Zéphyr, celui qui passionne

Zéphyr, celui qui passionne


Je me reclus seul dans ma peine
Au delà de mon pays, dans cette vaste plaine
Sans espoir, perdu dans ce mensonge
Ma vie se brise et s'éparpille dans les méandres de ce chagrin
La lanterne cette nuit n'est que la tristesse éclairant mon chemin

J'ai senti le vent se lever
Pour me laisser entrevoir le ciel étoilé
Tu es descendu, ayant pitié de mes larmes
De ma promesse, tu as pris conscience de ma foi
J'ai ressenti ton profond regard s'immiscer en moi

Qui observait l'enfant que j'étais
Tu m'as pris dans tes bras
En donnant toute la compassion que tu avais
Je ne pouvait croire que l'heure était venu
Mais le vent se dissipe dans le son dramatique de mon opéra

Mon voyage me conduit à la première lueur
Qui sait si la douleur,
Restera ici dans ce monde gris ?
J'avance d'un pas certain vers la fin
Priant pour revoir mon séraphin

Le vent se lève à nouveau sans le moindre mensonge
De mes oreilles, je ne pouvais douter de cette mélodie
De mes yeux, je ne pouvais retenir mes larmes
De sa main, portant son cœur à ma joue
Celui qui m'inspirait ce vaste bonheur


D.F

Trés beau poème, trés bien exprimé, tout en émotion... Un voyage initiatique dans sa peine et sa douleur. Bravo.

Moi, je me suis amusée avec des verbes.
https://ecrire.forumactif.org/t7941-a-petit-feu