Au loin,
se dégage une silhouette voutée,
dont les cheveux blancs se noient dans les nuages, qui sont si bas, là-bas !
Elle marche en titubant.
Elle avance en pleurant.
Elle crie en hoquetant.
Le vieux fou,
Il a perdu….
Il ne sait plus.
Dans son naufrage,
Il a perdu ses souvenirs mêmes.
Restent les rides et les mains calleuses.
Reste la douceur de l’alcool contre la violence des temps.
Le vieux fou s’éloigne sur le chemin traversant la montagne.
Il appelle,
Il appelle,
Toujours le même prénom.
Sans savoir, même :
Pourquoi ?
ps : je ferai probablement un serie de texte sur cette piéce de shakespeare car elle a des raisonnances parculiéres au fond de moi.Mon excercice de l'haîku y faisait deja réference.