Niveau 2

Bon il est temps que je me lance.
Je vous présente l'histoire sur laquelle je travail actuellement.
Comme je l'avais précisé dans ma présentation, j'ai reçu l'aide Nighthaven. Elle a commencé à m'initier à l'art de mettre en forme.
Donc grâce à ses conseils j'ai essayé de retravailler le début de cette histoire que je propose ici.
Je suis conscient qu'il y a encore du travail, c'est pour cette raison que j'aimerais avoir votre avis, en plus des éventuelles corrections = )
Merci, bonne lecture.




La chaleur. C’est la première sensation que je ressens à mon réveil. Je reprends peu à peu conscience. Je peine à soulever mes paupières, elles sont si lourdes. Une horrible fatigue m’assaille, elle m’affaiblit et me désoriente. Mais après un effort considérable, je parviens à ouvrir les yeux. Et je me retrouve immédiatement aveuglée par un soleil de plomb. Je place ma main en visière de façon à atténuer la lumière. Un vent souffle en permanence, chaud et chargé de sable, il vient valser avec longs cheveux. J’en prends plein la figure, au sens propre du terme. Difficilement, je finis par me redresser avec un grognement de douleur. Je me trouve dans une cavité. Tout est recouvert de sable : il me semble que je suis dans un désert. Je cligne des yeux, effarée, et j’ai du mal à respirer.
Je me frotte les yeux dans l’espoir de faire disparaître ce décor inquiétant, rien n’y fait. J’ose espérer que ce n’est qu’un cauchemar et que je vais me réveiller d’un instant à l’autre. Certains rêvent peuvent paraître très réels et si c’en est un, il dépasse de loin tous les autres ! Je commence alors à me demander ce que je fiche ici. Quand tout à coup, la réalité me percute de plein fouet : Qui suis-je ? C’est un déferlement de questions annexes qui s’en suit. Quel âge j’ai ? À quoi je ressemble ? D’un geste machinal, je touche mon visage et mes boucles brunes. Je cherche à me souvenir de mon prénom. Mes lèvres tremblent et remuent en cherchant inconsciemment à le prononcer. Je le sais. Non, je pense le connaître mais rien n’y fait, je m’en souviens définitivement pas. J’en reste sonnée et la seule certitude que j’ai, c’est que je suis fille. J’imagine que c’est toujours mieux que rien. Mais cela reste terriblement frustrant d’avoir tout oublié. « Amnésique » est le terme qui me convient dans ce genre de situation.


Forcer ma mémoire est inutile, aucune bribe de mémoire ne me revient. Pas même un visage familier, ou un évènement passé. Rien. Mes mains imitent mes lèvres et elles tremblent en dépit de la chaleur ardente. Je ne ressens pas encore les signes de déshydratation. Mais je sais que le manque d’eau se fera bientôt ressentir. Néanmoins, je me mets à pleurer en silence. Les larmes inondent mes joues et tracent des sillons humides. Mon esprit chamboulé accueille un déluge de questions et les hésitations surviennent. Que dois-je faire ? Tenter de sortir de ce désert et espérer survivre ? Abandonner la partie là où elle vient de commencer ? Attendre que la mort m’emporte ? Est-ce qu’il y a seulement une once d’espoir qu’un jour je retrouve la mémoire ? Étonnamment, cette dernière interrogation fait taire toute autre pensée et inconsciemment, elle me permet de faire mon choix.







Ce n’est qu’après mure réflexion que je prends la décision de m’en sortir. Abandonner ici m’apparaît soudain comme une idée inepte, peut-être parce que je suis guidée par l’instinct de survie, ou à cause de cette nouvelle volonté qui me pousse à trouver des réponses à tout ce mystère.
Je renifle bruyamment, ravalant mes larmes, et finis par me relever avec bravoure. Dans cette fournaise, mes vêtements apportent leur lot de difficulté : le débardeur met à nu mes bras et épaules les exposant au danger du soleil, sans oublier que sa couleur noire emmagasine déjà suffisamment la chaleur. En guise de bas, le jean que je porte ne compte pas plus d’avantages puisqu'outre le fait qu’il me serre, sa couleur bleu marine accueille également avec joie les faveurs du soleil.
Je prends finalement le temps de regarder autour de moi. Je suis toujours au fond de la cavité. On dirait une sorte de cratère, comme résultant de l’impact puissant d’un corps étranger. Mais je laisse cette énigme de côté pour entamer l’ascension dans l’intention d’affirmer ma position. L’épreuve s’avère toutefois plus ardue et éreintante que ce à quoi je m’attendais. Je me suis élancée sans réfléchir, en tentant de gravir la pente avec l’énergie qu’il me reste. Mes chaussures de sport blanches s’enfoncent constamment, ne rendant pas la tâche plus aisée. Bien au contraire, je perds facilement l’équilibre. J’envisage un instant de me servir de mes mains, mais il suffit d’un seul contact sur le sable pour me donner l’impression de les avoir posées sur un grill brûlant. Aussitôt, je me relève, si vite que je me retrouve à papillonner les bras dans le vide. Je caresse l’espoir de rétablir mon équilibre, mais en vain. J’ai seulement l’air idiot pendant un instant, puis je tombe à la renverse et finis par rouler à nouveau au fond de la cavité sableuse.
Les tentatives suivantes se terminent amèrement de façon aussi désastreuse. Toutefois, à force de persévérance et d’effort, un ultime essai se solde couronné de succès et me permet de remporter cette épreuve. Je me trouve maintenant hissée en dehors de ma prison et haletante, je m’étale sur le sol pour reprendre mon souffle. Lorsque je me redresse sur mon séant, c’est uniquement pour découvrir un océan de sable ardent. Ce n’est pas une surprise, je m’étais déjà préparée à cette idée lors de mes tentatives pour sortir du trou.





L’ascension pour m’évader n’était en réalité qu’une mise en bouche face à ce qu’il m’attend maintenant. Le décor est sordide : les dunes dorées étendues à perte de vue se ressemblent toutes. Ce terrain hostile n’incite nullement à s’y aventurer. Finalement, le seul élément de ce théâtre brûlant qui m’aide à choisir une direction, c’est le soleil. Sa chaleur est encore bien présente, au même titre que la lumière, mais il finira par disparaître en cédant sa place aux ténèbres. Il est temps de se mettre en route. Avec détermination, j’effectue une première foulée, puis j’enchaine une seconde, tout en sachant éperdument que des centaines d’autres suivront. La question est de savoir combien de pas il me faudra effectuer avant de trouver de l’aide ou une trace de civilisation.
L’atmosphère ardente continue à s’adoucir tranquillement, tandis que ma progression se poursuit inexorablement. J’essaie d’atténuer l’effort et de ne pas songer à la distance qu’il me reste encore à parcourir, en reprenant mon interrogatoire mental. Je reste calme en répétant inlassablement les mêmes questions simples : qui suis-je ? Comment je suis arrivée là ? Mais ma mémoire reste toutefois muette. Insister est inutile, mon esprit est verrouillé. Cela m’exaspère au plus haut point, tout comme l’enlisement dont je suis victime à chaque pas. Le temps passe, les minutes deviennent des heures et le manque cruel d’eau se fait de plus en plus ressentir. Mes lèvres se craquèlent et j’ai tellement soif que ma langue devient aussi râpeuse que du papier de verre.
Au loin, le soleil nimbe l’horizon d’une couronne de feu. J’attends impatiemment de le voir disparaître. Et finalement, la terre semble l’avaler et ses dernières lueurs s’évanouissent. Une toile noire s’élève et s’étend au-dessus de ma tête et se parsème d’étoiles, brillant plus ou moins fort. À cet instant, la chaleur diminue nettement jusqu’à ce que des courants frais me fassent frissonner. Le changement est stupéfiant. Tout à coup, je me retrouve forcer de croiser les bras et à rentrer la tête dans les épaules pour me protéger au mieux contre ce froid brutal et glacial. Je continue de marcher, décidée à affronter les éléments.




Le décor reste le même et rien ne cherche à se démarquer dans cet univers inchangé. Si tout n’était qu’une histoire de volonté, j’aurais pu continuer de marcher éternellement. Cependant je faiblis et chaque pas nécessite de plus en plus d’effort. Ma gorge douloureuse réclame de l’eau et le sommeil sollicite le reste de mes membres. Mes paupières peinent à rester soulever. Tout m’incite à m’arrêter mais je continue l’air buté. En revanche je sais que ce n’est qu’un sursis et je vais devoir mettre fin à mon entêtement. Il est malheureusement trop tard. Mes muscles ne supportent plus la tension liée à mon obstination. Je trébuche et perds totalement l’équilibre. Je n’essaye pas de me rattraper et tombe simplement la tête la première dans le sable. Les innombrables grains amortissent le choc. Je n’ai plus la force de me relever. Je remarque le pique de pierre que j’ai miraculeusement évitée lors de ma chute. Et alors que je perds conscience, toutes mes pensées se focalisent sur cette minuscule pyramide placée au plein milieu du désert.




J'espère que certains ont trouvé cela assez intéressant pour lire jusqu'au bout. Ce n'est que le début du chapitre 1.

Alors, j'ai vu, j'ai lu et je vais commenter.
Je voudrais faire un commentaire sur la construction de ton histoire et rattacher aux fautes un peu plus tard.

Il y a deux points dans ton récit que j'aimerais commenter :

-D'abord, je pense que tu essaies de lancer trop rapidement l'action dans le sens où je trouve que tes phrases sont trop courtes dès le départ.
Le rythme de ton récit est un peu rapide, ce qui fait que personnellement j'étais essoufflé dès la fin du premier paragraphe et j'ai eu beaucoup de mal à continuer la lecture. Ce genre d'intro pourrait marcher si il s'agissait d'un second tome par exemple.
Le problème, c'est que ton lecteur essaie de comprendre ton univers, de rentrer dans ton récit, de visualiser l'environnement, mais là il a une action et rien pour visualiser la scène. C'est le début, alors je pense que tu devrais essayer de poser ta situation : ton personnage ouvre les yeux, il voit des rochers, il sent du sable, des formes au plafond, une lumière diffuse. Il comprends alors qu'il est dans une grotte, il a mal à la tête ou quelque part, il tente de s'orienter. Et seulement après tu lances le 'je suis qui ?', 'je fais quoi ?', 'je suis où ?'.
Je pense que ainsi ça matchera beaucoup mieux. Prends ton temps pour poser ton histoire, tu capteras d'autant plus facilement ton lecteur.

-Second point qui découle un peu du premier : j'ai vérifié une ou deux fois que tu avais bien posté ton texte dans la section Fantasy parce qu'à un moment j'ai eu un doute.
Je m'explique : j'avais l'impression de lire un texte de SF et non de Fantasy où le héros est perturbé par des problèmes d'identité et de personnalité.
Ton approche est intéressante, mais je pense là encore que tu peux mentionner le fait que le héros ne sait pas qui il est, où il est, comment il est arrivé là, mais ne t'étend pas pour le moment dessus.
Introduis plutôt un élément étrange, même effrayant, qui le poussera à quitter le plus vite possible la cavité et à découvrir le paysage environnant. Donne lui quelque images, des flashs, des noms, des situations auxquels ton héros (et le lecteur par la même occasion) pourra se raccrocher, ce qui peut te permettre par la même occasion d'introduire quelques fragments de ton univers.


Voilà, j'espère avoir pu sincèrement t'apporter un avis objectif et constructif sur ton premier chapitre.
N'hésite pas à me pourrir si tu trouves que j'ai été trop sec

Okey, déjà merci pour ce premier avis = )

Donc les choses démarrent trop rapidement. Eh bien déjà que je me suis démené (peut-être exagéré comme verbe) pour rallonger et reformuler ce début car la première version était encore plus direct.
Je me suis dit que le personnage va d'abord se demander ce qu'il lui est arrivé avant de chercher à découvrir où il se trouve, surtout qu'en l’occurrence l’héroïne ignore jusqu'à son nom.
Des phrases trop courtes, c'est vrai que j'ai tendance à le faire parce qu'on m'avait fait la remarque que je faisais des phrases trop longues. Il faudrait que je trouve le juste milieu donc.
Et puis, soit tu donnais un exemple, soit j'ai du "complètement" mal m'exprimer car je voulais laisser entendre que je personnage se réveille dans un simple creux comme si elle était entourée de dune. Donc le plafond, c'est le ciel.
Concernant son amnésie, j'expliquerais que c'est dû à de la magie. Donc elle n'aura pas le moindre flash, absolument rien qui ne l'aide à savoir qui elle est.

Voilà, sinon merci pour cet avis plus que constructif = )

Ben, un premier point intéressant avec ton explication, j'avais même pas percuté que ton personnage était une fille

Par contre, je croyais réellement que ton héroïne était dans une grotte. Tu vois, c'est là mon soucis : j'essayais de visualiser l'environnement et en même temps les questionnements de ton personnage affluait.
Tu vois, je pense que si demain tu te réveillais dans un lieu inconnu, ton premier réflexe ne serait de te demandais qui tu es. Tu vas plutôt te demander où tu es, d'où la description des lieux.

Autrement, lorsque je parlais de flashs, même si la magie lui a effacé la mémoire, il restera forcément à ton personnage des images et des sensations, à moins qu'elle régresse à un niveau végétatif ou de bébé. Elle sera que ça c'est un caillou, ça c'est un arbre, ça c'est une porte, etc...
Tu vois où je veux en venir ?
Lorsqu'elle croisera des gens qui ne sont pas vêtus comme dans notre monde, même si elle n'a pas d'image concrète, elle aura le sentiment inconscient de ne pas être à sa place.

Je reste à ta disposition si tu souhaites des précisions.

A mon tour de donner mon avis.

J’ai lu ton texte et j’ai plutôt bien accroché, j’ai tout de suite été prise dans l’action, et personnellement, les phrases courtes du début ne m’ont pas gênée.
Cette première partie est intrigante, on se demande qui elle est et ce qu’elle fait là, et la fin donne évidemment envie de connaître la suite et de voir ce qui va lui arriver, je la lirai avec plaisir quand tu l’auras postée.

Je me suis aussi posé la question du genre du texte, à première vue, j’aurais plutôt pensé à du fantastique à cause de l’habillement de l’héroïne, débardeur, jean et chaussures de sport qui ne cadrent pas trop avec l’idée que je me fais de la fantasy.
Mais je pense que pour l’instant, le contexte n’est pas encore suffisamment posé pour que l’on sache exactement dans quel monde on se trouve

Sinon j’ai trouvé ton texte plutôt fluide et bien écrit, avec un très bon niveau en orthographe et en grammaire.
Voici les quelques remarques que j’ai notées :

Citation :

Un vent souffle en permanence, chaud et chargé de sable, il vient valser avec longs cheveux.

J’ai l’impression qu’il manque un mot ou deux à la fin de la phrase, je ne comprends pas ce que tu veux dire.

Citation :

Je cligne des yeux, effarée, et j’ai du mal à respirer.
Je me frotte les yeux dans l’espoir de faire disparaître ce décor inquiétant, rien n’y fait.

Tu as deux fois le mot « yeux » dans deux phrases qui se suivent : tu pourrais remplacer l’un d’eux par « paupières » pour éviter la répétition.

Citation :

Forcer ma mémoire est inutile, aucune bribe de mémoire ne me revient.

Là aussi, répétition de « mémoire » dans la même phrase, peut-être « souvenir » à la place du second.

Citation :

Tout à coup, je me retrouve forcer de croiser les bras et à rentrer la tête dans les épaules pour me protéger au mieux contre ce froid brutal et glacial.

« je me retrouve forcée »

Citation :

Mes paupières peinent à rester soulever.

« à rester soulevées »

Citation :

Je remarque le pique de pierre que j’ai miraculeusement évitée lors de ma chute.

« le pic de pierre » et « j’ai miraculeusement évité »

L'habillement est un peu le problème avec la Low Fantasy, il cadre avec un monde moderne voir futuriste et est déplacé dans un univers fantastique médiéval.

@Niko: "J’en reste sonnée et la seule certitude que j’ai, c’est que je suis fille." Je pensais que c'était suffisant pour que l'on sache que ce soit une héroïne et plus les accord avec "ée" = )

Pour ce qui est de la mémoire, c'est vrai qu'il y aura plusieurs allusions, des choses qui lui sembleront familière sans pour autant s'en rappeler clairement. C'est embêtant d'expliquer le fond de ma pensée car cela en dit beaucoup sur l'histoire. Mais je pense qu'au final cela se déduit avec la tenue de l'héroïne, donc allons-y. Elle vient d'un autre monde, le notre pour être exact, et je ne souhaite pas qu'elle s'en souvienne.

Pour ce qui est du réveil, je comprend ta logique. Personnellement quand je ne dors pas chez moi, cela m'arrive de me réveiller en pleine nuit et de ne pas me rappeler où je suis ni comment j'y suis arriver. Et effectivement je vais d'abord chercher à savoir où je me trouve avant de me demander comment j'y suis arrivé. Bref, dans le cas de mon héroïne je reste septique. Car une fois qu'elle a vu qu'elle se trouvait en plein milieu de ce trou, lui-même au milieu du désert. Elle va commencer à se demander qu'est-ce qu'elle fait là. Enfin, c'est la façon dont je vois les choses.

@Abigaelle: Merci pour ton commentaire et tes corrections. Je ne sais définitivement pas me relire pour avoir loupé tout cela ^^

Pour le genre de l'histoire, j'avoue avoir hésité. Parce que l'univers va être calée sur un thème fantastique médiéval. Toutefois quelques exceptions technologiques échapperont à la règle. Un pays sera assez avancé pour utiliser une énergie de façon à imiter notre électricité. Ce qui généra des villes plus modernes et des véhicules à moteur. Cela n'ira toutefois pas plus loin. Pas d'armement sophistiqué tels que les armes à feu ou autre.
Donc je pense qu'on est encore dans le cadre de la fantasy.

J'accroche bien avec ton début d'histoire, c'est intéressant , bien qu'un peu maladroit par moment. On a envie d'en savoir plus...

Le seul truc qui m'a chiffonnée, c'est ça :

Citation :

Qui suis-je ? C’est un déferlement de questions annexes qui s’en suit. Quel âge j’ai ? À quoi je ressemble ? D’un geste machinal, je touche mon visage et mes boucles brunes.

Comment sait-elle qu'elle a des boucles brunes si elle sait pas à quoi elle ressemble ?

Je pense que ta description ne doit pas dépasser tes deux premiers paragraphes.
Fait ça court et après développe ton récit comme tu l'as fait, ça suffit pour qu'on rentre dans le récit.

Après, au vue des commentaires de Rima et Abi', je dois avoir une lecture particulière de l'histoire donc ne prends non plus pour argent comptant mon avis.
Je suis aussi intrigué par ton héroïne et j'aimerais savoir ce qu'elle fait là.
Donc, j'attends de pouvoir lire la suite de ton histoire.

La suite n'est encore un brouillon, je vais m'activer d'y retravailler pour vous la présenter.

@Rima: Merci !! Pour ce qui est des boucles brunes, ses cheveux sont longs donc il lui suffit de les attraper, les toucher, pour se rendre compte qu'ils sont bruns. Je pensais que cela coulait sous le sens.

@Niko: Je n'ai pas bien tout saisit, tu penses qu'il serait préférable/judicieux que la description de ce qui entoure mon héroïne s'étale sur les deux premiers paragraphes? Et que j’enchaîne ensuite comme je l'ai fais sur ses interrogations quant à sa présence dans ce désert et concernant qui elle est?

@Abigaelle: Encore merci pour les fautes, j'ai corrigé tout ça = )

En y réfléchissant, j'avais effectivement pensé que l'héroïne pouvait être quelqu'un de notre monde, mais projetée dans un univers fantasy, tu confirmes cette hypothèse.
J'ai hâte maintenant de voir ce qui va se passer pour elle par la suite, et le décalage que cela va induire, en plus de son amnésie.

A ton service pour les fautes, il n'y en avait pas beaucoup, et je sais qu'à force de lire et relire un texte, ça tourne à l'overdose et on finit par en laisser passer (moi la première).

Bon courage pour travailler la suite et n'hésite pas à lancer un appel si tu as besoin d'avis sur d'autres points.

Oui, c'est bien cela que je voulais dire Harkinnan.
Mais, cette suggestion n'est qu'une indication. C'est toi le maître du jeu, c'est toi qui doit mener le lecteur. Alors, il faut que tu sois à l'aise avec la répartition de ton texte. Donc, module aussi en fonction de ton feeling.

Okey, thanks again Niko.
Je vais voir ce que je peux trouver et faire comme je le sens.
Et il faut que je me remette au boulot pour poster la suite.

Le début de ton histoire me fais penser à "En terre étrangère" un comics de wow
Et à Stargate

Mais vu que tu y inclus des éléments contemporain tel que "mes chaussures de sports blanches " ça m'intrigue .

J'imagine que ton personnage est comme plongé dans un autre univers ?
sauf que si il a oublié d'où il vient ;il ne peut pas savoir qu'il est dans un autre monde...

bref ça m'intrigue ,il y'a matière à développer :

Où il est ?
Qui est'il ?
Comment s'est il retrouver là ?

Il y'a bien des points qui sont obscur...la qualité du scenario dépendras de la suite

Quand à la façon d'écrire ,je ne pourrai pas trop t'aider sur ce point ,;je cherche justement à m'améliorer

PS :Sinon gg à toi c'est un bon début

PPS : Le rapport avec le titre ? (niveau 2 )

Bon j'imagine que l'on en sauras plus par la suite

Juste Sombrebarman, faudrait éviter les doubles et triples posts. Utilises plutôt la fonction éditer.

J'avais pas vu merci pour le conseil au fait j'ai commenté ton texte ^^

Merci Sombrebarman pour ton commentaire. Je ne connais pas du tout "En terre étrangère". En revanche je connais assez bien toutes les séries de Stargate et je vois pas le lien avec mon histoire ^^
J'ai vu que tu employais "il" dans
"Où il est ?
Qui est'il ?
Comment s'est il retrouver là ?"
J'espère que tu as remarqué que mon personnage était une fille.


Bon sinon voici donc la suite, Bonne Lecture :

Tout est encore flou et je ne me souviens plus avoir perdu connaissance. Le réveil est différent du précédent et il est plus agréable. L’absence de vent me laisse penser que je ne me trouve plus dans le désert. Même si cela reste difficile à croire. Pourtant autre chose me fait douter, le fait que je ne suis plus allongée sur le sable. J’ouvre finalement les yeux, décidée à découvrir où je me trouve et ce qui a bien pu se passer. Les frissons ne sont plus qu’un souvenir et les poils sur mes bras ne sont plus hérissés. C’est encore la nuit bien que l’air se soit toutefois réchauffé. Les étoiles continuent de briller mais une nouvelle source de lumière attire mon regard. Ma vue ne s’est pas encore totalement remise et je ne discerne que de simples lueurs orangées, mélangées de jaune et de rouge. Elles dansent continuellement sans toutefois suivre un rythme particulier. Je me soulève sur les coudes pour finalement m’asseoir le temps que mes yeux s’accoutument. Je découvre la couverture sur laquelle je me trouve et malgré l’éclairage restreint, je discerne sa couleur marron nuancée de rouge. Bien que son épaisseur soit ridicule, elle est étrangement moelleuse. Puis mon espoir d’être sortie du désert s’évanouit en découvrant la quantité de sable qui entoure le rectangle de laine mohair.
Les pieds placés sous mes fesses, je glisse sur les genoux pour avancer vers ce qui apparaît maintenant être un feu. Il flotte ! À quelques centimètres du sol, les flammes lévitent tranquillement. Les mains dans le sable, j’observe l’étrange phénomène. Il me faut un certain temps de latence pour que les informations captées par mes yeux soient finalement analysées par mon cerveau. L’absence de crépitements de braises aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Mais j’imaginais que tout comme mes yeux, mon ouïe n’était pas encore totalement fonctionnelle. Je n’arrive pas à comprendre le phénomène. Ce n’est pas un effet d’optique, les flammes volent littéralement. J’aimerais m’en assurer, pour cela il me serait nécessaire de passer une main en dessous. Cependant, à une distance d’un mètre je ressens déjà efficacement la chaleur. La température risque de monter si je m’approche davantage. Le phénomène de lévitation est déjà incroyable mais le plus surprenant reste la création des flammes. Sans combustible, la combustion ne devrait pas pouvoir se produire.



Je regagne la couverture avec mes pensées toujours focalisées sur ce phénomène que je suis incapable d’expliquer. L’unique certitude est que ce feu n’obéit pas aux lois de la physique.
« Est-ce que tout va bien ? »
Renfermée et concentrée, je ne réagis pas immédiatement à l’interrogation sortie de nulle part. Puis la voix s’infiltre finalement assez profondément pour que je réagisse. L’air vibre de nouveau et la question se répète. Cette fois-ci j’en perçois l’origine, une forme sombre se tient à quelques mètres. C’est difficile d’identifier de quoi il s’agit exactement. Cependant, les contours d’une silhouette s’animent et laissent apparaître un visage. Assis dans le sable, il s’agit simplement d’un jeune homme rentré dans un manteau aussi noir que la nuit.
Je reste ébahie devant la beauté de ce personnage. Les flammes éclairent ses cheveux châtains dont quelques mèches lui tombent sur le visage alors que d’autres se rebiffent sur les côtés. Ses yeux ne quittent plus mon visage. Ses lèvres pincées finissent par m’adresser un charmant sourire. Immédiatement je ressens une bouffée de chaleur et c’est bien suffisant pour que je me détourne en rougissant comme une adolescente.
Pour la troisième fois, l’inconnu me demande si je vais bien.
« Tout va bien, assuré-je en reprenant contenance. » Je devine qu’il s’agit de mon sauveur. « Je vous ai trouvé inconsciente, confirme l’homme donnant l’impression de lire dans mes pensées.
— Merci, dis-je sincèrement. Je vous dois la vie. » Il ne commente pas et se contente d’arborer un nouveau sourire. Le silence s’installe de nouveau. J’attends la question mais elle ne vient pas. L’inconnu me fixe toujours et il ne semble pas décidé à me demander ce que je pouvais bien faire ici toute seule. Si seulement je le savais. Il n’est peut-être pas du genre curieux et ne souhaite pas paraître indiscret. Cependant mon sauvetage l’autorise bien à me poser une ou deux questions, que cela soit déplacé ou non. Mais il continue à garder le silence, comme s’il s’attend à ce que je reprenne la parole la première. Cette fixation à mon intention me met de plus en plus mal à l’aise.
Alors je lui donne satisfaction en intervenant finalement.
« Vous ne trouvez pas cela étrange ? Demandé-je en pointant les flammes. » Les yeux de l’inconnu se posent alors sur le brasier l’espace d’un instant seulement et il en revient à moi. Son sourire s’efface et il fronce aussitôt les sourcils.
« Qu’y a-t-il d’étrange ?
— Le feu bien entendu. Il vole, ce n’est pas normal, répondis-je tandis qu’il continue de me fixer comme si j’étais en train de raconter n’importe quoi.
_ Cela n’a rien d’étonnant, c’est de la magie. Qu’il vole ou non, ça n’a pas d’importance. » Interdite, je le fixe comme il le fait si bien. Je cherche à trouver des signes de moqueries. Rien. Il est très sérieux. J’ouvre la bouche dans l’intention de réfuter cette affirmation absurde. Cependant je m’interromps en reconsidérant la question. Les flammes vivent bien que cela soit totalement physiquement impossible. Que reste-t-il ? Le rêve ou l’explication de cet homme. J’ai déjà écarté l’option du cauchemar. Les prises de conscience sont supposées être suffisantes pour provoquer le réveil. Ce qui laisse comme option… la magie. Ce mot, cette explication, cela me laisse une impression de mensonge et d’artifice.
« Tu me fais peur, tu laisses supposer que c’est la première fois que tu vois la magie à l’œuvre.
— C’est effectivement une première, acquiescé-je honnêtement.
— C’est difficile à croire, tu dois venir de loin pour en ignorer l’existence. » C’est bien possible, là encore je n’en sais rien. Je reporte mon attention sur le brasier, et je me rends compte que c’est difficile d’accepter l’explication de l’inconnu. J’ai le sentiment que cela contredit des préceptes enfouis en moi.
« La magie n’existe pas, dis-je sans véritablement m’en rendre compte. » C’est possible qu’une nouvelle technologie soit simplement à l’œuvre. Affreusement sophistiqué alors, pour produire ce genre de phénomène, me contredis-je finalement. Je n’arrive pas à me décider. Une partie de moi reste persuadée qu’une chose comme la magie ne peut pas exister, que cela relève de la pure fiction. Dans ce cas-là, le problème reste que je ne peux expliquer comment ce feu est généré.




Brusquement les flammes s’évanouissent et plongent le campement improvisé dans le noir. « Feu ! » La voix de l’inconnu perce le silence du désert et l’instant suivant une nouvelle source de lumière fait son apparition. L’homme n’a pas bougé et il tient sagement une boule de feu dans le creux de sa main. J’observe en silence. Il laisse vagabonder tranquillement le brasier et celui-ci se replace avec exactitude où il s’était éteint.
« Est-ce suffisant comme preuve ? M’interroge l’inconnu avec un nouveau sourire. » J’aurais pu simplement acquiescer, pourtant je reste encore sceptique. Pourtant même devant cette preuve évidente, je n’arrive pas à me résigner à croire en la magie.
« Je me nomme Lerkin Fell, se présente l’homme en changeant complètement de sujet. Je suis un mage de la contrée de Pursane. » Le ton employé par ce dernier laisse deviner qu’il est fier de ce qu’il est. D’un autre côté, je dirais qu’il n’a pas énoncé son titre ces derniers temps. Il semble donc en profiter et je ne pense pas qu’il essaye de m’épater. Surtout que cela n’a pas de réelle signification pour moi. Je me rends compte que ce Lerkin attend la même chose, que je me présente à mon tour. Le problème est bien entendu que j’ignore complètement qui je suis. J’envisage un instant de mentir, d’inventer un nom et de débiter une fausse histoire. Mais l’idée de fabuler ne me plait pas et cela n’apporterait rien. J’opte alors pour la vérité.
J’explique au beau mage que la dernière chose dont j'ai le souvenir est mon réveil dans le désert. La seule chose que je puisse lui raconter est ma pénible et courte aventure avant qu’il ne me trouve. Contrairement à ma perplexité sur la magie, Lerkin ne semble pas douter de mon histoire et il accepte cette vérité.


Il vient me rejoindre sur la couverture, j’ignore ce qu’il veut exactement mais je me pousse pour ne pas occuper tout l’espace.
« La magie, dit-il. Je devrais être en mesure de m’en servir pour t’aider. » Je cache mon air surpris. Mon scepticisme sur la magie me laisse penser qu’il va tenter de m’hypnotiser. Pourtant la possibilité de retrouver des souvenirs me séduit fortement. J’ignore s’il est véritablement capable de faire quelque chose mais je suis bien décidée à le laisser essayer. Au final, je dois croire au surnaturel car je suis un peu terrifiée en pensant qu’il va se servir d’un sortilège ou je ne sais quoi sur moi. Le mage prend mon silence et mon air résolu comme une réponse positive. La même main dont il s’est servi pour conjurer le feu, s’approche résolument de mon visage. Ma peur s’accentue sans véritable raison, si Lerkin me voulait du mal, il aurait eu tout de loisir de le faire pendant que j’étais inconsciente. Je préfère rester dans cette optique plutôt que d’imaginer le pire.
Alors les doigts du mage se posent sur mon front. « Esprit ! » Le mot n’est qu’un murmure sorti d’entre ses lèvres. Pourtant, il résonne violemment dans mon esprit et fait taire mes pensées. Le calme règne dans ma tête et tout devient noir.





Voilà, je me suis relus, mais il n'est jamais impossible que j'ai fais des oublis ou tout simplement des fautes.
Il y a cependant d'autres point que je souhaite abordé. Celui-ci qui me préoccupe le plus est le Tétraèdre de feu. Je me suis lancé dans ce phénomène sans être certains de savoir où je met les pieds. Je demande donc votre avis ce sur point pour ceux qui en saurait davantage. L’allusion est brève mais j'aimerais qu'elle reste exacte. J'ai essayé d'expliquer brièvement et rapidement que les flammes ne peuvent pas survivre sans rien brûler.
Second point, j'ai une phrase "l'air vibre de nouveau et la question se répète." Je laisse sous entendre que le son de la voix du mage se propage en vibrant et qu'il répète simplement sa question. J'espère que cela reste correct et que je n'en fais pas trop avec cette formulation peu commune.
Et d'ordre plus général, il est fortement probable que beaucoup de formulation laisse à désirer. J'ai bossé sur ce point pour présenter cette nouvelle version mais je sais qu'il y a encore du travail.

Après s'il y a d'autres remarques en tout genre, je suis tout ouïe = )
Je terminerais par vous remercier de m'avoir lu !

Je ne connais pas du tout "En terre étrangère"

En gros c'est un humain amnésique qui devient esclave puis gladiateur et combat à hache-tripes pour sa survie.

Le rapport avec stargate ?

si tu as vu le tout premier épisode avec kurt russel cela se passe dans le désert et y'a des pyramides

Mais ne t'inquiètes ça me fais juste penser ,ce n'est pas du tout une critique

J'espère que tu as remarqué que mon personnage était une fille.

Non pas du tout xD ,mais dans la phrase je parlai du personnage(masculin) donc du coup "il"

Pour Stargate, je comprend mieux ^^
Pour mon personnage féminin, c'est écrit noire sur blanc que c'est une fille dans les première ligne.
Ok pour le "il".
Et sinon qu'a tu pensé de cette suite?

Ecoutes, autant j'avais critiquer ton précédent post, autant là j'ai réellement été aspiré dans ton histoire. Bravo !

Ton intrigue se met en place, tu introduis un nouveau personnage intéressant.
Je n'ai pas pris le temps de relever les fautes, mais à la première lecture, je n'ai rien vu de choquant.
Il y a juste un point : la formule "conjurer le feu" s'appliquerait dans le cas où ton mage aurait fait disparaître le feu, là je pense que tu voulais plutôt dire "la main qui avait invoqué le feu".

J'attends la suite avec envie !

Merci Niko, content que cela te plaise = )

Pour ce qui est de conjurer, je pensais également qu'il s'applique dans le cas où on fait disparaître. Or, j'ai découverts que conjurer est un synonyme d' "invoquer" dans le sens "faire apparaître".

Et concernant la suite, elle est déjà écrite, mais je ne voulais pas tout mettre d'un seul coup. Je vais cependant prendre encore de l'avance avant de partager les prochains évènement.

Et bien si tu veux mon avis ;je trouve pour le moment que c'est bien mené et qu'il y'a un bon début .Et la narration est plutôt pas mal.

Par contre :comment ton héroïne peut savoir que la magie n'existe pas si elle ne sait pas d'où elle vient ?
Bon ça peut être juste une intuition.

excuse mais maintenant je n'ai pas trop le temps de te commenter laisse moi juste te dire ceci :
Les éditeur sont très pointilleux ;aussi ils te diront que tu fais trop de longueur pour quelque chose que l'on sait déjà ,crois en mon expérience . par exemple les phrases :


La chaleur. C’est la première sensation que je ressens à mon réveil. Je reprends peu à peu conscience. Je peine à soulever mes paupières, elles sont si lourdes. Une horrible fatigue m’assaille, elle m’affaiblit et me désoriente. Mais après un effort considérable, je parviens à ouvrir les yeux. Et je me retrouve immédiatement aveuglée par un soleil de plomb. Je place ma main en visière de façon à atténuer la lumière.


Si je te dis ça c'est parce qu'un éditeur à corriger le début d'un de mes romans ,un peu semblable au tient .En gros c'était une jeune recrue qui se réveillait sur un champ de bataille :tout le monde était mort ;c'était fini .J'ai trainé en longueur et ça leur a pas plus :/


Une des règles d'or de l'écriture c'est :

Tout mot inutile doit être supprimé.


Mais personnellement je te conseillerai de tout corriger une fois que tu auras fini ton roman ^^


PS : Je pense que conjurer veut dire faire disparaitre (conjurer un sort ) ,bon après je suis pas sur .Mais pour pas t'embrouiller vaut mieux mettre invoquer pour faire apparaitre et conjurer pour faire disparaitre ,après tu fais comme tu veux ^^.

Ton histoire m’intrigue toujours et j’ai envie de connaître la suite, surtout de savoir si l’homme va pouvoir lui rendre la mémoire.

Par contre, il y a plusieurs choses qui m’ont gênée ou laissée perplexe dans la lecture de cette partie. J’espère que tu ne prendras pas mal mes remarques, je vais essayer de t’expliquer précisément ce qui m’a gênée, tant sur le fond que sur la forme.


D’un point de vue de la forme, il y a plusieurs paragraphes où les dialogues sont mélangés au texte et où j’ai un peu de mal à définir qui parle, notamment ceux-ci :

Citation :

Pour la troisième fois, l’inconnu me demande si je vais bien. « Tout va bien, assuré-je en reprenant contenance. » Je devine qu’il s’agit de mon sauveur. « Je vous ai trouvé inconsciente, confirme l’homme donnant l’impression de lire dans mes pensées.
— Merci, dis-je sincèrement. Je vous dois la vie. »
…
Alors je lui donne satisfaction en intervenant finalement. « Vous ne trouvez pas cela étrange ? Demandé-je en pointant les flammes. » Les yeux de l’inconnu se posent alors sur le brasier l’espace d’un instant seulement et il en revient à moi. Son sourire s’efface et il fronce aussitôt les sourcils. « Qu’y a-t-il d’étrange ? — Le feu bien entendu. Il vole, ce n’est pas normal, répondis-je. »

Ca m’aurait semblé plus fluide de faire des retours à la ligne comme tu l’as fait par la suite.


Ensuite, sur le passage où elle s’interroge sur le feu, alors là, j’ai eu beaucoup de mal.
Je m’explique : je suis une littéraire, pas du tout une scientifique. Donc, déjà, j’ai dû commencer par regarder dans le dictionnaire la définition de certains mots que j'ai déjà vus, mais dont je ne connaissais pas la définition précise, surtout pour cette partie-là :

Citation :

Le tétraèdre de feu n’est en aucun cas complet. Une fois les flammes créées, on peut ignorer l’énergie d’activation. En revanche l’éventuel comburant, dans ce cas précis je vote pour le dioxygène contenu dans l’air, ne dispose d’aucun combustible apparent.

Outre le fait que je trouve le vocabulaire un peu trop scientifique (mais ça, c’est une opinion personnelle), ce qui me gêne plus, c’est la situation : ton personnage s’est réveillée dans le désert, elle est perdue, elle ne sait plus qui elle est, et là elle a un raisonnement très scientifique, comme si elle faisait une analyse poussée de chimie ou de physique… Il y a un tel décalage que ça ne me semble pas crédible : qu’elle se dise que le feu vole et qu’il n’y a pas de combustible pour l’alimenter, OK, c’est aussi ce qui me viendrait à l’idée, mais les termes très scientifiques, là ça fait trop.
De même que sa réflexion :

Citation :

Un avion est capable de se soustraire à la gravité alors je ne vais pas écarter le fait qu’un artefact puisse être responsable de cette combustion.

Est-ce que ton personnage est une scientifique de haut niveau ? Ce n’est pas l’impression que j’en ai eue, j’aurais plutôt pensé à une jeune fille (ou femme, puisqu’on a aucune idée de son âge jusqu’à présent), donc j’ai l’impression d’un gros décalage entre le personnage et le discours qu’elle tient.


Sinon, sur la forme, voici les petites choses que j’ai relevées :

Citation :

Puis mon espoir d’être sortie du désert s’évanouit en découvrant la quantité de sable déposé autour du rectangle de laine mohair.

La formulation du sable « déposé autour » me semble bizarre : plutôt « la quantité de sable qui entoure le rectangle » peut-être ?

Citation :

Les pieds glissés sous mes fesses, je glisse sur les genoux pour avancer vers ce qui apparaît maintenant être un feu.

Tu as deux fois « glisser » dans la même phrase, même si c’est un adjectif et un verbe, ça fait un peu redondant

Citation :

D’un autre côté, je dirais qu’il n’a pas énoncé son titre ses derniers temps.

Plutôt « ces derniers temps »

@Abigaelle: Merci pour le commentaire.
Ton avis sur le tétraèdre de feu est pertinent et j'avoue que j'ai voulu en faire trop. Au final, comme tu l'a souligné, cela ne colle pas. Car effectivement elle est nullement scientifique alors je vais revoir ce passage.
Pour ce qui est des retours à la ligne pour le dialogue, je pensais que c'était nécessaire que quand c'était une seconde personne qui prenait la parole.
Et merci pour les corrections de formulation = )

@Sombrebarman: Je prend note!

Pour les dialogues, c'est peut-être un avis très personnel, j'avoue que c'est ma façon de faire, d'aller à la ligne dès qu'un personnage parle, ça me semble plus clair, mais c'est vrai que chacun a sa façon de faire.