Lâcher prise - commentaires

Un verre presque vide à la main, une cigarette à moitié consumée dans l’autre, elle riait. Peut-être qu’elle me trouvait me trouvait-elle drôle ? Pas suffisamment il fallait croire... A peine la première note de la chanson avait résonné avait-elle résonné?qu’elle se tourna brusquement, balayant mon visage de ses cheveux longs, un point ici caresse soyeuse et décevante.

D’autres aussi se ruaient vers le son qui se déversait des haut-parleurs. La confiance gonflée par le vin qui coulait coulant? dans leurs veines, ils s’agglutinaient les uns aux autres à la manière de gouttes, formant une houle tumultueuse de têtes, de bras, et de mains. Elle, perle de pluie? perdue dans ce flot, tanguait au rythme de la musique. Moi, au bord de la noyade, je tentais de rejoindre la terre ferme.

Sur la terrasse, les discussions couvraient le son qui s’échappait de l’intérieur. Rires, éclats de voix, tintements de verre se détachaient par moment du brouhaha. Tous étaient assis autour de tables rondes, chevaliers du XXIe siècle dont la quête de l’ivresse avait remplacé celle du Graal. Pas mal! C’est d’ailleurs amusant de réaliser qu’à défaut de les rendre immortels, ce calice qu’ils portaient à leurs lèvres les rendait bavards. Bien vu, j'aime cette phrase.

Alors, à mon tour, adoubé, (comprend pas trop ce que tu veux dire par-là   ) je me laissais emporter par le liquide qui coulait coulant? le long de ma gorge, qui faisait chavirer mon corps, qui tournoyait dans mon esprit et tournoyer mon esprit plutôt, non? (faisait chavier mon corps et tournoyer mon esprit) . Un verre presque vide à la main, une cigarette à peine consumée dans l’autre, je riais.

Eh oui, l'alcool est dangereux pour la santé, on lui avait pourtant bien dit!