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 Alkian [roman]

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MessageSujet: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 15:49

Prologue

— Départ du Murum Confederam nord dans cinq minutes. Icharios, relayez l'information aux conseillers.
— Ce sera fait, mon colonel.

Dix-mille hommes. C'était le nombre de soldats aux ordres du colonel Matrakiar ; chaque escouade était divisée exceptionnellement au nombre de cinquante, ainsi, deux-cents sergents transmettaient les ordres du colonel à leurs hommes. Une telle armée ne passerait absolument pas inaperçue s’ils ne disposaient pas de générateurs d'invisibilité mobile ; des robots quadrupèdes de grande taille dont les antennes pointées vers le ciel émettaient des dômes transparents bloquant toute sorte d'ondes et camouflaient les hommes à l'intérieur en plus de servir de barrière énergétique. Les c'thar, noms donnés aux soldats non gradés de la Confédération, était tous inférieurs au rang cinquante, seule l'avant-garde était composé de c'thar de rang maximale, cent. La marche à travers les plaines d'apparences infinies, les montagnes et les immenses vallées verdoyantes ne laissa échapper aucun son, les dômes fonctionnait à merveille.

Placé sur son robot quadrupède de commandement, Matrakiar avait une vue de l'ensemble de son armée non seulement depuis sa pagaille d'écrans holographiques qui lui permettait de commander ses troupes, mais aussi de ses propres yeux, et cette sensation de supériorité et de domination sur cette armée qui était la sienne le réconfortait quant à sa volonté de garder son grade actuel, ni plus ni moins. Diriger une bataille tout en y étant sans faire partie des soldats lui procurait une joie démesurée. Il aimait la guerre, mais il ne voulait pas rejoindre le néant. Pas aujourd'hui.

Les jours passèrent et les repas se faisaient nombreux tout autant que les réserves se vidaient : nourrir dix-mille hommes n'était pas compliqué, ce qui l'était, c'était d'arriver à trouver un équilibre entre la consommation des réserves, la durée du trajet et le nombre d'hommes à nourrir. Un repas toutes les six heures, et à chaque fois, l'armée s'arrêtait là, en plein territoire ennemi, avec comme seule assurance de vie ces robots géants et leurs dômes. Si des doutes effleurait l'esprit des c'thar, nul d'entre eux n'en aurait fait part à leurs camarades, et encore moins à leurs supérieurs. Les ordres étaient les ordres, c'était indiscutable.

L'armée se rapprochait de leur objectif, la cité frontalière Bellum, spécialisée dans la fabrication de l'armement des armées, la cible de choix dans cette guerre qu'essayait tant bien que mal de remporter la Confédération. Hélas, cette intrusion furtive et suicidaire n'était autre qu'un assaut désespéré suite à la conquête de plusieurs de leurs cités par l'Ordre. Le colonel à la chevelure argentée et à l'armure en adamantium bleu cobalt continuait à organiser le mouvement de ses troupes groupe après groupe par de simples pressions de ses doigts sur ses écrans holographiques. Mener une armée était à vue d'œil simple, mais anticiper une stratégie ennemie tout en organisant la sienne l'était bien moins. Mais ça, Matrakiar avait l'habitude, après avoir vaincu une seule fois les troupes ordrique aux champs de bataille et en ayant perdues plus d'une dizaine. Trois autres armées bien plus conséquentes assiégeaient à l'heure actuelle les cités voisines Ellos, Jarum et Ryllos, mais il lui était impossible de savoir si elles appartenaient désormais à la Confédération ou si les centaines de milliers de soldats concernés étaient dans le néant, car le dôme marchait des deux sens : il était impossible de recevoir et d'envoyer des données réseau.

Trois jours après. Il ne manquait plus que deux-cents kilomètres avant d'atteindre l'objectif, et pendant cet avant-dernier repas, le colonel ne put s'empêcher d'exprimer ses doutes quant à leurs survies à ses trois assistants qui l'accompagnaient.

— Icharios, Remos, Eremos, que pensez-vous de cette mission ?
— Nous n'avons pas notre mot à dire, mon colonel, répondit Icharios.
— Je suis votre supérieur et je vous l'autorise exceptionnellement. Nous marchons tous vers le néant ; l'Ordre ne nous laissera jamais capturer la seule cité fabricante d'armes de la région.
— Mon colonel, intervint Remos, permettez-moi de vous dire qu'Icharios a raison. Nous n'avons pas notre mot à dire, nous sommes à vos ordres et nous vous faisons confiance. Nous sommes vos assistants depuis votre promotion en tant que colonel et nous vous succèderons un jour. Regardez devant vous, mon colonel, voyez cette armée qui est la vôtre. Cette armée prête à vous accompagner jusque dans le néant. Pour la Confédération, mais d'abord pour vous.

Matrakiar fut ému des paroles de son plus jeune assistant ; de ses quinze ans, il avait déjà une façon de s'exprimer capable d'affecter l'âme de ceux auquel il s'adressait. Tu ferais un bon conseiller confédéré, Remos.

— À tous les êtres humains sous mon commandement, dit le colonel dont la voix émit par les haut-parleurs de son robot de commandement retentissait jusqu'au dernier de ses dix milles hommes, cela fait plusieurs jours que nous sommes entièrement livrés à nous-mêmes, depuis le départ du Murum Confederam nord. Dans moins de quarante-huit heures, nous arriverons au dôme de Bellum. Dans moins de quarante-huit heures, soit nous rejoindrons le néant, soit nous avancerons d'un pas de géant vers la défaite de l'oppresseur ! POUR LA CONFÉDÉRATION !!
— POUR LA CONFÉDÉRATION !! répondirent en chœur ses hommes. Le hurlement massif fut si intense que le colonel et ses assistants furent assourdis pendant cinq secondes.

Les dix milles hommes étaient assis pour déguster leurs nourritures, et suite au discours du colonel, ils terminèrent rapidement leurs repas et se relevèrent, se réalignèrent et lorsque l'ordre fut donné, reprirent la marche vers le nord en territoire ennemi. Le son strident de la marche de l'armée prit place au silence qui s'était installé lorsqu'ils attendirent l'ordre de reprendre la marche du colonel ému par ses hommes, et comme depuis le début du trajet, il n'y avait plus que cette harmonie de bruits de pas frappant le sol de l’armée retentissant à l’intérieur du dôme.

Deux jours après. Depuis les premiers rangs de l’armée, le dôme de Bellum était visible, mais du point de vue d’un soldat, il ferait à peine la taille de la pomme de sa main. Le sol sablé, stérile, s’étendait jusqu’à la cité qu’ils s’apprêtaient à assiéger, et même au-delà. Depuis son panel de commandement, le colonel continuait à faire bouger les icônes représentants les escouades qu’il dirigeait, tandis que ses mains s’alourdissaient au fur et à mesure que son armée s’approchait de la cité. Il sentait que chaque pression de ses doigts décidait du destin de nombreuses vies humaines. Le paysage était si paisible, le ciel bleu dénué de nuage et le vent qui pénétrait dans le dôme créaient une ambiance totalement contradictoire avec ce qui allait se passer dans moins de quatre heures. Personne ne relâchait son attention ne serait-ce que pour admirer le ciel, le paysage, ou encore observer une tâche de buée sur la visière de leur masque. Bellum ne cessait de grandir, et la tension était désormais au maximum.

— Mon colonel, nous serons dans dix-huit minutes et cinquante-six secondes à portée de tir des obusiers lourds, dit Icharios.
— Antidôme de cité ou antibouclier énergétique ?
— Antibouclier énergétique.
— Cela ne suffira pas pour percer le dôme. Nous nous approcherons plus avant de désactiver le camouflage.
— Mon colonel, nous risquerions d’entrer dans les radars de proximité ordrique.
— Si nous sommes détectés, ordonnez aux unités d’artillerie de faire feu à volonté sur le dôme.

Icharios fit un geste du regard à Remos et Eremos. Le colonel comprenait bien que son ordre relevait presque de la démence, mais quitte à prendre autant de risque, autant bien le faire. Le colonel porta son regard sur sa droite, en direction de son premier assistant, qui, depuis le début du trajet, marchait côte à côte avec le robot quadrupède de Matrakiar, tous comme ses deux autres collègues ; ils n’avaient pas le droit à ce genre d’outil.

— Icharios, quelles sont les chances pour que l’Empire ait abattu la station orbitale d’artillerie ?
— Mon colonel, juste avant l’enclenchement des générateurs de boucliers protecteurs et de camouflage, la bataille spatiale venait à peine de débuter. Impossible de savoir si la station est toujours active ou non.

Le regard du chef de l’armée se posa à nouveau sur son panel de commandement. Il n’y a plus qu’à espérer que l’Empire ait réussi, se dit-il, ou sinon, nous serons tous anéantis par ma faute.

Vingt minutes après. L'armée venait d'entrer depuis deux minutes à portée de tir des obusiers lourds antibouclier énergétique et comme ordonné par le colonel, ils continuèrent à s'approcher de la cité. À présent, la tension était au-delà du seuil possible : à chaque seconde qui passait, des milliers de vies humaines pouvaient tout à coup disparaitre dans le néant. Pourtant, les minutes passaient et toujours aucune réaction de l'ennemi. Nous ont-ils repérés ? Nous allons tous de suite le savoir. Ne pouvant pas diriger l'artillerie de son armée à l'aide de son panel de commandement, puisque part besoin d'être le plus précis possible, il devait leur ordonner oralement de faire feu.

— Obusiers antidôme, au rapport, ordonna Matrakiar aux unités d'artillerie à l'aide de son micro partant de son oreille jusqu'à sa bouche, dans une fréquence qu'eux seuls utilisaient.

Les unités d'artillerie une, puis deux, puis trois... jusqu'à trente répondirent tous en même temps : « en position. Prêt à faire feu à votre commandement. »

Le colonel prit plusieurs secondes à se décider à donner l'ordre, observant le gigantesque dôme qui recouvrait l'ensemble de la cité de Bellum. À cette distance-là, le dôme était si immense qu'il atteignait le ciel et la taille de l'armée à côté semblait microscopique. L'Ordre savait désormais qu'ils étaient là, c'était évident. C'est à cet instant que le chef de l'armée de la Confédération donna le premier ordre de la bataille pour Bellum.

— FEU À VOLONTÉ !


Dernière édition par Aurorion le Jeu 24 Avr 2014 - 1:13, édité 4 fois
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MessageSujet: Commentaires de Alkian   Alkian [roman] Icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 16:32

Bim, première à faire mon commentaire en bonne et due forme (même si je dirais probablement des choses bien moins intéressantes que Hardkley ou Sombrebarman)

Pour la petite explication : souligné = ta phrase ou portion de phrase dans le texte, rouge = plus ce qui est de l'ordre de la forme, bleu = plus le fond


Citation :
« C’est dans le feu, le sang et la mort que viendra au monde l’être capable d’unifier l’ouest en une seule entité. » — Tyrios Orion, 1798.

L'armée de la Confédération approchait le dôme de la cité Bellum. Le vacarme des lourds bruits de pas des dix mille hommes grondait et résonnait à travers la vaste plaine désertique aux alentours de la cité, dont le dôme répétition de dôme, peut être un synonyme ? protecteur reflétait la forte lumière de l'étoile géante Betelgeuse. Le Colonel Matrakiar menait l'armée ; c'était le premier siège qu'il organisait il est Colonel et c'est le premier siège qu'il fait ?.

Bellum était jusque là laissée sans défense. L'Homme majuscule à homme ? pourquoi ? menant l'armée songeait à la ruse, bien sûr ; mais huit fois plus d'hommes assiégeaient la cité voisine, réduisant les chances que ça en soit une. Si la cité voisine est assiégée par une grande armée, l'ennemi concentrera sa défense sur celle-ci. C'était son premier siège, et la victoire promettait d'être facile. bon je n'ai pas compris cette histoire de "ruse". J'ai compris l'idée selon laquelle si il y a un énorme siège sur la ville dà côté, alors ils ont envoyé la plus grande partie de leurs troupes là-bas et que du coup ben il sont un peu en faiblesse et que ça va être facile de les choper ici, mais que vient faire cette histoire de ruse ?

« Sergent Adem, Aristo, Rytla, Hera, Rila, Herio, Veros, Baron boulala que de noms !, ici le Major Erekiem accompagné du Major Jeras, Keros, Aurilas, Arion, Heryl, Verrhis, dirigés par le Colonel Matrakiar, approchez vos unités du bouclier et attendez les ordres, terminé. » Ben euh... trop de noms d'un seul coup, je ne comprends plus trop qui est qui, d'où sortent les majors, c'est un peu confus pour moi

L'assourdissant grondement de la marche massive retentissait à travers la grande plaine, atténué c'est bizarre là que le son des cors atténue le bruit causé par la marche par le son des cors de guerre. Voilà dix ans que l'Ordre Alkian et les trois républiques réunis qui est réunis ? l'Ordre et les 3 Rép ou juste les 3 rép ? si c'est bien juste les 3 rép alors c'est "réuniEs" en la Confédération Herazienne étaient en guerre et s’affrontait s'affrontaient jour et nuit sans relâche. Et aujourd'hui, ils étaient sur le point de capturer une cité, pour la première fois depuis le début de cette guerre. La suprématie des ordriques était désormais mise à l'épreuve par les hommes du Colonel Matrakiar. En ce jour de la 8e constellation de l'an 3422, l'affrontement entre les deux nations allait arriver à une conclusion. « En position ! » S'écria le Colonel dont la voix résonnait jusqu'à l'avant-garde de son armée (et ben, quelle voix, quel homme !). « Pour la Confédération ! » Reprit-il, provoquant un déchaînement de cries cris d'enthousiasmes enthousiastes ou d’enthousiasme. La fierté de leurs patries étrangement j'aurais patrie au singulier moi (même si j'ai bien compris qu'il y avait plusieurs pays en confédération, mais en général chaque homme n'a qu'une seule patrie) était en jeu, autant accomplir cet exploit avec honneur.

À l'arrière de l'armée, le Colonel était entouré de ses assistants chargés de transmettre les ordres qu'il ordonnait qu'ils donnaient plutôt directement depuis sa tablette. Grâce à cet objet, il avait une vue aérienne sur la région avec ses unités et leurs supérieurs. Une simple manipulation d'un seul doigt pouvait ordonner à toute une unité de se déplacer d’un, deux, dix, cent pas, à son bon vouloir. C'était si simple de commander une armée, et pourtant il fallait bien que cela soit accompagné d'une stratégie et ça, c'était une tout autre affaire. Les unités C'thar de rang 100 — la crème de la crème des soldats confédérés — sous les ordres de leurs Sergents eux-mêmes aux ordres du Colonel Matrakiar, étaient tous équipé à la pointe de la technologie Herazienne. Des fusils d'assaut derniers cris, grenades à impulsion électronique, branches dorsales d'assistance et de protection... « Mon Colonel, dit un de ses assistants, nous détectons une signature thermique.
— Où ?
— Sur... nous, mon Colonel.
— Comment ça, sur nous ?
— Cela vient de toute évidence d'au-dessus de nous. »

Le Colonel dirigea son regard vers le ciel. « Icharios, je ne vois rien. » Il ordonna depuis sa tablette holographique aux obusiers de faire feu sur le dôme. De puissants grondements retentirent du canon de ces engins de sièges immenses, au nombre de six, frappant de plein fouet le bouclier Bellumien. « Que mes hommes se mettent en formation tortue, ne sait-on jamais.
— À vos ordres. »

Les dix mille hommes se mirent à brandir des boucliers psychiques au-dessus d'eux et sur les flancs, devant eux. Le Colonel ne savait trop pourquoi il eut donné il avait donné cet ordre, mais il avait un mauvais pressentiment. Une victoire simple est toujours porteuse d'une faille dans une stratégie militaire. Il savait ça, lui qui avait mené maintes batailles, victoires ou défaites, Ordre ou Empire. Sa stratégie habituelle était d'attaquer par un front tandis que l'autre l'autre quoi ? s'infiltrait derrière les forces ennemies. Approche fort efficace face à la stratégie de la roue ordrique. Puisque les soldats en arrière sont les plus faibles, c'est j'aurais mis c'était pour accorder au temps verbaux des autres phrases eux qu'il faut prendre à revers avant qu'ils ne laissent leurs places. D'ailleurs, le Colonel Matrakiar ne comprenait pas pourquoi le Général lui avait accordé seulement dix mille hommes sur les quatre millions de disponible. L'acquisition de Bellum était pourtant importante pour faire trembler l'Ordre. Il pensa alors à sa conversation avec le Général Heraclos : « mon Général, j'aurais besoin d’aux minimum cent mille hommes et cinquante obusiers pour prendre Bellum, ils ne la laisseront pas vulnérable. je pense qu'il faut revoir la forme pour cette incision
— Dix mille fera l'affaire, le Colonel Kintusis se chargera de mener les quatre-vingt-dix mille autres hommes assaillir la cité Ellos, afin de vous laisser le champ libre pour la capture. »

Bah, je ne peux pas me permettre de perdre cette bataille. idem que commentaire précédent, je ne comprends pas qui parle là du coup « Mon Colonel, un de nos drones de surveillance nous indique que la source de cette chaleur thermique provient d'un des satellites de l'Ordre Alkian, indiqua l'assistant Icharios.
— Quel genre de satellite ?
— Artillerie lourde.
— Estimation des dégâts s'il fait feu ?
— Zéro survivant.
— En un seul tir ?
— Oui, mon Colonel.
— Comment est-ce possible ?
— La technologie de l'Ordre nous dépasse, mon Colonel. Je suggère de battre en retraite...
— NON ! »

Sa respiration désormais haletante, l'idée d'avoir à retourner auprès de ses supérieurs après cette défaite le mit dans un état proche de la folie. Il songea à utiliser les obusiers pour atteindre le satellite puisque la Confédération n'en disposait pas — et puisque toute tentative se verrait anéantir par l'Ordre —, mais le temps de réorienter les obusiers, il serait déjà dans le néant. Il voyait sur son écran des points rouges apparaître, les ordriques se montraient enfin. C'est avec inutilité que son assistant rajouta : « Mon Colonel, plusieurs signatures apparaissent sur nos radars... ce sont...
— JE SAIS ! » bah moi je ne sais pas !

Les points rouges étaient au nombre de cent, encerclant l'armée. La riposte ordrique débutait. Une voix lointaine provenant de haut-parleurs ordrique parvint à ses oreilles. « Vous êtes cernés par les Elitium, notre satellite d'artillerie vous a en ligne de mire. Vous n'avez aucune chance, retournez d'où vous venez ou nous vous anéantirons. Vos troupes assiégeant Ellos viennent toutes de rejoindre le néant. Ne soyez pas bête et ne faites pas la même erreur qu'eux. »

Le Colonel n'en revint pas, il ne voulait pas renoncer au siège de Bellum. Elle était là, juste sous ses yeux, il pouvait presque sentir de là l'odeur des ruelles urbaines de la cité. Pourtant, il allait devoir renoncer à l'espoir d'être promu Général. « Icharios, que dit le réseau ?
— Mon Colonel. Ils disent vrai. »

Le Colonel ne souhaitait pas que ses hommes meurent par sa faute, encore moins d'une mort inutile. Une mort utile est une belle mort, une mort inutile est une mort honteuse. Se sacrifier pour la victoire oui, mais se sacrifier pour la défaite, non. Il ordonna donc la retraite stratégique. « Nous partons pour Alkatrios. » Et Icharios transmit les ordres en bon assistant.

Dix mille hommes contre cent Elitium plus un satellite d'artillerie lourde, c'était impossible à combattre. L'Ordre les avait laissés s'approcher de la cité, pour les prendre par surprise et infliger une humiliante défaite à la Confédération. Ultime témoignage de la force stratégique ordrique.


Bon je dois avouer que sur le fond, je n'y connais rien et n'y comprends pas grand chose, avec toutes ces armes et ces gadgets, mais ça c'est un problème venant de moi je suppose. Je  vais laisser les garçons te faire les remarques de ce point de vue là.

Concernant la forme, pas grand chose à redire, les commentaires sont surtout du chipotage. Le style est agréable à lire, peu de fautes donc c'est encore plus de plaisir.
Concernant le fond, c'est encore un peu tôt pour vraiment pouvoir juger. Jusque là j'apprécie le récit, mais j'attendrais de connaitre les personnes de l'histoire ainsi que les enjeux pour savoir de quoi il retourne.

Tiens je ré-édite pour rajouter une question : si la technologie de l'Ordre est nettement supérieure, pourquoi le Colonel a t-il attaqué en étant aussi sûr de lui ?

Ré ré édition : en fait, je relis, et je t'avoue que pour moi c'est confus la bataille. Mais encore une fois, c'est peut être parce que c'est moi, attends d'avoir les autres retours pour croiser les impressions.
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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 16:50

Aurorion a écrit:


Citation :
« C’est dans le feu, le sang et la mort que viendra au monde l’être capable d’unifier l’ouest en une seule entité. » — Tyrios Orion, 1798.

Pas grand monde n'aime les prophéties sur le forum. Enfin pas, tant que toute l'intrigue repose sur ça et que le héros doivent sauver tout le monde juste parce qu'il est l'élu. On préfère quand l'héros a ses propres motivations.

L'armée de la Confédération approchait le dôme de la cité Bellum. Le vacarme des lourds bruits de pas des dix mille hommes grondait et résonnait à travers la vaste plaine désertique aux alentours de la cité, dont le dôme protecteur reflétait la forte lumière de l'étoile géante Betelgeuse. Le Colonel Matrakiar menait l'armée ; c'était le premier siège qu'il organisait.

Bellum était jusque là laissée sans défense. L'Homme menant l'armée songeait à la ruse, bien sûr ; mais huit fois plus d'hommes assiégeaient la cité voisine, réduisant les chances que ça en soit une.La phrase est mal construite, du coup ça crée des erreurs de logique. "ça en soit une" Tu fais référence a un attaque sauf que tu ne le précise pas avant. Et quand bien même, une armée qui fait un tel vaccarme on doit la sentir venir de loin, donc tu devrais préçiser que c'ets une attaque surprise, qu'ils ne sy attendent pas et tout Si la cité voisine est assiégée par une grande armée, l'ennemi concentrera sa défense sur celle-ci. C'était son premier siège, et la victoire promettait d'être facile.

« Sergent Adem, Aristo, Rytla, Hera, Rila, Herio, Veros, Baron, ici le Major Erekiem accompagné du Major Jeras, Keros, Aurilas, Arion, Heryl, Verrhis, dirigés par le Colonel Matrakiar, approchez vos unités du bouclier et attendez les ordres, terminé. »

Comme je te l'ai dit sur la CB, cette phrase de dialogue sort de nulle part. Tu devrai introduire dans la description qui parle et s'il est pas imortant juste mentionner qu'il y a un dialogue ambiant dans la radio ou quoi.
L'assourdissant grondement de la marche massive retentissait à travers la grande plaine, atténué par le son des cors de guerre. Voilà dix ans que l'Ordre Alkian et les trois républiques réunis en la Confédération Herazienne étaient en guerre et s’affrontait jour et nuit sans relâche. Et aujourd'hui, ils étaient sur le point de capturer une cité, pour la première fois depuis le début de cette guerre. La suprématie des ordriques était désormais mise à l'épreuve par les hommes du Colonel Matrakiar. En ce jour de la 8e constellation de l'an 3422, l'affrontement entre les deux nations allait arriver à une conclusion.Je laisse hardkey développer ça ^^ « En position ! » S'écria le Colonel dont la voix résonnait jusqu'à l'avant-garde de son armée. « Pour la Confédération ! » Reprit-il, provoquant un déchaînement de cries d'enthousiasmes. La fierté de leurs patries était en jeu, autant accomplir cet exploit avec honneur.

À l'arrière de l'armée, le Colonel était entouré de ses assistants chargés de transmettre les ordres qu'il ordonnait qu'il dictait plutôt, ça fait redondantdirectement depuis sa tablette. Grâce à cet objet, il avait une vue aérienne sur la région avec ses unités et leurs supérieurs. Une simple manipulation d'un seul doigt pouvait ordonner à toute une unité de se déplacer d’un, deux, dix, cent pas, à son bon vouloir. C'était si simple de commander une armée, et pourtant il fallait bien que cela soit accompagné d'une stratégie et ça, c'était une tout autre affaire. Les unités C'thar de rang 100 — la crème de la crème des soldats confédérés — sous les ordres de leurs Sergents eux-mêmes aux ordres du Colonel Matrakiar, étaient tous équipé à la pointe de la technologie Herazienne. Des fusils d'assaut derniers cris, grenades à impulsion électronique, branches dorsales d'assistance et de protection... « Mon Colonel, dit un de ses assistants, nous détectons une signature thermique.
— Où ?
— Sur... nous, mon Colonel.
— Comment ça, sur nous ?
— Cela vient de toute évidence d'au-dessus de nous. »

Le Colonel dirigea son regard vers le ciel. « Icharios, je ne vois rien. » Il ordonna depuis sa tablette holographique aux obusiers de faire feu sur le dôme. De puissants grondements retentirent du canon de ces engins de sièges immenses, au nombre de six, frappant de plein fouet le bouclier Bellumien. « Que mes hommes se mettent en formation tortue, ne sait-on jamais.
— À vos ordres. »

Les dix mille hommes se mirent à brandir des boucliers psychiques au-dessus d'eux et sur les flancs, devant eux. Le Colonel ne savait trop pourquoi il eut donné cet ordre, mais il avait un mauvais pressentiment. Une victoire simple est toujours porteuse d'une faille dans une stratégie militaire. Il savait ça, lui qui avait mené maintes batailles, victoires ou défaites, Ordre ou Empire. Sa stratégie habituelle était d'attaquer par un front tandis que l'autre s'infiltrait derrière les forces ennemies. Approche fort efficace face à la stratégie de la roue ordrique. Puisque les soldats en arrière sont les plus faibles, c'est eux qu'il faut prendre à revers avant qu'ils ne laissent leurs places. D'ailleurs, le Colonel Matrakiar ne comprenait pas pourquoi le Général lui avait accordé seulement dix mille hommes sur les quatre millions de disponible. L'acquisition de Bellum était pourtant importante pour faire trembler l'Ordre. Il pensa alors à sa conversation avec le Général Heraclos : « mon Général, j'aurais besoin d’aux minimum cent mille hommes et cinquante obusiers pour prendre Bellum, ils ne la laisseront pas vulnérable.
— Dix mille fera l'affaire, le Colonel Kintusis se chargera de mener les quatre-vingt-dix mille autres hommes assaillir la cité Ellos, afin de vous laisser le champ libre pour la capture. »

Bah, je ne peux pas me permettre de perdre cette bataille. « Mon Colonel, un de nos drones de surveillance nous indique que la source de cette chaleur thermique provient d'un des satellites de l'Ordre Alkian, indiqua l'assistant Icharios.
— Quel genre de satellite ?
— Artillerie lourde.
— Estimation des dégâts s'il fait feu ?
— Zéro survivant.
— En un seul tir ?
— Oui, mon Colonel.
— Comment est-ce possible ?
— La technologie de l'Ordre nous dépasse, mon Colonel. Je suggère de battre en retraite...
— NON ! »

Si le super canon se trouve sur le satellite, il peut aussi tirer sur l'autre armée qui assiège l'autre cité non ? du coup... c'est pas logique
Sa respiration désormais haletante, l'idée d'avoir à retourner auprès de ses supérieurs après cette défaite le mit dans un état proche de la folie. Il songea à utiliser les obusiers pour atteindre le satellite puisque la Confédération n'en disposait pas — et puisque toute tentative se verrait anéantir par l'Ordre —, mais le temps de réorienter les obusiers, il serait déjà dans le néant. Il voyait sur son écran des points rouges apparaître, les ordriques se montraient enfin. C'est avec inutilité que son assistant rajouta : « Mon Colonel, plusieurs signatures apparaissent sur nos radars... ce sont...
— JE SAIS ! »
Pourquoi, on envoie des oridriques s'il y a en plus le super canon ? on tire pas sur sa propre armée
Les points rouges étaient au nombre de cent, encerclant l'armée. La riposte ordrique débutait. Une voix lointaine provenant de haut-parleurs ordrique parvint à ses oreilles. « Vous êtes cernés par les Elitium, notre satellite d'artillerie vous a en ligne de mire. Vous n'avez aucune chance, retournez d'où vous venez ou nous vous anéantirons. Vos troupes assiégeant Ellos viennent toutes de rejoindre le néant. Ne soyez pas bête et ne faites pas la même erreur qu'eux. »

Le Colonel n'en revint pas, il ne voulait pas renoncer au siège de Bellum. Elle était là, juste sous ses yeux, il pouvait presque sentir de là l'odeur des ruelles urbaines de la cité. Pourtant, il allait devoir renoncer à l'espoir d'être promu Général. « Icharios, que dit le réseau ?
— Mon Colonel. Ils disent vrai. »

Le Colonel ne souhaitait pas que ses hommes meurent par sa faute, encore moins d'une mort inutile. Une mort utile est une belle mort, une mort inutile est une mort honteuse. Se sacrifier pour la victoire oui, mais se sacrifier pour la défaite, non. Il ordonna donc la retraite stratégique. « Nous partons pour Alkatrios. » Et Icharios transmit les ordres en bon assistant.

Dix mille hommes contre cent Elitium plus un satellite d'artillerie lourde, c'était impossible à combattre. L'Ordre les avait laissés s'approcher de la cité, pour les prendre par surprise et infliger une humiliante défaite à la Confédération. Ultime témoignage de la force stratégique ordrique.

Ca fait un peu Warhammer 40K mais j'aime bien, même si pour l'instant on a absolument aucune idée de l'intrigue. Par contre si tu compte garder ces persos pour la suite de l'histoire, tu devrais peut être les décrire un peu plus. ou pas, c’est que mon avis)

_________________
La pire que chose que tu écris est toujours mieux que la meilleure chose que tu aies jamais écrite.


Dernière édition par Sombrebarman le Jeu 20 Fév 2014 - 17:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 16:54

Citation :
L'armée de la Confédération approchait le dôme de la cité Bellum. Le vacarme des lourds bruits de pas des dix mille hommes grondait et résonnait à travers la vaste plaine désertique aux alentours de la cité, dont le dôme protecteur reflétait la forte lumière de l'étoile géante Betelgeuse. Le Colonel Matrakiar menait l'armée ; c'était le premier siège qu'il organisait.

Pas de véhicule de transport ? Pas d'appuis aérien ? Même pas une attaque de nuit ? Parce que d'accord, 10 000 soldats qui se lancent à l’assaut d'un ville en marchant, c'est sans doute très impressionnant, mais c'est totalement crétin, on se demande comment ton colonel à fait pour être aussi haut gradé. Petite note sur le dôme protecteur, c'est un champ de protection énergétique ou physique ? Dans le second cas, cela sous-entendrait que la ville a besoin d'être coupé de l'extérieur pour permettre sa survie et donc il suffirait d'y faire un trou pour tuer toute la population.

Citation :
Bellum était jusque là laissée sans défense.

C'est la guerre et il n'y a même pas des protections autours de la ville... Elle n'est donc surement pas si stratégique que ça, dans ce cas autant la raser.

Citation :
« Sergent Adem, Aristo, Rytla, Hera, Rila, Herio, Veros, Baron, ici le Major Erekiem accompagné du Major Jeras, Keros, Aurilas, Arion, Heryl, Verrhis, dirigés par le Colonel Matrakiar, approchez vos unités du bouclier et attendez les ordres, terminé. »

Du coup, ils attendent le début de la bataille pour organiser l'armée ? Encore une fois d'un point de vue stratégique c'est complètement ridicule. Sans compter que là tu balances pleins de nom, ce qui va perdre le lecteur.

Citation :
L'assourdissant grondement de la marche massive retentissait à travers la grande plaine, atténué par le son des cors de guerre.

Des cors de guerre ? Pas étonnant finalement que les soldats marchent si les ordres doivent encore être transmis de cette façon. De plus tu as une répétition sur l'idée du bruit des soldats qui marche. Une fois d'accord, là c'est un peu trop redondant.

Citation :
Voilà dix ans que l'Ordre Alkian et les trois républiques réunis en la Confédération Herazienne étaient en guerre et s’affrontait jour et nuit sans relâche. Et aujourd'hui, ils étaient sur le point de capturer une cité, pour la première fois depuis le début de cette guerre.

Dix ans cela fait long, surtout vue la puissance de l'armement dont sembles disposer les protagonistes dans la suite du prologue. Sans parler du fait de devoir nourrir, payer et entretenir les soldats de chaque camps.

Citation :
En ce jour de la 8e constellation de l'an 3422, l'affrontement entre les deux nations allait arriver à une conclusion. « En position ! » S'écria le Colonel dont la voix résonnait jusqu'à l'avant-garde de son armée. « Pour la Confédération ! » Reprit-il, provoquant un déchaînement de cries d'enthousiasmes. La fierté de leurs patries était en jeu, autant accomplir cet exploit avec honneur.

Le discours pour motiver les troupes, c'est généralement avant le combat, pas quand les armées commencent à se mettre en position, surtout venant de la part d'un colonel. D'ailleurs, pas de majuscule pour les grades.

Citation :
C'était si simple de commander une armée, et pourtant il fallait bien que cela soit accompagné d'une stratégie et ça, c'était une tout autre affaire. Les unités C'thar de rang 100 — la crème de la crème des soldats confédérés — sous les ordres de leurs Sergents eux-mêmes aux ordres du Colonel Matrakiar, étaient tous équipé à la pointe de la technologie Herazienne. Des fusils d'assaut derniers cris, grenades à impulsion électronique, branches dorsales d'assistance et de protection...

On passera sur le terme de "rang 100" qui fait très jeux vidéos, et donc me parait totalement déplacé, pour un point qui me titille bien plus. Un siège, c'est violent, c'est dangereux et ont envoie certainement pas les unités d'élites dans les premiers vagues d'assauts. Ou alors en infiltration, à la tombé de la nuit, ce genre de chose.

Citation :
Il ordonna depuis sa tablette holographique aux obusiers de faire feu sur le dôme. De puissants grondements retentirent du canon de ces engins de sièges immenses, au nombre de six, frappant de plein fouet le bouclier Bellumien. « Que mes hommes se mettent en formation tortue, ne sait-on jamais.

Donc, il commence à pilonner le bouclier, quand ses troupes sont proches de celui-ci. Il risque donc de voir ses propres troupes éliminer par ses canons, car par définition, l'artillerie est imprécise, même avec les meilleurs outils de guidage au monde.

Citation :
Les dix mille hommes se mirent à brandir des boucliers psychiques au-dessus d'eux et sur les flancs, devant eux. Le Colonel ne savait trop pourquoi il eut donné cet ordre, mais il avait un mauvais pressentiment. Une victoire simple est toujours porteuse d'une faille dans une stratégie militaire. Il savait ça, lui qui avait mené maintes batailles, victoires ou défaites, Ordre ou Empire. Sa stratégie habituelle était d'attaquer par un front tandis que l'autre s'infiltrait derrière les forces ennemies. Approche fort efficace face à la stratégie de la roue ordrique.

Il brandisse des boucliers psychiques ? Avec toute la bonne volonté du monde, j'ai beaucoup de mal à voir comment on peut brandir quelques choses qui vient de son esprit. Sans parler que la stratégie dont le colonel parle est inutile face à un siège où évidemment l'adversaire c'est immobile.

Citation :
D'ailleurs, le Colonel Matrakiar ne comprenait pas pourquoi le Général lui avait accordé seulement dix mille hommes sur les quatre millions de disponible. L'acquisition de Bellum était pourtant importante pour faire trembler l'Ordre. Il pensa alors à sa conversation avec le Général Heraclos : « mon Général, j'aurais besoin d’aux minimum cent mille hommes et cinquante obusiers pour prendre Bellum, ils ne la laisseront pas vulnérable.
— Dix mille fera l'affaire, le Colonel Kintusis se chargera de mener les quatre-vingt-dix mille autres hommes assaillir la cité Ellos, afin de vous laisser le champ libre pour la capture. »

Je vois pas en quoi attaquer une ville, laisse le champ libre pour la capture de l'autre. Après-tout, il y a peu de chance que les habitants soient tous évacués dans une seule et même ville. Problème de place, de vivre, de maladie. Du coup, il restera sans doute toujours des bras pour défendre la ville rendant le combat difficile quoi qui arrive.

Citation :
« Mon Colonel, un de nos drones de surveillance nous indique que la source de cette chaleur thermique provient d'un des satellites de l'Ordre Alkian, indiqua l'assistant Icharios.
— Quel genre de satellite ?
— Artillerie lourde.
— Estimation des dégâts s'il fait feu ?
— Zéro survivant.
— En un seul tir ?
— Oui, mon Colonel.
— Comment est-ce possible ?
— La technologie de l'Ordre nous dépasse, mon Colonel. Je suggère de battre en retraite...
— NON ! »

Voila, donc visiblement les adversaires savent que l'ennemi à des satellites d'artilleries et ils se regroupent quand même en grande formation de troupe. Du coup, on se demande pourquoi l'adversaire ne pulvérise pas les armées pendant qu'elles sont en mouvement.

Citation :
Sa respiration désormais haletante, l'idée d'avoir à retourner auprès de ses supérieurs après cette défaite le mit dans un état proche de la folie. Il songea à utiliser les obusiers pour atteindre le satellite puisque la Confédération n'en disposait pas — et puisque toute tentative se verrait anéantir par l'Ordre —, mais le temps de réorienter les obusiers, il serait déjà dans le néant.

Bon courage, un obusier tire en cloche, atteindre donc une cible en altitude va relevé de la mission impossible.

Citation :
« Vous êtes cernés par les Elitium, notre satellite d'artillerie vous a en ligne de mire. Vous n'avez aucune chance, retournez d'où vous venez ou nous vous anéantirons. Vos troupes assiégeant Ellos viennent toutes de rejoindre le néant. Ne soyez pas bête et ne faites pas la même erreur qu'eux. »

Vu le niveau technologique, cela parait assez étonnant que ce soit l'adversaire qui préviennent de la destruction de l'autre partie de l'armée.

Citation :
Le Colonel ne souhaitait pas que ses hommes meurent par sa faute, encore moins d'une mort inutile. Une mort utile est une belle mort, une mort inutile est une mort honteuse. Se sacrifier pour la victoire oui, mais se sacrifier pour la défaite, non. Il ordonna donc la retraite stratégique. « Nous partons pour Alkatrios. » Et Icharios transmit les ordres en bon assistant.

C'est peut-être un idiot, mais au moins il sait s’arrêter, c'est déjà ça.

Citation :
Dix mille hommes contre cent Elitium plus un satellite d'artillerie lourde, c'était impossible à combattre.

surenchère inutile, je trouves que sa retire de son sérieux au texte. On croirait une nouvelle dans l'univers de warhammer 40k où dix space marine mettent en déroute plusieurs centaines de milliers d'hommes. Sans parler que cela me laisse perplexe, si l'adversaire est si puissant, pourquoi la guerre dure autant de temps.

Voila, je m’arrête là, mais pour moi il y a un grand problème de fond. Le texte qui devrait servir l'ambiance, ne fait que décrédibilisé l'univers à cause de la surenchère, qui me donne l'impression d'un Deus ex machina. Question est-ce que c'est tout le prologue ou il en reste après ?
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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeLun 24 Mar 2014 - 19:23

Salut, mieux vaut tard que jamais, je posterais bientôt le nouveau prologue ! Smile
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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeLun 24 Mar 2014 - 20:32

Cool que tu sois de retour :p Prépare toi a affronter les commentaires du vieux loup ^^

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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeMar 25 Mar 2014 - 0:02

Au contraire c'est ce que j'espère, car il est quand même difficile de garder un minimum de cohérence dans un univers crée à partir de rien Very Happy
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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeMer 23 Avr 2014 - 14:06

Nouveau prologue disponible Smile
J'attends vos commentaires et critiques pour l'améliorer le plus possible. Smile

Je vous remercie d'avance ! Smile
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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeJeu 24 Avr 2014 - 10:47

Citation :
— Départ du Murum Confederam nord dans cinq minutes. Icharios, relayez l'information aux conseillers.
Point de détail, mais je ne suis pas fan des romans qui commencent par une phrase de dialogue. Je trouve qu’au lieu de mettre dans l’ambiance, ça casse tout de suite, car on ne sait pas qui parle, ce qui se passe. Mais c’est un avis personnel.

Citation :
seule l'avant-garde était composé de c'thar de rang maximale
composée et rang maximal.

Citation :
La marche à travers les plaines d'apparences infinies
« apparences infinies », c’est le nom des plaines ? Parce que si non, il faut le mettre au singulier.

Citation :
les dômes fonctionnait à merveille.
Fonctionnaient

Citation :
depuis sa pagaille d'écrans holographiques
pas fan de l’expression

Citation :
, et cette sensation de supériorité et de domination sur cette armée qui était la sienne le réconfortait quant à sa volonté de garder son grade actuel, ni plus ni moins
Formulation très embrouillée

Citation :
Si des doutes effleurait l'esprit des c'thar
Effleuraient

Citation :
de l'armement des armées
une jolie répétition

Citation :
Tu ferais un bon conseiller confédéré, Ryllos.
Pourquoi ce passage au style direct, sans marque de dialogue ?

Citation :
dit le colonel dont la voix émit par les haut-parleurs de son robot
émise

Citation :
furent assourdis pendant cinq secondes
c’est précis ça au moins.

Citation :
Les dix milles hommes étaient assis pour déguster leurs nourritures
J’aurais mis « nourriture » au singulier.

Citation :
Le son strident de la marche de l'armée prit place au silence qui s'était installé lorsqu'ils attendirent l'ordre de reprendre la marche du colonel ému par ses hommes
Formulation peu claire.

Citation :
mais du point de vue d’un soldat, il ferait à peine la taille de la pomme de sa main
faisait

Citation :
— Cela ne suffira pas pour percer le dôme
Ça ne perce pas le dôme, mais le vent arrive à passer, lui ? Je ne comprends pas.

Citation :
Icharios fit un geste du regard à Ryllos et Eremos
Un geste du regard ? Ça ressemble à quoi ?

Citation :
mais quitte à prendre autant de risque
risques

Citation :
puisque part besoin d'être le plus précis possible
par besoin, mais de toute façon, la formulation est très maladroite.


Au niveau du style, j’ai repéré pas mal de tournures assez maladroites (je crois que par moments, tu essayes de faire des phrases trop longues), et aussi beaucoup de verbes faibles qui pourraient être supprimés.

Au niveau du fond, ton texte me pose un certain nombre de problèmes.

Je l’ai trouvé extrêmement embrouillé. Tu racontes la marche des soldats vers un ennemi, mais j’ai eu du mal à comprendre quelle était la situation exacte. Qui sont ses gens ? Qui combattent-ils ? Pourquoi ? Depuis combien de temps ? Quelles sont les forces en présence ? L’ennemi qu’ils affrontent est-il humain ou pas ? Pour moi, le texte ne répond pas à ces questions alors qu’au contraire, vu qu’il s’agit d’un prologue, il devrait planter les bases de l’histoire, nous permettre d’identifier les différentes factions en jeu, les personnages importants. Là, à part ton général, on reste dans le flou total.

Ensuite, pour moi, tu as un gros problème de crédibilité. Je ne suis pas une experte en SF militaire, mais le coup des générateurs d’invisibilité et de l’arme de dix milles hommes qui se baladent tranquillement, je n’y ai pas cru une seule seconde.
En plus, excuse-moi, mais ton armée fait quand même un peu boy scout, à s’arrêter pique-niquer toutes les six heures. Où sont les charriots de nourriture ? Les cuisiniers ? L’intendance ? Tout reste vide. Tu parles de dix mille hommes, mais on ne les voit pas vraiment, ils restent à l’arrière plan, tout comme le décor de ton monde reste désespérément vide.
Du coup, on a du mal à se rendre compte de leur progression, des sentiments que l’armée peut éprouver, les doutes du général restent vagues et plats. Le passage en lui-même manque cruellement de tension dramatique, alors que justement, on devrait vibrer avec ces hommes qui vont vers une mort certaine.

Le texte a peut-être du potentiel, mais pour moi, il reste inabouti.

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MessageSujet: Re: Alkian [roman]   Alkian [roman] Icon_minitimeJeu 24 Avr 2014 - 11:59

Je te remercie pour ta critique, je corrigerais les fautes d'orthographe que tu as cité. Smile

"Je l’ai trouvé extrêmement embrouillé. Tu racontes la marche des soldats vers un ennemi, mais j’ai eu du mal à comprendre quelle était la situation exacte. Qui sont ses gens ? Qui combattent-ils ? Pourquoi ? Depuis combien de temps ? Quelles sont les forces en présence ? L’ennemi qu’ils affrontent est-il humain ou pas ? Pour moi, le texte ne répond pas à ces questions alors qu’au contraire, vu qu’il s’agit d’un prologue, il devrait planter les bases de l’histoire, nous permettre d’identifier les différentes factions en jeu, les personnages importants. Là, à part ton général, on reste dans le flou total."

C'est un point que je dois revoir, effectivement, j'ai trop tendance à oublier certains détails car pour moi c'est évident, mais pas pour le lecteur.

"Ensuite, pour moi, tu as un gros problème de crédibilité. Je ne suis pas une experte en SF militaire, mais le coup des générateurs d’invisibilité et de l’arme de dix milles hommes qui se baladent tranquillement, je n’y ai pas cru une seule seconde. "

Je n'ai pour ma part pas de mal à y croire : entre les cités, il n'y a aucun village, aucune habitation, ils sont dans une planète bien plus grande que la notre mais je comprend ton commentaire car ce n'est pas expliqué, je corrigerais ça aussi. La civilisation sur Garton se concentre sur des cités faisant plusieurs dizaines et pour certaines, centaines de kilomètres carrés, ce qui est plus facilement défendable ( c.f les dômes protecteurs ) et permet d'éviter une déforestation massive.

"Du coup, on a du mal à se rendre compte de leur progression, des sentiments que l’armée peut éprouver, les doutes du général restent vagues et plats. Le passage en lui-même manque cruellement de tension dramatique, alors que justement, on devrait vibrer avec ces hommes qui vont vers une mort certaine."

Quant au fait que les sentiments du général restent vagues, et que l'armée ne montre pas réellement de sentiment, ça s'explique par le fait que la seule peur que peuvent ressentir ces êtres humains est la volonté de rester vivant, ils ne peuvent pas non plus ressentir de la haine ou de l'amour. La seule chose qui les motives sont les ordres et le syndrome d'Icare. Chaque nation veut prendre le territoire d'une autre pour s’agrandir et devenir de plus en plus puissant, mais la cause n'est pas uniquement la volonté d'aller toujours plus loin et de les gouverner tous mais d'être plus puissant pour résister à l'envahisseur impérial.

J'espère t'avoir éclaircis le plus possible, je m'en vais tous de suite corriger les points que tu m'as cité, je te remercie encore d'avoir pris ton temps pour m'aider.  Smile
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