Petite fée du ciel

"Elle s’éveille et lève la tête petite fée,
Ces boucles blondes lui tombent sur ses épaules nues.
L’œil s'ouvre et vit.
La paupière bat, petite fée est en instance
Les yeux clos elle se demande : « Vais-je revoir cette merveille ? »
Des battements d'coeur, un souffle retenu. Elle contemple le sourire ailleurs, et, l’œil nu.
A cet instant, petite-fée n'a plus d'ombre.
Elle n'existe que dans une inter-dimension, imbriquée dans la Vérité de l'Art.
Petite fée du ciel, dans le plus simple appareil, prend la pause et révèle.
La pupille renifle les couleurs, le muscle se tend, l'index bouge, l'iris voit, le doigt clique : le monde est là ; c'est magique !"

Porte à ma bouche ses boules de cotons sucrées, éparses dans le ciel
Que je goutte d'une lèvre tendre un paradis artifi-miel.
J'aimerais vivre dans un monde
Où la nature à sa place,
Où les hommes ne sont pas des loups ,
Les gens n'auraient pas d'carapaces,
Et seraient tous un peu moins fous.

J'aimerai vivre dans un monde
Où le ciel change de teinte 10 fois par jour,
Où les arbres seraient doués de parole
Et les étoiles chanterait l'amour !
au dessus des hommes dansant la farandole.

"Petite fée bat des ailes pour s'en aller rejoindre l'essentiel,
Sa quête spirituelle se poursuit en temps réel.
Il faut bouger, voire autre chose, y croire un peu ! S'envoler loin pour rêver mieux !
Petite-fée a le cœur au bord des lèvres quand elle voit son ciel se transformer.
Un papillon virevolte au fond de ses entrailles quand elle allume l'appareil photo.
A l’intérieur ça gronde, ça palpite ! Le cœur pompe et, relâche, un murmure «  Est-ce que je l'aurais à temps? »
L'objectif s'ouvre, le zoom attaque, une croix mal définie dans l'immensité à été immortalisé.
Chaque souvenir comme celui-ci est un trésor, elle se rappelle de chaque cliché.
Tous ont une histoire.
Petite fée maladroite, entretient chaque jour ses espoirs."

Porte à mes yeux les couleurs d'un ciel merveilleux
Que je sonde d'un regard ivre
Cette aurore boréale qui m’enivre,
Immortelle sous les rires de nos dieux amoureux,
Des filaments roses, verts, bleus, zèbrent les cieux !
Et mon regard émerveillé … reste accroché...

J'aimerais vivre dans un monde remplit de petites fées,
qui voguerait sur des ondes tranquilles,
De la transe à l'épopée vivre un truc carrément débile,
et, complètement in-censé.
Il serait temps de s'envoler !
Tendre les ailes une dernière fois,
manger de la poussière d'étoile
à en perdre mon foi,
pourvu que j'arrive la-bas !

"La petite fée du ciel, fais un tour sur elle même. Sauvegarde chaque couleur, odeurs, sensations. Elle range l'appareil et regarde droit devant, le menton levé, les yeux écarquillés. La route semble sans fin. Sur la pointe des pieds, elle cherche l'horizon d'un œil hagard.
Elle a une nouvelle quête, pour éviter les cauchemars.
Elle fera au mieux, traversant des blizzards pour aller voir les cieux, toucher le nuage nénuphar. Même juste de loin, avec les yeux.
Petite-fée a-t-elle encore une ombre qui la suit ?"



Voilà ce que m'a inspiré une photo que j'ai prise un jour que voici ^^

c'est très beau, ça laisse songeur, ça fait rêver.

je n'ai pas cherché les fautes, j'ai juste profité de l'émotion transmise par ton texte.

Merci.

C'est trop gentil, merci !

Poésie et émotion entrecoupées de proses, me faisant perdre mes repères de façon que je n'ose, mes yeux éloigner dés les premières lignes, cherchant les mots de façon digne. je ne sais quoi penser exactement de cet écrit, ma raison perdue au milieu de ceci. Seuls mes émotions guident maintenant mes doigts, pour vous remercier comme il se doit.

Eh bien, moi, j'ai cherché les fautes . Mais à la seconde lecture seulement, je l'avoue.

Spoiler:

La ponctuation est parfois un peu aléatoire.

J'aime bien cette petite prose poétique.
C'est mignon, aérien. Ça se laisse très bien lire et on se prend à imaginer cette petite fée au-dessus de nos têtes.
C'tait cool .

Merci, merci, merci

Tu as raison pour toutes les corrections, la ponctuation est un peu foutoir mais j'me comprend en lisant le texte à voix haute ^^

Le tiret est voulu ! Enfaite c'est pour me signaler que j'accentue le -e de petiteuh fée. ^^
In-censé, même explication. Je sais que c'est incorrect, mais j'préfère comme ça

Je suis très de contente de vos commentaires, j'avais peur que ça fasse franchement gnangnan ^^'

Merci Kevargon de cette trace poétique lâchée dans mon salon onirique

J'aime bien cette petite-fée, elle me resservira pour (d)écrire je pense !

Dans un autre registre et sans photo cette fois... Cerise sera heureuse de voir que j'ai écrit, même si c'était pas sur le bon projet   
Cette petite fée m'a plus ou moins inspiré, je vais garder l'idée... Et bien que ça fasse un peu journal intime   je vous fais partager.

( M'en fou d'toute façon vous m'connaissez maintenant    )


Petite fée se lève au chant des mouettes.
Elle n’a pas eu d’éveil, cette nuit Morphée l’a oubliée.

Qu’elle est triste, petite fée. Pour qu’un écrit la vaccine de l’ennui,
Elle entonne le chant de la vie, chorale de fées, au gré de la marée.
Ça monte et ça descend, ça part et ça s’entend.
Les effets volatilisés dans le vent normand.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »

Elle a perdu sa plume, elle a perdu ses rêves et son sommeil.
Elle a perdu sa trace, elle a perdu l’espoir et plus d’éveil.
Petite fée s’est oubliée, durant une nuit, un an, une vie.
Sur les dalles de marbres noires et blanches, elle avance à cloche pied.
Entre terre et ciel, pour la marelle, jusqu’à combien doit-elle compter ?
2377 moutons cette nuit, avant d’arrêter d’essayer.

Petite fée n’a pas compris quand il est partit qu’il était inutile d’espérer.
Elle n’avait pas saisi la profondeur du verbe aimer avant de le conjuguer au passé.
Petite fée aime ce qui sort de l’ordinaire, elle aime aussi la sauvagerie
Des gens abimés qui ne marchent plus, mais errent.
Elle aime l’humilité d’une mère qui tend la main pour un morceau de pain.
Elle aime simplement ce qu’il y a d’humain en tout un chacun.
Pourtant elle ne s’aime pas. Elle, pleine d’humilité, toute abimée, qui erre toute la journée.
Non elle n’aime pas cette ombre morte qui la suis, la retient et lie ses mains.


Petite fée se lève au chant des mouettes.
Elle a compté les étoiles de la nuit, soignant le vide à coup de mot,
Mais ils sont faibles, et ne peuvent pas combler un trou creusé par d’autres absents.
Que cherche-t-elle au fond ? Un peu d’amour ? Moins de moutons ? Un sommeil réparateur ?
Ce ne serait pas de trop pour qu’enfin Petite fée retrouve un peu de bonheur.

Quelques envolées lyriques sont venues chatouiller sa glotte une soirée d’été.
Des souvenirs remémorés, des vieux qui s’accrochent au passé.
Deux trois photos jaunies sont venues lui sourire… Cela peut-il suffire ?

Petite fée aime la nuit, malgré la tourmente, son oreiller l’entend ronfler plus que pleurer.
Petite fée aime la vie, malgré l’année passée, son cœur s’est endurci.
Elle a appris à conjuguer, compter, s’occuper. Tout ça rien qu’en une nuit,
Une nuit sombre qui a durer l’année, mais qui prend fin en ce matin.
Petite fée se lève au chant des mouettes et voit un ciel brumeux …
Elle s’en fou, elle sait au fond d’elle que derrière les nuage, c’est tout bleu.

Upupup   

Si l'envie vous prend de laisser un petit mot sur mon envolée nocturne, soyez le bienvenue ! ( La il me faudrait un smiley qui fait une révérence ou s'incline ^^ )