Voila un petit texte, complètement sorti de mon inconscient délirant. en fait, c'est un rêve que j'ai fait il y a de ça... deux mois je dirais, que j'avais mis sur papier de suite. Et je viens de le taper sur word (avec en fond Sweet Home Chicago repris par un groupe que je ne connaissais pas : Foghat. Ca a donné que j'avais tellement la pêche que j'ai fait peur à ma mère a gigoter de partout xD)
Enfin voila un texte sans suite, complètement illogique, un de mes rêves, pas forcément bien écrit, mais faut dire que j'ai essayé de retranscrire au mieux ce dont je me souvenais (et que j'ai compris) Pas très facile... Bref ! Bonne lecture !
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La plume écrit rapidement sur les feuilles blanches, avec une écriture fine, toute en ronds. « Ils sont trois ». Les mots paraissent flous, comme lointain, n’appartenant pas à cette réalité. « Ils sont trois ». Deux hommes et une femme, mangeant autour d’une table. L’un des hommes, celui qui est policier, est invité.
Soudain, il est pris de convulsions, devient rouge et s’effondre. Les secours sont appelés et, le lendemain, les journaux affichent à leur une « L’empoisonneur a fait une victime de plus ». Dans l’article, il est dit que « … » (toujours ce nom qui fuit ma mémoire) a ingéré le poisson à la place du couple. Ou bien était-il vraiment la cible de cette attaque ?
A l’hôpital, le policier paraît dormir. Pourtant, il est mort, n’est-ce pas ? Alors pourquoi est-il encore là, sur son lit, pourquoi la peau fripée de son visage n’a-t-elle pas prise la couleur et la froideur de la mort ?
Soudain, des bips retentissent, son électrocardiogramme s’affole. Il vit ! Il se redresse comme si de rien n’était et une infirmière, qui attendait dans un petit cagibi attenant à la salle, sors précipitamment s’assurer que tout va bien. Oui oui, lui assure le policier.
Il ne gardera aucune séquelle de sa mort. Chose étrange, il dit avoir vu le visage de son assassin, de l’empoisonneur. Cheveux bruns, noir comme la nuit, coupés courts. Un visage plutôt avenant mais possédant des yeux froidement calculateurs. Il était vêtu d’un smoking noir parfaitement taillé et d’une chemise blanche. L’image du parfait gentleman s’il ne s’amusait pas à tuer les gens à leur insu.
Saut dans le temps.
Le policier - ou était-ce un gendarme ? – est chez lui, nerveux. Il sait. Il sait que l’empoisonneur viendra cette nuit finir son œuvre. Par prudence, le policier ne mange rien et enlève la sureté de son pistolet, qu’il tient d’une main se voulant ferme.
Là haut, dans le ciel, un parachutiste descend tranquillement vers sa cible. Malheureusement pour lui, son parachute s’accroche aux nombreuses antennes du gratte-ciel (j’aurais pourtant juré qu’il n’y avait rien quelques secondes auparavant…) L’assassin se retrouve pendu en l’air, retenu par des câbles qui le sauvent d’une chute de plusieurs centaines de mètres. Qu’à cela ne tienne, il commence à remonter le building en s’aidant du cordage de son parachute. Il sait où est celui qu’il cherche. Arrivé juste en dessous de la bonne fenêtre, l’approche se fait plus discrète.
Je suis le policier. Un bruit dehors. Ma main gauche est plus sûre que la droite et elle prend le pistolet. Je m’approche doucement de la fenêtre, de la sueur me coule sur la tempe, le long de mon échine. Je suis traqué, pris au piège, je le sens. Il est là, juste dehors, séparé par l’épaisseur d’une vitre (qui s’empresse de disparaître) en train de me dévisager d’un air moqueur. Je lève mon arme et fait feu. Plusieurs fois. A chaque fois que je presse la gâchette, une vibration me répond, mais aucune balle ne sort. Par contre, je sens des coups dans mon épaule droite, des choses entrent dans ma chair et me font souffrir. Il rit, de plus en plus fort. Je jette l’arme inutile sur l’assassin en smoking, puis une grande chaise en bois. Les deux touchent mais explosent en le faisant. Le rire est toujours plus fort, omniprésent, je deviens comme fou. La douleur est insupportable. Il faut que ça cesse. Il est là, là pour moi. Non !
Je me réveille en sursaut.