Sens en folie

Je poste ici un petit récit de Sf. Ca sera peut-être au final une longue nouvelle, ou un petit roman.

Donc le titre, c'est

Sens en folie


Assis sur une chaise ovoïde, il attendait son rendez-vous. La petite cafeteria était dans le pur style de l’époque. Epuré, avec le moins possible D’appareils électriques. C’était une période rétro, où l’on essayait de retrouver l’ambiance du 20ième siècle. Apportant la touche pittoresque nécessaire à la différenciation des 256 cafétérias de la ville, il y avait un vendeur de panini.

Vêtu selon les codes vestimentaires du début du deuxième millénaire, il paraissait déplacé dans ce lieu sobre pourtant inspiré de la même partie de l’histoire.

Il avait presque terminé son cafecao quand deux hommes vinrent s’asseoir à sa table. Le premier, gros et grand, pris la parole :

-« Je suis heureux de voir que vous avez acceptez ma proposition, Monsieur… Excusez-moi, je ne vous ai pas demandé votre nom, dit-il

-Abraham Polokov. Mais je vous avoue que je ne comprends toujours pas ma présence ici.

-Polokov ? Le célèbre auteur de rétrofiction ?

-Lui-même.

-Incroyable, j’apprécie énormément votre travail. Vous avez une telle imagination pour raconter la vie sans des inventions pourtant indispensables,
comme la téléportation, ou les intelligences artificielles surhumaines.

-Je vous remercie d’avoir lu mes romans. Toute la difficulté réside dans la cohérence du monde. Même si on peut se demander si cohérence il peut y avoir sans cellules souches. Cependant, je reste intrigué par cette entrevue. »

A ce moment, le deuxième homme, plus petit mais tout aussi gros que l’autre, parla pour la première fois, d’une voix forte et nasillarde :

-Byte ici présent m’as parlé de votre odorat extraordinaire.

-C’est un bien grand mot. J’ai le même nez que tout le monde, répondit Abraham.

-Pourtant, vous avez reconnu l’odeur propre de l’aérogare, cachée par les effluves des voyageurs et des produits de nettoyage dit alors Byte

-Pas vraiment un exploit, dit Abraham. J’y suis passé assez souvent, et l’odeur a réactivé ma mémoire. C’est simplement de cette manière que j’ai
compris que j’étais dans la 76ième aérogare plutôt qu’un autre.

-Justement ! Vous avez mis le doigt dessus. Nous somme à la cherche de cette mémoire olfactive. Elle est aussi puissante qu’un Nez artificielle, et cependant beaucoup moins chère.

-Moins chère, c’est-à-dire ?

-Et bien, mon cher Monsieur Polokov, nous voudrions louer votre nez.


Bonjour les petits koukou. C’est l’heure de « Ce que le monde vous réserve », diffusé en direct dans vos cerveaux pré pubères. Si vous recevez ce programme, c’est que vos parents hautement fortunés ont décidés de vous inculquer les vraies valeurs dès la vie, que la plèbe ne partage pas.

Ah oui, vous aurez évidemment droit à des explications de vocabulaire.

Donc la plèbe, c’est l’ensemble des êtres pathétiques qui vivent à la surface de cette planète. Il est très important de savoir que vos droits sur ces immondices sont absolus. En effet, vous avez le droit divin, lié au fait que vous seuls détenez les vraies connaissances.

Et notre numéro du jour sera consacré à la location sensorielle !

Cette pratique qui fait fureur dernièrement est le fruit de la collaboration de deux grands esprits : Maximus Bontus, riche homme qui a compris que même les sensations pouvaient se monnayer, et Byte Tera, grand manitou de l’électronique, qui a inventé le PSTSF : la Puce Sensorielle à Transmission Sans Fil.
Grâce à ce bijou de technologie, leur entrepris SensCorp permet à n’importe quel humain normal doté d’un solide capital financier, de louer l’utilisation plus poussé d’un organe sensoriel. Des gastronomes louent leur palais, des Nez leur appareil olfactif, ou encore des pilotes d’astronef les yeux sans défauts.

On raconte même qu’ils loueraient des cerveaux supérieurs, ou bien même des sensations du toucher au niveau du … Bon, vous avez compris ce qu’ils font. La prochaine fois, futurs maîtres de la société, nous verrons comment ils opèrent ce transfert de sens, afin que la modification ne soit pas visible.

A plus les koulous !

Effectivement, le chocofé est meilleur. En ce qui concerne l'aspect WTF, je trouvais pourtant qu'il était plutôt atténué, mais c'est peut-être plus vrai sur la suite (que j'ai déjà écrite d'ailleurs)

Et pour la description, je prends vraiment ça pour un compliment moi (Même si je sais ton opinion récente sur son dernier livre ^^)

comme d'hab, assez barré, mais moi j'accroche bien.

le coup de la location olfactive, ça m'a quand même rappelé le flairoscope de futurama

Ah, j'avoue que je ne connais pas ce flairoscope.

Bon, vu que ça plait un peu, je poste la suite:


Abraham relut sa nouvelle, puis supprima le fichier. Finalement, une histoire sur les sens n’était pas très bonne en rétrofiction n’était pas une si bonne idée. Il aurait bien voulu continuer son dernier roman, le Début de l’éternité. Seulement, après son entretien énigmatique de l’après-midi, il était obnubilé par cette idée. Et comme à chaque fois, il avait décidé d’écrire pour faire son choix.

Les personnages agissant d’eux-mêmes, il pouvait ainsi connaitre par le développement de l’histoire les conséquences possibles de ses choix. Et la simulation n’avait pas ici donné de résultats très positifs. Il pouvait soit devenir fou, soit avoir une crise cardiaque, ou pire encore être écrasé par un yak, cette dernière possibilité étant tout de même plus rare.

Mais l’idée de louer son odorat lui causait une telle fascination qu’il avait répondu oui, quelques heures seulement après être sorti de la cafétéria. Depuis, il écrivait dans son bureau, petite chambre en haut de sa maison sphérique. Comme d’habitude, des cannettes de boissons sucrées étaient éparpillé sur le seul, et l’unique meuble croulait sous les papiers, au milieu desquels se trouvait l’original de la déclaration d’indépendance des Etats Unis, un pays extrêmement prospère, qui avait explosé au XXIIème siècle, sous l’action conjuguée du parti pirate toujours plus développé d’un côté, et des créationnistes de l’autre. Document vital en son temps, mais maintenant tombé dans l’oubli, parmi les innombrables vieilleries du bureau d’Abraham. Son père lui avait toujours dit que ses tendances au désordre étaient le revers de son intelligence très développée. Pourtant, il avait lu au même âge que tout le monde. Seulement, quand tous les autres écoutaient les émissions stupides par puce intercerveau, lui se jetait sur tous les fichiers textes qu’il trouvait, parfois même sous le format pourtant archaïque du PDF. Et on s’était rendu compte, alors qu’il était majeur, qu’il comprenait rapidement plus ou moins toutes les notions, quelques soit les sujets.
Une capacité qui l’aurait forcé à travailler dans la recherche à son grand dam. Seulement, quand ses proches s’en étaient aperçus, il était déjà écrivain, et comptait bien le rester.

S’il avait bien un défaut, en plus de l’arrogance, c’était avant tout le gout de la nouveauté. Il était prêt à prendre tous les risques pour découvrir de nouvelles choses, afin d’échapper à l’ennui qui le prenait quand il n’écrivait pas.

Il était d’autant plus intrigué qu’après un certains nombres de recherches dans le multiréseau, il n’avait trouvé nulle part de référence à SensCorp. Vu la nature de leur activité, ce n’était pas vraiment étonnant. Ce qui l’était plus, c’est qu’il n’y avait aucune information divulguée par un potentiel client mécontent.

De toute manière, cela n’avait aucune importance. Abraham avait donné sa parole, et ce n’était plus la peine de s’embêter avec ça pour le moment. D’ailleurs, il venait de trouver comment continuer son livre. Enfin, il pouvait écrire, son seul vrai plaisir.


Et c’est l’heure du nouveau numéro de notre émission quotidienne, ne direct dans votre cerveau mes koulous !

Hier, je vous avais laissé sur votre fin, avec la petite histoire de SensCorp. Il faut dire que vu la capacité de concentration disponible à votre âge, je ne pouvais pas faire durer cette petite récréation mentale.

Mais étant donné que vous êtes tous puissants, vos parents vous ont fait implanter pour aujourd’hui une puce de concentration. Très cher pour la plèbe, le prix d’un petit déjeuner pour vous.

Quoiqu’il en soit, nous allons maintenant voir comment SensCorp peut louer les 5 sens.
La vue est la plus facile à louer, car aucune opération n’est nécessaire. Le propriétaire des yeux se contente de porter de superbes lunettes derniers cris, qui scannent en permanence l’œil, et transmettent tous les réglages internes des yeux au locataire. Celui-ci, logiquement plus fortuné, porte des lentilles qui transforment l’image transmise à l’œil, de sorte qu’il obtienne une vision hors norme.

Ensuite, pour l’odorat, l’ouïe et le gout, le processus est le même. Il y a deux puces qui sont implantés dans l’organe approprié chez les deux personnes liées par l’accord. Celle du locataire détecte les stimuli, et les envoie par ondes radio à celle du loueur, qui stimule de cette manière le nez, l’oreille ou la langue hypersensible. Les signaux nerveux qui en résultent sont copiés par la puce, qui renvoie le tout au locataire, lui permettant de ressentir avec plus de force le sens en question.

Enfin, pour le toucher, il faut carrément implanter un tissu électronique sous l’ensemble de l’épiderme, qui fonctionne ensuite de la même manière que les puces.
Par contre, rappelez-vous bien qu’à part si vous voulez l’utiliser, vous ne devez penser que du mal de cette société. En effet, elle permet aux plébéiens de s’enrichir en louant leurs immondes organes sensoriels.

A la prochaine mes koulous.

Petite édition pour cause d'incohérence dans la dernière partie.

ahhhh une mise en abyme ! Voilà qui est intéressant !
Alors je ne sais pas trop ou tu veux aller avec ton récit mais bon... on verra quoi !

Citation :

Finalement, une histoire sur les sens n’était pas très bonne en rétrofiction n’était pas une si bonne idée

J'ai bien compris le sens global de la phrase mais sinon ????

Citation :

des cannettes de boissons sucrées étaient éparpillé sur le seul

Le sol non ?


J'ai aussi remarqué que le présentateur de l'émission insistait très fortement sur la richesse de ses auditeurs.
J'ai l'impression que lui-même n'est pas d'accord avec cette situation et qu'il "se moquer" d'eux. Est-ce vraiment le cas ? (ou peut-être qu'on va le découvrir après...)

Bah en fait, la première phrase que tu cites m'est venu toute seule, et comme elle paraissait bien, je l'ai gardée. Mais, je pense que j'aurais du mal à l'expliquer.

Je corrige pour le sol

Sinon, t'es vraiment un sale chieur de poster sur un truc que t'es sensé comprendre plus tard dans l'histoire. Mais au moins ça transparait

Bon, j'ai lu les deux parties.
Je te préviens, je suis surement le premier à râler quand je vois une critique subjective.
Mais il faut bien l'admettre, l'objectivité c'est pratique, mais d'un ennui...
Alors allons-y pour la subjectivité, voilà ce que je pense !

Surprenant, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. J'avais lu quelques uns de tes premiers textes, qui se démarquaient très largement du reste car loufoque et complètement barrées. Or ici, malgré ce qu'ont pensé les autres, je ne retrouve pas la même folie. Tu l'as atténué, tu en à fait un élément de décor, c'est devenu ta marque de fabrique, mais ce n'est plus la seule chose qui te pousse à écrire. La partie avec Abraham est bien construite, d'un point de vue "technique" je dirai, c'est irréprochable en dehors de quelques étourderies. Par contre c'est essentiellement descriptif, il se passe peu de choses. L'émission cérébrale (!?!) en revanche, j'adore. Tellement plus intéressant, inégalité des classes, haute idée de soi-même, mépris de la populace, les tyrans en prennent pour leur grade, et la note d'humour est magistrale.
Pour moi, c'est clairement ce sur quoi tu devrais ta focaliser, les commentaires de l'animateur (est-ce qu'on peut vraiment l'appeler comme ça ?) sont tordants, cruels et complètement gratuits. J'ai adoré !

Bon, ça te sera peut-être que moyennement utile, mais tu voulais un commentaire. En tout cas continue de développer tes histoires !
Les premières étaient des délires, excellents, mais de simples délires. Ici, j'en sais rien, une sortie de critique, parodique délirante ! Pour ainsi dire, tu lui a donné du sens !! (à chier...)

Merci de cette critique. Au début, je voulais simplement raconter l'histoire d'Abraham. Et puis je me suis dit que déconstruire la narration rendait l'histoire plus intéressante. Mais comme il fallait quand même que j'explique des trucs, je l'ai fait sous forme d'émission. J'avoue que je me suis laissé allez pour cette partie, mais c'était pour moi aussi fun à écrire que l'autre, mais dans un autre registre.

Sinon, l'histoire d'Abraham se lancera vraiment dans deux extrait, mais j'espère que le niveau de l'autre partie reste suffisant.

Pour la peine je poste la suite ^^


Joli fauteuil se disait Abraham.

La matière rose épousait parfaitement son corps, comme une mousse, mais suffisamment solide pour le garder dans la même position. On l’y avait installé il y a 5 minutes, le temps que le robot chirurgien se prépare, notamment en chargeant sa batterie longue durée.

On avait un temps pensé les garder chargés au secteur, avant de se rendre compte qu’il suffisait de faire sauter les plombs des hôpitaux pour tuer tous les malades sur le billard.

Drôle d’expression « sur le billard ». Malgré sa passion pour l’histoire, Abraham n’avait jamais réussi à savoir s’il s’agissait d’un mot d’argot pour une table d’opération, ou si les chirurgiens faisaient la tournée des bars jusqu’à trouver leur bonheur, et enfin opérer le patient qui l’avait perdu depuis longtemps, sa patience.

Un petit bruit se fit entendre, indiquant que le robot était chargé. Il vint à la rencontre d’Abraham, et lui proposa le catalogue de films à sa disposition. Il choisit une adaptation d’un de ses livre, qu’il n’avait pas trouvé le temps de visionnez. Ensuite, on lui pulvérisa un spray anesthésiant dans le nez, à mesure que la puce de son cerveau remplaçait l’image provenant de ses yeux et le son capté par ses oreilles par le film de son choix.

Après 1h30, alors que le générique défilait dans sa tête, Abraham devait bien avouer deux choses.

Premièrement, cette adaptation était pathétique. Les acteurs jouaient mal, les décors était trop moderne, et ils avaient saccagés plusieurs des meilleurs moments du livres.

Et deuxièmement, même le technicien de surface sur le plateau du film avait plus de place que lui au générique.

La moutarde lui était montée au nez, preuve que le spray anesthésiant ne faisait plus effet, et que l’opération était donc terminée. La mousse rose le relâcha, et il se mit debout. Rien ne lui semblait changé dans son nez, alors qu’il se regardait dans le miroir. C’était le bon vieux pif qu’il devait supporter depuis sa naissance. Mais Byte, qui venait de rentrer, lui proposa de faire un essai.

-« Pourquoi pas, répondit Abraham, mais je pense que vous avez du commettre une erreur

- Nous verrons, dit l’électronicien, en approchant une puce d’une pomme juste découpée, à l’autre bout de la pièce »

A ce moment, Abraham ressentit, l’odeur du fruit, avec cette forte acidité typique, comme si la pomme se trouvait sous son nez.
-« Impressionnant en effet avoua-t-il. Et quel est le premier contrat sur mon nez ?

-Vous comprenez que je ne puisse pas vous donner de nom. Mais il se trouve être un grand Nez, qui a perdu la majeure partie de son précieux odorat au cours d’un accident de travail.

-Ca m’a l’air follement amusant lança Abraham, avant de sortir de la salle d’opération, le nez encore plein de l’odeur de pomme, et la tête en train de rêver à toutes les senteurs divines qu’il aurait bientôt l’occasion de connaitre. »




Allez les koulous, allez les koulous.

Comme me le montre mes relevés, vous avez presque tous loués un sens à cette association. De ce fait, j’ai été accusé par vos parents de faire de la publicité, je cite « De la manière la plus pathétique qui soit, par la pensée ».

Ce à quoi je vais vous répondre en expliquant ce qu’est vraiment de la publicité de la pensée.

En effet, l’ajout des puces de communications a posé de nombreux problèmes, notamment celui de la maitrise de la pensée. En ce qui concerne la plèbe, ils sont si pathétiques que leur enlevé l’usage de leur ignoble cerveau ne peut être que bénéfique. Mais pour vous, maîtres de la société, s’était un vrai problème.

Bien heureusement, les scientifiques qui ont testé la puce pour la première fois se sont rendu compte que les pensées implantés par un émetteur extérieur sont facilement détectables. En effet, elles sont trop claires, contrairement à nos pensées habituelles, qui sont plutôt enfermée dans une sorte de brume de sens. Ainsi, le problème était évité. Donc, je ne peux pas le moins du monde avoir fait de la publicité dans vos cerveaux, vous vous en seriez forcément rendu compte.

Et c’est mon honneur lavé que je vous laisse.

A plus tard les koulous.

euhh... y a un truc que j'ai pas compris: Abraham se fait implanter un truc pour que d'autres puissent louer son odorat (jusque là ça va, enfin j'espère...) mais pourquoi lui-même sent des chose éloignées (je veux dire, on dirait que lui-même s'est fait implanter l'odorat de quelqu'un). En fait j'crois que j'ai mal compris le principe du truc.

Sinon, j'attends la suite, c'est plutôt bien écrit et comme l'a souligné Cry Noir, la folie est en fond mais le reste est plus... moins... fou...

Je ne sais pas à quelle heure tu as écrit ça mais (surtout à la fin), il y a une fôte par mot (j'exagère peut-être un peu mais à peine

Citation :

d’un de ses livres

Citation :

’il n’avait pas trouvé le temps de visionner

Citation :

les décors étaient trop modernes

Citation :

ils avaient saccagés

--> sans S

Citation :

Comme me le montrent mes relevés, vous avez presque tous loués un sens à cette association.

--> loué

Citation :

leur enlever

Citation :

c’était un vrai problème

Citation :

se sont rendus compte que les pensées implantéss

Citation :

qui sont plutôt enfermées

Citation :

vous vous en seriez forcément rendus compte

"Ensuite, pour l’odorat, l’ouïe et le gout, le processus est le même. Il y a deux puces qui sont implantés dans l’organe approprié chez les deux personnes liées par l’accord. Celle du locataire détecte les stimuli, et les envoie par ondes radio à celle du loueur, qui stimule de cette manière le nez, l’oreille ou la langue hypersensible. Les signaux nerveux qui en résultent sont copiés par la puce, qui renvoie le tout au locataire, lui permettant de ressentir avec plus de force le sens en question."

Donc oui, comme expliqué, il sent tout ce que sent le locataire de son nez.

Et merci pour les corrections

Corrections sur les posts 2 et 3

Post 2

Citation :

une histoire sur les sens n’était pas très bonne en rétrofiction n’était pas une si bonne idée

répétition de "bonne" et sens obscur pour la phrase (plus : répétition de "idée" deux lignes plus loin)

Citation :

Seulement, quand ses proches s’en étaient aperçus

aperçu

Citation :

Il y a deux puces qui sont implantés dans l’organe approprié

formulation un peu lourde qui casse le rythme, je trouve

Post 3

Citation :

On l’y avait installé il y a 5 minutes

cinq minutes auparavant

Citation :

u’il n’avait pas trouvé le temps de visionnez

visionner

Citation :

les décors était trop moderne

modernes

Citation :

Et deuxièmement, même le technicien de surface sur le plateau du film avait plus de place que lui au générique.

Désolée, je ne comprends pas ce que tu as voulu dire

Citation :

Comme me le montre mes relevés

montrent

Citation :

ils sont si pathétiques que leur enlevé l’usage de leur ignoble cerveau ne peut être que bénéfique. Mais pour vous, maîtres de la société, s’était un vrai problème.

enlever, c'était un vrai problème

Citation :

les pensées implantés

implantées


sinon, dans le post 2

Citation :

Les personnages agissant d’eux-mêmes, il pouvait ainsi connaitre par le développement de l’histoire les conséquences possibles de ses choix. Et la simulation n’avait pas ici donné de résultats très positifs

Tu devrais développer le processus d'écriture, ce n'est pas très clair

Citation :

Son père lui avait toujours dit que ses tendances au désordre étaient le revers de son intelligence très développée

Ah, c'est marrant, le mieux, il disait "Va ranger ta chambre immédiatement, c'est un dépotoir! !"

Post 3

Citation :

Drôle d’expression « sur le billard ». Malgré sa passion pour l’histoire, Abraham n’avait jamais réussi à savoir s’il s’agissait d’un mot d’argot pour une table d’opération, ou si les chirurgiens faisaient la tournée des bars jusqu’à trouver leur bonheur, et enfin opérer le patient qui l’avait perdu depuis longtemps, sa patience.

Et moi qui m'étais toujours demandée d'où venait cette expression


Globalement, on sent toujours ta folie et ton côté barré (le sort des Etats-Unis, ça m'a bien fait marrer, tout comme la probabilité d'être piétinée par un yak).
Je trouve que c'est plus construit que ce que tu as fait d'habitude, et que je me demande où tu vas nous emmener.

Mmmmm ! J'aime beaucoup le le début de ton récit.

Malheureusement, je dois fermer maintenant, alors, à demain ?

Oui, à demain ^^
Vu que je l'ai presque fini, envoie moi un MP avec ton mail, et je n'envoie la nouvelle finale.

J'aime beaucoup ce nouveau texte, j'ai hâte de lire la suite.
J’aime bien la double narration, le ton décalé de l’émission cérébrale, et l’idée de cet écrivain du futur qui se sert de sa vie pour écrire ses histoires et inversement.

Je trouve ce texte plus abouti que les précédents, toujours quelques éléments délirants, mais avec une bonne construction et une histoire qui se tient.


Sinon, sur la forme, voici ce que j’ai relevé :

Citation :

Epuré, avec le moins possible D’appareils électriques.

Supprimer la majuscule à D

Citation :

Le premier, gros et grand, pris la parole :

« prit »

Citation :

-Byte ici présent m’as parlé de votre odorat extraordinaire.

« m’a parlé »

Citation :

-Pourtant, vous avez reconnu l’odeur propre de l’aérogare, cachée par les effluves des voyageurs et des produits de nettoyage dit alors Byte

il manque la virgule entre « nettoyage » et « dit »

Citation :

Nous somme à la cherche de cette mémoire olfactive.

« à la recherche »

Citation :

Elle est aussi puissante qu’un Nez artificielle, et cependant beaucoup moins chère.

« qu’un Nez artificiel »

Citation :

Bonjour les petits koukou. […]A plus les koulous !

« koukous » ou « koulous » ?

Citation :

Si vous recevez ce programme, c’est que vos parents hautement fortunés ont décidés de vous inculquer les vraies valeurs dès la vie, que la plèbe ne partage pas.

« ont décidé » et « valeurs de la vie »

Citation :

Grâce à ce bijou de technologie, leur entrepris SensCorp permet à n’importe quel humain normal doté d’un solide capital financier, de louer l’utilisation plus poussé d’un organe sensoriel.

« leur entreprise »

Citation :

Des gastronomes louent leur palais, des Nez leur appareil olfactif, ou encore des pilotes d’astronef les yeux sans défauts.

« leurs yeux sans défaut » (pour coller avec le début de la phrase)

Citation :

Finalement, une histoire sur les sens n’était pas très bonne en rétrofiction n’était pas une si bonne idée.

Il n’y a pas une partie de trop dans cette phrase ?

Citation :

Il pouvait soit devenir fou, soit avoir une crise cardiaque, ou pire encore être écrasé par un yak, cette dernière possibilité étant tout de même plus rare.

« un yack »

Citation :

Comme d’habitude, des cannettes de boissons sucrées étaient éparpillé sur le seul

« étaient éparpillées sur le sol »

Citation :

Et on s’était rendu compte, alors qu’il était majeur, qu’il comprenait rapidement plus ou moins toutes les notions, quelques soit les sujets.

« quels que soient les sujets »

Citation :

Il était d’autant plus intrigué qu’après un certains nombres de recherches dans le multiréseau, il n’avait trouvé nulle part de référence à SensCorp.

« un certain nombre de recherches »

Citation :

Et c’est l’heure du nouveau numéro de notre émission quotidienne, ne direct dans votre cerveau mes koulous !

« en direct »

Citation :

Hier, je vous avais laissé sur votre fin, avec la petite histoire de SensCorp.

« je vous avais laissés sur votre faim »

Citation :

Quoiqu’il en soit, nous allons maintenant voir comment SensCorp peut louer les 5 sens.

« Quoi qu’il en soit »

Citation :

Le propriétaire des yeux se contente de porter de superbes lunettes derniers cris, qui scannent en permanence l’œil, et transmettent tous les réglages internes des yeux au locataire.

« dernier cri »

Citation :

Il y a deux puces qui sont implantés dans l’organe approprié chez les deux personnes liées par l’accord.

« qui sont implantées »

Citation :

Joli fauteuil se disait Abraham.

« Joli fauteuil » se disait Abraham

Citation :

Les acteurs jouaient mal, les décors était trop moderne, et ils avaient saccagés plusieurs des meilleurs moments du livres.

« les décors étaient trop modernes » et « ils avaient saccagé plusieurs des meilleurs moments du livre »

Citation :

-« Pourquoi pas, répondit Abraham, mais je pense que vous avez du commettre une erreur

« vous avez dû commettre »

Citation :

A ce moment, Abraham ressentit, l’odeur du fruit, avec cette forte acidité typique, comme si la pomme se trouvait sous son nez.

Il faudrait supprimer la virgule entre « ressentit » et « l’odeur »

Citation :

-Ca m’a l’air follement amusant lança Abraham, avant de sortir de la salle d’opération, le nez encore plein de l’odeur de pomme, et la tête en train de rêver à toutes les senteurs divines qu’il aurait bientôt l’occasion de connaitre. »

Il faudrait déplacer le guillemet après « amusant »

Citation :

Allez les koulous, allez les koulous.

C’est normal la répétition de l’expression ?

Citation :

Comme me le montre mes relevés, vous avez presque tous loués un sens à cette association.

« comme me le montrent mes relevés, vous avez presque tous loué un sens »

Merci pour ton commentaire abi.

Putain, j'ai honte d'avoir laissé passé autant de fautes

Sinon, j'ai fini la nouvelle là. Donc pour ceux que ça intéresse, envoyez moi vos mail par MP, et je vous l'envoie.

Ah, t'es le premier à avoir vu la référence .

A vrai dire, comme le montre la fin, ce n'est pas du tout du lavage de cerveau.

Et pas de problème pour l'email, je comprends parfaitement.

Ca y est, j'ai lu toute la nouvelle, j'ai beaucoup aimé, continue sur cette lancée.

Je t'ai renvoyé mes remarques par mail.

J'ai vu ça. Merci beaucoup Abi.
Et pour ton info, vu que Lemli ne l'a pas explicité, Abraham est inspiré d'Isaac Asimov, le plus grand auteur de SF de l'univers.