Le tableau du chateau

Alice et Jean-Charles abordent leur dix-neuvième année tous deux, dans un bonheur pleinement partagé, amoureux fou depuis leur plus tendre enfance, chacun ne se lasse pas de l' autre.
Ils partagent une même passion, l' histoire, plus particulièrement l' histoire de France et ses mille et un châteaux.
Le début des vacances les amènent dans une bibliothèque où se trouvent souvent dissimulés de vieux écrits, riches de détails et légendes passées.
Leurs curiosités est justement titillées, par cette vieille légende du château d' Ellas, qui existait non loin d' ici, hélas, plus rien de cette riche contrée du cinquième siècle n'a survécu jusqu'à notre époque, seul quelques ruines ici ou là prouvent dans la mesure du possible, que le royaume était gorgé de conquêtes et d' aventures de toutes sortes.
Une légende plus particulièrement les intéresse, celle-ci relate l' existence d' un tableau magique aux pouvoirs infinis..
Le tableau du château était sans pareil, sa peinture provenait de pigments naturels et du sang d' une licorne blessée par la foudre du divin, quand on l' observait, on pouvait paraît il, y voir la vie, le vent soufflant sur les arbres de la forêt qui entoure le château, l' eau de la rivière qui coule des collines avoisinantes, les vols des nombreuses espèces oiseaux qui séjournaient sur le domaine,le soleil se lever jusqu'au coucher, enfin, on pouvait tout y voir comme un monde parallèle, on disait de cette oeuvre qu' elle était surréaliste et prédicatrice!(veuillez bien pardonner se mot qui n' existe plus de nos jours.)
La légende ajoute, que force de l' observer on pouvait même pénétrer dans le tableau, vivre à l' intérieur de l' oeuvre extraordinaire..
Alice et Jean-Charles sont tout excités à l' idée d' en connaître un peu plus sur cette fabuleuse histoire, dès demain, ils iront visiter la forêt d' Ellas en quête de quelques détails instructifs et pourquoi pas, lever le voile, faire un peu de lumière sur cette étonnante et incroyable histoire de tableau magique.

Le lendemain matin, nos deux étudiants férus d' histoire entreprennent de localiser les ruines d' Ellas, mais la forêt est immense, équipés de leurs GPS, ils décident d' arpenter les reliefs de la forêt car d' après les informations qu' ils ont, le château surplombait la forêt et une rivière coulait tout près, provenant des montagnes du Nord, confiant, nos deux tourtereaux arpentent d' un pas ferme et sûre la nature abondante des lieux, d' après les informations de leurs portables, environ quatre kilomètres plein Nord.
Il est dix heures du matin, il est temps de faire une petite pause bien méritée, faut dire qu' ils n' ont pas fait les choses à moitié, leurs sac à dos d' une vingtaine de kilos plus une gourde à la ceinture, et bien d' autres équipements ralentissent tout de même leur progression dans ce décor résolument hostile à la marche à pied, maintenant, d' après leurs instruments, ils ne devraient plus être loin, ils vont devoir ouvrir l' oeil et le bon.

"Alice!, ça y est! On est me semble t' il sur les lieux, tu vois quelque chose!?, moi, je ne vois rien de plus que des arbres,des bruyères et des feuilles à demie compostées sur le sol, pas aucunes traces d' une rivière ou même quelques pierres prouvant l' existences d' une construction passé.."
"Ne sois pas si enthousiaste et désabusé Jean, d' abord posons nos sacs et euh.. si on grignotaient un peu,histoire de reprendre des forces, juste pour réfléchir tranquillement et simplement, non!?"
"OK! T' as entièrement raison, comme toujours ma chérie"
"Allez mon coeur! Viens près de moi me faire un baiser comme tu sais les faire."
A ces mots, Jean s' exécute près de sa copine adorée, mais, s'approchant rapidement d' Alice,il trébuche sur un obstacle dissimulé sous l' épais manteau de feuilles qui épouse complètement le plancher du sous-bois.
"Aïe!" Crie t' il
"Attention!" S' écrie Alice
"Tu ne vas pas te blesser maintenant! J' ai besoin de toi,encore!" Ricane t' elle
"Oh! Ça va, ça va.. je vais bien rassure toi! Tu ne vas pas si facilement te libérer de moi!ah ah!"
"Regardes!" S' écrie Alice
"Tu as buté sur une pierre taillée! Bravo mon coeur! Quel chance! Comment ferais je sans toi!"
"Eh oui! Je suis vraiment indispensable!" Rétorque Jean en souriant.
"Bon,eh bien,je vois ce qui nous reste à faire, nettoyer les feuilles pour y voir un peu plus clair! Heureusement que nous avons pris des outils, bon.. si on mangeaient!!" Dit Jean,affamé.
"Oui! Installons nous!" Acquiesce Alice,affamée tout autant.

LES FOUILLES.

Enfin rassasiés,nos deux amoureux reprennent leurs investigations.
Jean s' emploie de nettoyer comme il le peut,le cite,Alice de son côté,tente de trouver des traces d' une rivière,armée d' une boussole orientée plein Nord, elle se dirige en contre-bas dans une vallée qui aurait pu idéalement abritée une rivière.
J.C ratisse nerveusement les lieux, il commence à mettre à jour quelques pierres provenant d' une construction ancestrale, certaines des pierres mis à jours portent des inscriptions gravées, étrangement ces quelques dialectes scellés dans le granit semblent provenir de différentes origines,à croire qu' en se lieu, bien des civilisations auraient séjournées là,ayant euent le temps de graver la roche très dure.
De plus en plus de questions sans réponses viennent hanter la tête de Jean.
Alice détecte une zone plus humide, mais point de rivière,par-contre, elle découvre un enchevêtrement de pierres taillées au pied de la colline ou est Jean.
Le château a dû être entièrement saccagé et détruit, les murs ont dû dévaler les pentes de la colline avec le temps et peut-etre en recouvrant le lit de la rivière qui coulait par ici, pense Alice.
"Alice! A! Lice!" Hurle Jean.
La jeune femme entend l' appeler son amoureux du sommet de la colline.
"Oui Jean,je suis là! Qu' est ce qu' il y a!?"
"Viens!vite! J' ai trouvé quelque chose!"
A ces mots, elle remonte la cote en évitant de glisser sur cet amas de feuilles instables.
Dans sa course vers le garçon, elle n' aperçois pas le trou dans le sol caché en partie par les feuilles.
L' instant d' après,c' est l' inévitable chute et poum! Alice trébuche et est entièrement avalée dans une cavité à flanc de colline, sa tête heurte malencontreusement la roche à l' intérieur ,la cavité formeun long couloir très sombre.
Du sommet, le jeune homme s' impatiente, il n' a pas pu voir sa chute et s' étonne de ne plus la voire.
"Mais ou es-tu" pense t' il
Jean à trouvé lui aussi une cavité qui s' enfonce dans le sol, sur le plancher,on distingue un escalier à moitié détruit, n' attendant pas sa copine,il décide d' y pénétrer en faisant très attention à l' inévitable éboulement qu' il risque de provoquer à chacun de ses pas fébriles.
Alice est inconsciente quand un bruit sourd survient du fond du couloir, dès bruits de chaînes résonnent à leurs tours.
Le jeune homme qui descend tout doucement l' escalier entend des bruits sourds qui le surprennent ayant pour effet de lui détourner l' attention et c' est l' inévitable chute dans une obscurité totale, une brusque douleur à la tête lui fait perdre connaissance.
Nos deux tourtereaux semblent bien mal en point dans l' antre de la roche.
Plus bas,des bruits de portes et de chaînes semblent indiquer qu' ils ne sont pas seuls.