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 Les Ombres de Salthaël (Suspendu)

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MessageSujet: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeSam 2 Avr 2011 - 23:44

Bonjour tout le monde, alors voilà, mon premier texte sur l'AE !

Il s'agit, comme vous pouvez le voir d'un récit cadré héroic/fantasy, toutefois il s'agit davantage d'un contexte adapté à l'histoire que d'une histoire adapté au registre. Mon but n'est pas de vous conter un énième seigneur des anneaux, mais plutôt une experience différente, ayant de tout autres enjeux. Mon récit se portera ainsi beaucoup plus sur la psychologie et la philosophie des différents personnages, surtout le principal, narrateur du "roman". J'en profiterai également bien sûr pour critiquer et opposer différents points de vue sur certaines problématiques existant dans notre monde à nous. En gros une espèce de Dissert, après tout j'suis en L ^^
Bon, après tout, ne vous y trompez pas, mon but est avant tout de raconter une histoire qui me plaise et, je l'espère vous plaira aussi. Sur ce, en voici le prologue, merci d'avance d'être aussi objectifs et durs (euh... mollo quand même hein, mais soyez honnêtes) que possible dans vos commentaires.

Prologue

J'étais aveugle, un voile rouge empêchait mes yeux de s'ouvrir. Je ne percevais plus autour de moi qu'un sifflement aigu et une odeur de sang, au lieu du vacarme des combats et des relents des corps calcinés. Les cris de douleur avaient disparu, mes cris... Ces hurlements que j'avais tenté en vain de réprimer lorsque l'acier tranchant s'était glissé sous mon armure, tailladant mes chairs comme du beurre.
Était-ce cela, mourir ? Mon heure était-elle venue ? Pourquoi ? Pourquoi pas...?
Je me savais mortel, vulnérable et condamné, sinon à être foudroyé en pleine vie, à voir mon corps s'affaiblir et se dessécher. Les gens avaient généralement peur de mourir, comme s'ils craignaient ce qui pouvait se trouver au-delà. Personnellement, si j'avais toujours trouvé cette perspective désagréable, elle m'était tout à fait supportable.
Toute chose devait bien finir un jour non ? Afin de pouvoir recommencer, encore et toujours...
Soudain, je me sentis atterrir sur quelque chose de mou. Je m'aperçus alors seulement que j'avais été transporté, puis déposé sur ce qui semblait être un matelas de petite taille. Une goutte d'un liquide froid s'écrasa sur ma joue, suivie de nombreuses autres, semblables, puis un linge glacial se pressa contre mon front. Cette sensation de fraîcheur me fit prendre conscience de la chaleur étouffante qui régnait tout autour de moi et dans mon armure.
Passant sur mes yeux, le linge en ôta le sang sec qui m'aveuglait, pour mieux laisser le soleil agresser mes pupilles tout juste libérées. Aveuglé, je dus serrer les paupières le temps de m'habituer à la lumière ambiante.
J'étais sous une des tentes du camp, à l'infirmerie.
Le sifflement de mes oreilles s'estompait et petit à petit je sentis revenir les sons. Les hurlements d'un blessé, les gémissements d'un patient soigné, les pas précipités d'une infirmière, accompagnés de ceux plus assurés d'un médecin. Me laissant guider par mon seul sens valide, je percevais la souffrance et la peur, les derniers râles d'un mourant, mais aussi...
De la musique ? Lointaine certes, mais bien réelle. Je ne comprenais pas.
Inspirant à fond, il s'en fallut de peu pour que je ne bascule sur le côté et vomisse le peu de nourriture que mon estomac ait avalé la veille, comme au cours de ces deux derniers mois. L'odeur du sang n'était plus aussi intense. L'accompagnaient à présent la senteur âcre de la sueur et la puanteur des chairs en décomposition.
Toutefois, un parfum plus doux envahissait également l'espace, comme... De la cuisine !
La seule perspective d'un maigre repas m'aurait d'habitude fait saliver d'avance, et ce, malgré ma situation ou le goût métallique qui infectait mes papilles.
Enfin, j'osai doucement ouvrir les yeux. Le soleil devait être bas, mais la seule lumière ambiante m'éblouissait déjà. Combien de temps mes yeux avaient-ils contemplé le monde sous un voile écarlate ?
Une gamine d'à peine vingt hivers s'occupait, vêtue d'une robe épaisse noire et d'une blouse blanche, d'éponger le reste de sang collé à ma figure. D'un signe de tête, je la renvoyai à de plus sérieuses occupations. Elle s'exécuta sans poser de question, on ne désobéissait pas à un roi, fut-il celui d'un royaume mineur et dévasté par la guerre.
Je voulus me redresser, mais ce fut comme si une nouvelle lame me déchiquetait le dos. Un faible cri, rapidement étouffé, m'échappa, ce qui fit accourir de nouveau la jeune femme que je venais de congédier.
-Désirez-vous de l'aide, mon Seigneur ?
-Non, soufflai-je, faisant une autre tentative.
Le simple fait de m'asseoir exigea un effort considérable, tant physiquement, que mentalement, car le plus dur fut de ne pas émettre davantage que quelques grognements sourds tant mon corps était douloureux.
-Mon Seigneur, la plaie n'a pas été désinfectée, vous dev...
-Foutez-moi le camp ! Vociférai-je.
Je n'avais pas pour habitude de me comporter ainsi avec les gens, quels qu'ils soient, mais quelque chose en moi ne supportait pas la présence de cette fille, plus empreinte de dévotion et de respect que de pitié ou d'empathie.
On m'avait étendu à l'écart des autres blessés. Eux étaient alignés et entassés les uns sur les autres dans tout le reste de l'énorme tente. Observant les patients hagards, je reconnaissais parfois parmi eux l'un des mille soldats de mon peuple que j'avais mené au front. Les rares qui se souciaient suffisamment de leur entourage pour s'être aperçus de ma présence se contentaient de me fixer du coin de l'œil, détournant les yeux pour que je ne les surprenne pas.
Aucun d'entre eux ne se leva pour venir me saluer, comme l'auraient exigé tous les protocoles, ce dont je fus reconnaissant, car ils auraient eu droit au même accueil que la malheureuse infirmière. Les autres blessés semblaient m'ignorer totalement, ou bien ils s'étonnaient de mon traitement de faveur et n'osaient se montrer trop curieux, ignorant mon identité. Mais moi je ne les ignorais pas...
Rarement j'avais ressenti autre chose que la douleur des combats, la satisfaction de la victoire et la déception d'une défaite. La plupart des émotions : colère, joie, tristesse, mélancolie, amour... M'étaient étrangères. Non pas que j'eusse été anormalement constitué, peut-être même ressentais-je ces sentiments. Le problème était qu'ils ne m'apparaissaient pas clairement, et que j'avais de ce fait bien du mal à vraiment éprouver quoi que ce soit.
Peut-être toutes ces années de guerre m'avaient-elles naturellement conduit à ignorer cette part de moi-même...?
Je les voyais, perdus dans leurs pensées, tous ces malheureux, refermés sur eux-mêmes. Un homme tenait la partie restante de sa jambe, la bouche entrouverte et les yeux vides. Un autre, allongé, fermait les yeux pour retenir les larmes qui coulaient néanmoins sur son visage. Tout près de moi, enserrant ses genoux et se balançant d'avant en arrière, une femme en piteux état s'était recroquevillée sur elle-même contre l'une des colonnes de bois qui maintenaient la tente debout. Son expression, lorsqu'elle riva son regard sur moi, pour le détourner aussitôt, me glaça les sangs. J'avais déjà été témoin d'une scène similaire et je ne pouvais que constater les autres signes, que nul autre n'avait su déceler.
Sa tunique déchirée laissait paraître de profondes cicatrices, dues à des ongles ou des griffes plus qu'à des armes conventionnelles. Elle arborait également des traces de liens aux poignets et de nombreux bleus sur le visage. Une ecchymose violacée, en partie visible sur sa hanche à nu, confirma mes doutes : Cette femme avait enduré bien pire que tous les hommes présents sous cette tente, et nul n'osait plus l'approcher. Ils ne comprenaient pas pourquoi chaque tentative de soigner ses blessures l'amenait immanquablement à se débattre avec la férocité d'un animal piégé...
Préférant me détourner d'elle, je me levai au prix d'un nouvel effort, remarquant alors un médecin et deux infirmières à proximité, dont celle que j'avais repoussée précédemment, qui semblait ne rien faire d'autre que me surveiller.
-Rendez-vous utiles bon sang ! Beuglai-je, furieux. D'autres ont plus besoin de vous qu'un roi capable de se tenir debout !
Les nerfs à fleur de peau, je sortis péniblement de la tente, toujours intrigué par ce que mes sens m'avaient appris un instant plus tôt.
Le soleil se levait, alors que j'aurais juré le contraire. Si ce léger bouleversement temporel suffit à me troubler, je fus véritablement achevé par le spectacle qui s'étalait devant moi.
Malgré le sang, depuis longtemps sec, qui colorait la terre, malgré les blessés qui hurlaient sous la tente et le désespoir ordinaire à l'idée de devoir bientôt livrer une nouvelle bataille, une grande table trônait au milieu du camp. Le chant hasardeux de quelques musiciens et les maigres rations de nourritures qui étaient rassemblés faisaient s'apparenter le tout à un festin de roi. Moi même je le voyais ainsi.
Les plus grands chefs vivants des différentes nations s'étaient rassemblés autour, accompagnés même de quelques généraux. Contre toutes mes attentes, ils souriaient et parfois riaient.
L'alliance des hommes n'avait pas suffi dans cette guerre qui durait depuis maintenant quatre-vingt-trois hivers. Au fil du temps les autres races s'étaient unies elles aussi, et jointes à nous pour tenter de repousser un mal implacable. J'avais succédé à mon père, avant que mon royaume ne tombe et que nous ne dûmes fuir. L'éducation que j'avais reçue, et qui m'avait bien souvent sauvé de la mort et de la folie, n'effaçait pas le fait que j'étais né dans le sang, que j'avais grandi et vécu toute ma vie dans ce sang, à l'instar de toute une génération d'êtres vivants.
Mon esprit, sans cesse en ébullition du fait d'une culture exigée par mon père, m'avait permis de comprendre certaines choses...
Un siège, le mien sans doute, en dépit de la petitesse de mon ancien territoire, était encore vide, et on m'y invita dès que l'on me vit. Incapable d'écouter, je n'entendis que quatre mots qui résonnèrent, tel le glas sous mon crâne. « La guerre est terminée... »
Tandis qu'on me forçait à m'asseoir, je me dégageai violemment, l'esprit embrumé, une multitude de pensées se percutant avec une force dévastatrice. La guerre, finie ? Nous avions remporté la victoire ? La source corruptrice qui nous avait assaillis tant d'années avait été anéantie ? Notre combat n'avait plus lieu d'être, de même que nos alliances...? Pris de nausée, je tentai de retirer le haut de mon armure. Incapable d'y parvenir je me laissai tomber à genoux, indifférent à la brûlure qui incendia mon dos.
Nous étions là, libres à présent, libres de refaire nos vies.
Nous étions plus de vingt mille hommes et autres créatures, fatigués d'une lutte interminable qui venait de prendre fin. Tous nous étions des maîtres dans nos domaines. Assassins, archers, médecins, généraux, maîtres d'armes, chevaliers, sorciers... Des milliers de soldats dans ce monde détruit, mort, qui ne demandait qu'à être reconstruit.
Nous étions là, chefs de guerre sur une terre qui n'en voulait plus. Guerriers, qui ne voyaient plus dans la vie que la notion de survie, la survie par la victoire sur autrui. Nous, des meurtriers, des tueurs en série qui pendant des années avions défendu des civilisations auxquelles nous étions aujourd'hui bien incapables de nous identifier.
Nous étions de barbares, des barbares qui, partis en guerre en tant qu'hommes, s'étaient changés en bêtes afin de repousser des monstres, des maux à la signification aujourd'hui abstraite.
Nous étions là.
Qu'étions-nous...?
Je me sentis sombrer dans l'inconscience et, devant l'horreur de notre victoire, je m'y laissai glisser, vers ce monde d'oubli. La dernière chose que je vis fut la femme, celle de la tente. Elle était sortie elle aussi, le sang qui maculait encore l'intérieur de ses jambes, sous sa tunique crasseuse, en disait long sur son calvaire, trop long...
Dans ses yeux, rivés sur moi. Dans l'effarement muet de son regard, je compris : Elle aussi voyait.
Elle voyait ce que nous étions devenus...


Voilà, le chapitre 1 dès qu'il sera terminé, même si, comme sur ce prologue, je risque d'y revenir souvent pour modifier et améliorer certains points. Rolling Eyes


Dernière édition par Cry Noir le Dim 19 Aoû 2012 - 18:27, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 0:15

... Pouik!
Alors alors alors... Je comprends ce que tu voulais dire par "commencer là où finissent les autres" ^^ et... franchement, c'est bien parti ^^
Quelques petites remarques:

-les cris de douleur avaient disparu
-était-ce cela
-"mortel, vulnérable à la mort" fait peut-être un rien redondant ^^
-Soudain, je me sentis
-un linge glacial
-je dus serrer
-il s'en fallut de peu
-fût-il celui
-je voulus
-grognements sourds
-vociférai-je
-s'être aperçus
-l'auraient exigé tous les protocoles
-Rarement j'avais ressenti autre chose
-l'une des colonnes de bois qui maintenaient
-sa hanche à nu
-"la braquer" n'est pas très clair, qu'est-ce que tu entends exactement par là?
-Beuglai-je
-je sortis péniblement
-j'aurais juré
-et que nous ne dussions fuir
-que j'avais reçue
-"Incapable d'y parvenir seul, on m'aida à m'en débarrasser": la rupture de construction fait un peu bizarre, enfin je trouve
-brûlure
-avions défendu
-elle était sortie
-devenus


Pouiiik...

La suiteux!
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 12:03

Je ne crois pas que conscient on puisse rester les yeux grand ouverts couvert de sang. Fermer les yeux dans une situation anormal est un reflex il faut vraiment se forcer pour les ouvrir.


Citation :
et vomisse le peu de nourriture que mon estomac ait avalé ces deux derniers mois.

A mon avis la nourritures des deux derniers mois est digérée de puis belle lurette :-) "la veille" plutôt que "ces deux derniers mois" serait plus raisonnable.

Citation :
La seule perspective d'un maigre repas me fit saliver d'avance, et ce malgré ma situation ou le goût métallique qui infectait mes papilles.

Là je n'y crois pas du tout, deux lignes avant il avait envi de vomir

Citation :
Aucun d'entre eux ne se leva pour venir me saluer, comme l'auraient exigés tout les protocoles,

Étrange pensée de la part de quelqu'un qui semble privilégier l'empathie à la dévotion. Dans de telle circonstance ca ne devrait même pas lui effleurer l'esprit.

Citation :
La plupart des émotions : colère, joie, tristesse, mélancolie, amour... M'étaient étrangères.

Même genre de remarque que précédemment... ton personnage est il du genre compatissant ou complétement insensible. La tu as complétement brouillé le message. Ça rend un peu le personnage incohérent.

Citation :
Sa tunique déchirée laissait paraître de profondes cicatrices, ainsi que des traces de liens et de nombreux bleus. Une ecchymose violacée, sur sa hanche à nue, confirma mes doutes : Cette femme avait enduré bien pire que tout les hommes présents sous cette tente, et nul n'osait par conséquent l'approcher, craignant sa réaction si on venait à la braquer.

Il me semble que sur un champ de bataille il est possible de se faire déchirer ses vêtement et recevoir des ecchymoses sans pour autant se faire violer. Les conclusions du roi sont peut être voulu mais dans ce cas ca me donne l'impression qu'il tire des conclusions hâtive non fondée. Ca le rend obtus.

En ce qui concerne la réalisation final faite par le roi, je trouve qu'elle arrive trop vite. Quand on a fait la guerre plus de 80 ans et qu'on gagne finalement, on doit être momentanément aveuglé par la victoire j'imagine.

Voila je t'ai fait part des réflexions qui me sont venues en lisant ton texte.



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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 13:20

Merci Feher, j'ai corrigé et/ou clarifié les points que tu as cités.

Alfred, j'ai également revu un peu la plupart de tes remarques, et le plus souvent j'ai effectué quelques modifications nécessaires. Permets cependant d'éclaircir certains points qui t'aideront à comprendre une partie de mes choix.
Concernant la nourriture, je ne dis pas qu'il n'a rien mangé depuis deux mois, mais peu mangé au cours des deux derniers mois (cela dit, sans le "au cours" c'est vrai que c'était chaud à deviner ^^" ).
Maintenant concernant le caractère du personnage principal, c'est en effet un personnage ambigu, voir carrément contradictoire, mais il n'en a pas encore vraiment conscience. Il comprend les émotions "logiques", fierté, déception, etc... Les autres, celles qui font le plus défauts en temps de guerre (mis à part la colère, mais elle reste trouble à ses yeux), lui sont difficile à percevoir. En réalité il les ressent, mais est incapable de les comprendre et donc de leur donner un sens ou une raison d'être, du coup il les ignore.
Pour ce qui est du protocole, tu remarqueras qu'il es reconnaissant aux hommes de ne pas venir le saluer. En vérité il abomine les manières de la noblesse. Son éducation royale fait qu'il sait beaucoup de choses, mais la nature guerrière de son existence l'empêche de tout comprendre correctement, comme pour les sentiments.
Du coup, tout ce qui à un rapport avec sa situation privilégié lagace profondément, car il voit bien qu'il ne vaut pas mieux que les autres.
Ensuite, pour ce qui est de l'état de la femme, j'ai pas mal revu ce passage, trop rapide c'est vrai. Toutefois je comptais déjà m'apesantir sur son "traitement" dans les prochains chapitres, et sur la raison pour laquelle le roi est le seul à remarquer sa situation.
Même chose pour la "révélation finale", j'y reviendrai énormément par la suite. Mais sache que le roi ne fait pasla guerre depuis 83 ans. En réalité, son père avant lui livrait déjà cette guerre, et à sa mort, il a hérité du trône et de ses responsabilités. Toute sa vie passée dans le climat guerrier, et finalement la prise de son royaume, puis les nombreuses autres années de batailles ont empêché son esprit de comprendre la vie en dehors du contexte militaire, malgré l'éducation et la culture importante que son père tenait justement à lui inculquer.
Tout cela, j'y reviendrai longuement au fil des prochaines parties, tu auras donc sans doute l'occasion de comprendre mes choix. Toutefois, il est heureux que tu m'ai rappeler à l'ordre pour la description, beaucoup trop sommaire, des blessures de la femme.

Voilà (presque un autre roman hein ^^), Merci à vous deux Super
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 16:26

J'ai bien aimé ce prologue, c'est bien écrit malgré les fautes, en voilà d'autres

— les pas précipités d'une infirmière accompagnées de ceux, plus assurés, d'un médecin : accompagnés ; virgule seulement après infirmière
— bascule sur le coté : côté
— saliver d'avance, et ce malgré : virgule aussi après ce
— d'à peine vingts hivers : vingt
— D'un signe de tête je la renvoyai : virgule après tête
— fût-il celui d'un royaume mineur : fut (le subjonctif n’est pas utile)
— la présence de cette fille, plus empreint de dévotion : empreinte
— exigé tout les protocoles : tous
— je fus reconnaissant car ils auraient : virgule avant car
— tout ces malheureux : tous
— que tout les hommes présents : tous
— chaque tentative de soigner ses blessures l'amenaient : amenait
— celle que j'avais repoussé précédemment, qui semblaient ne rien : repoussée ; semblait
— que nous ne dûmes fuirent : que nous ne dûmes fuir
— qui nous avait assailli tant d'année : assaillis ; années
— vingt-mille : pas de trait d’union
— Des meurtriers, des tueurs en série qui pendant des années avions défendu : avaient défendu (si tu veux garder le plus que parfait comme il est, il faut modifier légèrement ta phrase : Nous, des meurtriers, des tueurs en série qui pendant des années avions défendu des civilisations…)
— nous étions aujourd'hui bien incapable : incapables
— Qu'étions nous, là : Qu'étions-nous


et quelques incohérences de ponctuation, j'attends la suite pour me faire une idée plus précise de l'histoire et de son déroulement!
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 17:12

Merci schadow, c'est corrigé.
à part :
Citation :
— celle que j'avais repoussé précédemment, qui semblaient ne rien : repoussée ; semblait
Le verbe sembler s'applique aux trois personnes, pas seulement à l'infirmière Smile
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 19:54

De rien !

Pour que « qui » se rapporte aux trois personnes, il faut supprimer la virgule entre « proximité et dont », sinon qui se rapporte à « celle »
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 20:31

Mouais, du coup c'est assez dur à lire, je corrige Wink
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeLun 4 Avr 2011 - 10:31

Pour la nourriture j'avais bien compris, mais ce que je voulais dire c'est que ce que tu mange le jour j n'est plus dans ton estomac le jour j+1 parce que tu l'as digéré. Donc quand tu vomis le jour J ce sont des aliments du jours J-1 qui ressortent, aucune chance de voire ressortir un morceau de poulet ingurgité a j-60.

Donc dire qu'on vomit le peu de nourriture ingurgité au cours des deux derniers mois c'est un peu extrême ... ca veux dire que ton perso a des problèmes de digestion....il accumule la nourriture dans son estomac sans la digérer.


Bon pour le reste ca se défend. J’attends de voir la suite. Smile
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeLun 4 Avr 2011 - 11:11

Bonjour,
Je ne fais pas souvent de commentaires, mais là, ton histoire m'a interpellé. Sans parler des fautes diverses qui ne sont pas mon rayon et pour cause, je trouve que ce récit est bien écrit et que dès que l'on s'y plonge, on est emporté sur place, voyant les personnages, vivant les scènes. En un mot, c'est super, continue ainsi.
Cordialement.
auteur008
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeLun 4 Avr 2011 - 11:18

Alfred a écrit:
Pour la nourriture j'avais bien compris, mais ce que je voulais dire c'est que ce que tu mange le jour j n'est plus dans ton estomac le jour j+1 parce que tu l'as digéré. Donc quand tu vomis le jour J ce sont des aliments du jours J-1 qui ressortent, aucune chance de voire ressortir un morceau de poulet ingurgité a j-60.

Donc dire qu'on vomit le peu de nourriture ingurgité au cours des deux derniers mois c'est un peu extrême ... ca veux dire que ton perso a des problèmes de digestion....il accumule la nourriture dans son estomac sans la digérer.

Bon pour le reste ca se défend. J’attends de voir la suite. Smile

Arrête de chipoter Alfred ! Very Happy
Même l'estomac vide on peut avoir des nausées et des réflexes vomitifs. Je peux même te dire que ça ne fait pas du bien !
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeLun 4 Avr 2011 - 16:51

Ce qu'Alfred voulait surtout dire, je pense, c'est qu'on ne peut pas vomir un contenu qui a disparu. ::rolling::
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeLun 4 Avr 2011 - 18:01

auteur008, merci beaucoup ! Very Happy

Alfred, schadow, Hakkrat, je crois que j'ai bien pigé le problème, et j'espère que la dernière rectification mettre tout le monde d'accord Razz
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 15:52

Effectivement... tu commences là où les autres s'arrêtent Smile Tu évites bien les clichés, le style est parfois un peu détaché mais plaisant... ça donne envie de voir la suite Smile

je te rajoute quelques coupages de cheveux en quatre dont je suis coutumier, ça te servira peut être.

Citation :
Les gens avaient généralement peur de mourir, comme s'ils craignaient ce qui pouvait se trouver au-delà.,
Je mettrais plutôt le présent, c'est une vérité générale non ? (par contre la suite tu peux garder le passé comme ça s'applique uniquement au héros)


Citation :
Personnellement, si j'avais toujours trouvé cette perspective désagréable, elle m'était tout à fait supportable.
je trouve la formulation un peu trop détachée... (même si je comprends bien que c'est un peu le but, ce serait peut être plus efficace en disant un truc du genre "je le supportais très bien")

Citation :
Toute chose devait bien finir un jour non ?
là aussi je mettrais plutôt le présent pour rendre plus percutant.

Citation :
Le problème était qu'ils ne m'apparaissaient pas clairement, et que j'avais de ce fait bien du mal à vraiment éprouver quoi que ce soit.
L'idée est forte mais mériterait d'être expliquée un peu plus clairement. (je pense)

Citation :
avant que mon royaume ne tombe et que nous ne dûmes fuir
il me semble que la concordance des temps exige le subjonctif imparfait ici (oui je sais Ikkkk) donc plutôt "que nous ne dussions"

Citation :
Qu'étions-nous, là...?
question de gout j'imagines mais je trouve que le "là" final pète un peu l'ambiance. (surtout que la phrase précédente était top-pouik !)

en tout cas : good job !
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011 - 1:13

Merci à toi Gringo, j'ai corrigé tes premier et deux derniers points.
En ce qui concerne le choix du temps, j'ai longtemps hésité entre le passé (simple + imparfait) et le présent, mais finalement c'est le récit au passé que j'ai choisi, cela dit la première citation a en effet plus d'impact au présent, et n'entache pas le coté "récitation". Pour la seconde, comme il s'agit d'une pensée surtout liée à l'instant que vit le héros, je préfère garder l'imparfait.
Enfin, pour l'expression des sentiments de mon personnage principal, ce point, ainsi que de nombreux autres déjà esquissé dans le prologue seront moult fois redétaillé dans les prochaines parties, patience donc.

J'en profite pour préciser qu'en plus d'être découpé selon le format classique : Prologue, chapitres, épilogue, je compte également ajouter un découpage en Actes, afin de définir de plus grandes parties, rassemblant plusieurs chapitres.

EDIT : Bon, je m'excuse de mon considérable retard (entre ça et le concours j'ai du boulot moi...). Mais plus j'avançais dans ce chapitre 1, plus je me suis aperçu de l'ampleur de la tâche que je me suis donné. C'est tout un monde que je dois créer par morceaux, et en essayant de respecter la déroulement de l'histoire.
J'essaye de vous livrer le début du chapitre 1 d'ici la fin de la semaine, en esperant ne pas avoir de contretemps. Pas de panique je maîtrise Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011 - 17:44

Sympa ton texte. Mis à part quelques incohérences et détails que je ne comprends pas, j'ai bien aimé l'univers et la personnalité du narrateur. Guerrier dans un monde qui n'en a maintenant plus besoin... toute la première partie du texte manquait d'originalité mais dès le passage avec les autres rois à la table, on sent où tu veux en venir et on lit avec avidité.

C'est rare de commencer une histoire par un happy end ! Enfin happy... tout en ayant une touche de noirceur en la personne de la femme violée. Les hommes se sont battus, ils ont défendu leur monde, mais comment maintenant le reconstruire ?

Impatient de lire la suite.
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitimeMer 25 Mai 2011 - 21:22

EDIT : Bon, inutile de maintenir le suspens et de me démener inutilement, je dois avouer que j'ai un sérieux problême avec cette histoire. Autant j'ai de très nombreuses idées, qui me plaisaent et me donnent envie de continuer, autant une fois devant mon clavier, je suis bloqué. Je vais donc officiellement (c'était largement prévisible ce mois dernier) me mettre en pause concernant ce texte, et y revenir quand je saurai précisément quoi en faire.
J'ai d'autres idées en attendant, je ne resterai donc pas inactif d'ici là génial
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Salthaël (Suspendu)   Les Ombres de Salthaël (Suspendu) Icon_minitime

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