le chemin des dames ne menait pas aux demoiselles,
pour ces jeunes hommes qui ne demandaient qu'à aimer.
Le fusil a la main, la lettre de sa maraine de guerre sur le coeur,la gnole dans la besace et la peur au ventre.
Pour un combat sans motif
Pour retrouver les 12 heuress d'usines par temps de paix
Pour soutenir toutes ces demoiselles et dames en noirs.
Les tranchés broyerent les hommes, les gueles,les coeurs,les enfants.
Dans cette terre glaise,retrournée par tant d'obus, se mellent à jamais la boue et la chair et puis de ce mepris infini fait aux poilus, morts,mutilés,usés pour nothing.
Je refuse ce dernier crachat d'oublier un mort, d'oublier un mort dont l'absurdité meme, fait un symbol.