La plume du pinceau
Au fond des abîmes d’une cité de jour,
L’artiste solitaire cherche l’inspiration.
Dans les rues, les places, les palais et les cours,
Il poursuit le rêve d’une douce passion.
Il crût y parvenir mais souvent déchanta.
Jamais il ne pleura sa recherche si vaine.
Il fit mûrir son don suivant toutes les voies,
Peignant soigneusement chacune de ces scènes.
Il rencontra sa muse proche de l’abandon,
Comme tombée sur terre sans aucun ornement.
Témoin de son aura, il perdit la raison
Et un genoux à terre supplia pour du temps.
Et il peignit ses vers, avec cœur, sur la toile,
La peinture guidée donnait vie aux tracés,
D’amour, de tristesse, de voir et d’écouter,
Brûlant l’âme du peintre, trop proche de l’étoile.
Abandonnant l’esprit obstruant son talent,
Il consuma son être au bienfait des couleurs,
Faisant fi de son cœur, son sang et ses douleurs.
Le poème s’achevait, tableau de sentiment.
La muse émerveillée vit l’artiste périr,
En fée bienfaitrice se fit porte-étendard,
Et l’éloge du peintre à la gloire de mon art,
Car il était une fois de peindre à l’écrire.
Commencé le 11/02/09 terminé le 22/10/09