C'est la rentrée!

Quand elle eut mis fin à ses explications, Mizore vit qu'Ella commençait de tomber dans les pommes. Grâce à ses supers réflexes, elle la rattrapa au vol pour ensuite la poser délicatement par terre en position latérale de sécurité. 

- que quelqu'un appelle l’infirmerie ! Nous avons une évanouie et un cas encore inconnu !

Ellisian saute de sa chaise.
- J'y vais !
Pour une fois qu'elle pouvait se rendre utile pour quelque chose...
Sans laisser le temps aux autres de la contredire, elle s'élança vers la porte et disparu dans un fracas.

( Oui Menta, c'est une référence à TU SAIS QUOI   )

"Argent, Histoire, Moi".... Lawrence écoutait les différentes réponses de ses élèves en silence. Quels drôles de gamins, tout de même. Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, il commença à se perdre dans ses pensées. La voix de son père, lisant des poèmes au coin du feu, retentit doucement dans sa tête. De son vivant, il aimait l'instruire de belles paroles sur la vie et sur le temps. Il se souvenait particulièrement de ce poème, d'Anna de Noailles, que son père lui avait lu une fois. Comment était-ce, déjà ? Ah oui.

"Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse,

Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde..."

La voix de son père devint très basse. Il tendit l'oreille pour en entendre plus. Quelle était la suite ? Il avait relu ce livre des dizaines de fois, après cela, comment pouvait-il oublier ce merveilleux poème ?

"Combien s'en sont allés de tous les cœurs vivants
Au séjour solitaire
Sans avoir bu le miel ni respiré le vent
Des matins de la terre,

Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils
Aux racines des ronces,
Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil
Se déploie et s'enfonce."

Le regard perdu dans le vague, l'esprit à des millions de kilomètres de là, Lawrence ne remarqua même pas que ses élèves avait commencé à l'ausculter, soucieux de le voir absent si longtemps. Replongeant dans ses souvenirs, il ne se rendit même pas compte qu'il avait relâché tout contrôle sur son corps, et qu'il gisait à présent sur le bureau en chêne, gisant comme un cadavre.

"Ils n'ont pas répandu les essences et l'or
Dont leurs mains étaient pleines,
Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort
Sans rêve et sans haleine ;

Toi, vis, sois innombrable à force de désirs
De frissons et d'extase,
Penche sur les chemins où l'homme doit servir
Ton âme comme un vase,

Mêlé aux jeux des jours, presse contre ton sein
La vie âpre et farouche ;
Que la joie et l'amour chantent comme un essaim
D'abeilles sur ta bouche."

Une élève se pâma sur le lino de la salle de classe. Sa camarade quant à elle tentait de trouver un indice, quelque chose qui expliquerait ce qu'avait le professeur. Mais en s'approchant elle pu s’apercevoir qu'il n'avait ni pouls, ni respiration. La peau glacée, les yeux à présent mi-clos et perdu dans l'infinité, le professeur donnait l'impression d'être mort.

"Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment
Les rives infidèles,
Ayant donné ton cœur et ton consentement
À la nuit éternelle."

Plusieurs théories naquirent dans l'esprit de Mizore : pas de pouls ni respiration et pourtant ! Cet homme était encore bien vivant. Etait-il une créature magique comme elle ? Si, c'était le cas comment le cacher aux autres ?
Elle le mit comme Ella en position latérale de sécurité, lui permettant ainsi d'avoir le visage du professeur dirigé vers le bureau. Elle reprit le bras de Lawrence et fit tourner la main. Grâce à ce simple mouvement, elle se rendit compte qu'il n'était pas humain mais une simple marionnette. Son créateur avait réalisé un véritable d’orfèvre. L'idée de le rencontrer était très tentant mais pour le moment, il fallait absolument cacher l'identité du professeur aux autres.

Ellisian courait maintenant à travers les couloirs déserts, ses frisettes brunes flottant derrière elle comme un halo de fumée. Elle tourna à un angle, gravit des escaliers et s'engouffra dans un second couloir en faisant claquer ses baskets. Alors qu'elle allait s'engager dans un nouvel étage, l'adolescente se stoppa net dans son élan, manquant de s'affaler par terre, lorsqu'elle s'aperçu de trois choses : elle n'avait aucune idée d'où se trouvait l'infirmerie. Elle venait de se perdre. Mais aussi et surtout, elle n'était pas seule...

(J'invente un perso!!!! Nouvel élève dans la classe  Je propose que chacun puisse le jouer)

Une haute silhouette sombre se dressait face à Ellisian. Le corps emmitouflé dans une grande cape grise, le visage dissimulé sous une large capuche, l'individu était immobile au milieu du couloir, comme s'il l'attendait.
Sa voix n'était qu'un souffle, un infime fil d'expression, lorsqu'il la salua:
-- Bonjour humain. Je suis un élève, je cherche la salle 117.

-- Bonjour humain. Je suis un élève, je cherche la salle 117.
Ellisian sursauta devant la haute silhouette de l'inconnu. 
Il était d'une stature assez impressionnante, très mince, couvert d'une cape, et la capuche dissimulant son visage ne rassurait en rien quiconque croiserait son chemin. Et c'est justement elle qui le croisait aujourd'hui. 
Un instant, elle envisagea de prendre ses jambes à son cou, mais en devinant les longs membres osseux dissimulés sous le jean de l'homme - si il en était bien un -, elle se ravisa ; il aurait tôt fait de la rattraper. Alors, tout en se rassurant mentalement, elle entreprit de lui répondre, tentant de cacher les tremblements dans sa voix.  
- Heu...oui, la salle 117 est...heu...
Et c'est là qu'elle se rappela qu'elle s'était perdue. 
-Savez vous où se trouve l'infirmerie ? Lui demanda-t-elle à la place.

"Aaaaah... Les rentrées! Ce moment de stress et d'excitation." pensa Sérane tout en marchant d'un pas vif, elle sortit un papier abîmé : classe 117. Elle bouscula deux individus plantés en plein milieu du couloir: une fille aux cheveux frisés et un individu mince vêtu d'une cape qui se regardèrent comme pris d'un coup de foudre. Elle préféra ne pas les déranger et continua sa route, elle arriva et ouvrit brusquement la porte!
Quelle ne fut pas la surprise : le corps d'une jeune fille et d'un papy étaient allongés en position latérale! A côté se tenait une fille qui s'amusait avec la main du vieil homme. Aussi vit elle une jeune fille abasourdie par la situation cocasse tandis qu'un enfant au regarde vert perçant semblait en pleine réflexion?... Le silence était palpable, comme si quelqu'un avait décidé de mettre sur pause.

Décidée à briser le silence pesant, elle demanda hésitante :
"Euh... Je dois appeler une ambulance? ... En relevant ses cheveux bruns ondulés.

Encore une nouvelle venue... Super !
"Ce serait judicieux, en effet, se contenta de répondre Arisaël en fixant dédaigneusement l'arrivante."

Quand une autre humaine s'immisça entre lui et son interlocutrice jusqu'à le toucher, l'élève à la capuche capta deux choses. 
Cette fille s'appelait Sérane. Sur le papier qu'elle tenait était écrit "classe 117". Elle s'y rendait.
Il se tourna vers la première humaine dont il ne connaissait pas encore le prénom et murmura:
-- Je ne sais pas où se trouve l'infirmerie. Je sais comment aller à la classe 117. J'y vais.
Et sans attendre plus longtemps, il emboîta le pas de Sérane.

Edwina > "un papy" AAAHHHH Je suis moooorte X'D Hahaha Lawrence a plutôt des allures dejeune homme en réalité, même s'il est très âgé x)

Ellisian resta abasourdie en regardant s'éloigner l'étrange homme.
Que venait-il de se passer ? Haussant les épaules, elle poursuivit sa recherche dans l'immensité de l'école.

Mizore fut surprise par l'arrivée de cette nouvelle inconnue. Décidément, il y avait de nombreux rebondissements pour cette rentrée. Elle pourrait pas s'ennuyer. Cependant le professeur était toujours dans "les vapes" et les élèves parlaient d'appeler une ambulance. 

_ Nous n'avons point besoin d'ambulance, une simple poivrière suffira à le réveiller. Sous l'effet du poivre, son corps le forcera à se réveiller pour qu'il expulse ce qui le démange. J'en ai justement sur moi. 

De son manteau, elle sortit une petite bouteille qu'elle observa pour vérifier son contenu. Malheureusement son geste fut brusque ce qui permit au flacon glisser de ses doigts et de chuter la tête la première sur le prof. Le bouchon tomba de la bouteille renversant son contenu en plein dans les narines du professeur.

_ Oups, dit-elle d'une petit voix.

Voyant que rien ne se passa, les élèves commencèrent de se poser des questions sur leur sois-disant Professeur Lawrence. Mizore décida alors de recourir à une vieille technique ancestrale qu'utilisait sa famille depuis des générations et des générations. Elle respira un bon coup, l'agrippa par le col puis le ... secoua comme un prunier mais avec une telle force que les membres de Lawrence tenaient grâce à la force de tous les Dieux réunis. Voyant qu'il n'y avait toujours aucun résultat, elle serra son poing de toutes ses forces et lui envoya un premier coup de poing puis un autre et encore un autre. 

( à peu près comme ça : https://www.youtube.com/watch?v=4-VectWlWtM )

Le professeur sortit soudain de sa torpeur, réveillé brutalement par les coups étonnamment puissants d'une des petites filles. Il leva les mains devant son visage, afin de protéger la porcelaine qui composait sa tête. Les coups cessèrent, mais à présent la classe entière le regardait comme s'il venait juste de ressusciter d'entre les morts.

Lawrence les regarda avec la même expression.

- Comment avez vous quitté vos tables si vite ?

A aucun moment l'idée que ce soit lui qui ai eu une absence ne l'effleura. Il se rassit sur le bureau, et observa la poivrière de Mizore avant de lui emprunter.

- Très bien jeune fille, dix sur dix pour vous: TOUJOURS avoir une poivrière sur soi, ça peut sauver des vies.

Il bondit du bureau, prêt à continuer sa leçon comme s'il ne s'était rien passer, mais un jeune garçon encapuchonné ouvrit violemment la porte et l'explosa contre le mur du tableau. Tout le monde sursauta, et eut un geste de recule en voyant l'air menaçant du nouvel arrivant.

Par réflexe, Lawrence brandit la poivrière vers lui comme s'il s'agissait d'un revolver, et se positionna entre l'étranger et ses élèves, comme pour les protéger. Une voix lourde et rauque s'adressa à eux, venant de sous la capuche.

- Te voilà enfin. Tu vas périr.

Lawrence échangea des regards interrogateurs avec ses élèves. A qui parlait-il ? Qui était-il ? D'où venait-il ? Et surtout: aimait-il les fraises ?

Alors que le professeur menaçait toujours le garçon à la capuche de sa poivrière fort menaçante, l'intéressé se mit soudain à foncer dans le groupe. Clairement, il cherchait à atteindre quelqu'un parmi eux, mais qui ?

Seulement voilà, après que l'étranger à la capuche eut prononcé ces paroles menaçantes, ce fut Sérane qui elle aussi - par un malheureux concours de circonstances se prit la porte de plein fouet! Elle renvoya d'un coup de pied la porte au malheureux qui se prit la porte d'une force inouïe, l'envoyant voler dehors dans le couloir.

"Aaah... Bordel... ça fait mal."

Elle jeta un oeil au prof (enfin revenu parmi nous) complètement ahuri et aux élèves: tous étaient sans voix et tiraient des têtes pour le moins cocasses!

"Ben quoi?" demanda t-elle comme si ce qui venait de se passer était normal. Elle regarda jeta un bref coup d'oeil derrière elle:

La jeune fille se gratta nerveusement le cou. Elle constata les dégâts qu'elle avait fait
La porte était marquée l'empreinte du coup de pied de Sérane et était légèrement décrochée?

Quant à notre individu à la capuche... Eh bien le choc fut tellement violent qu'il n'avait plus de capuche cachant son visage et semblait hoqueter de peur face à elle.

Elle se retourna vers sa classe outrée par ce qui venait de se passer:

"Oups, je l'ai encore fait." souria t-elle maladroitement

Sous la force des coups, Lawrence revient subitement à lui. Ce dernier ne semblait guère avoir compris ce qui lui arrivait. Il ne tarderait surement pas à le découvrir à cause de la douleur qui devait arriver dans très peu de temps. Mizore était rouge de honte. Elle avait utilisé car elle connaissait son efficacité mais elle devait bien se l'admettre, ses ancêtres et en particulier : Hélène, Monet, Lucie et Miyuki n'étaient quand même pas des exemples à suivre ....

Alors que les larmes commençaient à monter, un étrange individu capuchonné fit son apparition avant de se faire "éjecter" par une nouvelle du nom de Sérane. Mizore fut énormément surprise de voir qu'un être humain pouvait disposer d'autant de force. Ceci la terrifia fortement.

Tous se précipitèrent dans le couloir, et encerclèrent l'étranger. Toujours son poivrier pointé sur le garçon, Lawrence cria d'une manière peu convaincante:

- On ne bouge plus ! Je suis armé ! Et... Et très dangereux !

Le garçon, encore sonné, se redressa et enleva sa capuche. C'était un jeune homme tout ce qu'il y avait de plus normal, si ce n'est qu'une cicatrice géante le défigurait sur le côté droit du visage. Il semblait hors de lui, et se releva d'un bond.

Lawrence ne su pas pourquoi, mais sa première réaction fut de se placer devant Mizore pour la protéger.

- Lucie, derrière moi !

Il ne se rendit même pas compte qu'il s'était trompé de prénom. Le garçon à présent debout se mit à fulminer. Littéralement. Des flammes commencèrent à apparaître à ses pieds, menaçant d'embraser les personnes l'entourant.

Le feu. La seule faiblesse de Lawrence.

Mizore complètement tétanisé par Sérane ne se rendit pas compte du danger qui s'approchait. Le garçon prit d'une soudaine colère, se releva d'un bond près à en découdre. La jeune vampire ne réagit qu'au moment où Lawrence se mit devant elle près à la protéger. 

- Lucie, derrière moi ! cria t-il

En attendant ce prénom, des souvenirs qui ne lui appartenaient firent leurs apparitions soudaines. Ses yeux ne voyaient plus une salle de cours mais une salle de fêtes où on célébrait la nouvelle année. Elle vit son ancêtre Lucie ainsi que sa soeur, Claire, entourées de plusieurs personnes dont Lawrence. Ce dernier n'avait pas pris une seule ride avec le temps !

Secouant sa tête pour reprendre ses esprits, Mizore vit le danger que représentait l'ennemi. Des flammes apparaissaient tout autour de lui. Une légère peur l'envahit mais elle fut vite chassée par le courage. Lawrence était pire qu'elle. Il ne pouvait pas se protéger. Prise d'une volonté protectrice, elle se leva et fonça sur l'assaillant.  Une chose étrange se produisit. Les premiers sons qu'elle prononça ne vinrent pas de sa voix mais de celle Lucie 

-LAWRENCE !

Mizore mit sa main devant elle et lança un sort. C'était de nouveau sa voix à elle qui parlait

_ Jéoldae Zirow. 

Un froid d'une température négative surgit dans la salle. Les murs gelèrent, le sol se transforma en une véritable patinoire et les meubles de la pièce se trouvèrent pris au piège dans des espaces de bloc. Mais où l'était le plus impressionnant, c'est que le sort avait réussit à geler les flammes.

(Petit récapitulatif: Tout le monde est dans le couloir où l'individu à la capuche tente de se défendre [ou de se battre] sauf Ella, mon personnage, toujours évanoui, et Ellisian, le personnage de Plumage, à la recherche de l'infirmerie. Le décor es gelé, du couloir jusqu'à la classe.)

Un froid polaire lui saisit les os, et Ella reprit connaissance en grelottant. Un instant, elle se crut réellement en expédition en Antarctique, comme dans son rêve, à la recherche des baleines. Mais force lui était de constater que le décor, bien que recouvert d'une couche de givre, lui rappelait autre chose: c'était la rentrée!
Mais où pouvaient bien être tous les autres? Peut-être que son évanouissement soudain l'avait projeté dans une autre dimension où elle était le seul humain au monde!!!!!! Un monde de froid et de glace!!! Ella avait toujours su que sa vie était trop ordinaire, et que tôt ou tard, quelque chose d'extraordinaire allait lui tomber dessus, mais ça, c'était quand même fort!
Mais alors qu'elle prenait conscience de ce que ce changement de dimension impliquait de renoncements et de défis à venir, des bruits de voix en provenance du couloir attirèrent son attention. Elle se leva, et alla voir.

(Pour Salut : "Ella avait toujours su que sa vie était trop ordinaire, et que tôt ou tard, quelque chose d'extraordinaire allait lui tomber dessus" Elle va se prendre du poivre, elle aussi XD)

"Ah, a- attendez ! !" Se repris Sérane paniquée par ce retournement de situation... Pour le moins anormal!

"On pourrait peut-être, heu. .. Aller s'asseoir et en discuter non? Suggéra t-elle hésitante.
Tous la fusillèrent du regard.
Comprenant qu'elle était responsable de ce chaos elle se fit petite.
Elle constata que tout ressemblait à une patinoire, et commença à greloter.
Soudain un bruit familier retentit. Tous se tournèrent en direction du bruit:
Malgré le gel, un objet avait résisté au froid: la sonnerie annonçant la reprise des cours. Elle regarda sa montre: 10h 30.
"Euh les gars, il faudrait pas reprendre le cours là ? "

Naytis s'était perdu dix fois dans les méandres du batiment. En vrac, le beau gosse aux long cheveux frisés arrangea brievement sa tigniasse de blondinet avant d'épousseter son plus beau veston en lin qu' il avait passé pour l'occasion. Ce retard exponentiel lui vaudrai certainement d'être renvoyé, dommage. "On a pas idée se faire des écoles aussi grandes franchement. 117 classes, tout simplement inouit!"

Il franchit un nouveau couloir dans lequel la température avait chuté d'un coup. Au bout, un groupe de jeunes semblait se disputer autour d'un pauvre gars à capuche. Une alarme infernale lui perfora alors le tympan.
- Eh merde! Un cours de loupé on dirait.

Désirant parfaire son retard, Naytis s'elança en direction de la classe 117 mais glissa sur le sol inexplicablement gelé du couloir qui lui valu, en une pirouette burlesque, de se présenter sur les fesses à ses nouveaux camarades.

- Coucou! s'exclama Ella en rejoignant sa classe regroupée dans le couloir. Qu'est-ce que vous faîtes?

Si tôt le dernier mot prononcé, un corps en glissade vint lui faucher les jambes, juste devant la salle de classe et elle s'effondra sur le sol.

Tout avait gelé autour de lui. En un instant, Mizore avait fait se déverser une vague de froid dans le couloir. Le sort avait été tellement puissant que les flammes, qui n'étaient plus qu'à quelques centimètres du visage de Lawrence, avaient gelé sous son nez. Mieux encore, le jeune homme à la capuche était paralysé, enveloppé dans un bloc de glace. Seul son visage avait été épargné. Et celui-ci affichait clairement du mécontentement. Alors que Lawrence se relevait, deux élèves virent glisser burlesquement jusque devant ses pieds. Complètement affalés l'un sur l'autre, ils peinaient à présent à se mettre debout. Lawrence tenta de paraître fâché, en vain:

- Vous êtes en retard pour le début du cours ! C'est... C'est très mal !

Content de sa réprimande, il attrapa les deux élèves avec un grand sourire et les remit sur pied.

- Aller, tout le monde en classe ! La deuxième heure a commencé !

Alors que les élèves se dirigeaient sagement vers leurs tables, en tentant toutefois de ne pas glisser, Lawrence se tourna vers l'étranger, toujours sous glace.

- Et toi aussi, ça ne te fera pas de mal !

D'un coup de pied, il fit tomber le bloc de glace qui contenait le garçon, puis le ramena en classe tel quel. Il posa le tout sur son bureau, le garçon luttant du mieux qu'il pouvait, et s'assit dessus d'un air triomphant.

- Laissez moi sortir ! Laissez moi ! Je dois lui régler son compte !!

Sans se soucier du garçon ni de qui il parlait, Lawrence s'adressa à sa classe avec un large sourire malicieux.

- Très bien. Maintenant qui peut me dire pourquoi il ne faut pas s'attaquer à ses petits camarades comme il l'a fait ?

Je suis partante pour vous rejoindre, ça m'intéresse grave ! Je serais là que les vacances pour écrire d'ailleurs ^^. Merci Salut pour avoir crée ce petit exercice ! Je vous présente donc la perle de mes yeux, Chloris 13 ans qui a une histoire déjà bien complète mais qui change donc d'école du tout au tout !

"Chloris, toujours en retard. Elle errait dans les couloirs, elle n'était plus qu'une coquille vide parmi des vivants. Alice, sa petite voix était partie, la laissant seule avec ses derniers démons. Alice était partie le jour où Chloris avait sauté de ce phare avec Arya, son phénix la suivant et ses chouettes volant derrière. Ce jour où, au crépuscule elles avaient sautées en pensant ne pas se louper. Mais ce soir là, Miss Hareka n'est pas morte, son corps avait été retrouvé intacte par on ne sait quel miracle, Arya était morte et Chloris elle non. Elle avait dû se débrouiller seule, sans Alice, sans Arya, sans sa famille. Sa famille. Celle qu'elle n'avait jamais revu après le suicide de sa mère. Sa petite sœur lui manquait. Son père aussi. Pourtant, ils étaient partis. Aucune idée de l'endroit. N'ayant plus de famille et plus de raison de vivre, elle avait sauté avec sa meilleure amie qui n'avait plus rien non plus. Maintenant c'était pire que tout. L'ancienne Gryffondor n'était plus rien. Ses pouvoirs avaient désertés lors du choc et de l'impact, la quittant pensant à sa mort prochaine. Simple moldue elle s'était débrouillée pour trouver une école et passer ses années scolaires dedans. Le pire dans tout ça, c'est qu'il allait falloir reparler la langue qui l'avait faite souffrir.

Elle ouvrit la porte de la salle 117, qu'elle trouva facilement, ne prêta attention à rien autour d'elle, lança un simple "Pardonne pour lé retarrrd", s'enferma dans sa bulle et s'assit le plus loin possible de tout autres étudiants. Elle sortit un carnet, elle en tourna les pages et son coeur se serra en voyant toutes les bêtises qu'Arya et elle avaient écrites pour s'amuser. Elle ravala ses larmes et sa boule à la gorge avant de prendre un stylo pour dessiner. Elle ne remarqua rien. Pas que la 2ème avait débuté, qu'il y avait apparemment une patinoire et que le professeur était dans les vapes. L'habitude du froid d'Ecosse ne l'avait pas fait tomber et sa bulle l'avait protégé de tout."