En ce triste jour (pour moi) je souhaiterai intervenir :
Ma grand mère maternelle vient de mourir, elle a (enfin) succombée à sa dégénérescence cervicale.
Le problème progressait et attaquait aléatoirement ses sens ou ses aptitudes, tout d'abord des hallucinations, perte de la notion quantitative, perte de la pudeur, perte de la mémoire instantané puis la mémoire en générale...allant de pire en pire jusqu'à la paralysie des membres, puis de la plus par des muscle pour enfin en venir aux fonctions vitale, notamment la respiration.
J'ai donc vu ma grand mère doucement dépérir, jusqu'à ne devenir qu'une enveloppe corporelle maintenue en vie. Dans ce cas s'impose une question :
"Est-elle consciente ?"
Bien sûr on prit pour qu'elle ne le soit pas...C'est les larmes aux yeux, presque à reculons que je retournai la voir. Jusqu'au jour ou de "Bonjour Simon, Bonjour Françoise (ma mère)" C'est devenu "Bonjour madame, vous avez un bien beau garçon".
Quand une telle phrase vient du font du cœur de sa propre grand mère...le ciel s'effondre, la nourriture devient fade, la vie semble injuste.
Croyez-moi ou non, mais à partir de ce moment...sa vie n'avait plus vraiment de sens, à partir de ce moment, ma grand mère était morte pour moi.
Cette scène c'est déroulée il y a quatre ans et elle n'est décédée qu'avant hier.
Alors oui, je suis pour le droit d'euthanasie, car s'il peut délivré le patient de la douleur, il libère aussi ses proches, libération dans la douleur, mais une douleur salvatrice.