Les Chants Maudits

Bon, trève de bavardage, passons maintenant au gros de mon oeuvre, une série de textes.... background d'un JDR : Darzania.
Je vous expliquerai peut-être l'origine du titre, peut-être pas....
Vous me direz aussi qu'il n'y a pas de structure précise... Faux ! Il suffit de la voir....

Je vous avertis, ça risque d'être très long à lire..... (pour l'instant, 38 sont écrits, et je compte en rajouter minimum 80-90 pour finir l'histoire)

Autre chose, ce n'est pas la version définitive. D'autres textes devront être ajoutés par la suite pour compléter....
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Chant 1


Au pays d’Ahel, en des temps reculés….

Nuit étoilée, lors de la Fête du Feu,
Alors que les Haraz honoraient les dieux,
Arriva un mage d’une mission chargé.
Son habit maculé de boue,
Lui, tenant à peine debout,
Aux portes de la ville arriva, tomba à genoux
Annonçant aux Haraz qu’ils devaient craindre le courroux
De Kelnozz le nécromancien :
« De votre cité il ne restera rien… »
Avait-il dit devant le mage-chevalier.
« Haraz, vous courrez à votre perte, traîtres !
A moins que vous ne trouviez l’épée de votre maître
Et que vous ne me l’offriez… »

Longtemps ces mots résonnèrent dans la clairière
Que le chevalier avait laissée loin derrière…


Chant II


A ces mots, son altesse Azalkayanah le roi
Se leva et s’écria, jetant un regard froid
Au messager qui la nouvelle avait annoncée :
« Jamais nous ne donnerons l’épée, jamais ! Jamais !
Entendez-vous, messager ?
Allez donc le lui annoncer ! »
En entendant ces mots, le mage trembla.
Il redoutait tant de retourner là-bas…
Mais c’était un ordre d’Azalkayanah le jeune roi…
Et il savait ce qu’il risquait s’il n’obéissait pas…

Sur ce, il repartit par la forêt d’où il était venu,
Espérant que l’obéissance à son roi lui garantirait le salut…

L’on ne revit jamais ce pauvre messager,
Sans doute dans les bois s’était-il égaré...

La structure de ton texte est en effet originale Aphrayael. Cependant, ça change de lire un texte en vers et surtout quand il est bien construit.
Les vers s'enchainent bien et le texte est agréable à lire.
Continue comme ça. J'ai hate de lire la suite.

C'est vrai que c'est original. La structure ne me dérange pas... Ca donne un caractère un peu aléatoire, mais comme tu le dis, on sent qu'il y a quelquechose... mais quoi ! ?

Hm, je viens ajouter mon bémol... Mais c'est d'ordre personnel, donc tu as le droit (et même le devoir) de ne pas spécialement faire attention à ce que je vais raconter !

J'ai en fait un très gros problème avec la poésie. Je n'arrive pas à lire d'un trait. Dès que j'arrive à la fin d'un vers, il y a dans ma tête un silence, un soupir, une coupure, un arrêt bref, dont je ne peux me débarasser et qui du coup saccade toujours le texte. Je ne te décris pas combien il devient alors très vite insupportable pour moi de continuer ma lecture (fort heureusement, les poésies sont plutôt courtes en général). C'est comme si j'écoutais un CD qui faisait "CLOC" à chaque fin de phrase d'une chanson.

Mais mon problème a un remède (que ma vie est intéressante !) : si la saccade est régulière, j'arrive à m'en accomoder et à lire. Par exemple, je parviens à digérer des pièces de Molière entièrement rédigées en alexandrins (ou en vers comportant toujours le même nombre de syllabes, je ne sais pas si ça porte un nom en poésie). Ca doit venir de mon côté musicien...

Malheureusement pour ton texte, les vers ne comportent pas le même nombre de syllabes. Du coup, la saccade devient aléatoire et je suis à deux doigts de m'arracher les cheveux en lisant.

Enfin bon, je suppose que tu sais déjà que ce style ne plaira pas à tout le monde. Mais l'essentiel est que tu te fasses plaisir et que tu ailles au bout de ce que tu as entrepris en le faisant bien !

Je suis tout de même assez impressionné par les rimes, parce que ce n'est vraiment pas facile d'écrire quelque chose de cohérent tout en faisant rimer les fins de phrase. J'aurais été beaucoup plus impressionné (et moins nerveux) s'il y avait eu un nombre de syllabes identique.

Sinon, j'ai vu ça dans un poème de Victor Hugo, je crois, intitulé "Les Djinns", où les vers étaient très courts au début, puis s'allongeaient crescendo au fur et à mesure que l'action montait, puis retombaient quand la situation s'apaisait. Ca pourrait être une idée pour rythmer ton texte si tu ne veux pas mettre le même nombre de syllabes. Plus de mots quand il y a des moments intenses, moins quand c'est plus calme.

Bon, je chipote, je suis un matheux mal luné, voilà voilà.

Ne t'inquiète pas, je ne le prends absolument pas mal. Je sais déjà que rien que la poésie irrite certains.
J'ai même reçu des critiques me disant de "stopper ce carnage" tellement certains n'aiment pas la poésie et tout ce qui s'y rapporte.

En effet, le nombre de pieds n'est pas uniforme tout au long d'un chant. Mais il l'est (généralement) si on prend deux vers consécutifs.
J'applique dans ces textes la(les) techniques de versification classique (aabb, abba, abab), mais je le fais aussi avec le nombre de pieds. C'est une contrainte que je me suis donnée. D'ailleurs, si un jour l'un d'entre vous voit un de mes brouillons, il pourra constater que je prête une grande attention au nombre de pieds. D'autant plus que ma seconde contrainte est de ne faire que des vers impairs sauf les deux derniers vers de chaque poème, qui sont des alexandrins.

Citation :

C'est comme si j'écoutais un CD qui faisait "CLOC" à chaque fin de phrase d'une chanson.

Je connais, c'est l'impression que j'ai quand je lis des vers pairs... Donc je comprends ce que tu ressens.

Et puis, je n'écris pas pour que ça plaise à tout le monde, sinon je n'aurais pas choisi cette manière d'écrire (même si, en parallèle, je fais une version en prose, mais ce n'est que pour des détails que je ne peux pas mettre dans les chants)
Chacun a ses goûts et je les respecte.

Ah, une belle ode à la tolérance ! Dommage qu'elle ne soit écrite qu'en prose...

De toute manière, quel que soit le style que tu pourras adopter, il y en aura toujours qui n'aimeront pas.

De plus, je ne qualifierai jamais ton travail de carnage. C'est un challenge difficile que tu as décidé de relever, et qui est loin d'être inintéressant.

C'est marrant que tu aies l'impression de saccade, mais seulement avec les vers pairs (si je comprends bien). Ce doit être super intéressant de faire une étude scientifique sur ça (pourquoi certains cerveaux sont plus sensibles à tel ou tel rythme).

Je voulais aussi savoir si tu comptais écrire tout un livre juste en vers. Ce serait un projet d'une immense envergure !

Enfin, pourquoi ce choix de la poésie ? Juste par goût ? Qu'est-ce que tu aimes exactement dans la poésie ? (je sais, c'est un atelier exposition, mais bon, je pose des questions sur le comment et le pourquoi...)

Citation :

C'est marrant que tu aies l'impression de saccade, mais seulement avec les vers pairs (si je comprends bien). Ce doit être super intéressant de faire une étude scientifique sur ça (pourquoi certains cerveaux sont plus sensibles à tel ou tel rythme).

En effet, j'ai l'impression que des vers pairs ont un rythme saccadé. J'ignore pourquoi, mais c'est ce que je ressens. Je trouve qu'au contraire, les vers impairs sont plus fluides. Mais là encore, c'est subjectif, donc d'autres pourront penser le contraire. Pourquoi pas une étude, tu as raison, ça pourrait être intéressant

Citation :

Je voulais aussi savoir si tu comptais écrire tout un livre juste en vers. Ce serait un projet d'une immense envergure !

En effet, je compte écrire cette histoire uniquement en vers. J'ai fait un rapide calcul, il devrait y avoir minimum 170-200 poèmes.

Citation :

Enfin, pourquoi ce choix de la poésie ?

Par facilité. Je trouve qu'il m'est plus facile d'écrire en vers qu'en prose. Mais j'avoue aussi avoir tout simplement un penchant pour la poésie à la base. Il y a aussi l'envie de faire quelque chose de peu commun qui m'a motivée.

Sinon, Hakkrat, j'ai l'équivalent de ce texte en prose à te proposer, si tu préfères... Je ne suis pas très douée pour ça, mais si ça peut t'éviter cette impression de saccade...
D'ailleurs, dois-je poster cette autre version comme étant un autre texte ou pas ?

Je pense que tu peux le poster ici. Ou sinon, tu peux me l'envoyer en cliquant sur MP.

Envoie, envoie, ça m'intéresse. ^^

Bon, alors je suis obligée de le poster en deux fois, sinon ça ne passera pas...
Pour info, ça correspond aux deux premiers chants (mais vous l'aurez sans doute remarqué).
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Au pays d'Ahel, en des temps reculés...

Alors que la troisième partie de la cérémonie s'achevait et que la quatrième allait être mise en place sous peu, un homme d'âge moyen atteignait le lieu des cérémonies. Cet homme était assez trapu, dont la barbe à l'apparence mal rasée et les cheveux étaient emmêlés, et était vêtu d'une longue robe déchirée par endroits et maculée de boue. Il se fraya un passage tant bien que mal parmi les elfes qui participaient à la Fête du Feu, fête célébrant l'automne chez les haraz, un peuple elfe du Nord-Est de Darzania. Certains d'entre eux laissèrent échapper quelques sons de mécontentement, d'autre s'écartèrent d'eux-même, de peur d'être salis par cet humain en guenilles. Il tenta d'atteindre l'endroit où se trouvaient les deux souverains éclairés par le feu et des lueurs magiques aux teintes chaudes, à l'image des arbres des forêts qu'il avait dû traverser ou longer pour parvenir jusque là. Il ne sentait plus ses jambes, épuisé par ses deux longs mois de voyage, mais il faisait tout pour que ses jambes ne le lâchent pas, surtout aussi près du but.
Lorsqu'il parvint devant les souverains des Haraz, il laissa aller ses jambes et tomba à genoux, profitant de cela pour s'incliner devant eux. Il laissa sa tête baissée pendant des secondes qui lui parurent interminables puis la releva, son regard se posant sur le visage délicat d'une drow aux cheveux argentés qui cascadaient sur ses épaules fines, la reine Zayiah Armon'Thaar. Elle le regardait et son regard interrogateur le mit mal à l'aise.
Zayiah observait cet inconnu sans méchanceté. Elle regardait la robe déchirée qu'il portait avec pitié et incompréhension, se disant que jamais une robe de mage ne mériterait d'être dans un tel état de décrépitude. A en voir les symboles qui ornaient sa robe - du moins, ce qu'il en restait – elle en déduisit que ce mage était ou avait dû être un abjurteur. Cependant elle ne parvint pas à évaluer sa puissance. Son regard devint interrogateur, se demandant la raison de sa venue, qui expliquerait peut-être son état.
Le mage détourna les yeux de la drow, qui siégeait sur un trône à côté du roi elfe Mahylen Azalkayanah, presque à contre-coeur, mais elle l'intimidait malgré son apparence sereine. Il avait entendu tellement d'horreurs sur les drows, et les rares fois qu'il en avait vus étaient pour lui de très mauvais souvenirs. Il regarda alors le roi elfe en tremblant à l'idée même de prononcer les phrases qu'il avait entendues et qu'il devait redire telles qu'elles furent prononcées par son maître. Lorsque le roi lui donna l'autorisation de parler, il tenta d'abord de se relever, mais échoua et retomba à genoux. Il ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit.il parut paniqué, imaginant le pire quand à son avenir immédiat s'il ne disait rien, mais le regard des deux souverains posés sur lui l'intimidaient, surtout celui de la drow qui, d'après des souvenirs qui lui revinrent instantantément en mémoire, pouvait s'avérer très dangereuse. Tout en soutenant leur regard pendant ce qui lui parut une éternité, il déglutit et commença à parler, s'adresant au roi.


-Votre Majesté, commença-t-il en tremblant un peu plus, je suis envoyé ici par le mage Kelnozz afin de vous faire part de quelques... Il s'arrêta et déglutit à nouveau avant de reprendre. Affaires vous concernant...

Alors que le nom du mage était prononcé, l'expresion de la reine passa de la curiosité à la stupeur. Plusieurs fois elle avait entendu parler de ce mage drow et d'après ce qu'elle savait sur lui, et d'après l'individu qui se trouvait devant elle, cela ne présageait rien de bon. Elle reposa son regard sur le mage qui, était de moins en moins à son aise.
Mahylen Azalkayanah prit la parole et demanda d'une voix douce et calme :

-De quel genre d'affaires s'agit-il ?

Il jeta un coup d'oeil rapide à sa future épouse et, voyant la stupeur et un début d'inquiétude sur son visage, le sien se ferma et son expression se durcit. Il savait que si Zayiah était inquiète, la raison était valable. Son regard se reposa sur l'humain et se fit insistant.
L'humain en question aurait préféré ne pas dire ce qu'il avait à dire et prendre ses jambes à son cou, mais il savait que tôt ou tard, Kelnozz apprendrait sa trahison, le retrouverait et le torturerait jusu'à ce que mort s'en suive devant ses autres sbires pour que la douleur et l'humiliation soient pires que la mort elle-même. Pensant à cela, il tâta le moignon qui, jadis, fut sa main gauche et se souvint de la douleur qu'il ressentit quand sa main fut tranchée pour avoir désobéi. Il reprit cependant la parole en bafouillant un peu.

-Il y a de cela deux mois mon maître, Kelnozz, a été victime une nouvelle fois de délires. Après avoir prononcé des paroles que j'étais incapables de comprendre, il s'est arrêté face à moi en me jetant un regard haineux, comme s'il voyait en moi un ennemi juré, et en criant :

«Haraz, vous courez à votre perte, traîtres !
A moins que vous ne trouviez l'épée de votre maître
Et que vous ne me l'offriez...»

L'humain avait débité ces paroles à une vitesse surprenante. Mais même prononcées rapidement, elles étaient pleines de sens.
L'expression des deux souverains se durcit encore plus. Mahylen car il comprit à quelle épée il faisait allusion, Zayiah car elle eut la preuve irréfutable de la folie de Kelnozz.
Le messager faisait sans aucun doute allusion à une épée qui avait appartenue à un ancêtre du jeune roi : Ilanahr Azalkayanah. Cette épée avait pour réputation d'être maudite, qu'elle pouvait rendre fou son possesseur, et le jeune roi, même s'il ne voulait en aucun cas s'approcher de trop près de cette épée pour la détenir ou même simplement la garder en sécurité, préférait qu'elle continue de reposer à Darkhenyâ, là où Ilanahr était mort. Si vraiment cette épée était dangereuse, il ne voulait pas avoir l'occasion de le vérifier en la livrant à quiconque, et encore moins à un inconnu qui avait l'air d'intriguer sa future épouse.

Son altesse Mahylen Azalkayanah toisa l'homme avec une méchanceté que personne ne lui avait jamais vue. Son visage, bien que plus dur qu'à l'accoutumée, était toujours celui du jeune roi serein. Mais son regard était empli de colère. Il n'acceptait pas que l'épée d'Ilanahr tombe dans des mains inconnues.
Il se leva soudain et approcha l'homme, le frôlant dangereusement. Zayiah n'eut pas le temps de le retenir, mais elle ne fit rien une fois qu'il fut debout, confiante. Malgré le fait que le roi soit assez frêle pour le guerrier qu'il était, son apparence calme et sa taille le rendaient impressionnant et l'homme, qui était encore à genoux et qui en temps normal aurait affronté son adversaire pour garder une certaine dignité, resta les genoux à terre en signe de soumission. Le roi ne comptait pas faire de mal à cet homme, juste lui faire comprendre ses intentions. Mais du point de vue de l'humain, cela aurait pu être pris comme une provocation en duel. Mais il n'en était rien. Cependant, le regard de Mahylen n'en était pas moins menaçant. Après avoir longuement toisé le mage humain, le roi prit la parole en tournant autour de lui.

-Jamais nous ne donnerons l'épée, jamais ! Jamais ! Entendez-vous, messager ? Allez donc le lui annoncer !

À ces mots, l'humain se remit à trembler, rien qu'à l'idée de devoir annoncer la décision du roi elfe à Kelnozz. Il imaginait déjà ce qu'il allait lui faire pour ne pas avoir su convaincre ce roi. L'idée lui trotta longuement dans la tête de tenter la persuasion. Il regarda brièvement la reine qui était restée impassible face à la scène. Elle le fixait toujours de ses beaux yeux violets, et son regard lui fit comprendre que rien n'arriverait à ébranler la décision de l'elfe. Il décida donc de ne pas insister, même si pour sauver sa peau il aurait dû le faire.
Il baissa la tête pour montrer qu'il acceptait d'aller porter la nouvelle à son maître et attendit que le roi lui donne l'autorisation de partir. Lorsque celui-ci lui donna la permission, il se releva tant bien que mal et rejoignit la sortie de la ville après avoir retraversé la foule, où il resta longtemps à penser. Il observa le paysage qui se dressait devant lui. Le soleil d'automne se couchait et au loin, vers l'Ouest, les Montagnes Gelées s'enflammaient de couleurs aux tons orangés. Les arbres de la forêt Aliya arboraient eux aussi les couleurs de l'automne. Il s'engagea dans la forêt, ne pouvant s'empêcher de penser à son avenir proche...

Oooups, j ai lu le depart de la prose, ;ais bon, j ai pas trop le temps... En rentrant !

Bon, Aphrayael (je remarque que je commence souvent mes phrases par "bon"), j'ai commencé à lire ta prose et je n'ai pas réussi à terminer. En voici les raisons :

- tes phrases sont beaucoup trop longues, on ne respire pas assez
- trop de personnages d'un coup
- trop de noms compliqués (je n'ai retenu que drow)
- du coup, l'histoire est un peu brumeuse (qui parle ? zut, il faut que je relise le premier paragraphe) et s'embrume de plus en plus (les deux persos cachés qui voient la scène de loin)
- le ton est trop neutre par endroit (tu décris les gestes des personnages ou la situation sans prendre parti... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire) et l'intrigue pas assez accrocheuse (une épée volée...)

Ensuite, une question : écris-tu d'abord la prose puis le poème ? Si c'est le cas, c'est très risqué, car en comparant les deux (poème et prose), il y a un gouffre au niveau de la longueur et tu risques de couper des choses importantes.

De ce fait, dans ton poème, tu concentres en cinq lignes ce que tu as écrit en prose en cinq cents, et je n'ai pas compris tout ce qui se passait.

En tout cas, je te conseille quand même de garder le style poésie, tu t'en sors mieux qu'en prose.

Je tiens à signaler que pour ce qui est des noms, c'est personnel, c'est moi qui n'aime pas les bouquins qui commencent par "Dans la contrée d'Hartrompehkil, au-delà du désert de Grutuknöl, se tenait le petit village de Thee'k'deee, habité en partie par des Hu, des Je, des Lo, qui cultivaient la Yundrette et pratiquaient le Guguss".

Continue donc d'écrire sous forme de poèmes, c'est plus léger et facile à suivre.

C'est mon conseil...

(Et si tu pouvais éviter de poster en bleu... Ca me donne la migraine )

Non, si ça peut te rassurer, cette version a été faite bien après les poèmes. Et elle m'est destinée ainsi qu'au MJ du JDR. Normalement, je n'aurais pas dû le montrer.

C'est uniquement pour avoir les détails importants pour le JDR et pour que je me souvienne de certaines choses que je pourrais oublier par la suite.

Et puis, je le crie haut et fort, la prose et moi, en général, ça fait 3 ! Je suis autant fâchée avec qu'avec les vers pairs, mais pour des raisons différentes.

Et oui, je suis quelqu'un qui fait des phrases à rallonge, bourrées de répétitions et tout le toutim quand j'essaie la prose. C'est un de mes plus gros défauts quand j'écris. Même dans les chants je fais des phrases à rallonge...

Les noms... Ah ça, je suis quelqu'un qui a un esprit tordu et qui, par conséquent, aime les noms tordus... et ce depuis toujours, je crois qu'on ne me refera pas sur ce plan là.

Pour la neutralité, c'est voulu. Le narrateur est totalement extérieur à l'histoire. Il ne fait que conter sans prendre parti., sinon certaines choses pourraient être dévoilées trop vite alors qu'elles ne doivent pas l'être.
Je ne pouvais pas me permettre (et même, je n'avais pas de raison valable) pour mettre le récit selon tel ou tel personnage, sachant que la moitié de ceux présent dans ce texte poursuivront dans les chants.

C'est entendu (ou plutôt, lu)

Hey, j'ai beaucoup aimé les deux chants que tu a posté, c'est vrai que c'est vraiment original !
D'habitude je n'aime pas trop la poésie car heu... ben il n'y a pas d'intrigue derrière, mais là si.
Cela me fait penser aux légendes nordiques comme le Kalevala, l'Edda et autres, je ne sais pas si tu connais ? (d'ailleurs, je me suis servie du début du Chant 1 du Kalesaka pour le début de mon histoire^^)

Tu vas en poster d'autres j'espère ?

Luciole le crayon du Nord

Citation :

Cela me fait penser aux légendes nordiques comme le Kalevala, l'Edda et autres, je ne sais pas si tu connais ?

Je ne connais que de nom, malheureusement. Je n'ai jamais eu l'occasion de les lire, pourtant je devrais...

Citation :

Tu vas en poster d'autres j'espère ?

Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?

J'ai été absente pas mal de temps et j'ai pris un peu de recul sur mes textes. Il se trouve que maintenant, je les trouve totalement vides, sans vie, sans émotion... C'est pourquoi je me demande si ça vaut la peine de vous infliger ça si jamais mon impression n'est que le reflet de la réalité...

Je devrais modifier mes textes pour ne plus avoir cette impression, mais cela va à l'encontre de ce que je me suis promis quand je les ai écrit, à savoir ne pas y toucher quand je n'aurai pas fini d'écrire le premier jet...

Je comprends tout à fait ce que tu ressens mais tu devrais aussi faire confiance en tes lecteurs. J'ai remarqué que les membres du forum n'hésitaient pas à dire quand ils aimaient ou qu'ils n'accrochaient pas.
Alors à ta place, je continuerai en essayant de passer outre mes propres impressions, qui changeront peut-être avec le temps. Et puis un jour, tu auras peut-être envie de les réécrire, sans pour autant effacer et oublier les anciennes versions, toujours utiles !!!

En tout cas, bon courage !!!