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 La Porte de L'Espoir

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MessageSujet: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeMar 21 Avr 2009 - 19:13

Voir MAJ plus loin :o



Voici le lien d'une carte que j'ai essayer de vous faire. Je suis désolée de la piète qualitée :|

https://servimg.com/view/11451786/77


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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeMar 21 Avr 2009 - 19:15

Voir MAJ plus loin


Dernière édition par Ellanah le Lun 8 Juin 2009 - 19:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 20:33

Alors, sur la forme pas grand chose a dire, sur le fond ba, j'ai l'impression que je le dit presque a chaque texte que je critique, mais c'est pas tres original, apres, faut voir comment va tourner la suite
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Morrigan
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 20:43

Une multitude de cheveux le précédait => elle est bizarre cette phrase je trouve. ou du moins l'idée qu'elle contient. Tu veux dire que ses cheveux volent devant lui avant qu'il ne frappe ?

Bien que l’ordinateur fouilla toute sa mémoire pendant la bibliothécaire répétait => pendant que

C'est bien sympa tout ça Smile
Un peu court,certes,mais la mise en bouche est bonne. Guère à dire pour l'instant,à voir comme dit Tek.
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Niko
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 1:21

Le début est intéressant, peut-être un peu naïf sur le fond, mais peut donner quelque chose de bien.
A suivre, donc, avec la suite.

::crazy::

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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 12:01

Merci. J'essaye de trouver un moyen d'enchainer, mais c'est pas évident Rolling Eyes

[quote="Morrigan"]Une multitude de cheveux le précédait => elle est bizarre cette phrase je trouve. ou du moins l'idée qu'elle contient. Tu veux dire que ses cheveux volent devant lui avant qu'il ne frappe ?[quote]

En effet, je me suis trompée de mot Evil or Very Mad . J'ai corrigé Wink
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 12:07

Voilà, j'ai bien avancé. Je ne sais pas si tout est compréhensible donc j'attend vos avis =)

Chapitre I

Celyne,

Si tu te retrouves comme ça, assise droite et digne, sur la petite chaise qui fait face au notaire, les yeux rougis par les larmes, et cette lettre entre tes mains moites à force d’être triturées, c’est que je ne suis pas là pour te prendre dans mes bras. Normalement, évoquer mon image dans ta tête aurai dû te réconforter. Mais là, non ! C’est justement cette image que tu essayes de chasser. Elle se cache sûrement quelque part dans le brouillard de ton esprit, attendant le moment idéal pour ressurgir et t’affaiblir encore avant de retourner dans sa tanière, victorieuse, préparer son prochain coup. Ne lui offre pas cette occasion ! Ce sera ta première victoire et il t’en faudra beaucoup d’autre !
Voilà.
Respire un bon coup, ferme les yeux, visualise moi une dernière fois, craque une allumette et brûle moi ! Reste attentive, les fantômes ne sont jamais tout à fait morts !

C’est bon ?
Parfait !
Maintenant, fais bien attention à ce qui va suivre.
Tout d’abord, tu te demandes comment je savais que nous allions en arriver là. Une personne en bonne santé et en pleine force de l’âge ne se préoccupe pas de sa mort, à moins de savoir que des gens malveillants cherchent à la précipiter.
Ne t’inquiète pas ! En tout cas, pas maintenant ! Quelque soit la manière dont je suis morte, les choses vont se dérouler de la même façon à partir de maintenant.
Ton oncle, Elias, vas t’héberger quelques temps. Il ne demandera rien en échange et ne posera pas de questions. A toi de voir jusqu’où tu pourras lui confier tes secrets.
Apres t’être installée, tu devras trouver la Porte ; la Porte de l’Espoir. Soit patiente, la réponse est souvent là où on ne la cherche pas. Quand tu auras franchis le Pont, tu demanderas Jeldora. Tu le reconnaîtras grâce à un pendentif en forme de soleil. Tu peux tout lui dire, c’est un ami.
Tout t’expliquer serait trop long mais je préfère te laisser franchir cette étape seule ; ce n’est qu’un petit mur par rapport à ce qui t’attend. Tu auras le choix, de faire ou de ne pas faire, de croire ou de ne pas croire. Fais le bon !

Je pourrais t’écrire pleins d’encouragements, t’assurer que tu y arriveras et te persuader que ce n’est qu’un mauvais rêve, mais je ne peux pas, ce serait mentir et je ne t’ai jamais menti. Juste caché des choses. Pour toi, pour ton bien !
Je crois en toi Celyne, je crois en toi.
Bon courage, je veille sur toi.

Je t’embrasse.
Kate, ta Maman.


P.S. Brûle cette lettre et garde bien tout dans ta mémoire !
Un dernier conseil : laisse toi aller !

-_-_-_-



-File te coucher, ma grande et dors vite, tu en a bien besoin !
Cela paraissait simple jeté comme ça. Sans doute, des centaines de parents avait dit ça à leurs enfants. Mais cette phrase donna un coup de nostalgie à Celyne. Le visage de sa mère défilait devant ses yeux. Sous toutes les coutures. Souriante, triste, fatiguée, contrariée, malicieuse, en colère, les yeux fermés, la bouche ouverte, habillée en noir, maquillée en rouge, faisant la cuisine, regardant la télé et, morte.
Sans aucune expression. Vidée. Pâle…
Celyne ferma les yeux.


Un coup de tonnerre retenti. Lointain et proche en même temps. Une flèche fila. Les épées, en bas, s’entrechoquaient avec violence. Du haut de son rocher, Celyne observait la scène sans pouvoir bouger. Une buse planait. Une goutte de pluie d’écrasa sur sa joue. En bas, un guerrier défendait vainement sa vie. Son adversaire ne lui laissa aucune chance. Intouchable. Il dansait presque. Une multitude de cheveux le suivait. Une lumière argentée éclaira son visage et fit briller un pendentif.
Un pendentif en forme de soleil.
Le guerrier abattit son arme.

-_-_-_-


Celyne poussa la porte de la bibliothèque. La chaleur et l’atmosphère accueillante du lieu la mirent mal à l’aise. Tout était si tranquille face à la tempête qui faisait rage dans son cœur. Face à sa conscience et son esprit qui se battaient sans relâche en duel, sans même laisser le temps de souffler deux secondes.
Quel livre pouvait bien parler de la Porte de l’Espoir ou d’un hypothétique Pont ? Bien que l’ordinateur fouilla toute sa mémoire pendant que la bibliothécaire répétait la demande de Celyne à tous ses collègues, la réponse restait inconnue. Deux heures, une bonne vingtaine de personnes interrogées et un ordinateur plus tard, Celyne sorti de la bibliothèque, la pauvre employée lui courant presque après pour, encore une fois, s’excuser de ne pas avoir pu trouver une réponse.


Cela faisait six jours que la vie de Celyne avait basculé. Six jours que sa mère était morte. Tuée sur le coup par un camion qui l'avait percuté. Sa lettre l'avait ensuite achevée. Elle savait qu'elle allait mourir! Celyne aurait aimé la détester, lui en vouloir. Elle n'y arrivait pas! Sa présence lui manquait. Cruciale. Pire que celle de son père, mort alors qu'elle n'avait que six ans.
Et puis la Porte. Le point final à la chute de Celyne. Que représente une porte avec un grand «P»? Une bouée de secours? Peu probable. Mais que faire? Chercher cette porte l'empêcherai de couler. Un certain temps du moins. C'est pourquoi Celyne s'était mise en chasse. Bibliothèque Nationale, Internet... Rien! La réponse est souvent là où on ne la cherche pas. Là où on ne la cherche pas... Pourquoi tant de mystères pour une porte?
Le souvenir de son rêve refit surface. Ce guerrier… c’était celui mentionné dans la lettre de sa mère. Tu le reconnaîtras grâce à un pendentif en forme de soleil. Aucun doute ! Les traits de son visage étaient restés intacts dans sa mémoire. Des traits fins et des yeux glacials. Un vrai champ de mine. Mieux valait ne pas s’y risquer.

-_-_-_-
Celyne poussa la porte, mal à l’aise. C’était la première fois depuis l’enterrement qu’elle osait entrer dans la chambre de sa mère. Elle avait pris son vélo et avait pédalé pendant une demi-heure pour arriver chez elle. La chambre était rangée. Tout était ordonné. Il y avait juste le collier en forme de goutte d’eau que sa mère portait tout le temps. Tout le temps mais pourquoi pas le jour de son accident ? Une foule de souvenir refit surface. Celyne essaya de retenir les larmes qui montaient. Elle promena son regard dans la pièce avant d’éclater en sanglots. Pleurer lui faisait du bien. Elle resta comme ça pendant une longue heure avant de se rappeler qu’elle n’avait pas prévenu son oncle. Elle jeta un dernier regard à la chambre avant de se lever et partir. Elle ne repassa pas dans sa chambre et n’emporta rien. A part le collier de sa mère.

Le repas se passa en silence, comme d’habitude, mais quelque chose avait changé. Celyne portait un autre regard sur les choses. Elle se rendit compte que son oncle était parfait. Pas trop présent mais juste assez pour qu’elle ne tombe pas dans la solitude. En plus, il cuisinait merveilleusement bien. Il ne l’avait jamais interrogé sur ce qu’elle comptait faire mais il savait qu’elle était libre. Kate, sa mère avait tout préparé. Trop bien préparé au goût de Celyne.
Avant d’aller se coucher, Celyne observa le collier de sa mère. Il était magnifiquement taillé. Au centre de la goutte, il y avait une perle bleue. Tout aussi belle que le reste. Celyne était incapable de dire de quelle pierre elle était faite. C’est sur cette interrogation qu’elle s’endormit.



Le cheval était magnifique. Sa crinière était d’une blancheur parfaite. Il galopait dans une prairie verte. Sur son dos, un homme était assis, voûté. Son pendentif flottait dans le vent. Le soleil étincelait. En son centre, une perle jaune orangée étincelait de beauté. Tout était magnifique. Soudain, le ciel éclata en un océan de lumière. Aveuglant.

Celyne se dressa dans son lit, nullement effrayée. Au contraire, une certitude flottait en elle : elle savait. Elle savait comment retrouver ce Jeldora. Une certitude inébranlable. Presque en transe, elle écrivit un mot à son oncle, le remerciant et lui promettant de revenir. La réponse est souvent là ou on ne la cherche pas. C’était tellement clair, maintenant. Celyne s’empara du collier et le passa autour de son cou. Elle pensa très fort à la Porte de l’Espoir. Fort jusqu'à ce que ne soit plus que sa seule pensée, sa seule certitude. Elle resta recroquevillée, avec plus que cette idée en tête, pendant longtemps. Et quand enfin elle se senti voler, elle ouvrit les yeux. Elle éprouvait une sensation de plénitude totale. Puis, ce fut le noir.








Chapitre II

La guerre avait repris sur la frontière Luwa. Plus violente, plus meurtrière. Aucun mot ne suffisait pour décrire l’horreur des combats précédents, ceux qu’on surnommait la Terreur dans les campagnes. Aucun ne pourrait jamais décrire ceux que Jeldora avait devant les yeux. Un champ entier de morts, de blessés agonisants. Et toujours plus de soldats qui arrivaient. Par centaines. Un flot incessant d’hommes condamnés à une mort prochaine. Pourtant, il faudrait bien que tout cela cesse un jour. Il fallait bien un vainqueur… et un perdant.
- Tout cela est bien triste !
Jeldora sorti de ses pensés pour regarder son père Danîll. Autrefois grand, blond bien bâti, il avait fait chaviré le cœur de plusieurs jeunes filles. La vieillesse ne l’avait cependant pas épargné. Il ne pouvait plus manier sa lourde épée et ses cheveux perdaient de leur éclat.
- Combien d’hommes devront mourir ? Des milliers sûrement. Pour la folie d’un seul.
- Et nous, répliqua Jeldora, nous ne craignons rien ici. Des amis, des cousins meurent. Là. Sous nos yeux. Et on les regarde agoniser !
- Calme toi, mon fils. Je sais que ça ne te plait pas de rester sans rien faire mais tu ferais quoi, en bas ? Tu tuerais deux hommes avant de mourir à ton tour ?
- Chaque homme compte. Tu préfères quoi ? Mourir en homme libre ou torturé par ces bandits sadiques de Khyliens ?
- On a besoin de ta puissance pour achever leur roi. Tu es notre dernier espoir, notre seul atout.
- Seul je ne peux pas le vaincre.
- Tu es l’unique Dresseur du pays. Tu le sais bien.
- Non. Il y a une fille. Elle vient d’arriver au Nord de Méridis. Elle m’aidera.
- Le visage du vieil homme se ferma. Il ouvrit la bouche puis la referma et fronça les sourcils. Enfin, il reprit son masque impassible.
- Comment le sais- tu ?
- Un rêve cette nuit. Je pars la chercher. Maintenant. Avec deux chevaux : un pour moi, l’autre pour Ervin. Il vient avec moi. Je prendrais la fille sur ma selle. Tachez de tenir assez longtemps. On n’a pas le droit de perdre. Sinon le Pacte des Jyinuls sera trahi. Et là…
Le Pacte. Une alliance passée entre le peuple de Danîll, les Luwas et celui du grand Nykolae, les Jyinuls. L’armée de Luwa interdisait l’accès à la Passe, la porte menant à l’Autre Monde. En échange, les Jyinuls empêchaient les créatures qui y vivaient d’en sortir. Ils possédaient une magie qui terrorisait ses monstres mais qui ne faisait rien aux habitant du Vrai Monde. C’est pourquoi Danîll et les siens repoussaient ceux qui voulaient explorer l’Autre Monde ne croyant pas aux dangers qu’il y avait là-bas. Si les Khyliens passaient Luwa, ils écraseraient sans problèmes les Jyinuls et ouvriraient la Passe, laissant les créatures envahir le Vrai Monde… et tuer jusqu’au dernier insecte.

-_-_-_-

« Non Jeldora. Je reste ici. Quand ton père m’a sauvé, je lui ai promis de défendre son royaume quoi qu’il arrive. Je tiendrai cette promesse. J’ai en plus un titre de général à honorer. Ma place est dans la bataille. Tu es mon ami depuis le début, mais j’ai une dette envers ton père. C’est comme ça Jeld et ta magie n’y peut rien. Va ! Ne t’inquiète pas, j’ai toujours été heureux, ici. Trouve cette fille qui nous sauvera. Adieu, mon ami. Que les dieux veillent sur toi ! »
Jeldora talonna son cheval avant de se lever sur les étriers. Du vert. Toujours du vert à perte de vue. Cela ne faisait que cinq heures qu’il était parti. Cinq longues heures à repenser aux paroles d’Ervin qui avait refusé de l’accompagner. Il avait été recueilli par Danîll quand sa mère l’avait abandonné aux portes de Maïls, la capitale Luwa. Jeldora et Ervin avaient grandi ensemble, comme des frères.
Le jeune homme ravala sa rancœur pour se laisser imprégner de la sensation de plénitude qui déferlait en lui à chaque fois qu’il montait Roulhi, son cheval.
Le temps passait et le soleil disparaissait à l’horizon. Jeldora scrutait le paysage verdoyant. Et si il avait mal estimé la distance du trajet ? Au moment où il désespérait de trouver le village qui abritait le but de sa longue chevauchée, il aperçu une fumée épaisse. Inquiet, il fit accélérer Roulhi. Une centaine de mètre plus loin, il stoppa net sa monture, bouche bée devant la scène qui se jouait devant ses yeux : une fille était attachée à un arbre en feu. Tout autour, des hommes, des femmes, des enfants criaient. Jeldora réagit vite. Il parcourut la distance qui le séparait de la fille et sortit son petit poignard. Les villageois s’écartèrent en le voyant approcher. Certains s’enfuirent même. Les cordes qui retenaient la malheureuse n’étaient pas épaisses. Jeldora les coupa sans difficulté. La fille ne criait plus. Elle s’écroula quand la dernière corde qui la retenait se fut cassée. Jeldora la prit dans ses bras et alla la mettre sur sa selle. Un homme robuste s’avança. Il fixa Jeldora qui lui tournait le dos, avec une intensité mauvaise.
- De quel droit te mêles-tu de nos affaires, étranger ? Cette fille est une sorcière, elle doit être brûlée vive !
- Une sorcière, vraiment ?
Jeldora avait répondu avec une pointe d’ironie que le paysan ne remarqua pas. Il répondit donc avec beaucoup de sérieux
- Tout a fait. Je m’occupait de mes vaches quand elle est arrivée de je ne sais où. Elle prétendait arriver de France. C’est quoi, France ? Elle n’avait que « Porte de l’Espoir » et « Pont » à la bouche. J’ai appelé ma sœur qui a décidé qu’il fallait la brûler. Un joli spectacle et tu nous en prive ! Rend nous la sorcière et tu t’en sortira peut-être vivant.
Jeldora se retourna et planta ses yeux de glace dans ceux du paysan. Celui-ci blêmit. Il voulait détourner les yeux mais ne trouvait pas la volonté de le faire. Jeldora reprit d’un ton calme.
- Je n’ai pas l’intention de te la laisser mais sache que je tiens à la vie plus que tu pourrais ne le penser.
- Vous entendez ? Il ose me provoquer. Il…
Le paysan s’arrêta. Jeldora venait de monter sur selle et s’apprêtait à partir.
- Pour ta culture personnelle, paysan, je suis Jeldora, fils du grand Danîll. Tes chances de t’en sortir face à moi étaient nulles. Prend goût à la vie et souvient-toi de mes paroles comme une leçon !


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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 21:10

Elle ne repassa pas dans sa chambre et n’emporta rien. Rien sauf le collier de sa mère. => enlève le deuxième "rien". Tu peux mettre "Sauf le collier de sa mère", tout court. ou bien des variations sur le rien "à part/excepté le collier"

Il galopait dans une prairie verte. Sur son dos, un homme était allongé et semblait dormir => je ne comprends pas comment il est positionné ce cavalier. Etre allongé sur un cheval au galop,ça n'est pas facile ... même sans dormir. et pas confortable s'il a gardé les pieds dans les étriers

Autrefois grand, blond bien bâti, il avait retourné de plusieurs jeunes filles => qu'est-ce que ça veut dire ça ?

Cela ne faisait que cinq heures qu’il n’était parti => qu'il était parti

Toujours agréable à lire. On avance un peu dans l'histoire et ça se précise,mais j'attends la suite pour me prononcer plus avant ^^

Juste une question : tous tes passages sont aussi courts ou il t'arrive de faire des extraits plus longs ?
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeMer 29 Avr 2009 - 14:12

Corrigé, merci.
Pour repondre à ta question, oui en général je les écrits plus longs. Je manque de temps en ce moment et j'écris un peu en détaché, l'explication vient sans doute de là^^
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeVen 1 Mai 2009 - 21:54

Voila la suite



- Quelle vérité ?
- Que j’arrivais de la Terre et que j’avais franchi le Pont.
Jeldora ne cilla pas.
- Je crois que nous avons beaucoup à nous raconter…
Le paysan s’arrêta. Jeldora venait de monter sur selle et s’apprêtait à partir.
- Pour ta culture personnelle, paysan, je suis Jeldora, fils du grand Danîll. Tes chances de t’en sortir face à moi étaient nulles. Prend goût à la vie et souvient-toi de mes paroles comme une leçon !
L’homme avait perdu toute envie de rire. Il hocha la tête puis entreprit d’éteindre le feu qui commençait à s’étendre. De son côté, Jeldora était reparti, mettant Roulhi au pas.

Quelques kilomètres plus loin, Jeldora stoppa sa monture. Il descendit la fille et l’allongea près d’un arbre. Il savait depuis qu’il l’avait tenue dans ses bras qu’elle était celle qu’il recherchait. L’aura de puissance qu’elle dégageait n’aurai pas fait douter le plus minable des Dresseurs. Les Dresseurs… A l’origine, c’était des êtres d’exception qui conjuguaient courage, bienveillance et loyauté. Ils possédaient de grands pouvoirs, contenus dans un collier. Un collier composé d’une perle et d’un élément de la nature. Lumière, vent… En fonction de leur signe, ces magiciens maîtrisaient en partie ces éléments. Ils avaient donc fondé une guilde. La guilde des Dresseurs. Ils se mettaient au service du peuple, usant de leur pouvoir pour conserver la paix. Malheureusement, aveuglés par le pouvoir, certains d’entre eux trahirent, s’alliant au roi de Khyl. Il restait peu de Dresseurs fidèles et tous défendaient l’entré de la Passe, sauf Jeldora. Là résidait le dilemme de Danîll. Soit il laissait son fils affronter seul les Khyliens, soit il rapatriait quelques Dresseurs au risque que les Jyinuls ne puissent pas tenir la Passe fermée.
Pour l’heure, Jeldora était occupé à détailler la jeune fille. Elle avait de longs cheveux bouclés qui hésitaient entre le blond et le châtain. Il avait cru apercevoir, tout à l’heure derrière la vague de terreur, du vert au fond de ses yeux. La fille s’agita.



Chapitre III

Celyne revenait à elle. Lentement. Elle se sentait lucide. Elle se souvenait parfaitement des minutes qui avaient précédé sa perte de connaissance. Le passage du Pont, le bûcher, le sauvetage… Après avoir trouvé la Porte, elle avait eu l’impression de flotter, avant de tomber brusquement. Elle avait atterri, sur les fesses au milieu d’un champ. Elle avait à peine eu le temps de se relever qu’un homme l’avait prise par l’épaule. Elle avait crié qu’elle venait de France et qu’elle avait passé le Pont. On l’avait conduite devant une femme qui avait sèchement décrété qu’il fallait brûler les sorcières. Tout le village s’était alors rassemblé devant un arbre. On l’y avait attachée puis un garçon y avait mit le feu. Sans trop savoir comment, elle s’était retrouvée dans les bras d’un homme avant de s’évanouir.
- Bonjour Mademoiselle…
Ne lui laissant pas le temps de répondre, l’homme reprit :
- Je suis Jeldora. Comment te sens-tu ?
- Bien, si on peut dire ça.
Celyne s’assit. Elle vit un homme d’une vingtaine d’année debout à côté d’un cheval. Il souriait mais ses yeux gardaient un éclat glacé. Instinctivement, elle regarda à son cou. Le soleil y était attaché. C’était bien Jeldora.
- Je ne mens jamais, jeune fille. Si je me présente comme étant Jeldora…
Celyne s’empourpra. Jeldora avait adopté un sourire en coin.
- Tu ne t’es pas présentée, il me semble.
- Celyne. Je m’appelle Celyne.
- Qu’as tu fais pour que ce brave homme veuille te brûler vive ?
- Je lui ai juste dis la vérité.


Dernière édition par Ellanah le Lun 8 Juin 2009 - 19:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 9:15

Je viens de lire cette histoire avec beaucoup de plaisirs.

Il y a quelques fautes d'accord et des "ça" qui agacent, mais dans l'ensemble : c'est bon.


Citation :
Tout autour, des hommes, des femmes, des enfants criaient. Jeldora réagi vite. Il parcouru la distance qui le séparait de la fille et sorti son petit poignard.

parcourut, réagit et sortit (passé simple)
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 11:25

^^
Merci
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 20:50

L’aura de puissance qu’elle dégageait n’aurai pas fait douté => douter

Il souriait mais ses yeux gardaient un ton glacé => les yeux n'ont pas de "ton" qui se rapporte plus à un bruit ou une voix. pour le regard, "lueur" ou "éclat" irait mieux

toujours sympa. j'attends la suite Smile
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeDim 10 Mai 2009 - 15:08

>>suite<<

Assise devant Jeldora, Celyne essayait tant bien que mal de garder son équilibre. A chaque mouvement du cheval, ses fessiers la faisaient souffrir. Elle repensa aux révélations de Jeldora par rapport à sa mère. « Kate ? En effet, je la connais. Mais elle est partie quand j’avais à peine six ans. Mon père m’a dis qu’elle a fait beaucoup de chose pour le Pays Luwa ». Deuxième révélation, Celyne était un Dresseur. Enfin, le collier avait fait d’elle un Dresseur. Il lui permettait d’apprendre à maîtriser l’eau. Le soleil de Jeldora se rattachait à la chaleur et la lumière.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que Jeldora avait arrêté Roulhi en haut d’une colline. Celyne baissa les yeux et fut stupéfaite par le spectacle qui s’ouvrait devant elle. Des remparts gigantesques se dressaient devant une immense ville. Partout autour, on voyait des maisonnettes, des champs, des forêts. Les gens circulaient, riaient, s’interpellaient.
- Voici Maïl. Notre capitale.
- Ces gens ne semblent pas touchés par la guerre. Ils ont l’air heureux.
- Ce n’est qu’un masque. Cela fait presque un an que la guerre fait rage. Il faut bien continuer à vivre.
Jeldora remit sa monture en marche.
- On va aller au palais où on t’apprendra les bases pour maîtriser ton élément. Je vais envoyer un messager pour savoir où en est la guerre. Nous resterons ici le plus de temps possible. Il faut que tu sache que tout le Pays compte sur toi pour m’aider à renverser Irstiakh, l’empereur Khylien. C’est un dresseur qui a trahi.
- Quel est son élément ?
- Nous ne le savons pas. C’est un grand avantage pour lui.
Ils étaient arrivés aux portes des murailles. Elles étaient grandes ouvertes. Tous les regards convergèrent vers Celyne et Jeldora. « Jeldora », « Le fils du grand Danîll » « Hourra ». Jeldora leva la main. Les gens se pressaient pour voir arriver le fils de leur roi. Les visages étaient devenus sombres et inquiets. « Que ce passe-t-il ? », « Ou est Danîll ? »
Jeldora réclama le silence et haussa la voix.
- Ne vous inquiétez pas. Mon père va bien, du moins il y a cinq jours. Je suis ici pour former un Dresseur. Elle ne connaît rien à ce pouvoir et je compte bien m’en occuper. Elle m’aidera à vaincre l’empereur Khylien, le Mage Noir. Reprenez vos activités. Vous serez prévenus de l’évolution des combats.
Les gens se dispersèrent tout en discutant avec leur voisin de la nouvelle que leur avait annoncé Jeldora
- Suis moi, Celyne. Je t’emmène au palais. Tu pourras dormir, manger et te laver.


Le palais de Maïl était magnifique. Des tours de pierres rouges et dorées jaillissaient autour d’un immense bâtiment. Il était monté sur deux étages et toutes ses formes étaient arrondies. Un large escalier menait à une grande porte gardée par deux soldats. Ils s’inclinèrent en voyant arriver Jeldora. Celui-ci les salua de la tête avant de pénétrer dans une pièce éclairée par une de multitude de bougies.
- Le palais est immense mais tu t’y habitueras. On va te conduire dans ta chambre. J’ai beaucoup à faire ce soir. Je te verrais demain. Si tu as besoin de quelque chose, demande à Cyglis, l’homme qui arrive.
Celyne leva des yeux reconnaissant vers Jeldora.
- Merci.
Cyglis était un homme tout frêle et sans cheveux. Il l’invita à le suivre d’un geste de la main.
- Celyne, Cyglis est muet. Il ne te répondra pas.
Avant qu’elle n’ait pu dire un mot, Jeldora avait tourné les talons.
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeDim 10 Mai 2009 - 15:34

Assise devant Jeldora, Celyne essayait tant bien que mal de garder son équilibre. A chaque mouvement du cheval, ses fessiers la faisaient souffrir. Elle repensa aux révélations de Jeldora par rapport à sa mère.(deux points) « Kate ? En effet, je la connais. Mais elle est partie quand j’avais à peine six ans. Mon père m’a dis qu’elle a fait beaucoup de chose(s) pour le Pays Luwa ». Deuxième révélation, (deux points) Celyne était un Dresseur. Enfin, le collier avait fait d’elle un Dresseur. Il lui permettait d’apprendre à maîtriser l’eau. Le soleil de Jeldora se rattachait à la chaleur et la lumière.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que Jeldora avait arrêté Roulhi en haut d’une colline. Celyne baissa les yeux et fut stupéfaite par le spectacle qui s’ouvrait devant elle. Des remparts gigantesques se dressaient devant une immense ville. Partout autour, on (qui est on ?)voyait des maisonnettes, des champs, des forêts. Les gens circulaient, riaient, s’interpellaient.
- Voici Maïl. Notre capitale.(!)
- Ces gens ne semblent pas touchés par la guerre. Ils ont l’air heureux.
- Ce n’est qu’un masque. Cela fait presque un an que la guerre fait rage. Il faut bien continuer à vivre.
Jeldora remit sa monture en marche.(en avant disent les cavaliers)- On (qui est on ?) va aller au palais où on (qui apprendra ?)t’apprendra les bases pour maîtriser ton élément. Je vais envoyer un messager pour savoir où en est la guerre. Nous resterons ici le plus de temps possible. Il faut que tu sache que tout le Pays compte sur toi pour m’aider à renverser Irstiakh, l’empereur Khylien. C’est un (D)dresseur qui a trahi.
- Quel est son élément ?
- Nous ne le savons pas. C’est un grand avantage pour lui.
Ils (arrivèrent) étaient arrivés aux portes des murailles. Elles étaient grandes ouvertes. Tous les regards convergèrent vers Celyne et Jeldora. « Jeldora », « Le fils du grand Danîll » « Hourra ». Jeldora leva la main. Les gens se pressaient pour voir arriver le fils de leur roi. Les visages (devinrent) sombres et inquiets. « Que ce passe-t-il ? », « Ou est Danîll ? »
Jeldora réclama le silence et haussa la voix.
- Ne vous inquiétez pas. Mon père va bien, du moins il y a cinq jours. Je suis ici pour former un Dresseur. Elle (qui est "elle" ?) ne connaît rien à ce pouvoir et je compte bien m’en occuper. Elle m’aidera à vaincre l’empereur Khylien, le Mage Noir. Reprenez vos activités. Vous serez prévenus de l’évolution des combats.
Les gens se dispersèrent tout en discutant avec leur(s) voisin(s) de la nouvelle que leur avait annoncé Jeldora
- (Suis-moi), Celyne. Je t’emmène au palais. Tu pourras dormir, manger et te laver.
(je pense que les cris de la foule sont des exclamations et qu'il faudrait en avertir le lecteur
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeDim 10 Mai 2009 - 15:53

Le palais de Maïl était magnifique. Des tours de pierres rouges et dorées jaillissaient (est-ce le bon verbe ?) autour d’un immense bâtiment. Il était monté (érigé) sur deux étages et toutes ses formes étaient arrondies. Un large escalier menait à une grande porte gardée par deux soldats. Ils s’inclinèrent en voyant arriver Jeldora. Celui-ci les salua de la tête avant de pénétrer dans une pièce éclairée par une de multitude de bougies.
- Le palais est immense (virgule) mais tu (t’y) habitueras. On (qui ?) va te conduire dans ta chambre. J’ai beaucoup à faire ce soir. Je te verrai(s) demain. Si tu as besoin de quelque chose, demande à Cyglis, l’homme qui arrive.
Celyne leva des yeux reconnaissant(s) vers Jeldora.
- Merci.
Cyglis était un homme tout frêle et sans cheveu(x). Il l’invita à le suivre d’un geste de la main.
- Celyne, Cyglis est muet. Il ne te répondra pas.
Avant qu’elle n’ait pu (ne pût) dire un mot, Jeldora avait tourné les talons.

Bien attention au verbes pauvres et aux répétitions "gens en particulier"
Si vous dites on marchait ce n'est pas aussi précis que nous marchions.
J'aime bien que vous preniez le temps de positionner vos personnage et leurs lieux d'évolution. A suivre...
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeMer 13 Mai 2009 - 14:26

Que de choses! Merci beaucoup.
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeMer 13 Mai 2009 - 15:37

j'ai rien a dire, mais c'est pas pas forcement une mauvaise chose pour toi.
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 19:24

Cela faisait longtemps =)


Assise derrière Jeldora, Celyne essayait tant bien que mal de garder son équilibre. A chaque mouvement du cheval, ses fessiers la faisaient souffrir. Elle repensa aux révélations de Jeldora par rapport à sa mère: « Kate ? En effet, je la connais. Mais elle est partie quand j’avais à peine six ans. Mon père me disait, quand j’apprenait l’histoire Luwa, qu’elle avait fait beaucoup de choses pour lui ». Deuxième révélation: Celyne était un Dresseur. Enfin, le collier avait fait d’elle un Dresseur. Il lui permettait d’apprendre à maîtriser l’eau. Le soleil de Jeldora se rattachait à la chaleur et la lumière.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que Jeldora avait arrêté Roulhi. Celyne leva les yeux et fut stupéfaite par le spectacle qui s’ouvrait à elle. Des remparts gigantesques se dressaient devant une immense ville. Partout, il y avait des maisonnettes, des champs, des forêts. Les gens circulaient, riaient, s’interpellaient.
- Voici Maïl. Notre capitale!
- Ces hommes ne semblent pas touchés par la guerre. Ils ont l’air heureux.
- Ce n’est qu’une apparence. Cela fait presque un an que la guerre fait rage. Nous essayons de ne pas oublier de vivre.
Jeldora remit sa monture au pas.
- Nous allons au palais où des spécialistes t’apprendront les bases pour maîtriser ton élément. Je vais envoyer un messager pour savoir où en est la guerre. Nous resterons ici le plus de temps possible. Il faut que tu saches que tout le Pays compte sur toi pour m’aider à renverser Irstiakh, l’Empereur Khylien. C’est un Dresseur qui a trahi.
- Quel est son élément ?
- Nous ne le savons pas. C’est un grand avantage pour lui.
Ils arrivèrent aux portes des murailles. Elles étaient grandes ouvertes. Tous les regards convergèrent vers Celyne et Jeldora. Des exclamations fusèrent :« Jeldora », « Le fils du grand Danîll ». Jeldora leva la main. Les gens se pressaient pour voir arriver le fils de leur Roi. Les visages devinrent sombres et inquiets. La cacophonie augmenta : «Que ce
passe-t-il ? », « Où est Danîll ? »
Jeldora réclama le silence et haussa la voix.
- Ne vous inquiétez pas. Mon père va bien, du moins, c’était le cas il y a cinq jours. Je suis ici pour former un Dresseur. Cette jeune fille ne connaît rien à son pouvoir et je compte bien m’en occuper. Elle m’aidera à vaincre l’Empereur Khylien, le Mage Noir. Reprenez vos activités. Vous serez prévenus de l’évolution des combats.
La foule se dispersa tout en discutant de la nouvelle que leur avait annoncée Jeldora
- Suis-moi, Celyne. Je t’emmène au palais. Tu pourras y dormir, manger et te laver.


Le palais de Maïl était magnifique. Des tours de pierres rouges et dorées se dressaient autour d’un immense bâtiment. Il était construit sur deux étages et toutes ses formes s'arrondissaient. Un large escalier menait à une grande porte gardée par deux soldats. Ils s’inclinèrent en voyant arriver Jeldora. Celui-ci les salua de la tête avant de pénétrer dans une pièce éclairée par une multitude de bougies.
- Le palais paraît immense, mais tu t’habitueras. Quelqu'un va te conduire dans ta chambre. J’ai beaucoup à faire ce soir mais je passerais te voir dans une ou deux heures. Si tu as besoin de quelque chose, demande à Cyglis, l’homme qui arrive.
Celyne leva des yeux reconnaissants vers Jeldora.
- Merci.
Malgré son ample pantalon, Cyglis restait un homme tout frêle et sans cheveux. Il l’invita à le suivre d’un geste de la main.
- Celyne, Cyglis est muet. Il ne te répondra pas.
Avant qu’elle n’ait pu dire un mot, Jeldora avait tourné les talons.

Cyglis fit traverser tout un dédale de couloir à Celyne qui, émerveillée, avait oublié sa fatigue. Les coloris étaient variés mais le bleu dominait. L’architecture était simple mais en harmonie avec les pierres qui constituaient le sol. La chambre de Celyne se trouvait dans une petite tour. Des habits propres étaient posés sur un grand lit en bois. La pièce était spacieuse et lumineuse grâce à une grande fenêtre qui ouvrait sur la ville.
Après son bain, Celyne revêtit les vêtements qui lui étaient destinés. Il y avait une grande tunique blanc cassé et un pantalon noir. Elle remonta ensuite ses cheveux et se tourna vers un miroir posé contre un mur. Il lui renvoya une image qui plut à la jeune fille. Elle observait encore son reflet dans la glace quand on frappa à la porte. Elle alla ouvrir et trouva Jeldora. Lui aussi s’était lavé. Il portait un pantalon ample et une longue tunique rouge. Ses longs cheveux noirs étaient retenus par un simple cordon de cuir. Pour la première fois, Celyne remarqua ses yeux extrêmement pâles.
-Comment vas-tu ?
-Mieux, merci !


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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 19:30

"Malgré on ample pantalon" son

jeldora dit : "J’ai beaucoup à faire ce soir."
Et a peine elle a finnit de se maver qu'il se pointe, en ayant lui meme pris un bain, donc il est baleze : il a réussit a faire plein de chose et meme a prendre un bain ?

Sinon, ba vu qu'enfait y a seulement un nouveau paragraphe, j'ai pas grand chose a dire
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 14:12

Cela faisait longtemps =)


Assise devant Jeldora, Celyne essayait tant bien que mal de garder son équilibre. A chaque mouvement du cheval, ses fessiers la faisaient souffrir. Elle repensa aux révélations de Jeldora par rapport à sa mère: « Kate ? En effet, je la connais. Mais elle est partie quand j’avais à peine six ans. Mon père m’a (avait) dis qu’elle a (avait) fait beaucoup de choses pour le Pays Luwa ». Deuxième révélation: Celyne était un Dresseur. Enfin, le collier avait fait d’elle un Dresseur. Il lui permettait d’apprendre à maîtriser l’eau. Le soleil de Jeldora se rattachait à la chaleur et la lumière.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que Jeldora avait arrêté Roulhi. Celyne leva les yeux et fut stupéfaite par le spectacle qui s’ouvrait à elle. Des remparts gigantesques se dressaient devant une immense ville. Partout, il y avait des maisonnettes, des champs, des forêts. Les gens circulaient, riaient, s’interpellaient.
- Voici Maïl. Notre capitale!
- Ces hommes ne semblent pas touchés par la guerre. Ils ont l’air heureux.
- Ce n’est qu’un (une apparence) masque. Cela fait presque un an que la guerre fait rage. Il faut bien (qu’ils continuent) continuer à vivre.
Jeldora remit sa monture en marche (en avant).
- Nous allons au palais où des spécialistes t’apprendront les bases pour maîtriser ton élément. Je vais envoyer un messager pour savoir où en est la guerre. Nous resterons ici le plus de temps possible. Il faut que tu saches que tout le Pays compte sur toi pour m’aider à renverser Irstiakh, l’empereur (Empereur) Khylien. C’est un Dresseur qui a trahi.
- Quel est son élément ?
- Nous ne le savons pas. C’est un grand avantage pour lui.
Ils arrivèrent aux portes des murailles. Elles étaient grandes ouvertes. Tous les regards convergèrent vers Celyne et Jeldora. « Jeldora », « Le fils du grand Danîll » « Hourra ( !) ». Jeldora leva la main. Les gens se pressaient pour voir arriver le fils de leur (Roi) roi. Les visages devinrent sombres et inquiets. « Que ce (passait-il) passe-t-il ? », « Où est (était) Danîll ? »
Jeldora réclama le silence et haussa la voix.
- Ne vous inquiétez pas. Mon père va bien, du moins, c’était le cas il y a cinq jours. Je suis ici pour former un Dresseur. Cette jeune fille ne connaît rien à son pouvoir et je compte bien m’en occuper. Elle m’aidera à vaincre l’Empereur Khylien, le Mage Noir. Reprenez vos activités. Vous serez prévenus de l’évolution des combats.
La foule se dispersa tout en discutant de la nouvelle que leur avait annoncé (annoncée) Jeldora
- Suis moi (suis-moi), Celyne. Je t’emmène au palais. Tu pourras (y) dormir, manger et te laver.


Le palais de Maïl était magnifique. Des tours de pierres rouges et dorées jaillissaient (se dressaient) autour d’un immense bâtiment. Il était construit sur deux étages et toutes ses formes s'arrondissaient. Un large escalier menait à une grande porte gardée par deux soldats. Ils s’inclinèrent en voyant arriver Jeldora. Celui-ci les salua de la tête avant de pénétrer dans une pièce éclairée par une (de) multitude de bougies.
- Le palais paraît immense (,) mais tu t’(y)habitueras. Quelqu'un va te conduire dans ta chambre. J’ai beaucoup à faire ce soir. Je te verrais (verrai) dès que possible. Si tu as besoin de quelque chose, demande à Cyglis, l’homme qui arrive.
Celyne leva des yeux reconnaissants vers Jeldora.
- Merci.
Malgré (son)on ample pantalon, Cyglis restait un homme tout frêle et sans cheveux. Il l’invita à le suivre d’un geste de la main.
- Celyne, Cyglis est muet. Il ne te répondra pas.
Avant qu’elle n’ait pu dire un mot, Jeldora avait tourné les talons.

Cyglis fit traverser tout un dédale de couloir à Celyne qui, émerveillée (,) avait oublié sa fatigue. Les coloris étaient variés mais le bleu dominait. L’architecture était simple mais en harmonie avec les pierres qui constituaient le sol. La chambre de Celyne se trouvait dans une petite tour. Des habits propres étaient posés sur un grand lit en (de) bois. La pièce était spacieuse. Une grande fenêtre ouvrait sur la ville.
Après son bain, Celyne revêtit les (vêtements) habits qui lui étaient destinés. Il y avait une grande tunique blanc cassé et un pantalon noir. Elle remonta ensuite ses cheveux et se tourna vers un miroir posé contre un mur. Il lui renvoya une image qui plu (plut) à la jeune fille. Elle observait encore son reflet dans la glace quand on frappa à la porte. Elle alla ouvrir et trouva Jeldora. Lui aussi s’était lavé. Il portait un pantalon ample et une longue tunique rouge. Ses longs cheveux noirs étaient retenus par un simple cordon de cuir. Pour la première fois, Celyne remarqua ses yeux extrêmement pâles.
-Comment vas-tu ?
-Mieux, merci !
Jeldora s’avança.
-Je vois que ses (ces) habits te vont bien. Parfait ! (allons-nous) On va manger ?
-Tout de suite ! (exclamation ou interrogation ?)
_________________

Je trouve intéressante l’histoire parce que je la trouve vivante et bien construite. Je regrette qu’il y ait autant de fautes et un emploi massif des verbes être et faire. Les répétitions de groupe de mots sèment le trouble et le temps des verbes n’est pas toujours bien respecté.
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 18:10

Ouh, désolée, j'avais complètement oublié de venir lire la suite ... Embarassed je viens me rattraper.

Assise devant Jeldora, Celyne essayait tant bien que mal de garder son équilibre. A chaque mouvement du cheval, ses fessiers la faisaient souffrir. => simple soucis de réalisme : c'est très difficile de monter devant un cavalier parce que la selle est déjà bien assez en avant et que sinon, le second cavalier serait assis sur l'encolure (or, un cheval a besoin de son encolure pour s'équilibrer).
Donc, elle peut s'asseoir derrière (et le fait qu'elle ait du mal à rester en selle et qu'elle ait bobo aux fesses reste tout à fait valable xD)

C’est un dresseur qui a trahi. => petite question : tous les dresseurs ne sont donc pas formés au palais ? ou du moins, y'a-t-il des dresseurs qui peuvent se former tout seul ? sinon, cela impliquerait qu'au moins une autre personne sache son élément (à moins qu'il ne l'ait tué, auquel cas,ça règle la question ...)

« Jeldora », « Le fils du grand Danîll » « Hourra ». => ça pourrait être pas mal de mettre quelque chose du genre "des exclamations s'élevèrent autour d'eux", histoire d'aider ton lecteur a savoir direct qu'il va avoir à faire à ça. La première chose à laquelle j'ai pensé en lisant ça avant le "hourra" c'est qu'il s'agissait de tous les noms dont on le qualifiait ...

Mon père va bien, du moins il y a cinq jours => manque un truc à la fin : du moins, il y a cinq jours était-ce bien le cas (par exemple)

post suivant :

La pièce était spacieuse. Une grande fenêtre ouvrait sur la ville. => tu pourrais faire une seule phrase avec ça en coordonnant avec un "et". pour une description généraliste, comme ça, il faut un rythme un peu plus ample, calme. En coupant, tu donnes une impression de vitesse qui ne coïncide guère (à mon sens) avec ce passage.

Voilà pour les remarques spécifiques.
Sinon,pour l'histoire en elle-même, je trouve ça assez sympa. Tu poses bien le tout (même si un ou deux détails auraient mérités que tu t'y attardes un peu plus je trouve, avec un paragraphe narratif) ; je sens venir un joli tête à tête entre Celyne et Jeldora qui promet Smile
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeVen 12 Juin 2009 - 21:06

Merci pour votre aide!
Pour les dresseurs, ils sont formés pas forcément au palais, mais par un autre dresseur. Tous ceux qui connaissaient bien notre cher Empeureur Khylien ont soit trahi avec lui, soit ils ne sont plus là pour parler
Wink
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 10:25

Voilà la suite. Assez complexe à écrire vu que j'essaye de ne pas larguer le lecteur en parlant du pouvoir des Dresseurs. A vous de voir... J'ai mis le lien d'une carte du monde sur mon premier post tout en haut.


Après son bain, Celyne revêtit les vêtements qui lui étaient destinés. Il y avait une grande tunique blanc cassé et un pantalon noir. Elle remonta ensuite ses cheveux et se tourna vers un miroir posé contre un mur. Il lui renvoya une image qui plut à la jeune fille. Elle observait encore son reflet dans la glace quand on frappa à la porte. Elle alla ouvrir et trouva Jeldora. Lui aussi s’était lavé. Il portait un pantalon ample et une longue tunique rouge. Ses longs cheveux noirs étaient retenus par un simple cordon de cuir. Pour la première fois, Celyne remarqua ses yeux extrêmement pâles.
-Comment vas-tu ?
-Mieux, merci !
Jeldora s’avança.
- Cyglis va t’apporter à manger. Demain, je commencerais à t’expliquer quelques bases. Dors vite, tu en as besoin !
Celyne hocha la tête. Jeldora se retourna et sorti de la pièce.
Quelques minutes plus tard, Cyglis vint déposer un plateau rempli de nourriture. Celyne le remercia puis mangea rapidement. Enfin, elle se glissa dans ses couvertures et ferma les yeux.





-_-_-_-

Quelqu’un frappait à la porte. Celyne releva la tête en grognant. Le soleil se glissait sous le rideau de sa fenêtre. Depuis combien de temps dormait-elle ?
-Celyne ? C’est Jeldora. Lève-toi, s’il te plait.
La jeune fille se lava rapidement et s’habilla. Enfin, elle sorti de sa chambre. Jeldora l’attendait devant la porte.
- Je vois que le lit te plait bien demoiselle !
- Euh… Je dors depuis combien de temps ?
- Depuis hier, vingt-et-une heure. Il est seize heures trente. Calcule
toi-même !
Dix-huit heures ! Celyne avait dormi dix-huit heures ! Elle leva la tête. Malgré sa bonne humeur, Jeldora semblait préoccupé.
-Viens avec moi. On n’a plus trop de temps à perdre. J’ai pleins de choses à t’apprendre. Et tu dois avoir beaucoup de questions.
Il emmena Celyne dans une gigantesque bibliothèque. Des étagères montaient jusqu’aux plafonds.
- Tu peux venir ici quand tu le souhaites. Tous ces livres sont anciens. Ils racontent l’histoire du pays, des guerres. Tu peux aussi trouver des ouvrages sur les Dresseurs. Pour le moment, prends un chaise et écoute.

-_-_-_-


- Quand les hommes sont arrivés ici, dans le Vrai Monde, ils se sont installés à Minany, dans le désert de Krwby, au Sud. Ils se sont ensuite répandus partout. Quand ils ont découvert la Passe, ils l’ont ouverte. Les créatures qui y habitaient ont envahi le Vrai Monde. Tout le monde a été tué sauf une poignée de Khyliens. Ils avaient réussi à se cacher, attend que les créatures retournent chez eux puis, ils ont refermé la Passe. Depuis, il y a eu l’apparition des premiers Dresseurs –je te raconterai leur histoire plus tard - et les guerres. Des rivalités se sont créées. Les Khyliens et mon peuple se battent depuis le début. Les Artzoïs – leur territoire se trouve tout à fait à l’ouest - se sont alliés à Khyl tandis que les Jyinuls sont de notre côté. Le peuple des Pacifiques reste neutre.
- Les Dresseurs, ils sont tous Luwas ?
- Au départ, oui. Les Dresseurs font tous partis de la même famille. Les colliers sont des héritage de familles. Il y a peu de femmes. Mais certain, comme l’Empereur Khylien, ont changé de camp et les traditions des Dresseurs se perdent. Ainsi, tu peux en trouver n’importe où.
- Je vois, Dans ce cas, pourquoi es-tu Dresseur alors que ton père vit encore?
- Bonne question! En devenant Roi, il a renoncé à ses pouvoirs de Dresseur, Ainsi, il ne risque pas de finir comme l'Empereur Khylien,
- Sage décision,,,
- Maintenant, passons à l'art de contrôler les éléments, Pour être exact, ce n'est pas l'eau proprement dite que tu peux diriger, ce sont certains de ses composants, Il y a dans l'eau, dans le feu, des micro-particules qui sont attirées par certaines roches, Ces roches, on en a fait des perles comme celle qui se trouve dans ton collier, En attirant les micros-particules, tous les composants de l'eau suivent, Tu contrôles ainsi l'eau, Tu suis?
- Oui mais j'ai une question, Cette roche, où la trouve-t-on?
- Nos ancêtres le savait, il semble qu'elle ait disparu, N'oublie pas que chaque élément réagit à une roche différente,
Jeldora fit une pause avant de reprendre,
- Voilà pour la partie scientifique, La partie technique est assez complexe tant que tu n'écoutes pas ton collier.
- Écouter mon collier?
- Ne t'inquiète pas, tu vas comprendre, Tout pouvoir fait du bruit. Pas le bruit que tu entend, mais quelque chose que tu ressent au fond de toi, Tant que tu ne le perçoit pas, tu ne peux pas être un Dresseur, Ce bruit est le signe que ton élément est en accord avec ton collier, donc avec toi, L'Empereur Khylien n'a pas conscience de ce bruit, Il agit donc seul et son élément n'est pas en harmonie avec lui,
- Comment sais-tu cela alors que vous ne connaissez même pas son élément?
- On le sait, Maintenant, tu vas sortir de la ville, Il y a une petite rivière pas très loin, Va là-bas et cherche l'harmonie avec l'eau qui y court, C'est ta première leçon, Reviens me voir une fois qu'elle sera accomplie,


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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 11:23

C'est vraiment sympa ton histoire, j'ai hâte de lire la suite!
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MessageSujet: Re: La Porte de L'Espoir   La Porte de L'Espoir Icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 14:01

Bien ! je ne commenterai pas le Fond car ce type d'histoire ne me passionne pas. A moins que la suite... me fasse changer d'avis !

Tout de mêmes ! : la 2àme pers du singulier il faut un S.
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