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 Dent de lait

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MessageSujet: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 1:00

Vous avez demandé une nouvelle d'horreur fantastique bien développée?
et bah voila.

Dent de lait

Hek se passa la langue sur les dents, habitude qui confinait presque au TOC chez lui. Puis, il se reconcentra sur son écran d’ordinateur, et sur le contrat d’assurance qui y était affiché. Mais, quelques instants plus tard, il repassa sa langue sur sa dentition, consciemment cette fois. Oui, une de ses dents bougeait. Anxieux, Hek se demanda s’il avait reçu un coup à la mâchoire ces derniers temps.
Et il se rappela. Pendant des années, chaque soir après l’école, il vérifiait si sa dernière dent de lait était sur le point de tomber. Mais, à la fin du lycée, ce vestige dentaire était toujours là, et Hek l’avait oublié. Revenu dans le présent, il dut se retenir de crier de joie dans son bureau, au milieu de l’immense espace de travail commun, découpé par d’innombrables cloisons. Car si sa dent allait bientôt tomber, cela signifiait qu’elle viendrait. Elle, la fée des dents, la petite souris.
Bien sûr, en tant qu’adulte, Hek ne croyait plus vraiment à ces histoires. Mais, à la mort de sa mère, tous les bons moments passés avec elle s’était comme effacé de sa mémoire. Pire, certains jours, Hek ne se souvenait plus de son visage. C’était aussi arrivé après le décès de son père. Au final, les seuls souvenirs d’enfance qui lui restaient, c’était ceux liés à la perte de ses dents. D’où l’importance de la petite souris pour lui.
Submergé par le souvenir, Hek ferma ses yeux. Il se fit, à 5 ans, qui tenait, tout étonné, une première dent tombée. Et puis, l’étonnement s’était mué en peur, en angoisse. Jamais il n’avait perdu de dent avant. Le jeune Hek avait pensé avoir fait une betise. Par peur d’une punition, la dent avait fini dans son coffre à secret, à côté d’un vieux yoyo cassé, et de la touffe de cheveux de son amoureuse. L’adulte riait de lui, enfant, qui s’était imaginé que ses parents ne remarqueraient pas une dent manquante. Bien sûr, sa mère l’avait vu au diner, le soir même. Et loin de la sanction attendue, il avait appris qu’il aurait une récompense. S’il mettait sa dent sous son oreiller, une souris magique et bienveillante viendrait, au plus fort de la nuit, la remplacer par une pièce de monnaie.
Maintenant, Hek remarquait l’ironie de la situation. Au final, il avait utilisé chaque pièce pour s’acheter des bonbons, évidemment excellents pour sa dentition.
Mais, malgré cet intermède agréable, Hek devait se remettre au travail. Il se concentra de nouveau sur l’assurance de son client. Mais à l’intérieur de son esprit, il bouillonnait de l’excitation et de l’impatience d’un enfant qui sait que demain, il ira à la fête foraine.

Quand il ouvrit la porte, Hek, jeta sa clé, referma derrière lui, et cria de joie. Il avait résisté à ce petit plaisir toute l’après-midi, et même durant le trajet.
« Déconcentré par un bruit trop fort un chauffeur de bus est un peu trop risqué, avait-il pensé »
Puis, rassemblant ses idées, il fit en sorte de faire tomber sa dent. Bien sûr, il n’allait pas l’arracher à la main, ou avec une pince. Dans ce cas, elle ne serait pas tombée d’elle-même, et la petite souris n’aurait pas de raison de venir. Hek utilisa donc une technique ancestrale, qu’il avait mise au point à l’âge de 8 ans : il prit une pomme dans la corbeille de fruit sur la table du salon, et croqua dedans. La première bouchée n’eut pas d’effet visible, la seconde semblait avoir fait bouger un peu plus la dent, et à la troisième, elle resta plantée dans ce qui restait de la pomme. L’a sortant du fruit, Hek eu le loisir de l’observer, alors qu’il reposait la pomme sur la table.
La dent était une molaire, massive, costaude même, par rapport aux autres dents. Elle était d’un blanc aussi parfait que le permettait la couleur naturelle de l’ivoire. Hek avait une dentition impeccable, ce qui permettait d’économiser les frais de dentiste. Après une petite danse de circonstance, il remarqua les quelques gouttes de sang qui se trouvaient au niveau de la racine de la dent. Probablement parce qu’il avait légèrement forcé la chute. Il alla dans la cuisine, où, proche du bol dans lequel il avait bu le matin, il trouva du sopalin. Hek essuya la dent, là frotta même. Pour une raison qu’il ne comprenait pas, il voulait qu’elle soit resplendissante, presque comme un joyau. Hek la passa ensuite sous l’eau, l’essuya, et la mit sous son oreiller, dans son lit. Il ne voulait surtout pas oublier de le faire, ce qui lui gâcherait le réveil. Car, plus que l’arrivée, somme toute impossible, de la petite souris, c’était ce retour en enfance, où tout était plus merveilleux qui lui plaisait. Après tout, son travail actuel était bien loin de ses rêves d’enfants. Lui ne voulait pas devenir astronaute ou pompier, mais archéologue. Petit, il lisait sans relâche les mythes grecs, égyptiens et nordiques.
Soudain, Hek se dit que pour passer le temps jusqu’au coucher, il pourrait s’offrir une rasade de rêves. Il prit donc sur son étagère un beau livre, recueil de légendes Grecques. Ouvrant l’ouvrage, il tomba sur une de ses préférés, le mythe de Prométhée.
Ce titan qui aurait donné le feu sacré aux hommes. Zeus, le roi des Dieux, courroucé par cette offense, l’avait condamné à se faire dévorer le foie chaque jour par un aigle. Attaché à un rocher, le pauvre Prométhée était impuissant. Pire, son foie dévoré se reconstituait chaque nuit. Et chaque journée, l’aigle revenait. Un cycle infini de souffrance.
« Fallait pas le faire chier, le Zeus, dit en riant Hek »
Puis, il continua sa lecture et encore. Et alors que le jour déclinait, et que la lumière se faisait plus rare dans le salon, il prêtait de moins en moins d’attention à ce qui se passait autour de lui. Absorbé par sa lecture, il s’imaginait suivant les héros, les demi-dieux et les dieux à travers les légendes et mythes.
Et alors qu’il atteignait la dernière page, il regarda, distraitement, sa montre. Ce qui le fit littéralement sauter, à 1 m de son siège. Il était déjà minuit moins vingt. Hek n’avait pas vu le temps passé, et il devait absolument aller se coucher le plus vite possible, pour laisser l’opportunité à son invitée nocturne de venir. Comme celui qui se lève en retard se dépêche de se préparer, Hek enleva ses habits, mit son pyjama et se brossa les dents en à peine trois minutes, dans un fouillis de bras, de jambes et de pâte dentifrice. Enfin, il se mit au lit, et se blottit sous la couverture, sa chaude compagne. Et il attendit. Comme il attendait le père noël enfant. Hek espérait seulement que la petite souris, contrairement au vieux barbu, ne le décevrait pas.

Un bruit de craquement. Hek résista à l’envie d’ouvrir ses yeux. Il ne fallait pas effrayer la fée des dents. Mais il n’était même pas sûr que ce soit elle. Car la nuit, il s’était rendu compte de tous les petits bruits de l’appartement, imperceptible durant la journée. Un autre craquement. Encore un autre, et un autre. Suivi de petits chocs sur le sol.
«Oui, elle arrive se dit Hek »
La partie raisonnable de son esprit le prévint que c’était probablement un cambrioleur, qui n’hésiterait probablement pas à le tuer. Mais, aussitôt, cette idée est chassée par le candide, par le petit gamin qui attend fébrilement sa pièce. Les bruits se rapprochèrent, et il sentit soudain qu’elle se trouvait dans la chambre. Sa respiration s’accéléra, mais il la fit ralentir progressivement, pour que la souris ne s’en rende pas compte. A petit pas, elle s’approcha de lui. Puis il sentit une petite main sous l’oreiller, qui cherchait la dent. Rapidement, elle sortit, son du attrapé. Hek entendit des petites moustaches frétiller, et eu une envie presque irrésistible de caresser cette bête irréelle, magique même. Mais, avec un son plus important, elle fouilla dans ce qui semblait être un sac. Hek était tout excité. Elle cherchait la pièce, il le savait, il en était sûr ! En effet, après quelques secondes, elle arrêta de fouiller. Puis, elle monta sur le lit, au-dessus d’Hek. Il ne comprenait pas, ce n’était pas ainsi que cela devait se passer. Peut-être que la méthode était un peu spéciale. Mais il sentit la petite souris trifouiller dans sa bouche, avec un instrument froid, métallique.
« Elle doit vérifier que ma dent est bien tombée, pensa-il »
Puis, d’un mouvement adroit, il lui sembla qu’elle fit sauter quelque chose. Il devait rester un petit bout de dent. La douleur irradia sa mâchoire, mais elle était bien supportable. Ensuite la souris enleva un autre morceau dans sa bouche. La douleur augmenta encore. La limite du supportable était presque atteinte. Une sorte de crainte de l’autorité empêchait Hek de se plaindre. Après tout, il n’allait pas apprendre son boulot à l’experte en dent. Et le gout arriva. Un gout ferreux, désagréable. Un gout de sang. Et il comprit. Elle lui avait pris d’autres dents.
Cette fée lui volait ses dents. Alors, pour se plaindre, il ouvrit les yeux.
Devant lui, sur son ventre, une pince rouillé à la main, se trouvait une vision d’horreur. Une souris, haute de 50 centimètres, vêtue d’une robe rose, terriblement crasseuse et trouée. Elle le regardait avec de petits yeux vicieux, et ses moustaches, toutes grasses, frétillèrent une nouvelle fois. En dessous des habits, pendait un tube de chair molle. Hek voulut crier de terreur, mais le sang alla se glisser, flot tumultueux, dans sa gorge. Manquant d’étouffer, il jeta l’ignoble bête hors de son lit, se leva en urgence, et courut vers la salle de bain. En sortant de la chambre il cogna le sac de la bête avec son pied droit. Un bruit mat et un juron plus tard, Hek fonçait dans le couloir, le pied endolori Il entendait, derrière lui, les petits pas pressés de la souris. Il accéléra, en se tenant la mâchoire. Enfin, il était arrivé. Hek se jeta à l’intérieur de la pièce, et ferma la porte, qui projeta la « fée » sur le mur en face. Après avoir fermé à double tour, Il se rinça la bouche. Le sang coulait en quantité, mais au bout de trois crachats, Hek ne manquait plus de s’étouffer avec. Il s’appuya alors sur la porte, et cria de toutes ses forces, la diction légèrement déformée par les dents manquantes.
« Bordel de chiasse ! Pourquoi est-ce que j’ai un rongeur dégelasse et psychopathe chez moi ? »
Son nez se rappela à lui, sous la forme d’un effluve immonde, mélange de crasse et de moisie. Le candide avait pu retenir l’odeur jusque-là, mais même lui avait des limites.
« Eh oh ! Ta mère ne t’a jamais apprise à respecter les souris ?
-Souris mon cul ! Et ce que tu as entre les jambes, c’est une figue de barbarie ? »
Il eut ensuite un silence, qu’Hek compris comme une touche de gêne. Cette émotion la rendait étrangement … humaine.
« Bon, il me fallait ce boulot pour survivre. Et les gosses n’acceptent que les petites souris, pas les petits rats. Putain de féminisme de merde ! Résultat, j’ai dû me résoudre à changer de sexe. Sauf qu’en ce moment, c’est la dèche, et donc je ne peux plus acheter mes pilules d’hormones. »
C’était définitivement glauque, mais Hek ne pouvait nier que ça se tenait. Après tout, la petite souris de ses rêves d’enfance, bien plus anthropomorphe ressemblait beaucoup à Elodie, son amour d’enfance.
« Ok, à la limite, je peux comprendre, répondit-il. Mais pourquoi est-ce que tu as essayé de me voler toutes mes dents, Bordel ? »
Sa mère n’aurait pas apprécié son langage, mais la douleur qui fusait dans sa bouche rendait Hek assez indifférent en l’avis de sa mère.
« Je te l’ai dit, c’est la dèche, continua le rat. Y a presque plus de gosses dans le quartier, et les seuls qui restent sont assez barjos pour se faire des colliers de dents de lait. Pour tout te dire, t’es le premier que je visite depuis des mois. Alors oui, je me suis peut-être un peu excité. Mais faut bien que je vive merde ! »
« Comment ça le premier ? Dois bien y avoir un autre gamin dans le monde qui a perdu une dent. »
« Parce que tu crois que je me farcis toute la planète ? T’es taré ou quoi ? Ma zone, c’est simplement le quartier. On est plusieurs millions à bosser dans ce secteur. Au départ, ça semblait porteur, mais les vieilles légendes comme celle sur laquelle nous faisons notre beurre disparaissent peu à peu. »
Abasourdi, Hek prit une minute pour accepter toutes les informations. Et puis, un étrange sentiment l’enveloppa. Il était pris d’une bouffée de pitié pour cet être, réduit à un état de misère atroce.
« Combien te faudrait-il d’autres dents pour pouvoir survivre un certain temps ?
-Bah, vu le prix de l’ivoire en ce moment, et la qualité de tes temps, je dirais deux, répondis du tac au tac le rat. »
Pendant, un instant, Hek réfléchit. Il se passa la langue sur les dents. En plus de la première, il lui manquait une incisive et une molaire, toutes deux sur la mâchoire supérieure. Il prit sa décision
« Bon, j’accepte de vous les offrir, mais seulement une canine et une molaire, parmi les dents du bas. C’est d’accord ? »
« Evidemment, répondit instantanément le rat. »
Hek, se redressant, ouvrit la porte derrière lui. Dans le tiers inférieur, se trouvait la fée des dents. Il se demanda comment il avait pu le trouver effrayant. Le rat était toujours aussi sale, hideux et repoussant, mais étant donné son gabarit, il aurait perdu à coup sûr un affrontement contre Hek. Sans dire un mot, les deux êtres se dirigèrent vers le salon, faiblement éclairé par la lumière des lampadaires qui filtrait par les volets.
Le rat lui dit de s’allonger à même le sol, pour rendre l’opération plus facile. Hek s’exécuta, tout en pensant à ce que cette scène avait de surréaliste. Mais avant qu’il eut put prétendre surpasser Dali dans cet art, le rat revint, avec son sac. Un vieux sac-à dos, presque en miettes, duquel sortaient tournevis, marteaux et autres outils. Le nouveau chirurgien dentaire sortit du sac une longue seringue. Elle était rempli d’un anesthésiant, lui expliqua-t-il. Bizarrement, il fit l’injection dans la bras. Le temps qu’Hek s’en rendit, compte, il ne pouvait plus bouger. Mais pourquoi faire une anesthésie générale pour prélever des dents. Alors, armé de sa pince, le rat reprit son travail. Il fit sauter la canine et la molaire commandée. La douleur intense que ressentit Hek lui fit comprendre autre chose. Il n’était pas le moins du monde anesthésié. Encore une fois, il voulut se plaindre. Mais ses bras et ses jambes restaient inertes, malgré tous ses efforts. Il était paralysé.
Et quand le rat s’attaqua à une autre dent, la panique s’empara d’Hek. Il bougeait, se tortillait pour échapper à l’immonde créature zélée, qui lui arrachait dent après dent. La seule chose qu’il put faire, ce fut de légers tremblements de son corps. Tout d’un coup, il s’étouffa. Le sang, encore une fois, lui bloquait la trachée. Hek ne pouvait plus respirer. Bordel, il allait mourir dans son salon, avec une saloperie de rongeur qui lui faisait un tour complet de la dentition ! Mais le rat, bien avisé, pencha sa tête sur le côté, et le sang se déversa, en flaque, tache sombre sur le parquet, qui grandissait, encore et encore.
L’odeur, l’infame odeur. Elle retournait l’estomac. Mais, dans sa position, Hek ne pouvait se permettre de vomir. Il se contenta de souffrir, atrocement et continuellement, jusqu’à ce que la « fée » des dents ai fini son travail. Ensuite, le rat prit son trésor, le rangea dans son sac, et se dirigea vers la porte.
« ‘onnar’ ! En’oi’é ! J’au’ais ta ‘eau, sa’eté de me’deux, cria de ses lèvres à nouveau mobiles Hek »
L’animal, lentement, se retourna.
« Ah, mais tu as raison en plus mon saligaud. Personne ne te croira si tu parles de la petite souris, mais si tu leur racontes qu’un maniaque t’as privé de tes dents, ces saletés de flics enqueteront. Et ça ne serait pas très bon pour moi tout ça »
En parlant, il s’était avancé. Puis, son sac tomba sur le sol, dans un bruit mat. Après quelques minutes de recherche, le rat trouva son bonheur.
A la vue de l’instrument, la terreur sourde prit possession du corps d’Hek. Il devait s’enfuir, s’enfuit à tout prix. Il avait déjà vu ce genre d’objet. Aujourd’hui, on l’utilisait pour percer les noix de coco, mais au Moyen-Age, il était connu comme instrument de trépanation. Ce rongeur taré allait faire de lui un légume. Et Hek ne pouvait strictement rien faire. Impuissant, il se rendit compte qu’il ne pouvait même plus parler. Et puis, alors que le rat posait son instrument sur son crâne, Hek le regarda une dernière fois. Et dans le léger froncement du museau, presque invisible, il vit un sourire. Un sourire malsain et sadique.
Le rongeur commença à tourner son instrument.
Un bruit immonde. Celui de l’os qui s’effrite, lentement.
Et puis, après un « Sprotch » ragoutant, Hek s’évanouit.

Noir, il fait noir. Tout autour de lui, tout était sombre. Et tout à coup, apparut devant lui cet homme. Grand, mince, il avait les cheveux noirs. Sa tenue était noire. Il avait l’air heureux. Pas normal. On devrait être malheureux dans ce genre d’endroit.
« Yeah, bienvenue mon petit gars. Alors, comme ça on s’est fait trépané ? C’est un peu con hein. Si seulement tu m’avais écouté. Mais bon, j’ai remarqué que tu ne faisais même plus attention à ce que je t’expliquais.
-Mais, vous êtes qui ?
-Moi ? Je suis ton subconscient pardi. Tu sais, le type qui te donne toutes tes bonnes idées. Bonnes idées que tu caches à chaque fois. Ça doit être ton talent. Et quand on gaspille ce que je donne, ça me met en rogne. »
Enfin, Hep vit vraiment la vraie nature de ce sourire. Un sourire de mépris, de haine et de dégout. Le sourire de quelqu’un qui va prendre plaisir à faire souffrir.
« Pour éviter que tu t’ennuyés, j’ai prévu une petite activité. Tu as entendu parler de Prométhée ? »
Avant même qu’il n’ait pu au moins essayer de s’enfuir, Hek se trouva attaché à un rocher. Evidemment, il connaissait la suite. Son subconscient s’avança. Une pince était apparu dans sa main. La même vieille pince rouillée.
« Et oui, c’est ce qu’on gagne à me faire chier, mon petit gars. Et encore, soit heureux. Contrairement à un Titan, tu es mortel. Ainsi, ton supplice ne sera pas infini. Tu en auras seulement l’impression. »
Et il mit la pince dans la bouche d’Az.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 12:10

Je vais essayer de faire une critique constructive (alors pas prendre mal ce que je dis);

Premièrement le thème de la petite souris n'est pas mauvais en soi (ça a été repris dans beaucoup de films et de nouvelles). Par contre, je trouve le texte trop long et trop "je tourne autour du pot": multiplier les lignes ne veut pas dire "plus développé".

Ensuite, une grosse incohérence: pourquoi un homme adulte a une dent de lait? Comment ça se fait qu'il a une telle "spécificité" biologique surtout quand on sait qu'on va régulièrement chez le dentiste et qu'on ne laisserait pas cette dent dans sa bouche...

La comparaison avec le mythe de Prométhée est un peu hors propos, je trouve... mais question de gout (aaaah Prometheus est sorti au ciné... donc on a le nom tous en tête).

La référence à Dali devrait être changée: Je sais que c'est un des premier nom qui vient à l'esprit quand on parle de surréalisme mais il faudrait un artiste dont le travail était plus "affreux", plus "angoissant".

Pour finir, j'ai trouver ce texte drôle mais vraiment pas effrayant. Ton intention d'écriture avouée (qui pour moi reste la chose la plus importante) n'est pas vraiment réalisée ici. A revoir?

Voilà, il y a qq autres choses mais c'est plutôt de gout. En tous les cas moins fluide que tes autres textes.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 13:20

Ma tante a perdue une dent de lait à 23 ans. Et aucun dentiste ne s'en ai jamais inquiété, puisque ça ne posait pas de problème.

Bon ensuite, tous tes autres critiques n'ont pas été soulevés par ceux à qui je l'ai fait lire. Mais si ça reviens, je corrigerais peut-être.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 13:31

Very Happy tu fais comme tu veux.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 14:44

C'est tout à fait ça. Mais bon, tu m'excuseras de ne pas jetter un texte à la poubelle parce que le type que j'ai critiqué, et donc qui m'as en grippe me donne un avis négatif. Et si tu savais lire, tu verais que certains de mes textes ont eu de mauvaises critiques, et que je les ai modifiés en conséquence.

Et tu me fais vraiment rire. Tu m'accusais d'être venu sur le chat te parler pour que nos discussions ne soient pas lus.

Et puis tu m'envoie ça en MP : "Ton com sur ton poste me confirme que tu as difficile avec les vraies critiques. ^^"

Donc oui, je n'accepte pas les critiques d’hypocrites hargneux qui n'ont aucun respect pour les écrivains. C'est tout à mon honneur je pense. Et je te conseille pour une fois de faire ce que tu as dit, et de ne plus jamais poster sur mes sujets. Après tout, tu dois bien pouvoir trouver quelqu'un d'autre à critiquer non? Tu es si doué pour le faire n'importe comment. Very Happy

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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 14:57

Ben euuuh... Assez réussi.
Si j'ai un éventuel reproche : plus dégoutant qu'effrayant. Un peu à la film d'horreur moderne, avec du sang, du choquant, etc etc. Ben je trouve que ça enlève à l'horreur, en fait :/ J'aurais plus eu peur si tout était suggéré, dans un espèce de rêve bizarre et irréel. A vouloir faire trop glauque, on perd un peu de "finesse" de l'horreur, tu vois ce que je veux dire?
la peur qui s'instille peu à peu, qui s'immisce sans qu'on sache pourquoi, je préfère. mais c'est une préférence personnelle. La c'est franc, carré, cartes sur table. Ça atteint son but, mais ça enlève un peu de plaisir à la lecture pour moi !
(encore une fois ce n'est que moi.)

Bon, l'effet confiance trahie, anesthésiant, etc, est très réussi. Par contre, je trouve que Hek fait un peu trop vite confiance à celui qui vient de lui charcuter la bouche, et qui n'est dans l'ensemble pas très rassurant.. A sa place je l'aurais foutu dehors à coup de pieds, ou je l'aurais tué direct... En tout cas je l'aurais pas laissé m'injecter quoi que ce soit. D'accord, Hek est rêveur, mais je trouve que ça coule pas de source, cette confiance. On voit pas assez le pourquoi du comment dans sa tête.

Donc dans l'ensemble, tu gagnes ton pari. Mais tu aurais pu le gagner autrement je trouve Razz

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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 15:04

Je vois ce que tu veux dire. Pourtant, j'ai essayé de ne pas trop mettre de détails, pour ne pas passer dans le gore. Je changerais peut-être quelques phrases alors, j'avoue que j'aime bien aussi quand ce n'est pas trop trash.

Et justement, pour la confiance de Hek, c'est la raison ^pour laquelle je passa autant de temps à expliquer son "retour en enfance". Pour donner un semblant d'explications.

Merci de ton commentaire. Very Happy
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 15:47

hardkey a écrit:
C'est tout à fait ça. Mais bon, tu m'excuseras de ne pas jetter un texte à la poubelle parce que le type que j'ai critiqué, et donc qui m'as en grippe me donne un avis négatif. Et si tu savais lire, tu verais que certains de mes textes ont eu de mauvaises critiques, et que je les ai modifiés en conséquence.

Et tu me fais vraiment rire. Tu m'accusais d'être venu sur le chat te parler pour que nos discussions ne soient pas lus.

Et puis tu m'envoie ça en MP : "Ton com sur ton poste me confirme que tu as difficile avec les vraies critiques. ^^"

Donc oui, je n'accepte pas les critiques d’hypocrites hargneux qui n'ont aucun respect pour les écrivains. C'est tout à mon honneur je pense. Et je te conseille pour une fois de faire ce que tu as dit, et de ne plus jamais poster sur mes sujets. Après tout, tu dois bien pouvoir trouver quelqu'un d'autre à critiquer non? Tu es si doué pour le faire n'importe comment. Very Happy


Je n'ai pas dit de le jeter à la poubelle. Je t'ai dit les point qui me semble faible ou raté.
Je t'ai pas pris en grippe, mais je me rends compte que toi si.

Je t'ai envoyé un MP pour ne par faire un drame ici et amuser un certain publique. Mais bon si tu veux que cela reste en com je n'ai pas de problèmes avec ça:

Donc oui, je pense que tu ne supportes pas trop la critique et que c'est bien dans le caractère que tu m'as quelque peu dévoilé.

C'est quand même dommage ce problème d'égo car tu as l'air d'avoir une vraie facilité pour écrire.

Depuis qu'on a dit que tu étais hargneux avec moi, tu essaies de me faire passer pour le hargneux... c'est comique quand même ces gamineries. Je pensais, en effet, que tu étais plus adulte et je pensais que justement si je t'aidais un peu, on se réconcilierait mais apparemment c'est pas le cas.


Ne t'inquiète pas: tu auras des critiques hyper positives... mais de ce que j'ai lu, ce texte est très en dessous de ce que tu sais faire.



"Tu es si doué pour le faire n'importe comment. Very Happy " heureusement que tout le monde n'est pas d'accord avec toi et que moi je n'en fait qu'une activité sur un forum. Sur ce, bon surplace avec ta littérature.

Allez bon vent génie original! génial


(je suis sur que tu vas avoir plein de "il est vraiment vilain le canardcaché et tu vas pouvoir alimenter plein de plans "horrifiques" (= drôles dans ce cas ci?) à mon encontre. Mais sache quand même que je ne critique pas ceux qui m'intéressent pas. Je passe à côté.)

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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 16:01

Eh cool, toi aussi tu maîtrises l'ironie!

Est-ce qu'à un moment j'ai dit que tu disais de la merde dans ma réponse?
Non, j'ai juste fait ce que je fais presque à chaque fois, j'attends d'avoir plusieurs avis avant de modifier. Et je n'ai fait aucun sarcasme, aucune pique contre toi.
Au début, je pensais que tu voulais te foutre de moi, mais contrairement à ce que tu penses, j'ai une certaine intégrité intellectuelle. Alors j'y a réfléchi. J'ai répondu simplement et j'ai réfléchi. Mais je n'ai pas supporté ton deuxième message. J'ai le droit à une autre critique sur mon égo, alors que je n'ai rien fait! Oui, j'ai considéré ce que tu m'as dit. Mais parce que je n'ai pas dit que je changerais tout ce que tu m'as dit, ça te donne le droit de te foutre de moi, alors que j'ai été tout à fait poli.

C'est tout simplement ça que je n'ai pas apprécié. Maintenant, si nous nous sommes compris, je serais intéressé que tu développes ta critique. Dans le sens que certains points ne sont pas très clair pour moi, comme l'incongruité du mythe de Prométhée. Je trouvais l'idée plutôt bonne, mais si ce n'est pas le cas, j'aimerais comprendre pourquoi.

Voila, en espérant que nous ayons de meilleurs rapports dans le futur.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 16:09

hardkey a écrit:
C'est tout à fait ça. Mais bon, tu m'excuseras de ne pas jetter un texte à la poubelle parce que le type que j'ai critiqué, et donc qui m'as en grippe me donne un avis négatif.

Tu trouves ça sympa? Remettre en cause ma critique juste pour une broutille?

hardkey a écrit:
Et si tu savais lire, tu verais que certains de mes textes ont eu de mauvaises critiques, et que je les ai modifiés en conséquence.

Donc je sais pas lire?

hardkey a écrit:
Et tu me fais vraiment rire. Tu m'accusais d'être venu sur le chat te parler pour que nos discussions ne soient pas lus.
Et puis tu m'envoie ça en MP : "Ton com sur ton poste me confirme que tu as difficile avec les vraies critiques. ^^"

Tu te moques de moi et mets des MP en com...

hardkey a écrit:
Donc oui, je n'accepte pas les critiques d’hypocrites hargneux qui n'ont aucun respect pour les écrivains.

Donc tu n'acceptes pas la critique... c'est ce que je disais.

hardkey a écrit:
Et je te conseille pour une fois de faire ce que tu as dit, et de ne plus jamais poster sur mes sujets. Après tout, tu dois bien pouvoir trouver quelqu'un d'autre à critiquer non? Tu es si doué pour le faire n'importe comment. Very Happy


Donc je suis mauvaise critique et je ne dois pas poster





Et puis pour bien montrer que tu mens et que tu es de mauvaise foi:

hardkey a écrit:
Est-ce qu'à un moment j'ai dit que tu disais de la merde dans ma réponse?
Non, j'ai juste fait ce que je fais presque à chaque fois, j'attends d'avoir plusieurs avis avant de modifier. Et je n'ai fait aucun sarcasme, aucune pique contre toi.




NNNNOOOON bien sur... continue comme ça. Car pour écrivain, tu as un sacré talent: tu es mythomane et délirant... plutôt bon signe.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 16:11

"Ma tante a perdue une dent de lait à 23 ans. Et aucun dentiste ne s'en ai jamais inquiété, puisque ça ne posait pas de problème.

Bon ensuite, tous tes autres critiques n'ont pas été soulevés par ceux à qui je l'ai fait lire. Mais si ça reviens, je corrigerais peut-être."

Je parlais de ce message, mais ce n'est pas grave.
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 16:16

Hop, je rattrape mon retard.

J'ai bien aimé ton histoire, ça change un peu des nouvelles de SF barrées que tu écris (même si ça reste quand même bien barré).

Je trouve que contrairement à tes nouvelles précédentes où tu avais tendance à aller un peu vite, tu as bien posé le décor, ton personnage.
Il y a une bonne montée de la tension.

bel effort sur les dialogues (je sais que tu n'aimes pas trop ça Wink )

par contre, deux choses qui m'ont un peu gênée:

- Le gars qui croit à la fée des dents, bon, tu expliques que c'est lié à sa mère, mais je pense que ça passerait mieux si tu suggérais un peu plus dans le texte qu'il n'est pas mentalement super stable (ce que tu laisses supposer, au début, quand tu parles de son habitude de passer la langue sur ses dents)

- Le retournement avec le rat : il lui fait un peu trop rapidement confiance, je trouve.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 16:22

Merci pour ton commentaire. Very Happy
Oui, il semble que ce soit les deux points problématiques. Je me met bientôt au deuxième jet.
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MessageSujet: Re: Dent de lait   Dent de lait Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 20:18

Alors là, pour faire dans l'horreur, pour moi, tu ne pouvais pas faire pire, j'ai eu tellement de problèmes avec mes dents depuis que je suis enfant que récemment, au dernier d'entre eux, mon dentiste a fini par reconnaître que j'aurais de quoi me tirer une balle dans la tête... (et malheureusement, je ne mens pas, ça va d'ailleurs se terminer le 17 août prochain par une extraction de molaire, j'en ai déjà des sueurs froides quand j'y pense...)
Donc les souffrances dues aux dents, je connais, et je comprends ce qu'endure le personnage.

Par contre, j'avoue que ma première réaction en lisant l'histoire, c'est de me dire qu'il est vraiment stupide, à sa place, j'aurais pris le premier truc qui me tombait sous la main et j'éclatais la tête du rat ! ::baton::
Sincèrement, je comprends son subconscient, moi aussi je lui en ferais voir pour autant de naïveté (et de stupidité, je persiste à ce niveau-là !) ^^

Ca c'était ma critique spontanée, un peu le cri du coeur (quand on a déjà passé plusieurs nuits blanches à cause d'abcès dentaires, en lisant ce genre de texte, difficile de réagir autrement affraid )

Sinon, de manière un peu plus constructive, je trouve que ton texte est fluide et se lit bien, les dialogues sont vivants, tu t'es amélioré sur ce point.

J'ai le même avis que mes VDD, je trouve quand même qu'Hek fait confiance trop rapidement au rat, et s'il a vraiment pitié de lui, à sa place, je lui aurais plutôt donné un billet et j'aurais gardé mes dents ! (bon, je sais, en faisant ça, ça flingue la suite de l'histoire :👅: )
Sinon, une petite suggestion peut-être, au moment où il est enfermé dans la salle de bains et qu'il réfléchit avant de dire oui au rat, tu pourrais peut-être rajouter une phrase comme "une petite voix dans son esprit lui disait de ne pas l'écouter, que c'était une mauvaise idée... mais la pitié l'emporta"), ce qui amènerait le paragraphe de fin où il se retrouve face à son subconscient qui lui reproche de ne pas l'écouter et se venge d'une si horrible façon.

J'aime bien l'incursion du mythe grec dans le texte, les châtiments des Enfers où tout recommence (par contre il me semble que dans la légende de Prométhée, à un moment, Zeus lui pardonne et ça s'arrête, non ? Et pour Hek, je suppose que c'est à sa mort que ça s'arrêtera ?)

Une dernière petite chose, dans la dernière ligne, tu as changé le prénom du héros, tu l'as appelé Az. Le sens de la vie ? Wink

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