Magnifique comme toujours.
Quelques remarques malgré tout :
- Citation :
- il regardait la mer
il est des hommes
de ceux que l'on passe
tant hésitent entre
le bel animal
et le beau minéral
je veux dire de ceux que l'on porte en diamant
en son cœur
il est des hommes que l'on passe
comme ces frégates
du ciel et des mers
Personnellement, alors que d'habitude tes poèmes coulent en moi comme de l'eau de source, j'ai buggé ici après "de ceux que l'on passe" et avant "tant hésitent entre". Un petit effort de réflexion est nécessaire pour faire la transition entre ces deux lignes, parce qu'on pourrait croire que le "tant" vient compléter le verbe "passer", et malheureusement ça tue un peu la fluidité du début.
Par contre, pas de problème entre "en son coeur" et "il est des hommes que l'on passe", car le "il est" nous informe bien que l'on démarre une nouvelle séquence, si je puis m'exprimer aussi barbare.
- Citation :
- et La faiblesse
Cette majuscule paumée dans un océan de minuscule me perturbe au plus haut point. Est-ce que c'est volontaire ? (la majuscule, pas le fait que je sois perturbé qui ne regarde que moi.)