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MessageSujet: La Soustraction - Texte Court   Commentaires de La Soustraction Icon_minitimeLun 21 Oct 2013 - 12:23

C'était un défi d'écriture. Un mot au hasard dans le dictionnaire. Je suis tombée sur (se) Cacher.
Voici ce que j'en ai fait. Dîtes moi ce que vous en pensez.
J'espère que vous oserez, en tout cas, merci de m'avoir lue...


« Cache-moi ça ! Cache moi ce corps! » dit-il en lançant une couverture sur la jeune femme étendue au sol. Elle s’écrasa, recouvrant à peine son corps à moitié nu. Il faut dire qu’il était maladroit. Il faut surtout dire qu’il était tétanisé. Saisi par la scène, il ne pouvait détacher son regard. « Remue toi !  Grouille ! ». Il bégaya. « Mec, qu’est-ce… mais qu’est-ce que t’as fait ? » Il n’attendait pas vraiment de réponse. Il ne voulait pas vraiment savoir. Au milieu de l’appartement, il se sentait seul. Enfin seul, tout était relatif. Il restait la présence de ce corps inerte. Cette femme qu’il ne connaissait pas quelques heures auparavant. Cette femme qu’il ne connaîtrait jamais, mais avec qui, il serait lié à jamais. Être présent le jour de sa mort avait quelque chose d’intime. S’occuper de son corps, quelque chose de solennel. Il ne se sentait pas à l’aise dans cette tâche. Ses cheveux blonds bouclés encadraient son visage fin. Elle était paisible, les yeux fermés. A son poignet, un bracelet en argent était gravé. Edwige. C’était probablement son prénom. Très proche du sien. Il s’appelait Edward. Cela le fit sourire puis il trouva que c’était macabre. Trouver une ressemblance aussi futile dans un moment aussi grave. Qui plus est avec une morte. Vraiment, il n’était pas sain d’esprit. Il se trouva même sordide.

Sordide. C’était bien un mot pour le définir. La trentaine. Bien planté. Il séduisait et le savait. Des yeux sombres, ténébreux. Un sourire ravageur, carnassier même. Il pouvait mettre mal à l’aise. La gent féminine recherchait sa virilité, la craignait aussi parfois. Il ne comptait plus ses conquêtes. Il n’en avait que trop. Il se rappelait ses jeunes années où, ayant moins de pouvoir, les personnes l’ignoraient. Tout était prétexte pour se moquer de lui. Sa gaucherie, sa famille décousue, ses lunettes. Autant de coups portés à sa fierté. Aujourd’hui, il prenait sa revanche sur les autres. Il avait travaillé lentement. Il avait serré les dents. Aujourd’hui, il les méprisait tous. Il jouait un rôle merveilleux trouvait-il. Il aimait jouer à cache-cache avec les gens. Il savait se montrer doux, il savait se montrer humiliant aussi. Il savait choisir ses moments, ses victimes. Il aurait pu s’amuser avec Edwige. Elle était plutôt jolie. Il l’imaginait comptable à l’étage au-dessus. Il l’aurait séduite. Ils auraient pu passer du bon temps ensemble. Sa fraîcheur l’aurait énervé. Il aurait voulu souiller sa candeur, sa naïveté apparente… Machinalement, il caressa son épaule fragile. Sa peau était douce, chaude. Il crut la voir bouger. Il sentit des frissons le parcourir. « Bougre, même inerte, elle me fait de l’effet ! » s’exclama-t-il.

« Ne me touche pas ! » Elle voudrait hurler mais ce serait comme un suicide. Elle pria. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment il fallait faire mais elle pria. Elle pria pour qu’il ne se rende pas compte qu’elle sortait de la torpeur dans laquelle il l’avait plongée. Au milieu de son appartement, elle se sentait bien seule. Un courant d’air froid lui fit prendre conscience qu’elle était dévêtue. Les sensations lui semblaient lointaines. Peut-être cela la préservait-elle de tout mouvement brusque. Elle pria encore. Elle ne savait que faire. Elle imaginait autant de possibilités que son cerveau embrumé, lui permettait. « Attendre qu’il s’endorme ? Et après ? Me lever ? Non, je vais tomber. Ramper ? Oui mais vers où ? La porte ? Le téléphone ? Et après, s’il me rattrape, il me tuera vraiment. Il se déchaînera. » Il ne fallait pas qu’elle cède à la panique. Elle ne savait pas jusqu’où il irait. Il lui semblait bien perturbé. Son regard se voilait et un autre homme apparaissait. « Et s’il ne s’endort pas ? On peut rester là pendant des heures, des jours. Il va me garder. Il va me tuer à petit feu. Personne ne s’inquiètera de mon absence. » Personne n’avait prévu de l’appeler. Edwige s’était isolée. Elle était sociable le temps d’une soirée, mais elle n’avait pas grand monde dans sa vie. Mis à part son poisson combattant. Un jour, son ami de l'époque lui avait montré cette espèce dans un aquarium. Elle avait été subjuguée par l'agressivité de ce petit être, qui révélait de splendides couleurs. Quelques temps après, elle avait appris qu’elle n’était qu’un numéro deux dans la vie de cet homme. Elle avait couru dans le magasin acheter ce poisson. Chaque jour, elle l’entraînait. Chaque jour, elle se rappelait qu'il fallait se méfier des hommes. Ils ne pénétreraient plus jamais son antre. Son appartement était devenu son repère, sa cachette. Là où elle pouvait être elle-même. Là où elle pouvait vivre sans carapace. Ils ne pénétreraient plus jamais son cœur. C’est ce qu’elle s’était imposée. Il y a toujours des exceptions. Une seule fois, elle s’était laissée aller. Et la voilà, à terre, telle une proie. Elle était à découvert. Elle ne savait que faire. Et si c'était une occasion de se retirer de sa vie ? Elle y songeait. Elle était perdue. Elle se dit qu’elle pouvait en finir à n’importe quel moment. Il lui suffisait de se manifester, ne serait-ce qu’un peu. Il ne lui ferait pas de cadeau. Elle le sentait.

« Mais qu’est ce qu’il fait ? Il ne m’écoute pas. Il fait la sourde oreille, comme toujours. Il m’a toujours ignoré. J’ai dû faire ça pour qu’il me prête attention. Elle s’est offerte, un vrai cadeau du destin. J’aurais pu jouer avec elle. Mais elle ne m’intéresse pas, je veux qu’il m’écoute. Ca fait trop longtemps qu’il me bride. Il m’enferme. Il m’oublie. Il fait comme si je n’existais pas. Je lui envoie des signaux. Rien à faire. Il va falloir que j’aille plus loin encore… »

Au milieu de l’appartement, Edward ne se sent plus vraiment en sécurité… Il entend une petite voix intérieure qui grogne. Elle tempête, elle rouspète. Ces derniers temps, il la sent de plus en plus présente. C’est le surmenage ! Il s’allonge près d’Edwige, tire la couverture pour la couvrir. Se collant contre elle, il fait un faux mouvement. Il cligne des yeux. Il jure avoir entendu un petit grognement. Il se rapproche, colle son oreille contre sa bouche. « Tu respires ! Sale chienne ! Tu es encore en vie ! Tu t’es moquée de moi ! » Il se met sur ses pieds en un bond. Se baisse, la prend par les bras et la relève. La couverture tombe. Elle ne tient pas sur ses jambes et retombe dans ses bras. Il la pousse contre le mur. Elle retombe, gémit. Elle ne réagit pas. Ce n’est qu’un moment à passer. Il monte en puissance. Il hurle. Il se jette sur elle. Il saisit ses cheveux et lui cogne la tête sur le sol à plusieurs reprises. La douleur est douce. La drogue l’anesthésie peut-être encore. Qu’importe, elle sent que sa fin approche. Elle pense à son poisson. Qui s’occupera de lui maintenant ? Son esprit la quitte doucement, sans bruit.

Une porte qui s’ouvre brusquement. Un brouhaha. Des cris, des lumières, des pas.
« A terre ! A terre ! Pas de geste brusque !
- Un médecin, vite ! Occupez-vous d’elle ! »

L’équipe d’intervention était au cœur de l’appartement. Elle aurait été ravie de voir autant d’hommes. Elle aurait beaucoup moins apprécié qu’ils entrent chez elle comme ça. C’était son antre. C’était son lieu de retraite. Là où elle se soustrayait à la vie.

« Elle est morte. »
Et c’était là où elle se cacherait à jamais…

« Monsieur ! Répondez-moi ! Quel est votre nom ?
- …
- Ok. Bon trouvez-moi ses papiers et embarquez-le !
- Edward. Edward Ailledeu qu’il s’appelle » répondit un policier.


Dernière édition par ATea le Mar 29 Oct 2013 - 22:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Commentaires de La Soustraction   Commentaires de La Soustraction Icon_minitimeVen 25 Oct 2013 - 12:31

Salut ATea,

Merci pour ce texte.
Voici mes différents commentaires. Je commence avec ce qui fâche le plus : orthographe, grammaire, syntaxe.

Paragraphe 2
ATea a écrit:
Il se rappelait de ses jeunes années où, ayant moins de pouvoir, les personnes l’ignoraient.
=> on se rappelle quelque chose (pas de quelque chose) et on se souvient de quelque chose ; donc là il faudrait écrire "Il se rappelait ses jeunes années".

ATea a écrit:
Il cru qu’elle bougea.
=> au niveau de la conjugaison, il faudrait écrire "crut", mais la formulation de la phrase est à améliorer. Écrire par exemple "Il crut la voir bouger".


Paragraphe 3
ATea a écrit:
Elle pria pour qu’il ne se rende pas compte qu’elle sortait de la torpeur dans laquelle il l’avait plongé.
=> "la torpeur dans laquelle il l'avait plongée"

ATea a écrit:
« Attendre qu’il s’endorme ? Et après ? Me lever ? Non, je vais tomber. Ramper ? Oui mais vers où ? La porte ? Le téléphone ? Et après, s’il me rattrape, il me tuera vraiment. Il se déchainera. »
=> "déchaînera" (avec accent circonflexe sur le i)

ATea a écrit:
« Et s’il ne s’endort pas ? On peut rester là pendant des heures, des jours. Il va me garder. Il va me tuer à petits feux. Personne ne s’inquiètera de mon absence. »
=> "à petit feu"

ATea a écrit:
Un ami lui avait montré ses couleurs dans un aquarium. Elle avait été subjuguée par son agressivité. Quelques temps après, elle avait appris qu’elle n’était qu’un numéro deux dans sa vie.
=> phrases correctes grammaticalement, mais je trouve que la dernière phrase de ce passage est moins clair. Bon, on se doute qu'elle n'était pas qu'un numéro deux de son poisson Smile, mais il faudrait le préciser que tu parles de l'ami dans la dernière phrase.
J'ai mis du temps à comprendre ce passage : d'après la suite de ton texte, j'imagine qu'il s'agit de plus qu'un ami dans le sens amical du terme ; il s'agit même plus que d'un amant passager, puisque la jeune femme semblait fonder des espoirs d'avenir sur cette histoire ; peut-être devrais-tu remplace "Un ami" par "Son ami de l'époque" (ou "son compagnon" ou toute autre formule qui te paraît bien mais qui donne une meilleure idée de la relation des deux personnages).

ATea a écrit:
Chaque jour, elle l’entrainait.
=> "entraînait" avec un accent circonflexe sur le i.

ATea a écrit:
Chaque jour, elle se rappelait de se méfier des hommes.
=> pas de "de" après le verbe rappeler : "elle se rappelait qu'il fallait se méfier" (par exemple).

ATea a écrit:
Son appartement était devenue son repère, sa cachette.
=> "Son appartement était devenu".

ATea a écrit:
Une seule fois, elle s’était laissée aller.
=> "elle s'était laissé aller".

ATea a écrit:
Elle se dit qu’elle pouvait en finir à n’importe quel instant.
=> la formulation de cette phrase est à améliorer ; on a l'impression que la jeune femme veut en finir et a envie de se suicider !


Paragraphe 4
ATea a écrit:
« Mais qu’est ce qu’il fait ? Il ne m’écoute pas. Il fait la sourde oreille, comme toujours. Il m’a toujours ignoré. J’ai dû faire ça pour qu’il me prête attention. Elle s’est offerte, un vrai cadeau du destin. J’aurais pu jouer avec elle. Mais elle ne m’intéresse pas, je veux qu’il m’écoute. Ça fait trop longtemps qu’il me bride. Il m’enferme. Il m’oublie. Il fait comme si je n’existais pas. Je lui envoie des signaux. Rien à faire. Il va falloir que j’aille plus loin encore… »
=> je ne comprends pas du tout ce passage, il doit me manquer une partie du contexte. Est-ce le psychopathe qui pense ? Il torture des femmes pour se faire remarquer de son modèle masculin, c'est ça ?


Paragraphe 5
ATea a écrit:
« Tu respires ! Sale chienne ! Tu es encore en vie ! Tu t’es moqué de moi ! »
=> "Tu t'es moquée de moi".


Derniers paragraphes
ATea a écrit:
- Ok. Bon trouvez moi ses papiers et embarquez-le !
=> "trouvez-moi" (tiret).



Globalement, je trouve que tu as un joli style d'écriture (malgré les deux passages moins clairs évoqués précédemment).
Tu passes du point de vue du psychopathe à celui de la jeune femme puis à celui de la police, et je trouve intéressante cette façon d'écrire.
L'origine de ton texte me plaît beaucoup : le mot que tu as trouvé par hasard dans le dictionnaire t'a emmenée loin, vers un sujet auquel on ne penserait pas forcément du premier coup.
Je n'aimerais vraiment pas me trouver nez-à-nez avec ton psychopathe !


Bonne continuation dans l'écriture.
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MessageSujet: Re: Commentaires de La Soustraction   Commentaires de La Soustraction Icon_minitimeMar 29 Oct 2013 - 21:27

Bonjour Sophistiquée.

Je te remercie pour le temps que tu as pris avec mon texte.
Je m'en vais faire les corrections et modifier les petites parties qui ont freiné la compréhension.
Désolée du temps de réponse de ma part, je suis dans une période où la connexion internet est quelque peu aléatoire ! Smile 

Je ré-édite pour répondre à tes petites interrogations.

Juste pour le "Elle s'est laissée aller". L'accord doit se faire car c'est Elle qui s'abandonne. Par contre, si elle s'était laissé faire quelque chose comme manger, là, on aurait pas fait l'accord justement.
Elle s'est laissée aller. Elle s'est laissé manger.

Sophistiquée a écrit:
ATea a écrit:
Elle se dit qu’elle pouvait en finir à n’importe quel instant.
=> la formulation de cette phrase est à améliorer ; on a l'impression que la jeune femme veut en finir et a envie de se suicider !
En fait, oui, j'ai écrit ce passage en me disant qu'elle pouvait, après ses déceptions, sa solitude et le fait d'être en si mauvaise posture, plonger dans un état de désespoir si profond qu'elle voit là une occasion d'en finir, et puis Edward serait un parfait moyen pour elle. Wink
En relisant, il est clair que son ambiguïté n'était pas assez évidente. Alors, j'ai modifié un chouïa. Merci d'avoir relevé.

Sophistiquée a écrit:
Paragraphe 4
ATea a écrit:
« Mais qu’est ce qu’il fait ? Il ne m’écoute pas. Il fait la sourde oreille, comme toujours. Il m’a toujours ignoré. J’ai dû faire ça pour qu’il me prête attention. Elle s’est offerte, un vrai cadeau du destin. J’aurais pu jouer avec elle. Mais elle ne m’intéresse pas, je veux qu’il m’écoute. Ça fait trop longtemps qu’il me bride. Il m’enferme. Il m’oublie. Il fait comme si je n’existais pas. Je lui envoie des signaux. Rien à faire. Il va falloir que j’aille plus loin encore… »
=> je ne comprends pas du tout ce passage, il doit me manquer une partie du contexte. Est-ce le psychopathe qui pense ? Il torture des femmes pour se faire remarquer de son modèle masculin, c'est ça ?
C'est Edward qui pense. Une partie d'Edward. C'est la petite voix dont je parle après, qui gronde, qui prend de la place. C'est cette voix qui prend de l'ampleur qui parle.

Au début, elle lui donne l'ordre de cacher le corps, cela reste soft en apparence. L'esprit d'Edward est sidéré par ce qu'il voit, il n'a pas conscience que c'est lui qui vient de faire ça. (Courant dans les maladies psychiatriques, au moment du délire, tu peux leur parler derrière une porte pendant un petit moment, mais lorsque l'accalmie revient, certains ont des trous noirs. Ce qui est terrifiant pour eux, parce qu'ils ne comprennent pas ce qui s'est passé, pourquoi les personnes ont changé de comportement, etc... Et certains autres mettent le volume à fond pour ne pas entendre les voix, ou mettent des boules quiès...) Et de plus en plus, cette voix violente prend le pas. Edward n'est plus véritablement lui-même. Il se perd.




Et juste comme ça, as-tu remarqué le nom d'Edward ?
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MessageSujet: Re: Commentaires de La Soustraction   Commentaires de La Soustraction Icon_minitimeSam 2 Nov 2013 - 14:46

Bonjour ATea,

Tu as raison, je me suis emmêlée les pinceaux avec "elle s'est laissé prendre" vs "elle s'est laissée aller". Désolée pour mon erreur !

ATea a écrit:
En fait, oui, j'ai écrit ce passage en me disant qu'elle pouvait, après ses déceptions, sa solitude et le fait d'être en si mauvaise posture, plonger dans un état de désespoir si profond qu'elle voit là une occasion d'en finir, et puis Edward serait un parfait moyen pour elle. Wink
En relisant, il est clair que son ambiguïté n'était pas assez évidente. Alors, j'ai modifié un chouïa. Merci d'avoir relevé.
Ah ok, c'est clair pour moi Smile

ATea a écrit:
C'est Edward qui pense. Une partie d'Edward. C'est la petite voix dont je parle après, qui gronde, qui prend de la place. C'est cette voix qui prend de l'ampleur qui parle.
Au début, elle lui donne l'ordre de cacher le corps, cela reste soft en apparence. L'esprit d'Edward est sidéré par ce qu'il voit, il n'a pas conscience que c'est lui qui vient de faire ça. (Courant dans les maladies psychiatriques, au moment du délire, tu peux leur parler derrière une porte pendant un petit moment, mais lorsque l'accalmie revient, certains ont des trous noirs. Ce qui est terrifiant pour eux, parce qu'ils ne comprennent pas ce qui s'est passé, pourquoi les personnes ont changé de comportement, etc... Et certains autres mettent le volume à fond pour ne pas entendre les voix, ou mettent des boules quiès...) Et de plus en plus, cette voix violente prend le pas. Edward n'est plus véritablement lui-même. Il se perd.
Ok, ça confirme ce que je pensais. Je te remercie de ton explication.

ATea a écrit:
Et juste comme ça, as-tu remarqué le nom d'Edward ?
Ah, il y a une raison particulière ? Pour quelle raison as-tu choisi ce prénom ? Je suis curieuse maintenant !

Je vais me répéter, mais j'ai bien aimé ton style d'écriture.
Surtout qu'il n'est pas toujours évident de développer une histoire à partir d'un mot.

A bientôt.
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MessageSujet: Re: Commentaires de La Soustraction   Commentaires de La Soustraction Icon_minitimeDim 6 Avr 2014 - 16:32

Bonjour à toi,

Je sors tout juste de la lecture de ton texte ; bravo !

J'admire ta facilité pour associer librement, et je prends bonne note de la technique utilisée pour se lancer dans l'écriture... Cela m'aiderait peut-être ! C'est là un bon point de départ, et aucune entrave n'a paru brider ton imagination.

Je laisse les corrections orthographiques/syntaxiques/etc à d'autres, ayant moi-même un style maladroit...

Merci pour ce texte, il m'a happée ; la tourmente de l'homme, l'étonnant courage de la femme, le flou mélange entre les pensées et les émotions des différents personnages, tout cela dépeint un tableau à la fois brut et touchant de la scène que tu as voulu nous présenter. J'aime aussi beaucoup ta plume : un style efficace, percutant, des phrases asymétriques. Je me suis régalée !
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