Les Héritiers du Vent (ancien sujet fermé)

Cela passe beaucoup mieux ainsi !

Tu sais écrire à 23h, c'est encore raisonnable... (*oreille qui bourdonne* euhh ! Oui... On me charge de dire que finallement non... je ne dois pas dire à quelle heure j'écris...)

Si tu savais à quelles heures je dessine...
/entend le hurlement des parents : hein quoi ? la nuit c'est pour dormir ? je savais pas O_o

Luciole

Je te préviens, Luciole, je suis d'humeur à chipoter aujourd'hui ! Alors, allons-y.

Assis dans leurs sièges, les passagers le sentirent accélérer lentement, puis de plus en plus rapidement, à l'image d'une flèche blanche sur la piste noire.

Alors, je me permets moi aussi de chipoter sur cette phrase. Comme elle est tournée, on croirait que c'est la sensation d'accélération qui est comme une flèche blanche. Or, c'est l'avion. Donc ça ne va pas.

laissant derrière lui un chemin de vapeur blanche, comme une invitation au voyage.

Je ne vois pas l'image que tu veux faire ressortir. En quoi la fumée blanche est-elle une invitation au voyage ? Je n'ai pas compris...

Les yeux dans le vague, Marianne observait les nuages aux formes et aux couleurs fantastiques à travers le hublot.

Contradiction : Marianne a les yeux dans le vague, pourtant elle est capable d'observer (ce qui est plus fort que regarder) les nuages et d'y voir des couleurs fantastiques.

depuis qu’elle les avait rejoint
rejointS

je le redoutait
redoutaiS

voila le problème entre nous
voilà

Oui mais en quoi cela est il
Oui, mais en quoi cela est-il

je n’ai jamais eu l’impression qu’aucun des héritiers n’ai eut à s’en plaindre
n'ait eu

- Ma mère biologique est venue se faire accoucher à l’hôpital, seule, sans dire son nom à personne. Quelques heures a peine après ma naissance, elle est partie, me laissant seule.

Répétition du mot "seule", et oubli d'accent : "à peine". Je propose : "Quelques heures à peine après ma naissance, elle est partie. Elle m'avait abandonnée".

Un foyer n’est pas un lieu ou la vie
où

- Ma mère biologique est venue se faire accoucher [...] et avancer droit alors que d’autres se laissaient piéger par la vie, par manque de courage ou d’espoir.

J'ai trouvé ce passage trop cliché, et Marianne m'a donné l'impression d'être la fille qui a envie de prouver qu'elle s'en est sortie toute seule, de manière trop ostentatoire. Je ne sais pas si c'est le portrait que tu as voulu faire d'elle ; mais je la trouverais plus "mature" et attachante (de mon point de vue), si tu la faisais raconter simplement son enfance baignée dans la drogue et la délinquance, sans préciser qu'elle s'en est sortie toute seule. Ca, il est beaucoup plus classe de le suggérer, de le faire voir au travers de son comportement actuel (et on le voit suffisamment). Et de plus, ça ajouterait un détachement de la part de Marianne face à son passé (d'où la maturité). Le problème, c'est que si tu changes, ça brouillera pas mal de choses dans ce que dit Marianne ensuite (les explications sur le pourquoi de sa poursuite après Raphaël et de sa tristesse, tout ça).

C’est pour ça que le jour où l’on m’a annoncée que j’avais été adopté
C’est pour ça que le jour où l’on m’a annoncé( ) que j’avais été adoptéE

je suis allée chaque semaines
semainE

Quant au soir
Bieeeen ! Le "t" à la fin de "quan" ! (clin d'oeil à akira et ultuant)

c’est l’affaire la plus insoluble qu’il m’ai jamais été donné de voir
c’est l’affaire la plus insoluble qu’il m’aiT jamais été donnéE de voir

Sinon, je ne comprends pas non plus pourquoi le détective Richard ne réprimande pas Marianne comme il l'avait fait précédemment, parce qu'elle fait encore montre de ses sentiments alors qu'elle devrait faire preuve de sang-froid pour affronter l'affaire. Parce qu'il sait que ça la touche et il ne veut pas se montrer trop dur ? Mais n'est-il pas sévère ? Et Marianne pas assez fière pour lui prouver qu'elle sait garder ses sentiments au fond d'elle ?

Voilà, c'est à peu près tout. Je suis toujours un peu perdu (la capacité de mon cerveau est minuscule, tu l'auras compris) avec ce passé qui se mélange au présent et qui servira sans doute au futur.

Et il est où, mon passage en italique ?

aah le pire c'est qu'il a raison partout o__o
bon en fait le problème, c'est que Marianne, vu son caractère, elle n'est pas du style à parler de ça à qui que ce soit. Seul ennui, raconter ses souvenirs tout le temps ça peut devenir ennuyeux.
D'ou le choix du dialogue... mais ce que je pourrais faire, qui correspondrait bien à son carcatère, ce serai de ne raconter que ce qui concerne Raphaël, car le majordome pourrai l'avoir entendue en parler avec Richard, et avoir voulu demander des précisions.
Or, Marianne n'a aucunes raisons de cacher cette partie de son histoire, car peut être que Smith aurait en tendu parler de Raphaël ou qu'il saurait quelque chose ?
Donc ça se comprendrait qu'elle accepte de lui en parler.

Après je pourrais raconter son enfance et tout le blabla dans un souvenir, ce qui ne me forcerai pas à résumer autant que dans un dialogue, et me permettrai de le raconter de la manière que tu suggère...
*sens son cerveau tourner à plein régime*

ton passage en italique, il apparait au début de chaque chapitres, c'est tout Mais courage, il deviendra à chaque fois plus long, et d'ailleurs, une fois que ce mystérieux inconnu entrera dans l'histoire pour de bon, il n'y en aura même plus besoin...

Bon, là j'ai pas le temps de corriger tout de suite car je dois finir une certaine illustration d'un certain Douglas...j'espere que tu me pardonneras

Luciole

akira a écrit:

Cela passe beaucoup mieux ainsi !

Ah oui ! Je suis peut-être allée un peu vite sur ce coup là... (quand je me dis qu'il ne faut pas faire eux choses à la fois !) A l'image de... en fait si tu supprimes totalement l'élément de liaison et que tu remplaces par un point, tu peux avoir une phrase nomile plutôt sympatique ! ::rolling::

Moi, j'aime bien l'invitation au voyage pour la trainée de fumée blanche ça rappelle l'image "le chemin de cailloux blancs qui invitent au voyage"... Où ai-je lu ça ? Mystère ! Mais la version plus moderne pour l'avion, je trouve ça sympa !


*retourne bosser... "Pfff"*

J'avoue qu'à moi aussi, la traînée blanche m'a évoqué un chemin (plus précisément, un escalier où les marches seraient des nuages). Mais je suis presque certain que ça n'évoquera rien de tout cela à la plupart des lecteurs...

Euh, je n'ai pas tout compris à propos des modifications que tu veux faire, Luciole (changer machin parce que truc croyait que chose savait ça, mais en fait chose ne doit pas le savoir, donc machin doit dire plutôt bidule, afin qu'on puisse penser que...). L'essentiel, c'est que tu te comprennes !

Bon, j'ai essayé de remanier ce passage en tenant compte de vos critiques, voilà ce que ça à donné (je mettrai la suite plus tard, je poste en speed là !)

Luciole le crayon maléfique
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ANCIENNE VERSION, SI VOUS EN ÊTES LA C'EST QUE VOUS AVEZ DEJA LU LA BONNE DANS LE POST PRECEDENT
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Ils s’installèrent dans leurs sièges, et l’appareil prit le chemin de la piste de décollage. Assis dans leurs sièges, les passagers le sentirent accélérer lentement, puis de plus en plus rapidement. A ceux resté à terre, il évoquait l’image d’une flèche blanche sur la piste noire. Enfin, il s’éleva avec une formidable puissance, et chacun se sentit plaqué contre son siège tandis que la flèche quittait le tarmac noir pour les cieux aux nuages étincelants. Bientôt, il ne fut plus qu’un simple point dans le ciel, s’envolant vers les cieux paisibles et infinis.

Les yeux dans le vague, Marianne laissait ses yeux errer sur les nuages aux formes et aux couleurs fantastiques qu'on pouvait apercevoir de l'autre coté du hublot.
Ayant respecté son silence quelque temps, Albert Smith se décida enfin à lui demander ce qui la tourmentait, car la jeune fille était renfermée et triste depuis qu’elle les avait rejoints pour partir à l’aéroport :
- Pardonnez-moi si je suis indiscret, Mademoiselle, mais puis-je vous demander ce qui ne va pas ? Certaines peines deviennent moins lourdes lorsqu’elles sont partagées...
Quittant la vitre du regard, Marianne tourna la tête vers son interlocuteur, hésitant à se confier à cet homme qui, après tout, était presque un inconnu pour elle.
Il vit son hésitation, et constatant qu’après tout la question ne semblait pas braquer la jeune femme, il se décida à se montrer plus hardi :
- En descendant les escaliers de monsieur Pinder, ce matin, je vous ai entendu parler d’un homme, Raphaël, dont vous n’avez pas de nouvelles... est-ce cela qui vous tourmente ?
Le regard confiant du vieil homme, ainsi que l’estime qu’elle avait déjà pour lui la décidèrent à parler :
- Vous êtes perspicace. J’ai rencontré Raphaël il y à peu près un an, en entrant en fac de droit. Au fil du temps nous avons fait connaissance, et nous sommes devenus amis. Nous étions très proches. Il était aussi seul que moi, mais plus détendu, plus rieur.
- Il comptait donc beaucoup pour vous ?
- C’était mon meilleur ami, répondit la jeune femme en hésitant. Le seul, à vrai dire, mais pour moi il était... enfin, il me ressemblait.
- Mais que s’est-il passé ? pourquoi est-ce que vous n’avez plus de nouvelles ? demanda le vieil homme, intrigué.
- Il avait des problèmes. Il n’a jamais accepté de m’en parler, mais il était toujours sur le qui-vive, sur la défensive en public ou face à quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Mais au bout de six mois, un soir, il m’a donné rendez-vous dans un square en pleine nuit, et m’a dit qu’il devait partir le lendemain, et que je ne devais pas essayer de le retrouver.
J’ai pensé qu’il avait du délirer ce soir là, que ça ne pouvait pas être possible. Le lendemain, je me suis rendue à son studio... j’ai trouvé la porte fracturée. A l’intérieur, tout était brisé, en pièces, et il y avait du sang sur le sol. Depuis, je n’ai plus jamais eu de nouvelles de lui.

Smith la regarda, d’un air navré. A coté d’eux, Richard écoutait la conversation, comprenant où voulait en venir Marianne en parlant de ces souvenirs si douloureux à Smith ; c’est pourquoi il s’était bien gardé d’intervenir. Le majordome hésita puis demanda :
- C’est donc pour cela que vous êtes si triste... ce Raphaël... il vous manque ?
- Il était comme mon frère, répondit la jeune femme. Depuis j’ai remué ciel et terre pour le retrouver, je suis allée chaque semaine au commissariat voir si l’enquête avançait. C’est là que j’ai rencontré Richard : il a accepté d’essayer de m’aider, et je me suis mise à travailler pour lui en échange de ses services.
Mais... tu ne pouvais rien pour moi, n’est ce pas Richard ?
Elle tourna la tête, et fit un triste sourire à son ami qui la regardait, de l’autre coté de Smith.
- Ca... c’est l’affaire la plus insoluble qu’il m’ait jamais été donné de voir, répondit le détective. Nul ne savait d’où venait ce jeune homme, ni qui étaient ses ennemis. Quant au soir où il a été enlevé... les voisins avaient entendu des bruits de lutte à l’étage, et plusieurs étaient même sortis sur le palier voir ce qui se passait. Mais aucun n’a jamais vu ni Raphaël, ni ses agresseurs ressortir de l’immeuble.
-Cependant, ajouta la jeune fille d'un ton anodin, je pense trouver des informations sur lui en écosse. Richard lui trouvait un petit accent...

Un peu plus tard, alors que Smith avait quitté sa place, Richard Pinder leva le nez de son journal, et en regardant le siège devant lui d’un air neutre, il déclara :
- C’était assez habile de ta part d’accepter de lui parler de tout cela pour le mettre en confiance mais... tu es bien consciente qu’il n’aura sans doute aucune info sur Raphaël ? L’Ecosse fait plus de 70 000 kilomètres carrés, alors même si ton ami était écossais, il n’y a pratiquement aucune chance qu’il l’ait déjà vu...
Ne recevant aucune réponse il se pencha vers Marianne, et constata qu’elle dormait...

Là, je ne vois rien à redire...

Elle devient manipulatrice à souhait !

Enfin, il s’éleva avec une formidable puissance, et chacun se sentit plaqué contre son siège tandis que la flèche quittait le tarmac noir pour les cieux aux nuages étincelants

---> tandis que l'avion quittait le tarmac noir

Les yeux dans le vague, Marianne regardait les nuages aux formes et aux couleurs fantastiques à travers le hublot.

---> euh, y a toujours la contradiction, là, non ? ^^

Sinon, c'est vrai que c'est beaucoup mieux : beaucoup plus léger, et Marianne est moins pleurnicharde.

Belle correction ! ^^

pour ta remarque sur la flèche, c'est un oubli, je corrige ça de suite.

Par contre, pour les nuages, je cherche à dire qu'elle les regarde, en effet, mais sans les détailler précisément, comme quand on regarde un paysage défiler en voiture en même temps qu'on pense à autre chose... c'est ce type de regard que je cherche à décrire, mais je n'y arrive pas.
il faudrai un terme entre "voir" (qui est totalement passif) et "regarder" (qui est ici trop actif)
zut
je devrais peut être inventer des mots non ?

Luciole

Marianne laissa errer son regard sur les nuages blablabla...

Un truc dans le genre ?

"errer" c'est ce que j'allais proposer comme Hakkrat

Ousinon texte fluide, tu écris bien, j'aime bien c'est agréable à lire

Merci beaucoup tous les deux !
"Errer" est le terme juste, je le met de suite.
En attendant, voilà le quatrième chapitre, avec un long passage en italique histoire de donner sa dose à Hakkrat

Luciole, speed speed speed !
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Depuis plusieurs heures, il dormait d’un sommeil profond et réparateur, entrecoupé de rêves qui faisaient naître en lui un indicible sentiment de regret et de nostalgie.
Aux murs de pierres humides et moisies de la cellule où il était enfermé depuis tant de mois se substituaient la clarté du ciel, les salles des amphithéâtres, les feuilles d’automne tourbillonnant dans un square... Peu à peu, son sommeil se modifia, pour devenir une sorte de transe. Il avait l’impression qu’une fois de plus son esprit quittait son corps, et planait dans un endroit où le Temps et l’Espace n’avaient plus de sens.
Il sentait d’instinct que ces moments étaient les plus dangereux pour lui, ceux où son esprit devenait tellement affaibli qu’il n’était plus rattaché à son corps que par un lien ténu, fragile : ainsi le but de ses bourreaux était-il en train de se réaliser.
Pourtant, depuis quelques temps, il ne pouvait s’empêcher de les souhaiter, car il avait l’impression qu’il en retirait à chaque fois un peu de force...
Tout à coup, il sentit Sa présence une fois de plus : l’impression d’un écho que son esprit seul pouvait sentir, des souvenirs remontant avec tant de force qu’ils en semblaient partagés, et une tristesse poignante qui n’était pas la sienne... Elle était là. Ils étaient enfin réunis.
En avait-elle seulement conscience ?
Il ne le savait pas.
Le contact était éphémère, hasardeux, ballotté par les rêves des deux esprits, parfois s’éloignant l’un de l’autre, parfois revenant en un contact si fusionnel qu’il ressemblait à une étreinte.
Peu à peu il sentit sa conscience revenir, un sentiment de danger s’imposant à lui d’une manière inexplicable. Terrifié, il la supplia de le retenir, de l’aider, de se protéger elle-même pour ne pas laisser le Mal la toucher... il céda à la panique et senti qu’elle gagnait maintenant l’autre esprit...


Chapitre 4

Marianne ouvrit les yeux dans un sursaut de frayeur, le souffle coupé par la peur.
Un cauchemar... ce ne pouvait être qu’un cauchemar, encore une fois.
Elle regarda autour d’elle, et s’aperçut qu’à ses cotés, ni Smith, ni Richard ne semblaient avoir remarqué quoi que ce soit, fort heureusement occupés à lire les journaux. Elle constata avec soulagement que cette fois ci, elle ne s’était pas réveillée en hurlant : à bord de l’avion, cela aurait vite pu provoquer une panique générale.
Elle referma les yeux, et songea au songe qu’elle avait fait, hésitant à voir en lui plus qu’un simple rêve. Un cauchemar n’était qu’un cauchemar, mais cela durait depuis plusieurs jours maintenant : dès qu’elle s’endormait, elle était quasiment sûre qu’elle ferait de nouveau ces rêves étranges, où épuisée par sa tristesse et sa solitude, elle se laissait emporter loin de toute réalité, souhaitant presque mourir sans avoir revu Raphaël. Mais tout au fond d’elle, un reste de courage et d’espoir continuait à se battre, à lutter pour le retrouver.
C’était sans doute à cause de cette mince lueur d’espoir qu’elle rêvait sans cesse de son ami... des souvenirs tourbillonnants puis un sentiment d’apaisement, comme si elle était près de lui. Parfois, elle avait réellement l’impression que c’était le cas, comme aujourd’hui... Elle l’avait senti, souffrant lui aussi, mais d’une manière autre que la sienne. C’était une douleur plus forte, plus tangible, qui appartenait autant au corps qu’à l’esprit. Cela lui faisait peur, elle le sentait chaque fois plus affaibli, comme s’il était blessé et en train de mourir.
Et puis cette terreur qu’elle avait ressentie... d’un seul coup il s’était affolé, et l’avait supplié de l’aider. Des pensées et des sentiments pêle-mêle s’étaient imposés à elle trop rapidement pour qu’elle puisse les saisir. Le contact avait été brusquement rompu, mais elle se souvenait qu’il avait eu le temps de lui montrer une image avant de partir : elle savait que cela avait rapport avec un lieu qu’elle devait éviter à tout prix, car il recelait un grand danger...
Mais à présent qu’elle était réveillée, impossible de le retrouver.

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j'aurais bien continué ce chapitre ce soir, seulement je me suis trop mise dans l'esprit du "rêve"... résultat, j'ai du mal à revenir à la réalité de mon histoire ^^
zut c'est pas clair
bon tant pis, sachez seulement que je rallongerai ça plus tard !

il dormait d’un sommeil profond et réparateur, entrecoupés ---> entrecoupé

un indicible sentiment de regrets et de nostalgie ---> regret

depuis quelque temps ---> quelques (à moins que tu n'emploies ici un style très très soutenu)

il senti Sa présence ---> sentit

il céda à la panique et senti qu’elle gagnait ---> sentit

s’aperçut qu’à coté d’elle ---> côté ; puis il y a la répétition de "d'elle" dans la même pharse ; je propose : Elle regarda autour d'elle et s'aperçut qu'à ses côtés, ni Smith........

et songea au rêve qu’elle avait fait, hésitant à lui accorder la moindre parcelle de réalité ---> "accorder de la réalité à un rêve" est une expression bizarre et à mon avis incorrecte ; je comprends ce que tu veux dire (Marianne ne veut pas croire que son rêve puisse exister en vrai ou avoir un lien avec la réalité ou être prémonitoire, etc.) mais c'est mal formulé ; soit tu changes le sens en disant "à lui accorder trop d'importance" ; soit tu transformes toute ta phrase.

Bon, mon correcteur d'orthographe divin n'est pas si mal en point que ça... Quoi, je me venge ? Meuh non... Ah ben ouais, t'as voulu jouer à ça avec moi, Luciole, maintenant, tu vas payer ! Gnark gnark gnark !

On a enfin un lien entre le personnage dans les italiques et Marianne ! *Content*

Sinon, c'est bien, rien d'autre de spécial à rajouter... Et ce n'est pas trop court (j'enregistre mieux quand ce sont des extraits moins longs )

La suite ? ::rolling::

Citation :

On a enfin un lien entre le personnage dans les italiques et Marianne ! *Content*

Enfin fallait un peu s'en douter !

J'attends la suite avec grand intérêt.

J'adore les arbres généalogiques. Bon je me mets à la lecture de mon retard de suite

Bon j'adore toujours autant. Etant donné que le correcteur d'orthographe est déjà passé je ne vais te faire que des commentaires sur l'histoire à part deux.

"Le profond fauteuil de velours écarlate dans lequel il était assis le faisait paraître encore plus mince et chenu qu'il ne l'était déjà, impression accentuée par son costume noir... il portait le deuil."
Tu dis qu'il portait le deuil mais tous les domestiques portent généralement des costumes noirs et ils ne font pas le deuil pour autant.

"Vraiment, il n'a pas dit un mot, et a couru rejoindre sa femme à l'étage. C'est elle qui lui a apprit ce qui était arrivé, car il n'avait pas mit un pied dans le hall et n'avait pas vu le chandelier par terre, et le sang répandu partout... "
Tu as modifié la mort du doyen (des loups) et tu as oublié ce passage qui est en relation aevc l'ancienne version. Il faudrait que tu le remette à jour. Moi j'aimais bien le coup du lustre, je ne sais pas mais je ne colle pas trop avec les loups.

"Elle prit le métro pour se rendre chez le détective, profitant de la quiétude du transport "
Es-tu déjà allé dans le métro? Je pense qu'il est loin d'être paisible ce transport alors quand tu parles de quiétude, c'est exagéré. De plus elle l'utilise le matin et en général c'est la folie.

"- Hum... et bien il faut également que je fasse quelques préparatifs. Monsieur Smith, votre valise est-elle prête ? Oui ?"
Tu pourrais développer ce que fait Mr Smith. Le détective ne le laisse même pas répondre. Tu pourrais ajouter après le "Oui?" : Mr Smith hocha la tête. J'ai l'impression qu'il pose juste la question pour la forme dans ton texte mais qu'en fait il s'en fiche.

"Avait-elle une seule fois bâclé une enquête ? S’était-elle déjà laissée dominer par ses émotions pendant le travail ? "
Tu devrais faire cette partie sous forme de dialogue parce que j'ai été un peu perdu, je croyais qu'elle se fesait une remarque dans sa tête. Je propose : - Ai-je une seule fois bâclé une enquête ? Est-ce que je me suis déjà laissée dominer par ses émotions pendant le travail ?
Après c'est toi qui voit.

"hésita-il" =>hésita-t-il
Tu as fait deux fois la faute alors je ne résiste pas à te la corriger.

"Sans un mot, ni même un regard pour le professeur estomaqué, il avait cherché une table de libre dans la salle ; n’en trouvant pas, il était venu s’asseoir à coté de Marianne."
C'est paradoxal. Tu dis qu'il n'en trouve pas alors il s'installe sur celle à côté de Marianne. Tu devrais mettre : "n’en trouvant pas d'autre" ou "n’en trouvant aucune autre"

"Smith lui tapa sur l’épaule, la sortant de sa rêverie. Ils prirent leurs affaires et se préparèrent à monter à bord de l’avion."
Juste après tu répètes "bord". Tu devrais remplacer le deuxième par "siège" par exemple.

"- C’était assez habile de ta part d’accepter de lui parler de tout cela pour le mettre en confiance mais... tu es bien consciente qu’il n’aura sans doute aucune info sur Raphaël ? L’Ecosse fait plus de 70 000 kilomètres carrés, alors même si ton ami est écossais, il n’y a pratiquement aucune chance qu’il l’ai déjà vu..."
Un peu "too much". Marianne ne lui a pas fait de description de son ami et n'a même pas évoqué le fait qu'il était écossais. Si tu le rajoutes, ta phrase aura un sens sinon je la trouve exagérée.

Pour finir j'aime bien les rêves juste avant d'entamer chaque chapitre

Eh bé... Mon beau-frère n'a pas volé sa réputation de chipoteur ! Mais je dois bien reconnaître qu'il a raison...

*Espère que Luciole n'est pas désespérée... Un coup on veut des lustres, un coup on n'en veut pas*

Mais non désespère pas ma Luciole. Moi j'ai jamais dit que je voulais pas de lustre. Qui a dit ça que je lui donne une fessée?
Au moins ça veut dire que son récit me passionne sinon je me donnerais pas tant de peine pour lui corriger!
EDIT: Qui aime bien chatie bien ^^

*se sent vaguement inquiète en lisant la dernière phrase*

ultuant a écrit:

"Le profond fauteuil de velours écarlate dans lequel il était assis le faisait paraître encore plus mince et chenu qu'il ne l'était déjà, impression accentuée par son costume noir... il portait le deuil."
Tu dis qu'il portait le deuil mais tous les domestiques portent généralement des costumes noirs et ils ne font pas le deuil pour autant.

heu oui, peut-être, quand ils portent leur uniforme... mais là, Smith est en vêtements "civils", je veux dire que heu... son uniforme c'est un frac à queue de pie (oui, j'aime bien ces trucs là, c'est très classe je trouve ^^)
Puis de toute façon, je veux lui faire porter le deuil, c'est presque nécessaire pour ce personnage vu sa loyauté envers Camden Mac Guardian.

Citation :

Tu as modifié la mort du doyen (des loups) et tu as oublié ce passage qui est en relation aevc l'ancienne version. Il faudrait que tu le remette à jour. Moi j'aimais bien le coup du lustre, je ne sais pas mais je ne colle pas trop avec les loups.

là, il faudrai un smiley qui devient dingue ou qui mange son chapeau...

Citation :

"Elle prit le métro pour se rendre chez le détective, profitant de la quiétude du transport "
Es-tu déjà allé dans le métro? Je pense qu'il est loin d'être paisible ce transport alors quand tu parles de quiétude, c'est exagéré. De plus elle l'utilise le matin et en général c'est la folie.

oui, je vis près de paris et j'y fais mes études
et je trouve que le métro est un moyen de transport "tranquille" dans la mesure où un fois qu'on est dedans, on a rien à faire (pas à conduire, ou à regarder où l'on va, etc...)
On se laisse juste porter tranquillement, en pensant à autre chose, en écoutant de la musique ou en lisant...
oui, j'adore prendre le métro, même le matin n__n

Citation :

"- Hum... et bien il faut également que je fasse quelques préparatifs. Monsieur Smith, votre valise est-elle prête ? Oui ?"
Tu pourrais développer ce que fait Mr Smith. Le détective ne le laisse même pas répondre. Tu pourrais ajouter après le "Oui?" : Mr Smith hocha la tête. J'ai l'impression qu'il pose juste la question pour la forme dans ton texte mais qu'en fait il s'en fiche.

tout à fait, il s'en fout à moitié en fait , Richard est un leader, un "donneur d'ordres", il ne s'assure pas du petit confort de chacun à chaque fois qu'il demande un truc, c'est quelqu'un de plutôt sévère et direct.
Sa question était en réalité de pure forme, si la valise de Smith n'était pas prête, il n'aurait qu'à eu se grouiller pour la préparer sinon tant pis pour lui XD

Citation :

"Avait-elle une seule fois bâclé une enquête ? S’était-elle déjà laissée dominer par ses émotions pendant le travail ? "
Tu devrais faire cette partie sous forme de dialogue parce que j'ai été un peu perdu, je croyais qu'elle se fesait une remarque dans sa tête. Je propose : - Ai-je une seule fois bâclé une enquête ? Est-ce que je me suis déjà laissée dominer par ses émotions pendant le travail ?
Après c'est toi qui voit.

Ah ? heu moi je ne trouve pas ça tellement obscur (normal lol !) mais si d'autres gens me disent qu'ils ont eu le même problème, je ferai ce que tu suggères.

Citation :

"Sans un mot, ni même un regard pour le professeur estomaqué, il avait cherché une table de libre dans la salle ; n’en trouvant pas, il était venu s’asseoir à coté de Marianne."
C'est paradoxal. Tu dis qu'il n'en trouve pas alors il s'installe sur celle à côté de Marianne. Tu devrais mettre : "n’en trouvant pas d'autre" ou "n’en trouvant aucune autre"

ici c'est ma manière de voir la scène qui est en cause... je pense à des tables à deux places. Lui, il en voulait une totalement libre pour qu'il n'y ai personne à coté de lui (comme Marianne quoi). Pas de bol, il n'y en avait aucune et la seule place restante était à coté d'elle.
Je vais trouver un moyen d'expliquer ça en changeant légèrement la phrase.

Citation :

"- C’était assez habile de ta part d’accepter de lui parler de tout cela pour le mettre en confiance mais... tu es bien consciente qu’il n’aura sans doute aucune info sur Raphaël ? L’Ecosse fait plus de 70 000 kilomètres carrés, alors même si ton ami est écossais, il n’y a pratiquement aucune chance qu’il l’ai déjà vu..."
Un peu "too much". Marianne ne lui a pas fait de description de son ami et n'a même pas évoqué le fait qu'il était écossais. Si tu le rajoutes, ta phrase aura un sens sinon je la trouve exagérée.

machiavélique inside
elle lui en parle pour l'intriguer, ce n'est qu'un premier pas pour qu'après elle puisse lui en reparler, lui donner sa description et lui demander s'il ne l'aurait pas vu. Cette fois ci sert à amener le sujet, et à lui donner envie de se démener pour l'aider quand viendra le moment où elle lui posera ses questions.

Bon, tu noteras que j'adore avoir réponse à tout, c'est l'un de mes moindres défauts mais j'ai corrigé le texte en prenant en compte la plupart de tes remarques !

Pour la suite, c'est se soir assez tard ou demain, tout dépend de quand je vais pouvoir me reconnecter à Internet.

*vérifie qu'elle n'a fait aucune faute d'orthographe dont Hakkrat puisse se servir d'arme et se barre en rigolant*

Luciole

Malheureusement moi aussi j'aime avoir réponse à tout

Luciole a écrit:

ultuant a écrit:

"Le profond fauteuil de velours écarlate dans lequel il était assis le faisait paraître encore plus mince et chenu qu'il ne l'était déjà, impression accentuée par son costume noir... il portait le deuil."
Tu dis qu'il portait le deuil mais tous les domestiques portent généralement des costumes noirs et ils ne font pas le deuil pour autant.

heu oui, peut-être, quand ils portent leur uniforme... mais là, Smith est en vêtements "civils", je veux dire que heu... son uniforme c'est un frac à queue de pie (oui, j'aime bien ces trucs là, c'est très classe je trouve ^^)
Puis de toute façon, je veux lui faire porter le deuil, c'est presque nécessaire pour ce personnage vu sa loyauté envers Camden Mac Guardian.

Heu... Je crois bien que le frac à queue de pie est NOIRRRRRRRR! ^^ Tu pourrais dire qu'il porte le deuil sur son visage.

Luciole a écrit:

Citation :

Tu as modifié la mort du doyen (des loups) et tu as oublié ce passage qui est en relation aevc l'ancienne version. Il faudrait que tu le remette à jour. Moi j'aimais bien le coup du lustre, je ne sais pas mais je ne colle pas trop avec les loups.

là, il faudrai un smiley qui devient dingue ou qui mange son chapeau...

Il n'existe pas, dommage.

Luciole a écrit:

Citation :

"Sans un mot, ni même un regard pour le professeur estomaqué, il avait cherché une table de libre dans la salle ; n’en trouvant pas, il était venu s’asseoir à coté de Marianne."
C'est paradoxal. Tu dis qu'il n'en trouve pas alors il s'installe sur celle à côté de Marianne. Tu devrais mettre : "n’en trouvant pas d'autre" ou "n’en trouvant aucune autre"

ici c'est ma manière de voir la scène qui est en cause... je pense à des tables à deux places. Lui, il en voulait une totalement libre pour qu'il n'y ai personne à coté de lui (comme Marianne quoi). Pas de bol, il n'y en avait aucune et la seule place restante était à coté d'elle.
Je vais trouver un moyen d'expliquer ça en changeant légèrement la phrase.

Tu pourrais dire : "ne trouvant pas de tables à deux places de libre il se rabatti sur le seul siège libre, celui à côté de Marianne."

Luciole a écrit:

Citation :

"- C’était assez habile de ta part d’accepter de lui parler de tout cela pour le mettre en confiance mais... tu es bien consciente qu’il n’aura sans doute aucune info sur Raphaël ? L’Ecosse fait plus de 70 000 kilomètres carrés, alors même si ton ami est écossais, il n’y a pratiquement aucune chance qu’il l’ai déjà vu..."
Un peu "too much". Marianne ne lui a pas fait de description de son ami et n'a même pas évoqué le fait qu'il était écossais. Si tu le rajoutes, ta phrase aura un sens sinon je la trouve exagérée.

machiavélique inside
elle lui en parle pour l'intriguer, ce n'est qu'un premier pas pour qu'après elle puisse lui en reparler, lui donner sa description et lui demander s'il ne l'aurait pas vu. Cette fois ci sert à amener le sujet, et à lui donner envie de se démener pour l'aider quand viendra le moment où elle lui posera ses questions.

Tu pourrais alors au moins faire que Marianne glisse dans la discussion l'origine écossaise du garçon. Parce que là vraiment je vois mal comment elle peut reprendre la conversation.
Dans un repas : -Vous pouvez me passer le sel Mr.
-Et le poivre?
-Non juste le sel. Au fait vous vous rappelez du garçon dont je vous ai parlé dans l'avion?
-Approximativement!
-Et bien il est écossais et j'aimerais que vous m'aidiez à le retrouver.
-Et si je veux pas?
-Je résouds pas le meurtre de votre maître
-Tant pis.
La soupe vole et atterit sur la tête de Marianne


Désolé je me suis un peu laché ^^

*fou rire*
je suis pliée en deux devant mon écran lol

pour l'uniforme de Smith, il ne le porte que pendant le travail, donc qu'il soit noir ou non, OK, ça ne le met pas en deuil.
Par contre le reste du temps il peut s'habiller avec d'autres couleurs, heureusement, mais le fait qu'il ne le fasse pas et qu'il prenne un costume normal noir, c'est ça qui montre qu'il porte le deuil !
gnark !

pour ta dernière remarque, j'y ai pensé en lisant ta critique, je suis juste en train de chercher comment insérer ça.

Luciole, qui aime les lâchages d'Ultuant

Oui je vois bien Mr Smith en jogging et sweat-shirt en train de faire son jogging du matin avec un MP3
*court sous la commode pour ne pas recevoir un coup de pied de Luciole*

Sinon pour l'insertion de sa nationalité, je te propose une idée (pas sublime mais c'est mieux que rien). C'est assez dur avec ton remaniement, avec la première version je pense que ça aurait été plus facile à placer.
- Il était comme mon frère, répondit la jeune femme. Depuis j’ai remué ciel et terre pour le retrouver, je suis allée chaque semaine au commissariat voir si l’enquête avançait mais on dirait qu'ils ne se fatiguent pas trop pour les étrangers.
- D'où venait-il?
- D'écosse

Ou alors tu peux abréger : mais on dirait qu'ils ne se fatiguent pas trop pour les écossais.

Mouai. T'as bien de la chance que je ne veuille pas abîmer les meubles du forum, sinon...
Bon j'ai écrit la suite rapido mais je n'ai pas vraiment eu le temps de relire, donc je serais sans doute obligée de retravailler quelques passages...
sinon j'ai trouvé comment mentionner que Raphaël est écossais, je vais aller éditer mon post !
Ultuant => ton idée était bonne, sauf qu'il y avait un détail qui ne concordait pas : Richard a révélé à Marianne que son ami avait un accent écossais juste avant de prendre l'avion. Ce qui signifie que la police n'était vraisemblablement pas au courant, et que donc elle n'a pas pu faire de distinctions pour les étrangers

Luciole
__________________________________

Depuis plusieurs heures, il dormait d’un sommeil profond et réparateur, entrecoupé de rêves qui faisaient naître en lui un indicible sentiment de regret et de nostalgie.
Aux murs de pierres humides et moisies de la cellule où il était enfermé depuis tant de mois se substituaient la clarté du ciel, les salles des amphithéâtres, les feuilles d’automne tourbillonnant dans un square... Peu à peu, son sommeil se modifia, pour devenir une sorte de transe. Il avait l’impression qu’une fois de plus son esprit quittait son corps, et planait dans un endroit où le Temps et l’Espace n’avaient plus de sens.
Il sentait d’instinct que ces moments étaient les plus dangereux pour lui, ceux où son esprit devenait tellement affaibli qu’il n’était plus rattaché à son corps que par un lien ténu, fragile : ainsi le but de ses bourreaux était-il en train de se réaliser.
Pourtant, depuis quelques temps, il ne pouvait s’empêcher de les souhaiter, car il avait l’impression qu’il en retirait à chaque fois un peu de force...
Tout à coup, il sentit Sa présence une fois de plus : l’impression d’un écho que son esprit seul pouvait sentir, des souvenirs remontant avec tant de force qu’ils en semblaient partagés, et une tristesse poignante qui n’était pas la sienne... Elle était là. Ils étaient enfin réunis.
En avait-elle seulement conscience ?
Il ne le savait pas.
Le contact était éphémère, hasardeux, ballotté par les rêves des deux esprits, parfois s’éloignant l’un de l’autre, parfois revenant en un contact si fusionnel qu’il ressemblait à une étreinte.
Peu à peu il sentit sa conscience revenir, un sentiment de danger s’imposant à lui d’une manière inexplicable. Terrifié, il la supplia de le retenir, de l’aider, de se protéger elle-même pour ne pas laisser le Mal la toucher... il céda à la panique et senti qu’elle gagnait maintenant l’autre esprit...


Chapitre 4

Marianne ouvrit les yeux dans un sursaut de frayeur, le souffle coupé par la peur.
Un cauchemar... ce ne pouvait être qu’un cauchemar, encore une fois.
Elle regarda autour d’elle, et s’aperçut qu’à ses cotés, ni Smith, ni Richard ne semblaient avoir remarqué quoi que ce soit, fort heureusement occupés à lire les journaux. Elle constata avec soulagement que cette fois ci, elle ne s’était pas réveillée en hurlant : à bord de l’avion, cela aurait vite pu provoquer une panique générale.
La jeune femme referma les yeux, et repensa au songe qu’elle avait fait, hésitant à voir en lui plus qu’un simple rêve. Un cauchemar n’était qu’un cauchemar, mais cela durait depuis plusieurs jours maintenant : dès qu’elle s’endormait, elle était quasiment sûre qu’elle ferait de nouveau ces rêves étranges, où épuisée par sa tristesse et sa solitude, elle se laissait emporter loin de toute réalité, souhaitant presque mourir sans avoir revu Raphaël. Mais tout au fond d’elle, un reste de courage et d’espoir continuait à se battre, à lutter pour le retrouver.
C’était sans doute à cause de cette mince lueur d’espoir qu’elle rêvait sans cesse de son ami... des souvenirs tourbillonnants puis un sentiment d’apaisement, comme si elle était près de lui. Parfois, elle avait réellement l’impression que c’était le cas, comme aujourd’hui... Elle l’avait senti, souffrant lui aussi, mais d’une manière autre que la sienne. C’était une douleur plus forte, plus tangible, qui appartenait autant au corps qu’à l’esprit. Cela lui faisait peur, elle le sentait chaque fois plus affaibli, comme s’il était blessé et en train de mourir.
Et puis cette terreur qu’elle avait ressentie... d’un seul coup il s’était affolé, et l’avait supplié de l’aider. Des pensées et des sentiments pêle-mêle s’étaient imposés à elle trop rapidement pour qu’elle puisse les saisir. Le contact avait été brusquement rompu, mais elle se souvenait qu’il avait eu le temps de lui montrer une image avant de partir : elle savait que cela avait rapport avec un lieu qu’elle devait éviter à tout prix, car il recelait un grand danger...
Mais à présent qu’elle était réveillée, impossible de le retrouver.

Marianne redressa le dossier de son siège, en en regardant par le hublot, s’aperçut que l’avion survolait maintenant des terres : loin à travers les nuages on pouvait apercevoir des champs en damier, et des villes, trop lointaines encore pour qu’on puisse distinguer les bâtiments les uns des autres.
Ils n’allaient pas tarder à arriver.
Elle utilisa l’interphone d’appel pour demander un jus d’orange a une hôtesse, et pendant que celle-ci allait le lui chercher, réfléchit à ses impressions sur son rêve : elle hésitait à accorder foi à cet avertissement qu’elle avait reçu, tentant de se persuader que les rêves prémonitoires ou la télépathie n’existaient pas. Pourtant... et si c’était réel ? Et si Raphaël avait réellement pu trouver un moyen de la prévenir d’éviter cet endroit, ne devait-elle pas tenir compte de son avertissement ? Mais elle n’arrivait toujours pas à se souvenir de l’image de ce lieu...
L’arrivée de l’hôtesse, qui lui tendit son jus d’orange et la prévint aimablement que la descente commencerai d’ici un quart d’heure, mis fin à ses réflexions.
Une heure plus tard, l’avion atterrissait sur l’aéroport de Glasgow, sous une pluie battante.
Les nuages étaient si sombres qu’on aurait cru que la nuit tombait déjà, bien qu’il ne soit que 17h15, heure locale. Après avoir passé les contrôles et récupéré leurs bagages, Albert Smith et les deux détectives avaient pris un taxi pour se rendre à Whistling Moor, bien au-delà du Loch Shin, aux confins des Highlands du Nord... Plus la voiture avalait les kilomètres, et plus les traces de civilisation se faisaient rares.
Aux alentours de Glasgow, une grande banlieue qui laissait ensuite place à une multitude de petites villes, avait succédé un paysage de campagne, parsemé de villages et de collines qui grandissaient au fur et à mesure qu’on approchait des monts Grampians, le grand massif montagneux du centre de l’Ecosse. La berline noire enchaînait les virages des routes de montagne, laissant derrière elle des vallées profondes et des lacs brumeux pour voyager vers des vallées plus profondes et plus mystérieuses encore.
Marianne se sentait étrangement apaisée par ce paysage volcanique, torturé, où la lande et les rochers énormes et solitaires qui la ponctuaient, alternait avec de profondes et étroites vallées, au fond desquelles se trouvait parfois un lac aux eaux de cristal. Ils pénétrèrent dans les Highlands du Nord, la partie la plus sauvage et la plus belle de l’Ecosse.
La route côtière qu’ils suivaient leur dévoilait maintenant les criques et les anses d’une côte escarpée, battue par les vents et les vagues gris acier de l’océan Atlantique. Quand les montagnes s’abaissèrent et se firent plus rares pour laisser place à la lande, le chauffeur leur annonça qu’ils approchaient de leur destination.
Richard Pinder donna un discret coup de coude à Marianne, détournant son attention du paysage qui défilait ; tournant la tête, elle remarqua avec étonnement le comportement d’Albert Smith : il observait le paysage d’un regard scrutateur, sursautant parfois quand une bourrasque de vent passait avec un sifflement sonore. La berline roulait maintenant rapidement sur une route perdue au milieu des collines, nulle trace de civilisation n’étant visible aussi loin que portait le regard. Le mauvais temps qui les avait accueillis à l’aéroport s’était encore aggravé, des nuages noirs et menaçants poursuivaient leur course folle dans le ciel noir, illuminant parfois le paysage d’un éclair suivit d’un grondement de tonnerre. Le vent soufflait avec de plus en plus de force, s’engouffrant entre les collines, faisant onduler la bruyère de la lande.
Soudain, le majordome rompit le silence, haussant la voix pour se faire entendre par-dessus le bruit du vent :
- Il y a quelque chose dont je ne vous ai pas encore parlé monsieur Pinder.
- Allons bon ! J’espère que vous ne m’avez rien caché d’important monsieur Smith, répondit le détective d’un air sévère.
Il adressa un discret clin d’œil à son assistante : le comportement anxieux de Smith lui avait visiblement mis la puce à l’oreille bien avant que celui-ci ne se décide à parler.
- Je ne le sais pas à vrai dire, nombreux sont ceux qui vous diraient qu’il ne s’agit que des divagations d’un vieil homme presque sénile, pourtant j’ai le sentiment que... cela à son importance. Vous entendez le bruit que fait le vent maintenant, ce sifflement qui accompagne les plus fortes bourrasques...
- Oui, mais en quoi ceci est il curieux ? demanda Marianne, étonnée.
- Et bien, vous le verrez bientôt mademoiselle... nous approchons de Whistling Moor, cela ne devrait plus tarder maintenant...
Quand la voiture parvint au sommet d’une colline, ils distinguèrent les bâtiments d’un petit bourg, loin sur l’horizon.
Plus ils s’en rapprochaient, et plus ils l’entendaient : le sifflement paraissait traverser le vent comme une lame, et demeurait étrangement audible, malgré le fracas du tonnerre et les rugissements du vent. Il ressemblait au cri d'une créature qui n'était pas de ce monde.
La jeune femme sentait son angoisse monter, et jet un coup d’œil à ses compagnons : Richard Pinder affichait un air impassible, mais à la vivacité de son regard et à la légère contraction de sa mâchoire, elle devina qu’il était nerveux. Smith et le chauffeur regardaient autour d’eux avec inquiétude.

Brrrr... Froid dans le dos.

C'est cool!

Même s'il faudra retoucher quelques petites choses dans la forme...

Merci, merci; merci!!!
J'avais omis le fait que Richard ne lui révèle qu'avant l'embarquement, mais si tu as trouvé alors tout va bien.

"en en regardant par le hublot" => il y a un "en" en trop

"Marianne redressa le dossier de son siège, en en regardant par le hublot, s’aperçut que l’avion survolait" => "et s'aperçut" ou alors "Marianne qui redressa le dossier", sinon ça ne colle pas

"pour demander un jus d’orange a une hôtesse" => à

"que la descente commencerai d’ici un quart d’heure, mis fin à ses réflexions." => commencerait; mit

"des vallées profondes et des lacs brumeux pour voyager vers des vallées plus profondes et plus mystérieuses encore." => répétition de vallées. Tu pourrais mettre "paysage" à la place du deuxième vallée

"nulle trace de civilisation n’étant visible aussi loin que portait le regard" => "n'était" relèverait la phrase

"Aux alentours de Glasgow, une grande banlieue qui laissait ensuite place à une multitude de petites villes, avait succédé un paysage de campagne"
Cette phrase me dérange, elle ne s'enchaine pas bien. A la place de "Aux alentours de Glasgow" tu devrais enchainer directement sur "A la grande banlieue... succédait" ou bien inverse : "A la grande banlieue, aux alentours de Glasgow, qui laissait... succédait"

Pour mes commentaires: J'aime toujours bien que ce passage qoit quasiment que de la description donc j'attends le prochain passage.

Je vois que tu gardes donc ton loup garou ^^