Elian

Bon, voila un début de livre ^^
Mon personnage, je sais déjà comment il sera. Il est bien cerné, et il me plait vraiment.
C'est bourré de fautes, mais malheureusement je suis pas très douée pour me corriger moi-même ><
SVP, commentez et n'hésitez pas à critiquer !





Les oiseaux chantaient, le soleil brillait, les gens souriaient. Quoi de plus beau qu'une journée de printemps ? Les arbres bourgeonnent, les fleurs éclosent, les abeilles reviennent butiner...
C'était comme ça, la vie dans le petit village de Sardon. Un village paisible, calme, où il faisait bon vivre. A peine plus de cent habitants, des paysans majoritairement. Mais aussi des artisans : boulangers, bouchers, maraîchers, forgerons.
Ainsi donc, même avec les guerres incessantes, un village vivait tranquillement. Alors qu'il était pourtant près de Teino, la ville militaire, une des plus touchées par les combats. C'était même étrange que ce soit si calme, un village au milieu d'une plaine était pourtant voyant.


Un cri retentit :
- Papa !
C'était Elian. Le fils du forgeron Dal. Le meilleur forgeron du village d'ailleurs. En même temps, ils n'étaient que deux. Mais lui faisait de tout : outils, armes, fers pour chevaux...
L'enfant, de bonne taille, avait des cheveux étonnamment blancs et des yeux bleu glacé, qui lui procurait un regard intriguant. On voyait qu'il bougeait beaucoup : il avait le corps fin mais musculeux des guerriers. Même si bien sûr il ne les égale pas à seulement douze ans.
Ainsi donc, Elian courait vers son père. Il tenait un bout de bois à la main. Et ses cheveux voletaient derrière lui. Il arriva enfin, essoufflé, et le regarda fièrement d'un air triomphant.
- Papa ! répéta t-il. J'ai enfin battu Mord au combat !
Le forgeron quitta la hache qu'il était en train de frapper pour regarder son fils. Ils se ressemblaient : les mêmes yeux, et l'adulte était blond très clair.
-Bravo ! dit-il enfin. Tu ne lui a pas fait trop mal au moins ?
L'enfant le regarda malicieusement.
-Non non. Enfin pas beaucoup. Il tient encore sur ses deux jambes. Il a pu rentrer chez lui. C'est le principal non ?
L'homme sourit et passa une main dans les cheveux blancs.
- Oui. Mais quand donc allez-vous arrêter de vous battre ? A huit ans ça passait encore, mais là vous approchez de vos douze années !
- On s'imagine que l'un est un soldat de Teino, et l'autre un traître de Galia. Même les adultes ils se battent !
Dal soupira.
- Oui. Mais j'espère que tu ne leurs ressembleras pas. Ces hommes sont des brutes. Nous, nous forgeons les lames. Eux les utilisent. Tu seras forgeron. Comme moi, comme ton grand-père et son père avant lui. Il est parfois utile de savoir se battre, mais ce qui compte le plus c'est là-dedans.
Il mit un doigt sur le front de son fils, puis retourna à son travail.
-Souviens-t'en.

Elian ne répondit rien et rentra dans la petite maison composé d'une seule pièce qui leur servait de logis, à lui et ses parents. Sa mère s'affairait autour du poêle à bois. Une belle femme blonde aux yeux noisette. Elle se tourna vers lui et observa les vêtements déchirés et les petites coupures, ce qui lui fit froncer les sourcils.
-Combien de fois devrais-je te dire de ne pas te battre ? Mord est peut =-être idiot, ça ne veut pas dire qu'on à le droit de le provoquer.
Le coupable leva les yeux au ciel.
-Maman... C'est lui qui nous cherche. Je joue tranquillement avec mes amis et lui vient nous taper avec des bouts de bâtons.
Elle s’approcha de lui et le serra dans ses bras.
-Tu n'as que onze ans. Presque douze... Je ne veux pas que tu ressembles déjà à ces brutes qui se battent pour un oui un non...
Il recula, échappant à l'étreinte et s'assit sur la couche en paille qui était son lit.
-Je sais... Mais je ne veux pas être forgeron... Je ne suis pas fait pour ça. Moi j'aime être actif. Courir, sauter, manier l'épée. Pas taper sur des bouts de métal toute la journée.
Sa mère laissa échapper un "Oh !" choqué.
-Comment peut-tu dire ça de ton père ? Sais-tu que sans lui Sardon aurait disparu depuis longtemps ? Un soldat en moins gêne à peine un empire. Mais un forgeron en moins détruit un village.
Elian la laissa parler et se coucha après avoir posé son bâton près du lit. Combattre était vraiment fatiguant ! Il ferma les yeux, et sa mère arrêta de bavasser. Il s'endormit rapidement vers les contrées étranges du rêve.

De l'innocence et quelque chose de frais, enfin !

Honnêtement, j'ai plutôt bien aimé, et vu ton âge, tu t'en sors extrêmement bien.

"Ainsi donc, même avec les guerres incessantes, un village vivait tranquillement. Alors qu'il était près de Teino, la ville militaire, une des plus touchées par les combats." Je rajouterai un "pourtant" ou un "toutefois" à la deuxième phrase : "alors qu'il était pourtant...

Je n'ai repéré qu'une seule petite faute sinon : "bien qu'il ai">> bien qu'il ait.

Guère original oui, le fils de forgeron qui va devenir guerrier, le village qui va brûler je présume, les parents qui vont mourir, le môme qui va devenir orphelin, rencontrer un maître... mais c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures histoires. Il y a pas mal de faiblesses, quelques mauvais raccords, une ponctuation à revérifier, mais franchement j'ai bien apprécié, et j'ai envie de lire la suite ! Ça faisait longtemps, crois moi, qu'un début de roman amateur ne m'avait pas aussi emballé. Conserve ce ton très axé jeunesse, naïf, gentil, coloré, ne cherche pas à aller au delà de ton niveau actuel et faire de l'adulte. Et amuse-toi !
Je veux lire le manuscrit d'une gamine de 14 ans avec des rêves plein la tête. Raconte moi une belle histoire, fillette, et je l'écouterai avec attention ! Tu as trouvé un lecteur.

Merci beaucoup 0.0
Je m'attendait pas du tout à avoir un fan ^^

J'ai corrigé ;-)

Oui, l'histoire ressemble vraiment à ça, mais le moment du "sage" sera court. Après il devient bien plus qu'un simple guerrier ^^

Bref, merci beaucoup ! *oui je me répète*

Chapitre 2 : Des soldats !

Elian se réveilla à l'aube. Comme à son habitude, il n'ouvrit pas les yeux tout de suite, profitant de la douceur du matin. On entendait les hommes s'activer dehors, et la lumière éclairait déjà la pièce... Il manquait quelque chose. Mais quoi ?
Les bruits du marteau de son père ! Il devrait déjà travailler à cette heure !
La porte de la pièce claqua, et l'enfant reconnu les pas de Dal, suivit par ceux de sa mère.
- Chéri, disait cette dernière, c'est du passé ! Ils ne te reconnaitront pas !
- Alors pourquoi seraient-ils ici ? répliqua t-il sèchement. Sûrement pas pour acheter des légumes !
Il entendit sa mère soupirer.
- Ignore-les. S'ils attaquent, tu défendras le village. Sinon, continue ta vie comme s'ils n'étaient pas là.
- Ce n'est pas si simple...
Il y eut une pause.
- Je pensais que c'était fini. Peut-être viennent-ils le chercher...
Même sans rien voir, Elian comprit que son père parlait de lui. De quoi ses parents avaient-ils peur ? Et de quoi parlaient-ils ? Il fit semblant de se réveiller, clignant des yeux. Les deux silhouettes se tournèrent vers lui, et il eut le temps de les voir effacer toute anxiété de leur visage.

Il sortit plus tard, après avoir déjeuné d'un morceau de pain, rejoindre ses amis au centre du village. Mord était parmi eux. En fait il était sympa. Peut-être un peu idiot et brutal, mais sympa. Bien qu'Elian soit heureux de les trouver, les paroles de son père un peu plus tôt lui trottaient toujours en tête. Il bouscula San sans le vouloir.
- Aie ! dit celui-ci d'une petite voix avant de tomber.
- Excuse-moi, répondit l'enfant en l'aidant à se relever.
Ah ! San le timide ! Il était grand et maigre, sympa et affectueux, même si son plus grand défaut était la timidité, d'où son surnom. Sa plus grande qualité ? L'amitié ! Son mot d'ordre était de ne jamais laisser un ami seul ou en danger !
Bref. Elian sourit gaiement à sa bande d'amis, ils étaient cinq. L'un d'entre eux, le plus âgé, prit la parole, après que tout le monde se soit dit bonjour.
- J'ai vu des tentes plantées en dehors de Sardon, à environ une lieue. Ça vous dit d'aller voir ?
- Des tentes ? Reprit Mord. Bien sûr qu'on va voir !
- Peut-être des soldats de Teino ? Proposa Elian.
- Oh, toi et tes soldats ! Commenta le premier garçon.
L’intéressé se renfrogna et suivit le petit groupe.

Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent en vue des tentes. Se cachant dans les buissons, ils observèrent.
Dans le camp, composé d'une cinquantaine de tentes, marchaient des hommes portant des armures, des épées au flanc, des arcs sur le dos pour certains. On voyait qu'ils avaient l’expérience du combat. Mais surtout, le plus important, et ce que les enfants virent en premier, la tête de griffon sculptée sur leurs plastrons.
Elian tourna la tête vers ses compagnons. Tous se regardèrent avec peur.
- Des soldats de Galia... finit par souffler Mord.

"Elian se réveilla à l'aube. Comme à son habitude, il n'ouvrit pas les yeux, profitant de la douceur du matin. ">> Manque quelque chose. A lire ta phrase, on comprend qu'Elian n'ouvrit pas les yeux, et ne les ouvrirait pas de la journée ! Rajoute un "tout de suite" par exemple, "il n'ouvrit pas tout de suite les yeux".

"On entendait déjà les hommes s'activer dehors, et la lumière déclarait déjà la pièce... Il manquait quelque chose. Mais quoi ?>> répétition de déjà. Et la lumière déclarait la pièce ? Attention à la relecture !

Attention, tu as souvent des erreurs de conjugaison, par exemple : Elian compris>> comprit. Comme toujours, relis-toi une fois de plus.

"Même sans rien voir, Elian compris que son père parlait de lui. De quoi ses parents avaient-ils peur ? Et de quoi parlaient-ils ? Il fit semblant de se réveiller, clignant des yeux. Les deux visages se tournèrent vers lui, et il eut le temps de les voir effacer toute anxiété de leurs visages." >> répétition de voir, et de visage. Attention aussi à la fin, leurs visages signifient que chaque personnage à plusieurs visages, c'est un pluriel !

"-Excuses-moi. Dit simplement l'enfant en l'aidant à se relever." >> Excuse-moi. Et je voulais te dire la dernière fois mais rajoute un espace après le tiret. Fous aussi une virgule après la description : "- Excuses-moi, dit simplement l'enfant en l'aidant à se relever."


Eh, c'est pas mal. Simple, mais super dans le style jeunesse. Pour l'instant, et après une correction par un professionnel, honnêtement, ça ne me choquerait pas de le voir dans un rayon enfants.
Du bon boulot. Généralement, la Fantasy amateur est la chose que je déteste le plus au monde, mais je dois dire que ton petit récit me plaît beaucoup, car c'est justement sans prétention, tu ne te prends pas pour Tolkien, ne dessine pas des milliers de cartes, ne cherche pas à faire de l'adulte ou du dark, mais juste du rêve, du plaisir et de l'imagination, tu souhaites simplement raconter une histoire. Ça se ressent beaucoup, je t'ai lu hier soir sur mon portable, et j'ai sourit comme un gamin émerveillé pendant tout ton court texte.
C'est un peu ce genre d'effets que je souhaite pour Mahrorn, revenir à une innocence de gamin, mettre de la couleur, et faire que le lecteur retrouve, pendant toute l'aventure, ses 10 ans.
Je te lirai, et quand tu auras assez avancé, je te contacterai par mp pour qu'on en parle dans le détail, d'une façon plus pro (les commentaires forum, ça reste limité).

Je suis impatient de voir ton évolution, et le niveau que tu atteindras dans 4 ou 5 ans.

Bonjours, j'ai moi aussi lue ton début de texte, j'aime beaucoup et je rejoins mon camarade qui t'a déjà fait une critique. Même si je suis avant tout fan des univers sombres, violents et réalistes, cela fait du bien un peu d'innocence, qui ne dura certainement pas.

J'aurais juste quelques remarques sur le fond du texte.

Tu devrais épaissir un peu tes descriptions, particulièrement celle des personnages et de ton héros Elian. Tout ce qu'on sait de lui est qu'il est jeune, à les cheveux blancs et les mêmes yeux que son forgeron de père, je trouves ça un peu court, surtout pour un roman de Fantasy. De même tu pourrais sans doute décrire un peu plus le village.

Après il y a d'autres petites choses qui me gènes, mais qui sont plus des affaires de goûts, comme l'organisation du village, pourquoi est il épargné par les combats, le nombres de ces habitants, ce genre de chose, qui manque de réaliste, mais ne choqueront pas vraiment si effectivement tu cherches à écrire pour un lectorat assez jeune.

En tout cas bon courage et vivement la suite.

Hey ,

Je n'aurais pas grand chose à rajouter, mes deux camarades ont déjà dit le principal! Mais je tenais tout de même à t'encourager dans ta vocation, comme le dit Ilàan c'est très frais, et ça passera très bien pour de la littérature jeunesse. Je penses que je suivrais tes récits si j'ai le temps ^^

Juste deux zou trois commentaires :

Citation :

Encore à huit ans ça passait encore,

les deux fois encore m'ont sautés aux yeux ^^

Citation :

Mais aussi des marchands : boulangers, bouchers, maraîchers, forgerons.

Alors, j'aime bien pinailler , mais pour moi il ne s'agit donc pas de marchands, mais d'artisans, ce qui n'a rien à voir, le marchand peut être artisan, mais il est avant tout un vendeur, certains ne faisant que ça, troquer des peaux de chèvres contre du fromage pour aller les revendre plus loin sans qu'il n'y ais création de leur part. Je te dis ça pour que tu ais un vrai réflexe de recherche du sens des mots, notamment pour ce qui est des synonymes! La nuance est parfois ténu, mais ça apporte énormément de crédit à tes écrits

Voila voila, sur ce bonne continuation

Merci de vos commentaires ! ^^
Pour une fois que je suis sur un forum d'écriture vraiment bien... Sur le précédent, on me disait juste "c'est nul" ou "c'est bien". Bref.
Je réécrirais mes deux chapitre en tenant compte de tout ça ;-)
C'est vrai que les descriptions, j'ai du mal à les inclure dans le texte. ^^"

Citation :

Ainsi donc, l'enfant courrait vers son père.

Courait

Citation :

le regarda fièrement de ses yeux bleus glacés
Une belle femme blonde aux yeux noisettes.

Bleu glacé / noisette
Règles : ici

Citation :

Et bien qu'Elian ai les cheveux complètement blancs

Ait

Citation :

Encore à huit ans ça passait encore

Comme Titou, la répétition est gênante.

Citation :

Mais j'espère que tu ne leurs ressemblera pas

Leur ressembleras

Citation :

et rentra dans la petite maison composé d'une seule pièce qui leurs servait de logis

Composée / leur
Retient que « leur » utilisé comme pronom ne s’accorde pas.

Citation :

Mord est peut être idiot

Peut-être

Citation :

Je ne veux pas que tu ressemble

Ressembles

Au début, l’insistance sur les cheveux blancs est un peu lourde. Tu le répètes vraiment beaucoup (trois fois, en fait ^^).
Et le père et la mère tiennent exactement le même discours…
Et ce qui m’a étonné (mais là, je chipote), c’est que la première chose qu’il fait en rentrant, c’est… dormir… ^^

Citation :

Si ils attaquent, tu défendra le village. Sinon, continue ta vie comme si ils n'étaient pas là.

S’ils (x2) / défendras

Citation :

Peut-être viennent t-ils le chercher...

Viennent-ils

Citation :

Même sans rien voir, Elian compris que son père parlait de lui.

Comprit

Citation :

Les deux visages se tournèrent vers lui, et il eut le temps de les voir effacer toute anxiété de leurs visages.

Répétition « visage » / leur visage

Citation :

les paroles de son père un peu plus tôt lui trottait toujours en tête

Trottaient

Citation :

Il fonça sans le vouloir sur San.

Un peu bizarre dit ainsi. « bouscula » ou un truc du style conviendrait p’t’être mieux.

Citation :

Aie ! dit celui-ci d'une petite voix avant de tomber.
-Excuses-moi. Dit simplement l'enfant en l'aidant à se relever.

Répétition « dit » / excuse


Voilà, voilà.
Comme disent mes camarades, c'est pas mal, c'est frais (comme le fromage de chèvre ? ).
Que ça continue ainsi...

Ah, et il a un très chouette prénom ton personnage…

J'ai lu, je trouve aussi que ton texte se lit plutôt bien et que tu nous emportes vite dans ton univers, avec ton héros.
Le début de la deuxième partie laisse supposer qu'il y a des choses dans le passé de ses parents qu'Elian ignore, et ça donne envie de découvrir quoi.

Je suis de l'avis de mes VDD, je pense qu'un peu plus de description des personnages et du village aiderait à rentrer encore plus dans ton histoire.

En tout cas bravo pour ce début, c'est déjà très bien pour ton âge, continue comme ça.

Je poste le troisième chapitre !
Mais avant, je voulais vous remercier ! J'ai corrigé les fautes (merci Elaan), et prit vos remarques en compte !
J'ai eu un peu de mal avec ce dernier chapitre, et il est très court. Je pourrais peut-être le mixer avec le deuxième ? J’attends vos commentaires !

Oh Non !

Galia. Galia la terrible, Galia qui rejette l'autorité du Roi, Galia la rebelle. On dit qu'elle se dresse fièrement parmi la lande, défiant les nuages. Mais personne ne pouvait confirmer : les seuls fous qui osait s'y aventurer assez près ne revenait pas. Il parait que les rares qui y allait de leur plein gré ne ressortait plus. Sauf pour combattre et donner plus de terres à leur chef.
Elian songea aux moments où lui et ses amis se battaient, s'imaginant tantôt soldat de Teino, tantôt guerrier de Galia. Jamais ils n'auraient pensé que ces derniers leurs feraient autant peur. Ils s'imaginaient même qu'un jour ils les combattraient et les vaincraient. Mais ils étaient trop nombreux pour leur petite bande !

L'enfant prit conscience que le monde n'était pas ce qu'il pensait : jusqu'à maintenant, une bataille n'était pour lui qu'une trentaine de personne se battant. Il n'imaginait pas que le continent pouvait abriter autant de gens ! Non, les combats, en fait, c'était des milliers de personnes s'entretuant... Ce n'était pas du tout ce qu'il pensait. Comment prouver sa bravoure contre tant d'hommes ?
Il prit alors consciente que ses amis l'attendaient pour partir, désireux de quitter ces lieux. Le rouge lui monta aux joues lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait pensé qu'à sa gloire, sans penser qu'en se battant, les hommes tuaient des amis, détruisaient des familles. Il se dépêcha de les rejoindre, prenant soin de ne pas faire de bruit.

Lorsqu'ils eurent enfin rejoint le village, ils s'autorisèrent à parler. La peur d'être découverts les avaient empêchés de prononcer le moindre mot.
San parla le premier, ayant oublié momentanément sa timidité.
- Mais que font-ils ici ?
- Pourquoi sont-ils sortit de leur sale cité ? cracha Mord
-Peut-être marchent-ils vers Teino... hasarda Elian
Ils se regardèrent alors, encore plus anxieux. Un petit brun, le plus jeune, dit tout haut la phrase que tous redoutaient d'entendre :
- Alors... Ils vont raser Sardon..

C'est vrai que ce chapitre est court et du coup, on reste un peu sur notre faim ; le lier au deuxième chapitre pourrait être une bonne idée, d'autant que l'action suit directement celle du précédent.
Tu peux peut-être développer les sentiments d'Elian, notamment pour sa famille et son village quand il se rend compte de la menace, et celle des autres enfants aussi.
On sent que le basculement est proche et que la paix du village va bientôt être mise à mal.


Sinon voilà les corrections que j'ai relevées :

Citation :

Mais personne ne pouvait confirmer : les seuls fous qui osait s'y aventurer assez près ne revenait pas.

« osaient » et « ne revenaient pas »

Citation :

Il parait que les rares qui y allait de leur plein gré ne ressortait plus.

« qui y allaient » et « ne ressortaient plus »

Citation :

Jamais ils n'auraient pensé que ces derniers leurs feraient autant peur.

« leur feraient »

Citation :

Il prit alors consciente que ses amis l'attendaient pour partir, désireux de quitter ces lieux.

« conscience »

Citation :

Le rouge lui monta aux joues lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait pensé qu'à sa gloire, sans penser qu'en se battant, les hommes tuaient des amis, détruisaient des familles.

Répétition de « penser » dans la phrase

Citation :

La peur d'être découverts les avaient empêchés de prononcer le moindre mot.

« les avait empêchés »

Citation :

- Pourquoi sont-ils sortit de leur sale cité ? cracha Mord

« sortis »

C'est pas mal, et la longueur n'est pas un problème. Si tu t'orientes vraiment vers le jeunesse et l'enfant, il vaut mieux au contraire que les chapitres soient courts.
Tu peux très bien continuer comme ça.

Seule la phrase là m'a vraiment choqué personnellement : "jusqu'à maintenant, une bataille n'était pour lui qu'une trentaine de personne se battant.", elle sonne mal. Une bataille n'était pour lui qu'une trentaine de personnes se battant. Bataille=battant, trouve autre chose pour la phrase, on comprend l'idée mais bien sûr mais c'est maladroit.

Je corrigerais tout ça, merci ^^
Voila le chapitre 4. J'ai galéré pour le finir ><
Le chapitre 5 est déjà prêt, mais il faudra attendre que je le passe sur l'ordi ^^

Chapitre 4 : Vieux souvenirs

Elian rouvrit les yeux. Il était devant la porte du Dirigeant de Teino, et avait 25 ans. Il attendait qu'on lui donne la permission d'entrer. Tout ce qu'il c'était passé à Sardon lorsqu'il avait 11 ans lui revenait souvent en tête, comme si cela ne c'était passé que la veille...
Trois jours après avoir découvert les soldats, le village avait été attaqué. Les habitants n'avaient pas fuit : ils étaient nés ici, et mourraient ici. Et les enfants ne voulaient pas quitter leurs parents.
Ils étaient deux à avoir survécus : Lui et San, car ils étaient allés chercher quelques fruits. Lorsqu'ils étaient revenus, le village brûlait à moitié, et les adultes se battaient pour leur maison, leur famille.
Elian avait voulu courir vers son père, qu'il avait vu frapper non plus le métal, mais les crânes de son marteau. San l'avait retenu, bien que lui aussi bouillait de les rejoindre.
-Non. Si nous y allons, nous mourrons aussi.
L'enfant aux cheveux blancs avait bien failli ignorer son ami, pourtant il avait raison, il le savait. Mais une partie de lui ne pouvait se résoudre à laisser ses parents affronter seuls les soldats venus ravager son village. Il ferma les yeux, tourna le dos à la bataille et s'enfuit. Les bruits de course derrière lui lui indiquèrent que San le suivait de près.

Maintenant il était adulte. San et lui étaient arrivés à Teino, et ils y vivaient depuis. Un vieil homme les avaient pris sous son aile, il s'appelait Eten. Ce vieil homme, c'était un ancien professeur à l'académie des jeunes guerriers de la ville. Il leurs apprenait à se battre à l'épée, et leur inculquait le respect.
Il était assez grand, fort, avec une barbe et des cheveux poivre et sel, et des yeux marrons. Elian ne savait pas son âge exact, mais il voyait bien qu'il était assez vieux. Et les traces sur ses mains prouvait son expérience au combat.
Eten leur appris, à San et lui, à se battre. Bien que l'enfant blond ne fut pas très fort, il se donnait tout le mal possible pour pouvoir venger ses parents. Leurs parents. L'homme ne parvint pas à rendre leurs sourire à ces enfants. Rien ne pourrait jamais remplacer ce vide immense de la perte de tels proches.

Elian fut alors tiré par ses souvenirs. L'homme avec qui le Dirigeant de Teino s'entretenait venait de sortir de la pièce. C'était son tour.

Enfin un chapitre dont je suis fière !


Chapitre 5 : Général !

Cela faisait près d'une heure qu'il attendait, à ressasser ses vieux souvenirs. Enfin, vieux, façon de parler. Cela ne s'était passé qu'il n'y à 14 ans. Eten, aujourd'hui vieux, veillait toujours sur lui et San, lui-même marié et devenu père d'un jeune enfant d'à peine deux ans, Timéo.
Elian s’avança entre les deux portes, ouvertes pour lui laisser le passage. Il déboucha sur la salle du trône de Teino, où siégeait le Dirigeant, Deinster. C'était la première fois qu'il y entrait : Deinster La pièce était longue d'environ cent pied, sur au moins la moitié de large. Les murs, bleus et or, étaient creusés de niches abritant des statues dorés. Elles représentaient des griffons, pour la plupart. Ces étranges animaux des montagnes. Au sol, un tapis bleu au motifs or s'étendait des portes au trône, situé au fond de la salle. Sur ce dernier était assis Deinster.
Elian arriva devant lui. C'était un homme d'environ quarante ans, avec une légère barbe et des cheveux mi-longs bruns où perçaient déjà quelques mèches grisonnantes. Rien d'original. Cependant, ses yeux marrons reflétaient beaucoup de choses. Cet homme avait vécu beaucoup de chose... Et la cicatrice qui lui barrait le visage de l’œil gauche -sans pour autant gêner sa vision- jusqu'au menton ne faisait que renforcer cette impression.
Elian mit un genou à terre et baissa les yeux.
- Dirigeant Deinster. dit-il.
Il aurait été impoli de le laisser parler en premier. Lui n'était que Capitaine, alors que les Dirigeants se trouvaient juste en dessous du Roi dans la hiérarchie. Au dessus même des conseillers. Il y en avait trois : Celui-là même de Teino, celui de Pestaï, la ville marchande, et celui de Galia. Les deux premiers recevaient leurs ordres du Roi. Le dernier, lui, la refusait. Deinster, lui, avait cette place depuis cinq années maintenant : le précédent était mort de vieillesse neuf ans après l'arrivée d'Elian et San à Teino. En effet, les Dirigeants étaient élus par le peuple, et il restait à leur poste jusqu'à la mort ou jusqu'à ce qu'il soit considéré comme inapte.
- Capitaine Elian. répondit Deinsteir. Comme vous le savez, Faïn à été tué, en héros, lors de la bataille des plaines.
Oh oui, il le savait : il était là, lorsqu'il s'était fait tuer par le général adverse. Galia tentait de prendre les plaines de Gen, alors ils avaient dû intervenir. Ils avaient gagné, mais au prix de beaucoup de morts... Mais Faïn était mort comme il l'avait souhaité : sur le champ de bataille, tué par un valeureux guerrier. Mais pourquoi Deinster lui rappelait-il ça ? Justement, celui-ci reprit :
- Je regrette sa mort, il était bon et fort. Mais il me faut le remplacer.
Elian leva la tête et l'observa. Etait-il en train de dire qu'il allait le nommer général ? Alors que bien des guerriers le méritaient plus que lui ? Il n'avait que vingts-cinq ans...
- Levez-vous. ordonna le Dirigeant.
Il obéit, et Deinster vint poser son épée sur son épaule.
- Elian, je vous nomme général. Puisez dans votre force et insufflez votre courage aux autres. Je compte sur vous.
Il se retira et recula de deux pas.
- Merci, Dirigeant Deinster.. Je ne trahirait pas votre confiance. dit Elian en faisant une petite révérence, la main sur le cœur.
L'homme parut soudain plus grave. Les sourcils froncés lui donnait un air digne d'un vrai souverain...
- La Grande Guerre à commencée... Il nous faut les meilleurs hommes, aussi, je vous fait confiance et vous donne un grand honneur en vous offrant cette place. Vous avez déjà prouvé vos talents à la guerre, et vous savez vous montrer convaincant.
Il parut hésiter, puis continua :
- Je n'ai pas confiance en certains de nos hommes... Je vous ai nommé, car je sais que vous ne me trahirez pas.
Elian cligna des yeux, décontenancé par la révélation.
- N'avez-vous pas peur des représailles ?
Deinster sourit doucement.
- Si je n'avais tenu compte que de l’expérience, j'aurai nommé un autre homme. Or, ceux-là n'hésiteraient pas à me planter un poignard dans le dos à la première occasion si cela leur permettait de prendre ma place... Et ils pourraient faire de même pour vous désormais.
Elian hocha la tête.
- Je ferait attention.
- Demain, à deux heures, venez ici. Tout les généraux seront réunis. Il nous faut prévoir la prochaine bataille. Galia s’approche dangereusement de nous.
- Très bien. conclut Elian.
- Vous pouvez disposer.

En sortant de la pièce, Elian souriait. Son premier sourire depuis quatorze ans... Enfin il pourrait venger ses parents et son village. Enfin il pourrait annoncer à San que son fils et sa femme vivraient en paix bientôt...
Mais il ne devait pas songer qu'à eux. Tous les hommes perdus sur le champ de bataille seront autant de fils et de père tués...
Il secoua la tête. Lui et San passaient toujours en premier dans son esprit... Comme toujours, alors qu'il y avait des millions d'autres hommes sur le continent...
Justement, il décida d'aller voir son ami et sa famille. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas vu le petit Timéo.

Je viens de lire tes deux derniers chapitres.

Sur ton style, il se lit toujours bien, peut-être un peu la première partie du 5 à revoir, des phrases courtes, parfois sans verbe, et une répétition de "Deinster " qui n'a pas l'air à sa place.

Je commence par le 4 : j'avoue avoir été un peu perdue de passer aussi vite à Elian à 25 ans, et de n'avoir que quelques lignes rapides pour parler de l'attaque du village.
Visiblement, tu as aussi changé ton synopsis, puisque dans celui que tu avais posté, tu disais que San avait disparu alors qu'ils tentaient de rallier Teino. Or finalement non, les deux garçons sont restés ensemble et ont grandis, élevés par le vieil homme.
Autant je trouve que tu installais plutôt bien le contexte et l'action dans les premiers chapitres, autant j'ai trouvé que celui-ci allait trop vite et du coup, j'ai plutôt été frustrée quand je l'ai terminé car il soulève beaucoup de questions et laisse de nombreuses choses dans l'ombre, sans qu'on sache si on les connaîtra un jour.

Pour le 5, il y a une unité de temps qui fait que je me sens déjà moins perdue.
Tu évoques le fait que San soit marié, mais tu ne dis pas ce qu'il est devenu : est-il un soldat lui aussi, ou fait-il autre chose ? Comme on le suit aussi depuis le début, je pense que ce serait bien de le savoir.
Les explications sur le Dirigeant et le gouvernement en vigueur permet de mieux comprendre ton monde, et le personnage du Dirigeant semble intéressant.
Par contre je ressens toujours une certaine frustration de voir Elian passer directement de 11 à 25 ans et d'avoir l'impression qu'il me manque beaucoup d'informations sur ce qui s'est passé pendant ces 14 ans et pourquoi il est nommé général aussi jeune.
Un détail aussi, tu dis qu'il entre dans la salle du trône pour la première fois, mais est-ce aussi la première fois qu'il voit le Dirigeant ou l'a-t-il déjà vu dans d'autres circonstances ? Si ce n'est pas le cas, si c'est la première fois qu'il le rencontre aussi, c'est plutôt surprenant que ce dernier le nomme directement général.
En fait, j'ai l'impression que tu as envie d'avancer vite dans ton récit pour arriver à un moment que tu as envie de raconter, mais du coup, ça fait une très grosse ellipse plutôt frustrante pour le lecteur.

Je n'arrive pas trop à cerner Elian, sa personnalité, le fait qu'il sourit pour la première fois depuis 14 ans quand il apprend qu'il va faire la guerre alors que c'est précisément la guerre qui lui a arraché ses parents...

Bien sûr, ce n'est que mon avis personnel, mon ressenti de lectrice.

Bon courage pour la suite.

Oui, il passe de 11 à 25 ans, car rien de très intéressant ne se passe...
J'avoue qu'après avoir relu tout mes chapitres à la suite, c'est assez... étrange. Le problème, c'est que je ne voit pas trop comment changer cela... (Le chapitre d'après parle surtout de San, donc là, la question est réglée ^^)
J'essayerais de changer certains mots, pour éviter les répétitions, et de faire des phrases un peu plus longues. Mais là dessus, ça se résout facilement. Non, le gros problème, c'est vrai que c'est l’ellipse ^^
Au fur et à mesure, on apprend des choses dans des chapitres "flash-back", notamment l'attaque du village, l'éducation par Eten et ses exploits en tant que combattant..
A part comme ça, je ne voit pas comment résoudre le problème des 14 ans où il ne se passe rien. Des idées ?
Sinon, je pense que je vais changer un truc pour le problème du sourire... C'est vrai que c'est zarb' xD

A mon avis, c'est surtout le chapitre 4 qui fait une grosse rupture de ton : d'une part, après les trois premiers chapitres qui avaient une unité de lieu et une relative unité de temps, on s'attendrait à voir l'attaque du village, et d'autre part, il y a le mélange du présent, le retour vers le passé, puis vers le présent, qui a tendance à déstabiliser sur un chapitre aussi court.

Une de tes remarques me paraît paradoxale : d'un côté, tu dis qu'il y a 14 ans où il ne se passe rien, et juste avant tu cites les flash backs sur des moments clés (l'attaque du village, l'éducation, et surtout ses exploits de combattants doivent être importants pour qu'il soit nommé général à 25 ans) : donc tu as forcément des moments cruciaux pour l'avancée de l'histoire et sa cohésion.

Tu peux effectivement situer ton histoire dans le présent et procéder avec des flash backs pour distiller des informations importantes au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire.

Oui, je te confirme, dans le contexte, le sourire fait un peu bizarre (un peu psychopathe à la limite... bon, je grossis le trait, mais c'est un peu le sentiment que ça donne).

Personnellement, une de mes méthodes quand je travaille sur un roman, c'est de noter dans un carnet toutes les idées qui me viennent à l'esprit, même si elles sont parfois décousues, voire contradictoires, je laisse mon esprit vagabonder autour, et au bout d'un moment, ça finit par s'assembler enfin.
En général, même si je fais un plan au début, je me laisse une marge de manoeuvre, et parfois, entre l'idée de départ et le roman fini, ça a énormément changé.

Bon courage pour le retravailler, je suis sûre que tu vas y arriver.

A peu près d'accord avec Abi. Elian gamin me plaisait, adulte c'est une tête à claques, et je n'ai aucune envie de suivre ses aventures de général.

Comme beaucoup d'enfants, tu fantasmes sur l'adulte je pense. A 25 ans, on est encore des gosses, et on a ni la maturité ni le pouvoir de diriger une armée. Le roi accepte de mettre des milliers d'hommes sous les ordres d'un marmot à peine sorti des jupes de sa mère ? Ou de son maître d'armes dans ce cas présent...
Et en plus, tu dis qu'il n'est pas très fort ?

Et personnellement, j'ai arrêté de lire à la moitié du chapitre 5, le dialogue était ridicule, beaucoup trop cliché.

J'avoue être déçu pour cette partie. Tu peux bien sûr faire des chapitres "prologues" pour expliquer ce qui s'est passé avant -et pour cela, je te dirige vers Morrigan qui, pour son Retour de Flammes a narré la jeunesse d'un de ses héros-, et ensuite enchainait sur le vrai roman, sauf que là... tu es encore trop ancré dans les chapitres précédents. Soit tu dis tout, soit rien du tout, et on découvre les événements en flash back.

Là, présenté comme tu l'as fait, c'est un peu ridicule, et vraiment ennuyeux à lire.

Tu veux arriver à l'action comme tous les jeunes auteurs, et donc tu bâcles l'intrigue. Il y a trop d'approximations, tu laisses trop le lecteur se débrouiller, tu penses tellement qu'il va te suivre que tu oublies de le guider, et tu cherches la facilité. Mon héros est le héros, c'est un grand homme, il est général, il va sauver le monde parce que c'est mon histoire.
Ton récit sera destiné à une population jeunesse, mais ne les prend pas pour des idiots ! Ils veulent lire une véritable aventure avec un début, une fin, et des péripéties. Pense en tant que conteuse.

Revois ces deux chapitres comme te l'as conseillé Abi.

Je pense ré-écrire depuis le début ;-)
J'avais pas fait attention, avant de poster les 2 derniers chapitres, mais c'est zarb'.
Donc, dès que j'ai le courage... ben je recommence ^^"

Je vais séparer mon avis en deux parties :
-Les trois premiers chapitres, qui sont meilleurs.
-Et les deux derniers, à améliorer.

Pour la première partie :

Effectivement, c'est chouette. Simple, sans grandiloquence, un bon récit qui donne envie de le lire. C'est le genre de bouquin jeunesse que j'aime bien lire de temps en temps, pour retrouver la naïveté de l'enfance. Je suis d'accord avec mes comparses, ça passerait bien en rayon jeunesse, dans une vraie librairie (même si je l'avoue, je suis un peu plus fan du style Roald Dahl dans le jeunesse. ^^)

Seconde partie :

Le chapitre 4 ne me convient pas trop en fait. Le gros problème que j'y vois, c'est que tu abandonnes ton personnage enfant, mais que tu ne quittes pas du tout ton ton jeunesse, qui ne colle donc plus le moins du monde. Ça parait plat, faible stylistiquement, et bête plutôt qu'empreint d'une belle naïveté.

Ouais, le chapitre 5 c'est pareil, sauf que ce con il parle maintenant, donc on a encore plus envie de le baffer à répétition, jusqu'à ce qu'à ce que sa tête se détache. ^^

La fin donc, comme pour mes comparses, à revoir selon moi.