant même pas à Natasha, malgré tous les efforts déployés par cette dernière. La jeune fille finit par s'énerver, et bouda jusqu'à l'heure du déjeuner. Cela amusa énormément Yuko de la voir dans cet état là car d'habitude, les garçons cédaient à le (au, non?) sourire angélique de la jeune mannequin. Lorsque la sonnerie retentit, les élèves se dépêchèrent de ranger leurs affaires afin d'arriver le plus vite possible au réfectoire de la cantine. Erik ramassa son sac et quitta sa place, mais Natasha se mit devant lui pour l'empêcher de passer, mains jointes devant sa jupe, tel une petite fille faussement timide. — Ça te dirait de m'inviter au cinéma samedi après les cours ?(Ah tiens? Elle l'invite à l'inviter? Voilà qui est cocasse^^) On pourra faire connaissance comme ça, fit l'adolescente blonde en battant des cils. Le jeune homme la dévisagea quelques secondes puis sourit narquoisement en glissant les mains les poches de son pantalon. — Merci, mais non merci. Il la contourna en sifflant avec détachement et sortit de la pièce en adressant un signe de la main à la grande blonde qui était rouge de colère. Cette dernière se tourna vers Yuko qui s'était délectée de la scène et lui lança un regard mauvais. — Qu'est-ce que tu regardes la fouine ? T'as rien de mieux à faire ? La blonde(ça se répète un peu ici) tourna les talons et partit comme une furie rejoindre ses copines qui l'attendaient à la porte. L'une d'elle voulut poser sa main sur l'épaule de Natasha pour la rassurer, mais celle-ci l'écarta en poussant la fille.(c'est pas très clair, en la poussant, ou en la bousculant peut-être?) La jeune mannequin continua sa route, ses amies sur les talons, celle qui venait de se faire rabrouer lui demandant pardon. Restée seule dans la classe, Yuko finissait de ranger ses affaires. Elle s'apprêtait à mettre le cahier de langues dans son sac lorsque le dessin du monstre tomba de ses notes, glissant sur le sol jusqu'au pied du bureau de M. Myaki.(dis comme ça, soit elle est pas loin du premier rang, soit elle a un dessin aérodynamique^^ On sent trop venir le professeur avec des questions gênantes) La jeune fille se précipita pour ramasser la feuille mais le professeur fut le plus prompt. Il se saisit de la page et se préparait à la rendre à son élève lorsqu'il remarqua le dessin, qu'il scruta attentivement de ses yeux perçants. — Où avez-vous vu cette créature mademoiselle Ekori ? Demanda l'enseignant d'un ton accusateur. Yuko ne sut quoi répondre, mais le regard de M. Myaki devenait de plus en plus sévère à mesure que son front plissait. (Ca c'est étrange, un professeur normal ce serait contenter de saluer l'imagination débordante de la jeune fille. J'en conclu donc qu'il en sait plus que nous sur la bestiole?) — Et bien, j'attend. L'expression de l'enseignant devenait très menaçante. Yuko sentit un frisson lui parcourir la colonne. Elle devait dire quelque chose. Et vite. — C'est juste un dessin que j'ai fait comme ça M. Myaki. Je l'ai imaginé, mentit la jeune fille. Elle mit ses mains derrière son dos, celles-ci devenaient moites à cause de l'anxiété provoquée par le professeur de langues étrangères. Il continuait de la fixer de manière intense, comme si il cherchait à percer quelconque secret.(j'aurais mis un quelconque secret) Yuko se concentra pour fait (ah, tu t'es mal relu!^^ faire) abstraction de sa peur afin de paraître le plus sûre d'elle possible. Elle tint le regard de M. Myaki sans ciller et ce dernier finit par céder. — Je vais quand même garder ceci, car il est interdit de dessiner pendant les cours, rétorqua l'enseignant qui posa la feuille sur son bureau en s'assoyant (je trouve que s'asseyant sonne mieux...je me trompe peut-être?) sur sa chaise. Puis il contempla Yuko, une expression mauvaise sur le faciès. (faciès ici ça fait bizarre je trouve) La jeune fille ouvrit les yeux en grands. Elle posa les mains à plats sur le bureau du professeur et essaya de se donner le plus de constance(contenance, non?) possible. — M. Myaki, j'ai fait se(ce) dessin pendant la pause de dix heures. Pas pendant votre cours. L'enseignant balaya l'argument d'un geste d'énervement. — Il suffit ! Estimez-vous heureuse que je (ne) vous sanctionne pas plus ! Sortez maintenant ! Hurla l'enseignant vert de rage. (charmante couleur^^) Devant tant d'emportement, Yuko sut qu'elle n'obtiendrait pas gain de cause. Elle retourna à son sac et finit de ranger ses affaires. La jeune fille essaya cependant de voir où M. Myaki cacha sa feuille. Il l'inséra dans un livre recouvert de cuir violet dépourvu d'inscriptions. L'enseignant surprit néanmoins son regard. Il se dépêcha de ranger le livre dans son attaché-case. — Mademoiselle Ekori, dépêchez-vous de sortir de ma classe avant que je vous colle un avertissement. Il joignit les doigts devant son visage pour d'appuyer (d' en trop?) son ultimatum. La phrase plana quelques secondes dans l'air, tel(telle) une menace. Yuko s'inclina finalement pour s'excuser, prit son sac et sorti(sortit) de la salle en claquant la porte derrière elle. Takami devait l'attendre en bas pour aller au réfectoire, elle pressa donc le pas pour le rejoindre. Le soleil baignait les couloirs de sa chaude lumière, faisant de ce jeudi une douce journée de printemps. Quelques élèves traînaient dans les couloirs, notamment des couples en quête d'un peu d'intimité pour de tendres baisers. Cependant, Yuko ne remarqua ni la douceur de la température, ni les jeunes amoureux. Elle ne pensait qu'à l'attitude de M. Myaki. Le professeur avait agit de manière agressive, suspectant Yuko sans raison apparente. Depuis son arrivé dans le corps enseignant lors de la rentrée scolaire d'Avril, il ne s'était attiré aucune sympathie de la part des élèves, ni même de ses confrères. Yuko le trouvait désagréable, peu chaleureux. Mais là, M. Myaki lui avait (fait) froid dans dans le dos. Elle ôta ses lunettes et se pinça l'arête du nez, cherchant une raison à la réaction de l'enseignant. Au début, il était resté calme, lui tendant simplement la feuille. Puis son attitude avait brusquement changé. Pourquoi? Yuko vérifia que personne ne pouvait la voir. Elle ferma les yeux, afin de se servir de son don pour revoir l'instant vécu quelques minutes plus tôt. L'air se troubla autour d'elle. M. Myaki ramassa la feuille et s'apprétait (s'apprêtait) à la rendre à la jeune fille. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent. Il reconnut la créature sur la feuille et les pupilles de ses yeux noirs se dilatèrent. Il était surpris et appeuré(apeuré) de relever la présence du monstre sur le dessin de son élève. Yuko rouvrit les yeux pour sortir de sa vision et recommença à marcher. M. Myaki connaissait cette créature. Mais comment ? Et pourquoi ? Depuis hier soir, beaucoup de choses étranges lui arrivaient. Qu'était-ce donc (que) ce monstre ? L'ignoble chose avait-elle vu à travers sa vision ? Si elle ne faisait qu'un avec M. Myaki ? (oui, j'y ai pensé tout de suite. Mais du coup ça parait tellement évident que ça doit être un truc plus subtil que ça. Non?) Cette pensée la fit frémir, Yuko appuya son dos contre le mur pour retrouver son calme. Elle senti(sentit) son rythme cardiaque s'accélérer et ses jambes défaillir. Sa vue se troubla. Yuko (répétition de Yuko. Elle suffit non?) se laissa glisser le long de la paroi et se retrouva à genoux. Elle respira lentement, essayant de trouver la paix intérieure. Ce n'était qu'une crise d'angoisse. Elle chercha une pensée agréable, pianotant le sol de ses doigts fins. Elle respirait mieux, son cœur ralentissait au fur et à mesure. La jeune fille se releva lentement en prenant appui contre la cloison. Au bout de quelques instants, elle reprit le fil de sa réflexion en chassant l'idée que l'enseignant et la créature n'était qu'une seule et même entité. Elle ne pouvait pas, ne devait pas tirer de conclusions trop hâtives. Tout ce qu'elle savait, c'était que M. Myaki connaissait cette créature. Yuko désirait savoir comment et pourquoi.
Après le repas, lorsqu'elle travaillera à la bibliothèque du lycée sur le journal avec Takami, elle ira voir l'enseignant dans son bureau. (Ici, je verrais mieux quelque chose comme travaillerait et irait. Surtout que c'est avec ça que tu enchaines ^^) La jeune fille lui annoncerait son intention de faire un article sur le meurtre du quartier nord-est, et observerait sa réaction. Elle ne dira rien de plus. Les pas de Yuko l'amenèrent à la sortie arrière du bâtiment principal sans qu'elle s'en aperçoit. (aperçoive?) Ses réflexions l'absorbaient tellement qu'elle faillit passer devant Takami sans le voir. Mais le jeune garçon l'interpella. — Yuko ! Je suis là ! Cria-t-il en agitant les bras. — Hum... Ah pardon, j'étais perdue dans mes pensées, répondit la jeune fille, toujours préoccupée. Le front plissé sous l'effort de la réflexion, elle continua à avancer, son ami à ses côtés. Finalement, ce dernier finit par la tirer définitivement hors de son esprit torturé. Il se mit devant Yuko, les mains sur les hanches, ses grands yeux emplis de curiosité fixés sur elle. — Alors ? Comment ça s'est passé ? Demanda Takami, avec un mélange d'impatience et d'excitation dans la voix. Yuko eut un hoquet de peur. De quoi lui parlait son ami ? Du monstre ? Ou de M. Myaki ? Elle chercha un moyen d'éluder la réponse alors que ses mains commencèrent à trembler.
Hum, je suppose que Takami parle de tout autre chose, comme de la rencontre avec le nouveau par exemple? ^^ C'est pas mal du tout sinon, il y a très peu de fautes, et je commence à bien m'amuser à lire tout ça moi! Comme quoi l'utilisation des clichés ça peut marcher^^ J'ai hâte cependant que Erik et Yuko se retrouvent embarqués dans la galère ensemble, et je me demande bien quel rôle jouera Takami dans tout ça. Important j'espère? Tu commence à créer l'attente, c'est vraiment pas mal. J'aurais bien aimé ressentir un peu plus la crise d'angoisse cependant. Tu la décrit plutôt bien, mais on se sent quand même assez extérieur à Yuko. Moi j'aimerai le vivre tu vois? Comme la vision d'ailleurs, tu mentionne certains détails qui sont pas mal, comme " Il reconnut la créature sur la feuille et les pupilles de ses yeux noirs se dilatèrent." mais je pense qu'un peu plus de détail ne serait pas gênant, pour montrer que sa vision des évènements change, par exemple en adoptant un point de vue différent (vue du dessus ou du point de vue du prof directement peut-être?) Après c'est qu'une suggestion, je pense que ça pourrait rendre les vision plus poignantes. À toi de voir! J'espère que je t'ai un peu aidé, je t'encourage vivement à continuer en tout cas! |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 22 Juil 2013 - 15:30 | |
| Yoyo! après plusieurs semaines loin de vous (sniff...) me voila de retour ! Et comme je ne me suis pas tourné les pouces pendant ce temps, j'ai corrigé jusqu'au chapitre 7 ! oui messieurs dames ! donc, je précise que j'ai édité le chapitre 2 et 3, les retouchant légèrement, et que je poste la derniere version du chapitre 4, que certains ont eu en première exclu sur skype il y a 15 jours. J'ai corrigé des trucs, modifié des machins, changé des bidules, mais il doit rester quelques coquilles ! merci de votre lecture ! — Alors ? répéta Takami, ses grands yeux toujours braqués sur Yuko. La voix tremblante et le pas mal assuré, elle reprit sa marche en contournant le jeune garçon. — Je ne vois pas de quoi tu parles Takami, répondit la jeune fille avec autant de fermeté qu'elle pût mettre dans son intonation. Le garçon eut un hoquet de surprise, puis courut se mettre au niveau de la demoiselle. — Bah, Yuko, je te parle du nouveau ! Il est comment alors ? reprit Takami. La jeune fille poussa un soupir de soulagement, un poids en moins sur la poitrine. — Tu vas bien ? demanda le jeune garçon inquiet, tu es toute pâle. L'anxiété se lisait sur le visage du petit brun et Yuko essaya de lui sourire afin de le rassurer. — Juste un peu fatiguée, j'ai mal dormi cette nuit. Ne t'inquiète pas. Takami hocha la tête, mais il conserva son air préoccupé. La jeune fille enchaîna. — Le nouveau est gentil, il s'appelle Erik, déclara-t-elle pour changer de sujet. Le visage de Takami changea radicalement d'expression. — Tu... Tu lui as parlé ? demanda le garçon à lunettes extrêmement surpris. Yuko sentit le rouge monter à ses joues. C'est vrai qu'elle n'était pas vraiment bavarde, et qu'elle préférait éviter les nouveaux élèves. Alors parler à un garçon ! Takami ne pouvait pas le concevoir. Ses yeux grands ouverts et sa mine stupéfaite en disaient long. Yuko passa sa main dans ses cheveux et rit nerveusement. — Oui, c'est que, il s'est assis entre Natasha et moi en cours de langues étrangères, répondit Yuko gênée. Elle savait qu'évoquer la jeune mannequin permettrait de lancer Takami sur un autre sujet. Elle vit juste une fois de plus. — Ah Natasha, soupira le petit brun, quelle pimbêche celle-là ! Je suis sûr qu'elle lui a fait de grands yeux de biche ! Takami se lança dans une imitation de la blonde et Yuko ne put s'empêcher de rire. Ils continuèrent leur route vers le réfectoire, la jeune fille écouta son ami s'imaginer et préparer mille et une questions à poser au nouvel arrivant. Ils arrivèrent à la salle de repas alors qu'une bonne partie des élèves commençaient à quitter les lieux, pressés de retrouver dehors leurs camarades en cette belle journée de mai. Ils pénétrèrent dans le bâtiment par la grande porte automatisée et avancèrent jusqu'au self service afin de prendre des boissons. La taille de cette bâtisse impressionnait toujours Yuko. Il était suffisamment grand pour accueillir tous les élèves de l'établissement au même moment, soit près de sept cent personnes. Le mobilier, aux couleurs du lycée, apparaissait moderne et épuré. La salle semblait emplie d'un brouhaha permanent, entre les discutions ou autres éclats de voix des élèves, et les bruits d'ustensiles ainsi que du personnel qui s'affairaient en cuisine. Ce genre de réfectoire était assez rare au Japon, ressemblant plus aux cantines européennes, les élèves prenant leurs repas dans leurs salles de cours dans la plupart des lycées du pays. Les deux amis se dirigèrent avec leurs Bentos vers une table un peu à l'écart. Ils passèrent non loin de la table de Natasha et de des amies. La jeune blonde en profita pour lancer un pique à Yuko. — Alors la fouine ? On est resté après la classe pour améliorer sa moyenne ? demanda la mannequin en mimant un acte sexuel, hilare. Le groupe de filles partit dans un immense fou rire tandis que Yuko devenait rouge, à la fois de honte et de rage. — Pourquoi dit-elle ça ? demanda Takami choqué. — M. Myaki a vu mon dessin et a pensé que je l'avais fait en cours. Du coup, j'ai dû lui expliquer que je l'avais fait pendant la pause. Il ne m'a pas sanctionnée. Elle ne rajouta pas que le professeur de langues semblait connaître le monstre qu'elle avait croqué sur la feuille. — De toute façon, cette fille est une langue de vipère, déclara le jeune garçon, les yeux levés au ciel d'exaspération. Ils s'installèrent à une table isolée et commencèrent leurs repas en silence. Takami engloutissait ses plats les uns après les autres, tandis que Yuko mangeait à peine, manquant d'appétit. Elle pensait sans cesse aux évènements de ces deux derniers jours et retournaient les questions dans sa tête à toute allure, pianotant furieusement sur la table de ses doigts. Elle sentait que quelque chose se tramait, et ça la terrifiait. Elle ne pensait qu'à ça. Avec toutes ces questions morbides qui lui traversaient l'esprit, la journée risquait d'être longue pour elle. Yuko se calma en remarquant Erik, le jeune homme de la veille, slalomer entre les tables, cherchant du regard un endroit où s'assoir. Natasha le vit et se leva en agitant le bras pour attirer son attention. — Houhou ! Erik ! Viens t'installer avec nous ! Je t'ai gardé une place ! cria la blonde sans aucune gêne. Le nouvel élève regarda la mannequin. Il l'ignora et continua son chemin. La plupart des tablées autours de Natasha se moquèrent d'elle et cette dernière se rassit, bougonne. Yuko ne put s'empêcher de sourire devant la déconvenue de sa rivale. Le jeune homme continuait de chercher, puis il aperçut Yuko et se dirigea vers elle. Leurs regards se croisèrent et la jeune fille de mit à rougir. Elle espérait que Erik aille vers une autre table. Elle se tourna vers Takami, mais il semblait trop occupé à finir son Bento en un temps record et ne remarqua pas le jeune homme qui venait vers eux. Plus Erik approchait, plus elle se sentait devenir écarlate. Elle se concentra sur son bol de riz, évitant les yeux du jeune homme. Elle commença à tapoter sur la table avec ses doigts, créant une mélodie imaginaire. Elle fit semblant de ne pas entendre la chaise que l'on tire, ni le plateau que l'on pose. Erik s'assit en face d'elle, sur la droite de Takami. Le petit brun sortit de sa rêverie et fixa le nouvel arrivant de ses grands yeux noisettes. Il fronça les sourcils. — Normalement, on demande avant de s'assoir, reprocha le petit brun au nouveau venu. Erik lança un regard surpris au jeune garçon. — Désolé, je peux ? Avant que Takami ne dise quoique ce soit, Yuko leva la tête et essaya de paraître la plus normale possible. — Bien sûr. Erik, je te présente Takami, mon meilleur ami. — Salut, fit-il en tendant la main au garçon à lunettes. Les pupilles de Takami se dilatèrent. Il se leva et s'inclina plusieurs fois à vive allure pour saluer le nouvel arrivant. — Pardon ! Je ne savais pas que tu étais le nouveau ! Je suis désolé ! Vraiment ! Erik eut un rictus amusé en voyant sa réaction. — T'inquiète, c'est rien. Ils se serrèrent la main, Takami s'inclina une dernière fois. — Aïe, tu as une sacrée poigne, fit il en se massant la main. — Désolé. La nourriture est bonne ici ? — Bien meilleur qu'avant ! s'exclama Takami, depuis notre article incendiaire dans le journal que nous tenons, Yuko et moi, sur la qualité des produits vendus dans les Kôbai-Bu, le principal Tokonoa a dû faire face aux protestations des parents d'élèves ! Grâce à la qualité de l'enquête de Yuko et à ma plume acérée, nous avons réussi dans notre quête de vérité ! s'exclama Takami avec emphase. Le jeune garçon s'était levé pendant qu'il s'exprimait, attirant les regards, tantôt surpris, tantôt moqueurs, des lycéens présents dans le réfectoire. Voyant que l'attention était dirigée sur lui, Takami se racla la gorge et réajusta le nœud de sa cravate, se rassit en essayant de rester le plus digne possible. Il plongea les yeux vers son plat. — D'ailleurs, j'aimerais t'interviewer, si c'est possible, reprit le jeune garçon à lunettes en chuchotant. Erik fut tellement surpris par cette demande qu'il faillit tomber de sa chaise tandis qu'il se balançait dessus. — Hein ? Pourquoi ? — Mais par ce que tu es nouveau ! déclara Takami avec enthousiasme. Les autres élèves voudront tout savoir de toi, d'où tu viens, ce que tu aimes, ta vie aux Etats-Unis. Tandis que Takami s'exprimait en s'agitant sur sa chaise, Yuko vit Erik se rembrunir à l'évocation de son passé. Le jeune homme s'enfonça dans son siège, une expression maussade sur le visage. Yuko lut également la tristesse dans les yeux dorés du nouvel arrivant, et en fut peinée pour lui. — Je n'ai pas très envie de parler de ma vie, déclara Erik dans un soupir. — Ah, mais réfléchis-y ! lança Takami, qui n'avait rien remarqué. Takami recommença à manger, buvant sa soupe qui refroidissait. Erik sorti son Bento et l'ouvrit. Dedans se trouvait notament du riz blanc, des morceaux de poulet, ainsi qu'un peu de salade de choux. Le jeune homme fit une grimace, peu ravi de son repas. — J'ai du mal avec la nourriture japonaise, déclara le jeune Uchida en regardant Yuko. La jeune fille hocha la tête, toujours intimidée. Elle regarda le garçon prendre ses baguettes et les mettre de manière maladroite dans sa main. Il essaya de se saisir de choux, mais l'aliment retomba dans la boite. — Tu peux manger avec les doigts si tu veux, lui dit-elle en le voyant en difficulté. Erik lui sourit, la mettant une nouvelle fois mal à l'aise. — Merci, j'ai prévu la parade, fit-il en fouillant dans son sac. Il en ressortit une serviette qui emballait des objets. Lorsqu'il la déplia, elle dévoila une fourchette et un couteau en plastique. Takami ouvrit grand les yeux d'emerveillement. — Des couverts occidentaux ! Incroyable ! C'est simple d'utilisation ? demanda le jeune garçon en s'approchant pour mieux voir les objets. Erik lui sourit. — Plus simple pour moi que des baguettes, fit-il en se prenant avec facilité du riz. Les adolescents continuèrent de manger en silence, Yuko lançant des regards fuyants à son nouveau camarade. Erik la surprit et lui fit un clin d'œil. Immédiatement la jeune fille baissa la tête, elle sentit le rouge monter à ses joues pâles. Erik allait lui parler mais Takami fut le plus prompt à prendre la parole. — Au fait Erik, as-tu déjà choisi tes clubs ? Peu d'élèves arrivent à se décider immédiatement, ou intègre un club puis en change avant la fin du premier mois. Personnellement, j'avais trois clubs, le shogi, l'escrime et le journalisme, mais ça me prenait trop de temps. Alors je n'ai gardé que le shogi et le journalisme, bien que mon niveau soit honorable en escrime. Erik se mit à rire. — Tu parles toujours autant ? s'esclaffa le nouvel élève en s'adressant à Takami. — Si je parle autant, c'est que j'ai de nombreux avis et beaucoup d'idées à exprimer. Alors pourquoi les garder pour moi, toutes ces idées géniales ! Erik rit de plus belle, rejoint par Takami. Yuko elle même se joignit aux garçons. Elle zieuta plusieurs fois Erik et il la regarda également, mais cette fois-ci, elle ne fuit pas son regard. Le jeune homme lui fit un nouveau sourire, et bien qu'extrêmement gênée, elle le lui rendit. Ce fut au tour d'Erik de rougir. Une fois le calme revenu, le jeune Uchida reprit la parole. Il s'assit de travers sur sa chaise, le coude sur le dossier. — Donc, pour répondre à ta question , cher Takami, j'ai choisi musique et... Erik laissa la fin de sa phrase en suspens puis reprit. — Et journalisme ! Yuko qui buvait un verre d'eau, faillit s'étouffer. — Génial ! s'exclama Takami, plein d'enthousiasme. Yuko prit brièvement la parole. — Tu auras Natasha avec toi en musique, murmura la jeune fille. — La blonde pot de colle ? Génial, grimaça Erik. Elle n'a pas l'air de t'apprécier beaucoup. Takami répondit pour son amie. — Disons que nous goutons peu à sa compagnie. Elle et sa bande ne goutent guère à la nôtre, fit le jeune garçon sur un ton monotone. L'acte joignit la parole lorsque une boulette de papier vint frapper la tête de Takami qui soupira, exaspéré. — Les dernières années... Le prix à payer pour être indépendant... Un deuxième projectile atterrit sur la table, entre Erik et son camarade. Le jeune Uchida se retourna pour voir qui lançait les papiers. Deux tables plus loin, trois garçons préparaient des munitions en déchirant des feuilles. Ils les roulaient pour pouvoir les lancer facilement. L'un d'eux, un maigre couvert d'acné, visa Takami et lança sa boulette. Erik saisit le projectile avant qu'il n'atteigne sa cible sans aucune difficulté. — Vous avez fini vos gamineries ? lança le jeune Uchida sur un ton de défi. — De quoi tu te mêles, l'Americain ? Tu sais même pas te servir de baguettes, alors écrase, lui répondit le boutonneux en se moquant de lui. Lui et ses compagnons partirent dans un grand éclat de rire. Erik se retourna vers la table, visiblement énervé. Yuko le regarda. Elle craignait que le jeune homme ne s'emporte et ne fasse une bêtise. À trois contre un, ses chances étaient faibles, voir nulles. Elle se pencha vers lui. — Ignore les Erik, ils sont stupides, lui murmura-t-elle d'une voix qui se voulait rassurante. Elle vit instantanément le changement dans les yeux de son nouvel ami. Ils se calma immédiatement. Il acquiesça en souriant. Erik s'apprêtait à manger de nouveau quand une boulette vint le frapper derrière la tête, alors que dans son dos, des rires tonitruants se firent entendre. Le jeune homme soupira et lança un regard d'excuse à Yuko en se saisissant d'une de ses baguettes. Puis il pivota et lança la longue tige de plastique vers les trois élèves de dernière année. Le boutonneux vit la boulette qu'il s'apprêtait à lancer se faire transpercer par la baguette. Celle-ci, avec le morceau de papier fixé dessus, alla s'écraser sur le mur, explosant à l'impact. Erik regarda les trois garçons qui, médusés, reportèrent leur attention ailleurs. Le jeune Uchida fit face à ses nouveaux amis. Les yeux écarquillés de Tamaki étaient emplis d'admiration. — Wouha ! Comment as-tu fais ça ? demanda le jeune garçon à lunettes. — Un simple coup de bol, fit-il en haussant les épaules. Yuko regarda le jeune Uchida. Elle vit dans ses iris dorés qu'il mentait. Elle le fixa quelques instants, mettant Erik mal à l'aise. — Quoi ? demanda-t-il, gêné. — Rien..., fit Yuko. Ils finirent leur repas, Takami assaillant le nouvel élève de questions, qu'il éludait tant bien que mal. La jeune fille resta silencieuse, écoutant à peine les deux garçons. Une fois le déjeuner achevé, les trois camarades se levèrent et repartirent en direction de la cour. L'heure du repas touchait à sa fin. — Tu viens avec nous au club de journalisme ? demanda Takami au jeune Uchida. Erik répondit négativement de la tête ,tandis q'une expression de tristesse apparaissait sur le visage du jeune garçon, et de soulagement sur celui de Yuko. — Je vais aller en musique, voir si ça vaut le coup que je m'inscrive. Si Natasha est trop pénible, je trouverai un autre club, fit-il en haussant les épaules. Bon, à plus tard ! Erik les salua de la main, et prit en direction du club de musique. Takami et Yuko partirent vers la bibliothèque. Au bout de quelques pas, le jeune garçon prit la parole. — Il est super gentil, s'exclama Takami plein d'admiration. Yuko se contenta de hocher la tête, tandis que son meilleur ami se lançait dans un monologue à propos du jeune Uchida. Mais elle ne l'écoutait pas. Ses réflexions l'absorbaient. D'abord le monstre. Quelle était cette chose ignoble qui avait dévorée une pauvre femme ? Cette pensée la fit frémir une fois de plus. Puis Erik, ce jeune garçon mystérieux, arrivant de nul part, au moment où commençaient ces événements étranges. Elle le trouvait très gentil, mais Yuko sentait qu'il cachait quelque chose. Et enfin, M. Myaki, chez qui son déssin avait provoquer une réaction étrange, complètement irraisonnée. Il lui semblait que le professeur de langues étrangères connaissait le monstre. Mais comment ? Et pour quelles raisons ? Elle parlerait d'abord à l'enseignant. Pendant le club. Il ne pourrait rien dire, ni faire quoi que ce soit. Son esprit était tellement obnubilé par toutes ces choses qu'elle passa devant la bibliothèque sans s'en apercevoir. — Yuko ! cria Takami, où vas-tu ? Elle se retourna et sourit d'un air gêné à son ami. — Désolée, je rêvais, fit elle en riant nerveusement. — Je te trouve étrange aujourd'hui Yuko, déclara le jeune garçon en lançant un regard curieux à sa camarade. — Je suis extrêmement fatiguée, répondit Yuko en soupirant. Takami hocha la tête, signifiant qu'il laissait tomber le sujet, pour l'instant. Ils pénétrèrent dans la bibliothèque en silence. | |
| | | Elann Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 770 Age : 29 Localisation : Nord Date d'inscription : 13/06/2012
| Sujet: Re: Demon hunters Mar 23 Juil 2013 - 12:50 | |
| Tssss, lâcheur ! ^^ Je me souviens de ce chapitre, en effet. - Spoiler:
- Citation :
- — Alors ? répéta Takami, ses grands yeux toujours braqués sur Yuko.
La voix tremblante et le pas mal assuré, elle reprit sa marche en contournant le jeune garçon. — Je ne vois pas de quoi tu parles Takami, répondit la jeune fille avec autant de fermeté qu'elle pût (pas certain pour le subjonctif, ici...) mettre dans son intonation. Le garçon eut un hoquet de surprise, puis courut se mettre au niveau de la demoiselle. — Bah, Yuko, je te parle du nouveau ! Il est comment alors ? reprit Takami. La jeune fille poussa un soupir de soulagement, un poids en moins sur la poitrine. — Tu vas bien ? demanda le jeune (répétition "jeune") garçon inquiet, tu es toute pâle. L'anxiété se lisait sur le visage du petit brun et Yuko essaya de lui sourire afin de le rassurer. — Juste un peu fatiguée, j'ai mal dormi cette nuit. Ne t'inquiète pas. Takami hocha la tête, mais il conserva son air préoccupé. La jeune fille enchaîna. — Le nouveau est gentil, il s'appelle Erik, déclara-t-elle pour changer de sujet. Le visage de Takami changea radicalement d'expression. — Tu... Tu lui as parlé ? demanda le garçon à lunettes extrêmement surpris. Yuko sentit le rouge monter à ses joues. C'est vrai qu'elle n'était pas vraiment bavarde, et qu'elle préférait éviter les nouveaux élèves. Alors parler à un garçon ! Takami ne pouvait pas le concevoir. Ses yeux grands ouverts et sa mine stupéfaite en disaient long. Yuko passa sa main dans ses cheveux et rit nerveusement. — Oui, c'est que, il s'est assis entre Natasha et moi en cours de langues étrangères, répondit Yuko gênée. Elle savait qu'évoquer la jeune mannequin permettrait de lancer Takami sur un autre sujet. Elle vit juste une fois de plus. — Ah Natasha, soupira le petit brun, quelle pimbêche celle-là ! Je suis sûr qu'elle lui a fait de grands yeux de biche ! Takami se lança dans une imitation de la blonde et Yuko ne put s'empêcher de rire. Ils continuèrent leur route vers le réfectoire, la jeune fille écouta son ami s'imaginer et préparer mille et une questions à poser au nouvel arrivant. Ils arrivèrent à la salle de repas alors qu'une bonne partie des élèves commençaient (je crois que j'aurais accordé au singulier avec "une bonne partie".) à quitter les lieux, pressés de retrouver dehors leurs camarades en cette belle journée de mai. Ils pénétrèrent dans le bâtiment par la grande porte automatisée et avancèrent jusqu'au self service afin de prendre des boissons. La taille de cette bâtisse impressionnait toujours Yuko. Il était suffisamment grand pour accueillir tous les élèves de l'établissement au même moment, soit près de sept cent (cents) personnes. Le mobilier, aux couleurs du lycée, apparaissait moderne et épuré. La salle semblait emplie d'un brouhaha permanent, entre les discutions (discussions) ou autres éclats de voix des élèves, et les bruits d'ustensiles ainsi que du personnel qui s'affairaient (affairait) en cuisine. Ce genre de réfectoire était assez rare au Japon, ressemblant plus aux cantines européennes, les élèves prenant leurs repas dans leurs salles de cours dans la plupart des lycées du pays. Les deux amis se dirigèrent avec leurs Bentos vers une table un peu à l'écart. Ils passèrent non loin de la table de Natasha et de des (ses) amies. La jeune blonde en profita pour lancer un (une) pique à Yuko. — Alors la fouine ? On est resté après la classe pour améliorer sa moyenne ? demanda la mannequin en mimant un acte sexuel, hilare.
Le groupe de filles partit dans un immense fou rire tandis que Yuko devenait rouge, à la fois de honte et de rage. — Pourquoi dit-elle ça ? demanda Takami choqué. — M. Myaki a vu mon dessin et a pensé que je l'avais fait en cours. Du coup, j'ai dû lui expliquer que je l'avais fait pendant la pause. Il ne m'a pas sanctionnée. Elle ne rajouta pas que le professeur de langues semblait connaître le monstre qu'elle avait croqué sur la feuille. — De toute façon, cette fille est une langue de vipère, déclara le jeune garçon, les yeux levés au ciel d'exaspération.
Ils s'installèrent à une table isolée et commencèrent leurs repas en silence. Takami engloutissait ses plats les uns après les autres, tandis que Yuko mangeait à peine, manquant d'appétit. Elle pensait sans cesse aux évènements de ces deux derniers jours et retournaient les questions dans sa tête à toute allure, pianotant furieusement sur la table de ses doigts. Elle sentait que quelque chose se tramait, et ça la terrifiait. Elle ne pensait qu'à ça. Avec toutes ces questions morbides qui lui traversaient l'esprit, la journée risquait d'être longue pour elle.
Yuko se calma en remarquant Erik, le jeune homme de la veille, slalomer entre les tables, cherchant du regard un endroit où s'assoir. Natasha le vit et se leva en agitant le bras pour attirer son attention. — Houhou ! Erik ! Viens t'installer avec nous ! Je t'ai gardé une place ! cria la blonde sans aucune gêne. Le nouvel élève regarda la mannequin. Il l'ignora et continua son chemin. La plupart des tablées autours de Natasha se moquèrent d'elle et cette dernière se rassit, bougonne. Yuko ne put s'empêcher de sourire devant la déconvenue de sa rivale. Le jeune homme continuait de chercher, puis il aperçut Yuko et se dirigea vers elle. Leurs regards se croisèrent et la jeune fille de mit à rougir. Elle espérait que Erik (qu'Erik) aille vers une autre table. Elle se tourna vers Takami, mais il semblait trop occupé à finir son Bento en un temps record et ne remarqua pas le jeune homme qui venait vers eux. Plus Erik approchait, plus elle se sentait devenir écarlate. Elle se concentra sur son bol de riz, évitant les yeux du jeune homme. Elle commença à tapoter sur la table avec ses doigts, créant une mélodie imaginaire. Elle fit semblant de ne pas entendre la chaise que l'on tire, ni le plateau que l'on pose. Erik s'assit en face d'elle, sur la droite de Takami.
Le petit brun sortit de sa rêverie et fixa le nouvel arrivant de ses grands yeux noisettes (noisette) . Il fronça les sourcils. — Normalement, on demande avant de s'assoir, reprocha le petit brun au nouveau venu. Erik lança un regard surpris au jeune garçon. — Désolé, je peux ? Avant que Takami ne dise quoique ce soit, Yuko leva la tête et essaya de paraître la plus normale possible. — Bien sûr. Erik, je te présente Takami, mon meilleur ami. — Salut, fit-il en tendant la main au garçon à lunettes. Les pupilles de Takami se dilatèrent. Il se leva et s'inclina plusieurs fois à vive allure pour saluer le nouvel arrivant. — Pardon ! Je ne savais pas que tu étais le nouveau ! Je suis désolé ! Vraiment ! Erik eut un rictus amusé en voyant sa réaction. — T'inquiète, c'est rien. Ils se serrèrent la main, Takami s'inclina une dernière fois. — Aïe, tu as une sacrée poigne, fit il en se massant la main. — Désolé. La nourriture est bonne ici ? — Bien meilleur (meilleure) qu'avant ! s'exclama Takami, depuis notre article incendiaire dans le journal que nous tenons, Yuko et moi, sur la qualité des produits vendus dans les Kôbai-Bu, le principal Tokonoa a dû faire face aux protestations des parents d'élèves ! Grâce à la qualité de l'enquête de Yuko et à ma plume acérée, nous avons réussi dans notre quête de vérité ! s'exclama Takami avec emphase. Le jeune garçon s'était levé pendant qu'il s'exprimait, attirant les regards, tantôt surpris, tantôt moqueurs, des lycéens présents dans le réfectoire. Voyant que l'attention était dirigée sur lui, Takami se racla la gorge et réajusta le nœud de sa cravate, se rassit en essayant de rester le plus digne possible. Il plongea les yeux vers son plat. — D'ailleurs, j'aimerais t'interviewer, si c'est possible, reprit le jeune garçon à lunettes en chuchotant. Erik fut tellement surpris par cette demande qu'il faillit tomber de sa chaise tandis qu'il se balançait dessus. — Hein ? Pourquoi ? — Mais par ce que tu es nouveau ! déclara Takami avec enthousiasme. Les autres élèves voudront tout savoir de toi, d'où tu viens, ce que tu aimes, ta vie aux Etats-Unis. Tandis que Takami s'exprimait en s'agitant sur sa chaise, Yuko vit Erik se rembrunir à l'évocation de son passé. Le jeune homme s'enfonça dans son siège, une expression maussade sur le visage. Yuko lut également la tristesse dans les yeux dorés du nouvel arrivant, et en fut peinée pour lui. — Je n'ai pas très envie de parler de ma vie, déclara Erik dans un soupir. — Ah, mais réfléchis-y ! lança Takami, qui n'avait rien remarqué. Takami recommença à manger, buvant sa soupe qui refroidissait. Erik sorti son Bento et l'ouvrit. Dedans se trouvait notament du riz blanc, des morceaux de poulet, ainsi qu'un peu de salade de choux. Le jeune homme fit une grimace, peu ravi de son repas. — J'ai du mal avec la nourriture japonaise, déclara le jeune Uchida en regardant Yuko. La jeune fille hocha la tête, toujours intimidée. Elle regarda le garçon prendre ses baguettes et les mettre de manière maladroite dans sa main. Il essaya de se saisir de choux, mais l'aliment retomba dans la boite. — Tu peux manger avec les doigts si tu veux, lui dit-elle en le voyant en difficulté. Erik lui sourit, la mettant une nouvelle fois mal à l'aise. — Merci, j'ai prévu la parade, fit-il en fouillant dans son sac.
Il en ressortit une serviette qui emballait des objets. Lorsqu'il la déplia, elle dévoila une fourchette et un couteau en plastique. Takami ouvrit grand les yeux d'emerveillement. — Des couverts occidentaux ! Incroyable ! C'est simple d'utilisation ? demanda le jeune garçon en s'approchant pour mieux voir les objets. Erik lui sourit. — Plus simple pour moi que des baguettes, fit-il en se prenant avec facilité du riz. Les adolescents continuèrent de manger en silence, Yuko lançant des regards fuyants à son nouveau camarade. Erik la surprit et lui fit un clin d'œil. Immédiatement la jeune fille baissa la tête, elle sentit le rouge monter à ses joues pâles. Erik allait lui parler mais Takami fut le plus prompt à prendre la parole. — Au fait Erik, as-tu déjà choisi tes clubs ? Peu d'élèves arrivent à se décider immédiatement, ou intègre un club puis en change avant la fin du premier mois. Personnellement, j'avais trois clubs, le shogi, l'escrime et le journalisme, mais ça me prenait trop de temps. Alors je n'ai gardé que le shogi et le journalisme, bien que mon niveau soit honorable en escrime. Erik se mit à rire. — Tu parles toujours autant ? s'esclaffa le nouvel élève en s'adressant à Takami. — Si je parle autant, c'est que j'ai de nombreux avis et beaucoup d'idées à exprimer. Alors pourquoi les garder pour moi, toutes ces idées géniales ! Erik rit de plus belle, rejoint par Takami. Yuko elle même se joignit aux garçons. Elle zieuta (je ne sais pas si ce mot est vraiment approprié, très familier d'un coup.) plusieurs fois Erik et il la regarda également, mais cette fois-ci, elle ne fuit pas son regard. Le jeune homme lui fit un nouveau sourire, et bien qu'extrêmement gênée, elle le lui rendit. Ce fut au tour d'Erik de rougir. Une fois le calme revenu, le jeune Uchida reprit la parole. Il s'assit de travers sur sa chaise, le coude sur le dossier. — Donc, pour répondre à ta question , cher Takami, j'ai choisi musique et... Erik laissa la fin de sa phrase en suspens puis reprit. — Et journalisme ! Yuko qui buvait un verre d'eau, faillit s'étouffer. — Génial ! s'exclama Takami, plein d'enthousiasme. Yuko prit brièvement la parole. — Tu auras Natasha avec toi en musique, murmura la jeune fille. — La blonde pot de colle ? Génial, grimaça Erik. Elle n'a pas l'air de t'apprécier beaucoup. Takami répondit pour son amie. — Disons que nous goutons (goûtons) peu à sa compagnie. Elle et sa bande ne goutent (goûtent) guère à la nôtre, fit le jeune garçon sur un ton monotone. L'acte joignit la parole lorsque une boulette de papier vint frapper la tête de Takami qui soupira, exaspéré. — Les dernières années... Le prix à payer pour être indépendant... Un deuxième projectile atterrit sur la table, entre Erik et son camarade. Le jeune Uchida se retourna pour voir qui lançait les papiers. Deux tables plus loin, trois garçons préparaient des munitions en déchirant des feuilles. Ils les roulaient pour pouvoir les lancer facilement. L'un d'eux, un maigre couvert d'acné, visa Takami et lança sa boulette. Erik saisit le projectile avant qu'il n'atteigne sa cible sans aucune difficulté. — Vous avez fini vos gamineries ? lança le jeune Uchida sur un ton de défi. — De quoi tu te mêles, l'Americain ? Tu sais même pas te servir de baguettes, alors écrase, lui répondit le boutonneux en se moquant de lui. Lui et ses compagnons partirent dans un grand éclat de rire. Erik se retourna vers la table, visiblement énervé. Yuko le regarda. Elle craignait que le jeune homme ne s'emporte et ne fasse une bêtise. À trois contre un, ses chances étaient faibles, voir (voire) nulles. Elle se pencha vers lui. — Ignore les (ignore-les) Erik, ils sont stupides, lui murmura-t-elle d'une voix qui se voulait rassurante. Elle vit instantanément le changement dans les yeux de son nouvel ami. Ils (il) se calma immédiatement. Il acquiesça en souriant. Erik s'apprêtait à manger de nouveau quand une boulette vint le frapper derrière la tête, alors que dans son dos, des rires tonitruants se firent entendre. Le jeune homme soupira et lança un regard d'excuse à Yuko en se saisissant d'une de ses baguettes. Puis il pivota et lança la longue tige de plastique vers les trois élèves de dernière année. Le boutonneux vit la boulette qu'il s'apprêtait à lancer se faire transpercer par la baguette. Celle-ci, avec le morceau de papier fixé dessus, alla s'écraser sur le mur, explosant à l'impact. Erik regarda les trois garçons qui, médusés, reportèrent leur attention ailleurs.
Le jeune Uchida fit face à ses nouveaux amis. Les yeux écarquillés de Tamaki étaient emplis d'admiration. — Wouha ! Comment as-tu fais ça ? demanda le jeune garçon à lunettes. — Un simple coup de bol, fit-il en haussant les épaules. Yuko regarda le jeune Uchida. Elle vit dans ses iris dorés qu'il mentait. Elle le fixa quelques instants, mettant Erik mal à l'aise. — Quoi ? demanda-t-il, gêné. — Rien..., fit Yuko.
Ils finirent leur repas, Takami assaillant le nouvel élève de questions, qu'il éludait tant bien que mal. La jeune fille resta silencieuse, écoutant à peine les deux garçons. Une fois le déjeuner achevé, les trois camarades se levèrent et repartirent en direction de la cour. L'heure du repas touchait à sa fin. — Tu viens avec nous au club de journalisme ? demanda Takami au jeune Uchida. Erik répondit négativement de la tête ,tandis q'une expression de tristesse apparaissait sur le visage du jeune garçon, et de soulagement sur celui de Yuko. — Je vais aller en musique, voir si ça vaut le coup que je m'inscrive. Si Natasha est trop pénible, je trouverai un autre club, fit-il en haussant les épaules. Bon, à plus tard ! Erik les salua de la main, et prit en (la) direction du club de musique. Takami et Yuko partirent vers la bibliothèque. Au bout de quelques pas, le jeune garçon prit la parole. — Il est super gentil, s'exclama Takami plein d'admiration. Yuko se contenta de hocher la tête, tandis que son meilleur ami se lançait dans un monologue à propos du jeune Uchida. Mais elle ne l'écoutait pas. Ses réflexions l'absorbaient.
D'abord le monstre. Quelle était cette chose ignoble qui avait dévorée (dévoré) une pauvre femme ? Cette pensée la fit frémir une fois de plus. Puis Erik, ce jeune garçon mystérieux, arrivant de nul (nulle) part, au moment où commençaient ces événements étranges. Elle le trouvait très gentil, mais Yuko sentait qu'il cachait quelque chose. Et enfin, M. Myaki, chez qui son déssin (dessin) avait provoquer (provoqué) une réaction étrange, complètement irraisonnée. Il lui semblait que le professeur de langues étrangères connaissait le monstre. Mais comment ? Et pour quelles raisons ?
Elle parlerait d'abord à l'enseignant. Pendant le club. Il ne pourrait rien dire, ni faire quoi que ce soit. Son esprit était tellement obnubilé par toutes ces choses qu'elle passa devant la bibliothèque sans s'en apercevoir. — Yuko ! cria Takami, où vas-tu ? Elle se retourna et sourit d'un air gêné à son ami. — Désolée, je rêvais, fit elle en riant nerveusement. — Je te trouve étrange aujourd'hui Yuko, déclara le jeune garçon en lançant un regard curieux à sa camarade. — Je suis extrêmement fatiguée, répondit Yuko en soupirant. Takami hocha la tête, signifiant qu'il laissait tomber le sujet, pour l'instant. Ils pénétrèrent dans la bibliothèque en silence.
Ce que j'aime bien dans cette scène, c'est que je la trouve extrêmement visuelle, on se l'imagine aisément. De plus on apprend à découvrir le jeune Uchida et surtout Takami, je trouve. Le style est relativement simple mais ça correspond vraiment à ce que tu racontes et c'est très fluide. Héhé, la suite, maintenant ^^. | |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Demon hunters Jeu 25 Juil 2013 - 12:32 | |
| Yop ! J'ai oublié de répondre !
Merci d'être passé Elann. Content que ça te plaise, et sur tu trouves ça "visuel".
Je tiens à remercier Mo' au passage qui m'avait corrigé pas mal de fautes. (Rendons à César, ce qui appartient à César )
La suite est prête, j'attend d'autres avis ! | |
| | | sombrefeline Héros Légendaire
Nombre de messages : 2284 Age : 38 Localisation : Le Grand Nord Loisirs : Ecrire, dessiner, coudre et taquiner ses semblables avec des bouts de métal coupant Date d'inscription : 21/04/2012
| Sujet: Re: Demon hunters Lun 26 Aoû 2013 - 12:13 | |
| Hop, je rattrape mon retard. Chapitre 4 donc - Citation :
- Takami se lança dans une imitation de la blonde et Yuko ne put s'empêcher de rire.
La scène a un bon potentiel comique qu'il faudrait développer un peu. Je pense que ce serait bien de détailler l'imitation de Takami. - Citation :
- qu'une bonne partie des élèves commençaient à quitter les lieux,
j'accorderais plutôt "commencer" avec "une bonne partie". - Citation :
- La taille de cette bâtisse impressionnait toujours Yuko. Il était suffisamment grand pour accueillir tous les élèves de l'établissement au même moment
elle était suffisamment grande, vu qu'il s'agit d'une bâtisse. - Citation :
- entre les discutions
les discussions - Citation :
- du personnel qui s'affairaient en cuisine
qui s'affairait - Citation :
- Le groupe de filles partit dans un immense fou rire
partit d'un immense rire, passerait mieux. - Citation :
- les yeux levés au ciel d'exaspération.
Un peu de mal avec la formulation - Citation :
- lle pensait sans cesse aux évènements de ces deux derniers jours et retournaient les questions dans sa tête à toute allure, pianotant furieusement sur la table de ses doigts
retournait - Citation :
- La plupart des tablées autours de Natasha se moquèrent d'elle
autour - Citation :
- Le petit brun sortit de sa rêverie et fixa le nouvel arrivant de ses grands yeux noisettes. Il fronça les sourcils.
— Normalement, on demande avant de s'assoir, reprocha le petit brun au nouveau venu. Répétition de "petit brun". - Citation :
Bien meilleur qu'avant ! s'exclama Takami, depuis notre article incendiaire dans le journal que nous tenons, Yuko et moi, sur la qualité des produits vendus dans les Kôbai-Bu, le principal Tokonoa a dû faire face aux protestations des parents d'élèves ! Grâce à la qualité de l'enquête de Yuko et à ma plume acérée, nous avons réussi dans notre quête de vérité ! s'exclama Takami avec emphase. Deux incises dans le même dialogue, et pour dire la même chose en plus... - Citation :
Ah, mais réfléchis-y ! lança Takami, qui n'avait rien remarqué. Takami recommença à manger, buvant sa soupe qui refroidissait. Répétition de "Takami" à deux phrases d'intervalle. - Citation :
- de salade de choux
de chou - Citation :
- Peu d'élèves arrivent à se décider immédiatement, ou intègre un club puis en change avant la fin du premier mois
intègrent et changent - Citation :
- Elle zieuta plusieurs fois
un peu trop familier. - Citation :
- Yuko qui buvait un verre d'eau, faillit s'étouffer.
— Génial ! s'exclama Takami, plein d'enthousiasme. Yuko prit brièvement la parole. Répétition de "Yuko". - Citation :
Disons que nous goutons peu à sa compagnie "nous goûtons peu sa compagnie. - Citation :
- Les yeux écarquillés de Tamaki
Takami - Citation :
- Erik répondit négativement de la tête ,tandis q'une expression de tristesse apparaissait sur le visage du jeune garçon, et de soulagement sur celui de Yuko
le jeune garçon, dans le contexte, c'est Erik ou Takami? - Citation :
- Quelle était cette chose ignoble qui avait dévorée une pauvre femme ?
Dévoré - Citation :
- chez qui son déssin avait provoquer une réaction étrange,
son dessin avait provoqué On commence par les petites choses qui m'ont gênée lors de la lecture. Aloooors, point de détail peut-être, mais 700 élèves, ça me paraît peu compte-tenu de la taille du lycée dans les précédents chapitres. J'étais restée sur un campus immense et très étendu, plutôt du genre à accueillir 2000 élèves que 700. La réaction de Takami aux couverts occidentaux me paraît un peu exagérée, il vit quand même à l'ère Internet, il doit savoir à quoi ça ressemble et en avoir déjà vu. Question stupide : il n'y a pas de surveillants à la cantine? Ça me parait très bizarre qu'une adminstration scolaire laisse des jeunes comme ça sans surveillance. (Déjà qu'avec des surveillants, il y a quand même des andouilles qui tentent les batailles de boulettes de papier, alors sans, j'ose même pas imaginer le carnage). - Citation :
- des rires tonitruants se firent entendre. Le jeune homme soupira et lança un regard d'excuse à Yuko en se saisissant d'une de ses baguettes.
Puis il pivota et lança la longue tige de plastique vers les trois élèves de dernière année. Le boutonneux vit la boulette qu'il s'apprêtait à lancer se faire transpercer par la baguette. Celle-ci, avec le morceau de papier fixé dessus, alla s'écraser sur le mur, explosant à l'impact. Erik regarda les trois garçons qui, médusés, reportèrent leur attention ailleurs. Euh... je ne suis pas sûr de visualiser correctement la scène. Il lance la baguette comme un couteau de lancer et elle se fiche dans le mur? Au niveau du style, attention aux expression un peu trop familière, notamment pour désigner les personnages (la demoiselle, le petit brun). Je trouve que ça passe bien pour un dialogue, mais moins pour la narration. Maintenant, le positif. Ben c'est sympa à lire, l'ambiance lycée est bien rendue, les personnages sont bien campés et on se les imagine assez bien (notamment Takami le moulin à paroles). L'intrigue se pose doucement, je lirai la suite avec plaisir. | |
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