Keylaah ; Nouveau roman...

Bonjour, j'écris un livre de fantasy que je souhaite présenter aux éditions bragelonne, donc j'aimerais avoir vos avis avant de la faire svp

C'est l'histoire d'une jeune fille au destin hors du commun, appelée Keylaah. J'espère que ça vous plaira ::rolling::

Donc là c'est le 1er chapitre...

Chapitre 1 : La Légende…

*

Sur Islandis, la nuit était déjà tombée... La pleine lune resplendissait dans le ciel étoilé. Et un vent glacial parcourait le pays. John serra frileusement les pans de sa robe de druide contre lui. Elle laissait passer l’air, et il faisait très froid en cette journée d’hiver. Il pesta intérieurement contre le chef des druides, Frère Matthieu, qui le faisait sortir si tard. Il se sentait las et essoufflé. Une brise glacée le fouetta en pleine face. Il suffoqua, essayant tant bien que mal de respirer l’air glacial.
Dans la nuit, la colline verdoyante sur laquelle était l’auberge, semblait bien moins accueillante. Les arbres paraissaient immenses, tels des géants menaçants. Les reflets pâles de la lune représentaient chaque ombre effrayante, et rendait l’obscurité ambiante encore plus terrible. Il crut voir dans les ténèbres, quelque chose luire étrangement. Des bruits insolites coururent à travers la colline.
Des rires et des chants emplissaient le silence à mesure qu’il avançait. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu’il comprit qu’il approchait de la taverne. Il s’agissait d’une bâtisse de bois clair et de pierres grises, éclairée, d’où s’échappaient des sons joyeux. Il y avait quelques personnes au dehors. Sur la grande porte d’entrée, peinte en vert, l’on pouvait lire en lettres noires « Le Chaudron Doré ». John comprit qu’il était arrivé à destination.
Il poussa la lourde porte d’entrée. Le silence se fit dans l’auberge. Le nouveau venu était assez incongru en ce lieu. De taille moyenne, et plutôt bedonnant, il donnait l’impression d’être un homme qui aimait la bonne chair et le vin. Il levait les mains au-dessus de sa tête chauve, et ses yeux étaient exorbités. L’’on aurait pu le prendre pour un illuminé s’il ne portait pas une bure d’un brun commun rattachée sous un ventre proéminent par un cordon de chanvre. L’habit ne trompait pas. Tous comprirent qu’il s’agissait d’un druide. L’étonnement passé, les conversations reprirent de plus belle.
- Laissez-moi vous raconter une légende... tonna soudain une voix forte et affirmée.
Il s’agissait du druide. John. Il se tenait au centre de la pièce, scrutant l’assemblée de ses yeux d’aigle. Ses mains toujours levées au dessus de la tête, comme pour repousser des forces invisibles, il impressionnait tant, qu’on n’en oubliait son embonpoint.
- Cette légende est ancienne et inconnue du monde, mais Islandis sera bientôt le centre de grands évènements, et alors chacun de vous, devra se rappeler cette légende... continua John.
Tous les clients de l’auberge du simple aventurier au pilier de bar, étaient suspendus à ses lèvres, seuls deux voyageurs dont l’identité était cachée par leurs longues capes noires ne semblaient pas intéressés. Ils étaient isolés dans un coin sombre, une chope de bière à la main, et semblaient aisés. Leurs vêtements étaient de qualité, et ils portaient d’imposantes épées au côté.
« Le Chaudron Doré », éclairé à la bougie, était propice aux contes et légendes mystérieux. C’était un établissement chaleureux, en toit de chaume et en pierres. Tous les artistes et conteurs de la région en avaient fait leur lieu de rencontre privilégié. Le tenancier, Jim ne s’en plaignait pas. Les pourboires pleuvaient, et l’auberge avait le vent en poupe.
Il l’avait construite de ses propres mains. Au sommet de la colline, elle surplombait le village. Il vivait ici avec son épouse et ses deux filles. La première travaillait à la cuisine et mettait un point d’honneur à préparer des repas savoureux pour tous ceux qui faisaient halte dans leur établissement. Bon nombre de clients revenaient uniquement pour son excellente cuisine. Les secondes servaient dans la salle commune. Sans être belles, elles tenaient de leur mère, un visage harmonieux et de longs cheveux bruns bouclés.
L’aubergiste jeta un regard circulaire sur la vaste salle commune. Il fut content de ce qu’il voyait. Les larges tables de chêne disposées dans la salle étaient toute remplies de victuailles, et il n’y avait pas une place de libre. Certains clients étaient debout, une chope de bière à la main. D’autres profitaient du ciel étoilé et de la fraîcheur nocturne au dehors, essayant tout de même d’entendre des bribes du récit du druide.
Jim ne connaissait pas particulièrement le druide qui assurait le spectacle de ce soir, mais peu lui importait du moment que ses caisses étaient remplies. Et d’ailleurs ce mystérieux druide rencontrait à première vue un certain succès. Il lui avait suffit de quelques mots, pour captiver toute l’assistance. Mais en ces temps sombres, alors que le Seigneur De La Guerre venait de prendre le pouvoir, nombreux étaient ceux qui avaient besoin de légendes et de symboles pour oublier la misère de leur vie...
Le tenancier se frotta les mains de contentement. Grâce aux recettes d’aujourd’hui il espérait pouvoir acquérir cette magnifique chaudière flambant neuve qu’il avait remarquée dans la revue « Le petit Paysan » l’autre jour. Satisfait, il se tourna vers le druide, désireux de savoir qu’elles sornettes il allait pouvoir raconter. Un sourire désabusé étirait ses lèvres minces. En ces temps, même les arts les plus nobles étaient discrédités et peuplés de charlatans. La caste des druides remontait à des millénaires, et s’ils ne possédaient pas les pouvoirs légendaires des magisters, ils étaient respectés du fait de leur ancienneté et de leurs dons de guérisseurs.
« C’était il y a plus de neuf mille ans, murmura le druide... Un grand bouleversement eut lieu, et le panthéon des Dieux fut crée. Laissez-vous emporter, par leur histoire. »
Le conteur dût user d’un sort car chaque client de la taverne eut la sensation d’être transporté, et de voir sous leurs yeux ce que décrivait le druide. Jim ferma les yeux, une impression de plénitude envahit tout son être et il vit, et il crut. Chacun de ceux qui se trouvaient au Chaudron Doré ce soir là vit et crut. Une brume diffuse, invisible aux yeux du commun s’étira lentement autour de l’auberge, englobant même les quelques clients restés dehors.
La magie de la Forteresse était à son œuvre. Mais deux personnes aux visages crispés de rage ne crurent pas, leur cœur était fermé. Le sceau des templiers qui brillait même caché sous leurs capes les empêchait de croire le récit qui allait suivre.
« Au commencement était La Matrice, fluide vital indispensable à toute magie, elle était la magie. Puis surgit Le Néant. L’univers n’existait pas, seuls étaient La Matrice et Le Néant. De l’union de La Matrice et du Néant surgirent Destin et Temps. De ces quatre éléments naquirent toute lumière et toute vie... De cette vie qui allait éclore, apparurent des êtres puissants et sages, des êtres qui se distinguaient de leurs pairs par leurs pouvoirs hors du commun Ils créèrent Pensée, Mémoire et Conscience, pour instaurer un ordre spirituel sur Génésis. Ces personnes au nombre de cinq Entités générèrent un Paradis Céleste Eternel nommé Eden, où elles décidèrent de s’établir afin de régner sur le monde.
Ils vivaient entre eux et dirigeaient paisiblement les êtres inférieurs qui peuplaient le monde de Génésis. Les Entités régnaient en paix du fait de leur neutralité, elles n’étaient ni bonnes, ni mauvaises. Mais deux éléments nouveaux apparurent.

Salut, Bragelonne ... Tu a raison, il vaux mieux commencer petit

Sinon, avant que d'autre ne le dise a ma place : sa serai simpa que tu te presente.

Bon ceci dit passons au chipotage :

Frere mathieux sa fait pas tres druide je trouve

je ne suis passur que suffoca soit le mot le plus approprié (tres subjectif comme remarque)

enfaite j'ai l'impression que ce que tu appele druide ce sont des moine, fait attention personelement sa me choque des droite gros, avec la tonsure qui porte des nom de moine et des bure marron (habit de moine)

bon la revu du petit paysan c'est pas vraiment classique mais j'immagine que c'est fait expres

sinon, ba comme je le dit a chaque fois, on ne peu pas vraiment juger sur un chapitre puisque j'estime que le scenario et la facon dont il est mis en place sont les seul vrai facteur pour definir la qualité d'un roman (le style c'est juste pour la frime)

Bonjour, Chrysteel. Merci de nous avoir posté un de tes écrits, mais auparavant, une brève présentation de ta personne ici nous ferait le plus grand plaisir.

Bonjour.

Je rajouterais même, pour une prochaine fois : Ne poste pas trop d'un coup, certains se découragent vite en voyant autant de texte

Mais je rejoins les autres en t'incitant à commencer par te présenter.

Bon, j'ai quand même lu ton récit. ^^

Je constate que tu as choisi un point de vue omniscient. Mais pas de chance pour toi (), je n'aime pas les points de vue trop omniscients.
Au départ, nous sommes avec John, et nous nous attendons à ce que ce soit lui le héros de l'histoire, en tout cas pour ce chapitre.
Puis après, voilà que l'histoire de John le druide est effacée par celle de Jim, qui rêve de sa chaumière en or. Puis nous revenons à John, qui se met à raconter sa prophétie-création du monde. Entre temps, nous avons deux mystérieux hommes vêtus de noir, et bizarrement, alors que ni John ni Jim ne semblent y prêter attetion, tu nous les pointes du doigt.
Alors bon, je répète, c'est un choix de ta part, mais personnellement, je n'aime pas trop être balotté de partout. Quel est le héros de l'histoire ? John ou Jim ? A qui dois-je faire attention, à qui dois-je m'attacher ? Où va vraiment le récit ? J'aurais préféré que tu te focalises sur un seul personnage, John par exemple.

Ensuite, plus sur le fond, je trouve que c'est début trop classique, déjà vu et revu : un conteur, un monde aux emprises d'un vilain dictateur, une prophétie... Cela étant, l'originalité viendra peut-être avec la suite ?

Enfin, pour que tu ne croies pas que je suis un méchant garçon qui critique négativement ton texte, je dirais que tu as de bonnes qualités d'écriture. Tes phrases sont bien agencées, pas de lourdeurs, peu de fautes. Tu as donc des armes pour raconter. Je reproche juste à la mise en scène d'être trop classique, et un peu brouillone, avec ces trois histoires mélangées (John, Jim, et les deux hommes en noir).



Ah, sinon, pour Bragelonne... C'est une prestigieuse maison d'édition certainement très sélective (elle prend souvent des romans qui ont du succès dans d'autres pays, histoire de limiter les risques). Tu as donc un projet très ambitieux, il faut par conséquent que tu leur présentes quelque chose de très solide (je dis cela seulement pour t'encourager à te dépasser et à te consacrer à fond à ton roman )

Pour connaitre d'assez prêt la maison Bargelonne, ton texte n'a aucune chance de passer. Tente ailleurs. A moins que la suite de ton histoire soit plus originale.

Sinon que dire de plus que mon ami Hakkrat? Rien. Poste nous tout de même la suite. Je suis d'un naturel curieux.

J'ai lu tous vos commentaires, merci pour les conseils . Je ne pense pas poster la suite, je suis sur un nouveau roman actuellement, & il n'appartient pas à la catégorie fantasy :p.
Par contre au risque de paraître bête, je ne sais pas comment me présenter. J'ai essayer de cliquer sur le lien mais sa m'emène sur la page de présentation, et je ne vois pas où je peux poster ma présentation...

Comme tout le monde ! En créant un nouveau topic pour toi

je lirais ton texte un peu plus tard, cela dit : pas trop le temps là ^^

Ca y est, j'ai réussi à me présenter

Les reflets pâles de la lune représentaient chaque ombre effrayante, => j'aurais dit "rendaient" chaque ombre effrayante

Sur la grande porte d’entrée/la lourde porte d’entrée => deux occurrences très rapprochées

qu’elles sornettes => quelles sornettes

Sinon,je n'ai pas grand chose à rajouter par rapport à mes collègues.
En effet,il y a quelque chose d'embetant avec ton changement de point de vue, mais surtout au niveau de la continuité de ton récit. En effet, en passant d'un coup du début de l'histoire du druide (et je suis d'accord avec Tekmerak : la description les fait plus ressembler à des moines,mais ce n'est pas l'important^^) aux rêves du tenancier, ben tu minimises l'importance du récit du druide. Ce qui est dommage,vu que tu vas - je pense - bâtir ta propre histoire là dessus ...

Ensuite,ça n'engage que moi, mais les noms de personnages en fantasy qui sont autant calqués sur les noms existants,je n'aime pas trop. (En plus à consonnace anglaise alors qu'on sait le rôle de la fantasy anglophone ...)

Et pour finir avec les "reproches" (mais non,ne t'en fais pas ), la revue du Petit Paysan ? ^^ C'est marrant comme allusion,mais je te suggèrerais de plutôt appeler ça un almanach qu'une revue. Revue est un mot bien contemporain,alors que l'almanach est beaucoup plus ancien,et de plus,il correspondt bien à cette idée de donner des conseils aux paysans.

Ma foi,en ce qui concerne le style en lui-même,comme l'a dit Hakkrat,il est agréable et ça se lit bien.

J'attends la suite ^^

Bonjour. Bravo. Ton texte est fluide et l’écriture aisée.

Pour le reste, je dirai que ton découpage entre le début du discours du druide et la description de l’endroit et des pensées de l’aubergiste est singulière. Car par la suite tu reviens sur la légende que colporte l’orateur.
Le lieu (la taverne) avec les Deux hommes aux capes noires, peut donner une impression de déjà vue.

Citation :

Les reflets pâles de la lune représentaient chaque ombre effrayante, et rendait l’obscurité ambiante encore plus terrible. Il crut voir dans les ténèbres, quelque chose luire étrangement. Des bruits insolites coururent à travers la colline.

Attention à l’utilisation d’adjectifs forts pour décrire le vide.

Sinon, très bonne continuation.