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| | L'étrange Boutique de Crux [FANTASTIQUE] | |
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| Sujet: L'étrange Boutique de Crux [FANTASTIQUE] Dim 24 Fév 2013 - 13:31 | |
| Bonjour, bonjour! Voilà une histoire faite pour le Français qui est à rendre dans un mois. Je la poste ici avant de la rendre à mon professeur pour que vous me disiez les choses qui ne vont pas? J'ai essayé de taper dans l'original puisque que je suis quasi-certaine d'être la seule à avoir fait quelque chose de fantastique (puisque c'est un conte qu'il faut faire), mais le genre n'était pas donné alors je me suis fait plaisir. Mais le plus gros problème reste l'ironie, j'ai peur de l'avoir mal maîtrisée et que mon professeur croit que c'est juste des erreurs dues à mon âge. Alors voilà le texte (qui est assez court puisque la longueur est aussi imposée ): Il y avait, dans une des nombreuses rues du vieux Paris, depuis bien longtemps, une étrange vitrine emplie de poupées de toute sortes. L'enseigne de couleur noire dont les lettres dégorgeaient de rouille semblait plus vielle que la Tour Eiffel elle-même, qu'on pouvait apercevoir un peu plus loin. La gérante de cette charmante antiquité portait un nom aussi étrange que sa boutique: elle se prénommait Crux et on la connaissait sous le nom de ''L’illustre Sorcière Aux Poupées'' grâce à sa très grande renommée dans son domaine même si elle ne payait pas de mine lorsqu'on la croisait au détour d'un des nombreux couloirs du Magisterium, faisant figure de petite fille inoffensive au regard querelleur. Ce n'était pas moins pour son caractère frivole ou sa phobie des enfants qu'elle s'était fait une place dans le grand monde, mais tout simplement à cause du sort qu'elle avait, un jour créé dans le plus grand secret. Il s'agissait d'un ''Avale-Âme'' que toutes les sorcières, jusqu'à sa création officielle, croyaient être une légende. Le but était, comme son nom l'indiquait, d'avaler littéralement des âmes; mais par âme, entendons-nous bien, il s'agissait de celles d'enfants. Mais là où toutes ses commères avaient échouées, ''Crux La Marionnettiste'', comme on l’appelle aussi, avait eut l'idée absolument dérangée, mais en si bel accord avec son étrange personnalité; d'enfermer ces âmes pures dans des poupées pour les garder éternellement avec elle. S'en suivit une notoriété ahurissante qui passa par delà les frontières et ainsi, la fit connaître dans le monde entier. Mais beaucoup, en s'entretenant avec le personnage qu'était la jeune sorcière, eurent l'impression de se faire brosser à rebrousse poil et d'entendre des craies crisser sur un tableau, tant sa personnalité était particulièrement agaçante. S'en suivit les regrets qu'une simple sorcière telle qu'elle ait trouvé un sort aussi puissant. Cependant, il s'avéra que malgré sa façade immature, Crux cachait bien des cartes dans son jeu, qui n'était composé que de Jokers. Par la suite, elle créa d'autres potions qui devinrent plus connues encore comme la soupe de souvenirs, le repoussoir – mélange de mandragore et de bave d'on ne sait quel animal, permettant de faire repousser des membres-, ou encore le mange-rêve ainsi que la très fameuse potion embellissante. Et, connaissant Crux, personne ne fut étonné lorsque l'on constata que ces inventions avaient un retour vicieux qui se manifestait sous la forme d'effets secondaires allant du plus nocif au plus ridicule. Le repoussoir faisaient pousser les membres, oui, mais indéfiniment; le mange-rêve rendaient nos songes si vrais qu'on pouvait y mourir et la potion embellissante entraînait des crimes passionnels sur la personne qui l'utilisait. Mais avant qu'on ne puisse la condamner pour cela, ''La Sorcière aux Mains D'argent'', comme on désigne souvent, avait fuit vers la ville, là où elle ne pouvait être atteinte par les sorcières qui vivaient en campagnes ou dans des villes souterraines, de peur des hommes qui pourraient les tuer. Crux fut ainsi la première sorcière habitant dans une capitale, voire dans une ville de plus de mille habitants. Et c'est à partir de là qu'elle pût se consacrer à sa vraie passion: la création de ses poupées mangeuses d'âme, bien que le nom s'éloigne tout compte fais du contexte puisque les âmes étaient simplement enfermées, mais Crux avait trouvé cela plus épique et au passage, plus vendeur; elle avait donc vite fais son chemin à travers les différentes appellation pour sa potion. De même que, comme elle n'était pas très partageuse, la sorcière s'était enfuie avec la recette de son chef d’œuvre, histoire de garder une certaine jouissance vis-à-vis des autres sorcières. Elle alla jusque dans sa sottise, ou dans sa folie, personne ne sait très bien; brûler la bibliothèque du Magisterium lorsqu'elle ne trouva pas le ''GLITTAPQDIFL'', ou comme on le nomme aussi: le ''Grand Livre des Illustres et Très Très Anciennes Potions Qui Datent d'Il a Fort Longtemps'' Au jour d'aujourd'hui, elle résidait, en ce bel hiver mille neuf cent douze, dans sa petite boutique entretenue par Wolfen, une de ses nombreuses créations. C'était une poupée d'environ un mètre quatre vingt dix, à forme lupine noire et aux yeux rouges qui, contrairement à son apparence effrayante, était un agneau. Il était attentionné et à l'écoute de tous les enfants enfermés dans les poupées de Crux, disposées sur des étagères en bois noir encrées dans le mur. Car à défaut de pouvoir leur parler, il écoutait leur histoire puisque c'est tout ce qu'il lui était permis de faire. Car en effet, Wolfen n'avait pas de cordes vocales, sa créatrice n'ayant pas jugé utile de lui en confectionner, mais il se consolait en pensant que de toute façon, il n'aurait pas été de nature très bavarde car les grandes personnes sont en générales calmes et silencieuses. Une des particularités de cette grande poupée était sa maladresse native que Crux n'avait cessé d'essayer de stopper depuis sa création, mais rien n'avait marché pour enrayer cette épine dans le pied de la sorcière qui entendait souvent des vases se briser ou la table en bois de l'arrière boutique tomber dans un bruit fracassant. Et c'est un jour, lorsqu'elle en eut assez d'entendre une étagère se traîner sur le sol, que la sorcière sauta de sa chaise, placée derrière le comptoir qui portait la caisse enregistreuse, et que les bras lui tombèrent. Cette fois, il avait fait fort: gisant sous l'étagère renversée, Wolfen, regardait sa créatrice des yeux les plus grands et désolés qu'il pût faire. Malgré ses faux-airs, elle savait qu'il était effrayé par ce qu'elle allait lui faire et quand elle entendit la cloche, disposée au dessus de la porte d'entrée, teinter, Crux le laissa à son sort et quitta la pièce. Ses pieds la menèrent jusqu'à son petit bureau, à l'étage, et elle sortit son miroir de la commode vivante qui dormait près de la fenêtre. La sorcière regarda dans le verre réflecteur et, notant l'endormissement de son meuble, avachi au sol, elle donna trois coups secs avec le miroir afin de le sortir de sa torpeur. S'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était la paresse de son entourage. Après tout, la sienne suffisait bien au monde. Agacée, elle revint donc à son observatoire puisque l'objet en or ciselé était un des moyens de surveillance qu'elle utilisait quand un enfant entrait dans sa boutique. Ce que Crux aimait par dessus tout, c'était les enfants curieux car c'était eux qui touchaient les poupées dans lesquelles ils s'enfermait. Là était toute l'ironie du sort: il se piégeaient de leurs propre chef. Et ce matin là ne dérogea pas à la règle puisqu'une fillette d'une dizaine d'années entra dans la boutique sombre, éclairée seulement par la lumière de la neige filtrant à travers la vitrine. Ses yeux se tournèrent vers un jouet qui était sa copie conforme: une petite poupée rousse au grand yeux vert. Elle portait un imper rose clair délavé et les mêmes mitaines bleues. Intriguée, l'enfant marcha jusqu'à l'objet de la convoitise mais fit un bond lorsqu'elle entendit un jouet mécanique tomba au sol et tenta de marcher jusqu'à la porte de sortie. Crux qui allait s'étrangler, promit à elle même de lui enlever la clef qu'il avait dans le dos dès que la boutique fermerait. Le chérubin ramassa le fugueur et lui sourit, amusé. Quand elle regarda l'endroit où était placé la poupée, elle se surprit de constater qu'elle avait bougée pour se cacher derrière une lampe disposée sur une table. Lorsque la petite fille s'approcha, il lui sembla que la table éternua discrètement, d'un bruit si faible qu'elle se demanda si ce n'était pas une hallucination auditive. Elle retira la main qu'elle tendait jusque là et recula, méfiante. Ses yeux verts scrutèrent le moindre mouvement et rapidement, elle s'empara de la poupée. Dans son antre, Crux sourit, jubilant de cette charmante petite âme qui se retrouverait sur une de ses étagères, mais sa joie s'enfuie vite lorsqu'elle vit la petite fille avec la poupée toujours dans les mains. Il y avait un problème? N'avait-elle pas bien suivit le cours de l'incantation quand elle avait créé cette poupée? Elle devint livide, ce serait la première fois qu'il y avait un accroc dans le processus. Précipitamment, elle dévala les escaliers et arriva dans le boutique, essoufflée, l’œil décontenancé et pointa le fillette du doigt. Cette dernière se figea et fixa la sorcière, inquiète. « Je promet! Je n'allais pas la voler! » Crux plissa les yeux et arracha la poupée de ses mains pour mieux la détailler. Elle sentit bien le flux magique s'échapper de l'objet, ce qui signifiait qu'il n'y avait là aucune faille. Dans un premier temps, elle eut beau retourner son cerveau dans tout les sens, son incompréhension était totale. Mais le temps qu'elle se rende compte de ce qui était évident, une balle de poudre soporifique explosa sur la fillette et la fit tomber dans les bras de Morphée. Crux grinça des dents et scruta les alentours. « Dites-moi que ceci était destinée à cette enfant et non pas à moi sinon je vous jure que je vous met toutes dans un placard jusqu'à Ragnarock! » Les poupées ne bougèrent pas d'un cil, faisant encore plus rager la sorcière mais au moins, la fille d'Eve était inoffensive. Rapidement, elle alla libérer Wolfen et lui ordonna de la mettre à l'étage pour mieux l'observer. En passant, elle tourna la pancarte accrochée à la poignée de la porte d'entrée, signifiant ainsi que la boutique était fermée. Quand elle revint dans son bureau, la fillette couchée sur un divan, Crux fit un bref résumé de la situation dans sa tête et comprit, sans vouloir y croire, la situation. La petite fille était une jeune sorcière aux doigts d'argent qui, ne pouvait être piéger dans les poupées, tout comme Crux. Alors, la panique s'installa dans sa pauvre tête. Que devait-elle faire? Son choix se fit tout seul. Elle avait, en ce moment, de plus en plus de poupées et il était difficile de les entretenir toutes. De plus, la ''Sorcière Mangeuse d'Enfants'', comme on l’appelle également, vieillirait bien un jour ou l'autre et plus personne ne pourrait s'occuper de la boutique. Personne sauf cette petite fille qui pouvait toucher les poupées ensorcelées. Pour s'assurer quelle était bien sa nature, Crux mit une autre poupée entre ses mains et, voyant qu'il ne se passait rien, devint encore plus anxieuse. Car en effet, même si cette fillette se présentait comme une aubaine, il y avait un problème de taille quant au fait d'avoir cette sorte de ''créature'' dans sa boutique puisque la vérité était bien là: Crux avait la phobie des enfants. Cela la fit revenir à une époque douloureuse de son passé qui était la raison de sa situation actuelle. À l'époque, sa sœur était malade et pouvait mourir un jour ou l'autre alors Crux avait cherché un sort pour la guérir. Mais la seule chose qu'elle avait trouvé, juste avant le chapitre sur la nécromancie qu'elle ne pouvait se résoudre à lire, un sort d’absorption des âmes. Le but d'origine était de l'enfermer dans le corps d'une enfant et pendant des jours et des nuits, Crux essaya. Par erreur, une froide nuit d'automne, elle réussit la potion à cause de plusieurs fioles mal étiquetées et échangea les corps d'une enfant et celui de sa sœur. La nuit suivante, la maladie revint et son corps se mit à pourrir, faisant une sorte de rejet. Alors, Crux ne trouva qu'une solution; enfermer sa sœur dans le corps d'une poupée de porcelaine créée à son image. Doucement, elle se dirigea vers la malle située en dessous d'une étagère et sortit un journal de l'année mille huit cent quatre vingt un. Elle observa la photo prise de la poupée aux cheveux blonds, paraissant gris à cause de l'absence de couleurs. Sa sœur était la première âme qu'elle ait enfermée et à présent, elle trônait dans une des grande salles du Magisterium. Cela faisait près de trente ans qu'elle n'avait pût la voir et la seule raison pour laquelle elle risquerait sa vie serait pour la récupérer. Mais Crux dût se résoudre, en cet instant, à régler des problèmes plus pressants en entendant la petite fille se réveiller. Ainsi, elle rangea la malle et s'approcha de l'enfant d'un pas méfiant. Elle les détestait, les trouvant trop imprévisibles et bornés. C'est donc pour cela qu'elle resta à distance raisonnable du divan. Lorsque les yeux du fléau furent ouverts, Crux se figea. « Pourquoi suis-je ici? demanda-t-elle. » Crux regarda le plafond, cherchant une explication à se donner dans un premier temps. Elle ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt, causant l'amusement de la fillette. « Je crois que tu es tombée dans les pommes, fini par dire la sorcière, as-tu des problèmes de santé? -Non. Mais vous, qui êtes-vous? -Mon nom est Cruxelyra Grimodéry Fissolier, on m'appelle aussi Célestine Rosélina Uriphie Xélidier. » Devant la mine dubitative de l'enfant à propos de son nom extrêmement long et complexe, Crux s'empressa de rajouter: « Je suis la gérante de la boutique. -Émilie. répondit simplement la fillette. -Bien, Émilie, tu as touché à cette poupée et... -Je suis désolé, elle me ressemblait beaucoup et j'ai crue qu'elle était peut-être... » Elle s'interrompit, les yeux tristes, et fini sa phrase. « … pour moi. » Crux la fixa longuement et sourit avant de remettre la poupée dans les mains d'Emilie. « Tu n'as qu'à la garder, alors. -Je voudrais bien, mais je n'aurais jamais assez d'argent, je vis en orphelinat. » Crux sentit un sourire se dessiner sur son visage et, alors que la petite fille se tassait, méfiante, la sorcière eut l'idée brillante de lui faire la proposition qui aurait ravi n'importe enfant sans parents. « Que dirais-tu d'habiter avec moi? Tu aurais toute les poupées que tu veux et si tu es sage, je pourrait faire de toi ma fille. » Les yeux d’Émilie s'illuminèrent et elle acquiesça positivement. Ravie, Crux sortit un contrat qtipulant les conditions de cette entente. En bonne enfant inconsciente qu'elle était, le petite sorcière ne chercha même pas à lire -si tant est qu'elle savait le faire- et signa d'une croix. Alors Crux jeta un sort sur la petite fille qui lui permit de passer pour une humaine et pouvant se promener librement dans la ville sans que personne ne cherche à savoir quoique ce soit sur elle et risquer de briser sa couverture. Le personnel de l'orphelinat ne la recherchèrent pas et Crux eut une assistante. Elle lui appris à confectionner des poupées et à faire la potion pour y enfermer les âmes d'enfants. Comme elle se réjouit de l'absence de distinction du bien et du mal d’Émilie qui suivit toute ses instruction avec admiration. La petite aimait beaucoup Wolfen avec lequel elle tissa un lien de forte amitié et c'est donc naturellement qu'elle le réparait quand il s'accrochait à un clou, que sa fourrure se déchirait ou encore lorsque ses griffes s'abîmaient. Peu à peu, la fillette prit conscience de la nature de sa mère adoptive et, sans être effrayée, se voua à une vie de sorcellerie en changeant de nom. d’Émilie, elle passa à Émildya Cruxelyra Fossilier, plus tard connue sous le nom respectable de ''L'Honorable assistante de la Croqueuse d'Enfants''. De même que, la sœur adoptive de Crux, qui s'appelait Hermine Grimodéry Fossilier et qui avait changé de nom en Reilissof pour ne pas avoir le même que ''L’Honorable Traîtresse'', un autre des surnoms de Crux; permit à Emildya d'entrer au Sénat des sorcières. Ainsi, elle venait, une semaine sur deux, aider sa mère adoptive à la boutique. Le petit commerce se trouve dans une petite ruelle parisienne, à quelque minutes de la rue Mouffetard, et reste très discrète. Elle est en permanence ouverte et a été récemment rénovée mais il n'y a pas plus de clients qu'avant. Le peu qui y entrent n'en ressortent pas et étrangement, la police ne semble pas se poser de question à propos de disparitions étranges. Le peu de personnes passant devant ont souvent dit avoir aperçu deux femmes les saluer amicalement à travers la vitrine alors qu'elles étaient en train de confectionner des poupées. Il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'étrange Boutique de Crux [FANTASTIQUE] Dim 24 Fév 2013 - 13:32 | |
| Désolé pour le rendu du texte, je ne sais pas ce qu'il s'est passé... |
| | | Elann Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 770 Age : 29 Localisation : Nord Date d'inscription : 13/06/2012
| Sujet: Re: L'étrange Boutique de Crux [FANTASTIQUE] Lun 25 Fév 2013 - 15:51 | |
| En effet, que s'est-il passé avec ton texte ? o_O Tu l'as posté depuis un iphone ou quelque chose ainsi ? Enfin, bref, pour les corrections, je l'ai remis 'en bonne forme' même si je ne suis pas sûr d'avoir bien respecté le découpage en paragraphes. Ce n'est pas si court... ^^. D'ailleurs, je ferai des remarques comme si ce n'était pas un devoir. C'est à dire que je vais sûrement chipoter ^^ mais les professeurs ne s'attendent pas à ce que leurs élèves soient tous des écrivains en herbe, donc le tien (de prof') sera moins regardant que moi, je pense. - Spoiler:
- Citation :
Il y avait, dans une des nombreuses rues du vieux Paris, depuis bien longtemps, une étrange vitrine emplie de poupées de toute (toutes) sortes. L'enseigne de couleur noire dont les lettres dégorgeaient de rouille semblait plus vielle que la Tour Eiffel elle-même, qu'on pouvait apercevoir un peu plus loin. La gérante de cette charmante antiquité portait un nom aussi étrange que sa boutique: elle se prénommait Crux et on la connaissait sous le nom de ''L’illustre Sorcière Aux Poupées'' grâce à sa très grande renommée dans son domaine même si elle ne payait pas de mine lorsqu'on la croisait au détour d'un des nombreux couloirs du Magisterium, faisant figure de petite fille inoffensive au regard querelleur (petite fille inoffensive au regard querelleur, c'est un peu antithétique...) . Ce n'était pas moins pour son caractère frivole ou sa phobie des enfants qu'elle s'était fait (faite) une place dans le grand monde, mais tout simplement à cause du sort qu'elle avait, un jour créé dans le plus grand secret. Il s'agissait d'un ''Avale-Âme'' que toutes les sorcières, jusqu'à sa création officielle, croyaient être une légende. Le but était, comme son nom l'indiquait, d'avaler littéralement des âmes; mais par âme, entendons-nous bien, il s'agissait de celles d'enfants.
Mais là où toutes ses commères avaient échouées, ''Crux La Marionnettiste'', comme on l’appelle aussi, avait eut l'idée absolument dérangée, mais en si bel accord avec son étrange personnalité; d'enfermer ces âmes pures dans des poupées pour les garder éternellement avec elle. S'en suivit une notoriété ahurissante qui passa par delà (par-delà) les frontières et ainsi, la fit connaître dans le monde entier. Mais beaucoup, en s'entretenant avec le personnage qu'était la jeune sorcière, eurent l'impression de se faire brosser à rebrousse poil et d'entendre des craies crisser sur un tableau, tant sa personnalité était particulièrement agaçante. S'en suivit les regrets qu'une simple sorcière telle qu'elle ait trouvé un sort aussi puissant. Cependant, il s'avéra que malgré sa façade immature, Crux cachait bien des cartes dans son jeu, qui n'était composé que de Jokers. Par la suite, elle créa d'autres potions qui devinrent plus connues encore comme la soupe de souvenirs, le repoussoir – mélange de mandragore et de bave d'on ne sait quel animal, permettant de faire repousser des membres-, ou encore le mange-rêve ainsi que la très fameuse potion embellissante. Et, connaissant Crux, personne ne fut étonné lorsque l'on constata que ces inventions avaient un retour vicieux qui se manifestait sous la forme d'effets secondaires allant du plus nocif au plus ridicule. Le repoussoir faisaient pousser les membres, oui, mais indéfiniment; le mange-rêve rendaient nos songes si vrais qu'on pouvait y mourir et la potion embellissante entraînait des crimes passionnels sur la personne qui l'utilisait.
Mais avant qu'on ne puisse la condamner pour cela, ''La Sorcière aux Mains D'argent'', comme on (la) désigne souvent, avait fuit (fui) vers la ville, là où elle ne pouvait être atteinte par les sorcières qui vivaient en campagnes ou dans des villes souterraines, de peur des hommes qui pourraient les tuer. Crux fut ainsi la première sorcière habitant dans une capitale, voire dans une ville de plus de mille habitants. Et c'est à partir de là qu'elle pût se consacrer à sa vraie passion: la création de ses poupées mangeuses d'âme, bien que le nom s'éloigne tout compte fais (fait) du contexte puisque les âmes étaient simplement enfermées, mais Crux avait trouvé cela plus épique et au passage, plus vendeur; elle avait donc vite fais (fait) son chemin à travers les différentes appellation (appellations) pour sa potion (que veut dire ce passage (en vert) ?) . De même que, comme elle n'était pas très partageuse, la sorcière s'était enfuie avec la recette de son chef d’œuvre (chef-d'oeuvre) , histoire de garder une certaine jouissance vis-à-vis des autres sorcières. Elle alla jusque dans sa sottise, ou dans sa folie, personne ne sait très bien; brûler la bibliothèque du Magisterium lorsqu'elle ne trouva pas le ''GLITTAPQDIFL'', ou comme on le nomme aussi: le ''Grand Livre des Illustres et Très Très Anciennes Potions Qui Datent d'Il a Fort Longtemps''
Au jour d'aujourd'hui ("au jour d'aujourd'hui" est un combo de pléonasmes...) , elle résidait, en ce bel hiver mille neuf cent douze, dans sa petite boutique entretenue par Wolfen, une de ses nombreuses créations. C'était une poupée d'environ un mètre quatre vingt dix (quatre-vingt-dix) , à forme lupine noire et aux yeux rouges qui, contrairement à son apparence effrayante, était un agneau. Il était attentionné et à l'écoute de tous les enfants enfermés dans les poupées de Crux, disposées sur des étagères en bois noir encrées dans le mur. Car à défaut de pouvoir leur parler, il écoutait leur histoire puisque c'est tout ce qu'il lui était permis de faire. Car en effet ("car en effet" c'est lourd comme formulation) , Wolfen n'avait pas de cordes vocales, sa créatrice n'ayant pas jugé utile de lui en confectionner, mais il se consolait en pensant que de toute façon, il n'aurait pas été de nature très bavarde car les grandes personnes sont en générales calmes et silencieuses. Une des particularités de cette grande poupée était sa maladresse native que Crux n'avait cessé d'essayer de stopper depuis sa création, mais rien n'avait marché pour enrayer cette épine dans le pied de la sorcière qui entendait souvent des vases se briser ou la table en bois de l'arrière boutique tomber dans un bruit fracassant.
Et c'est un jour, lorsqu'elle en eut assez d'entendre une étagère se traîner sur le sol, que la sorcière sauta de sa chaise, placée derrière le comptoir qui portait la caisse enregistreuse, et que les bras lui tombèrent. Cette fois, il avait fait fort: gisant sous l'étagère renversée, Wolfen, regardait sa créatrice des yeux les plus grands et désolés qu'il pût faire. Malgré ses faux-airs, elle savait qu'il était effrayé par ce qu'elle allait lui faire et quand elle entendit la cloche, disposée au dessus de la porte d'entrée, teinter, Crux le laissa à son sort et quitta la pièce. Ses pieds la menèrent jusqu'à son petit bureau, à l'étage, et elle sortit son miroir de la commode vivante qui dormait près de la fenêtre. La sorcière regarda dans le verre réflecteur et, notant l'endormissement de son meuble, avachi au sol, elle donna trois coups secs avec le miroir afin de le sortir de sa torpeur. S'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était la paresse de son entourage. Après tout, la sienne suffisait bien au monde. Agacée, elle revint donc à son observatoire puisque l'objet en or ciselé était un des moyens de surveillance qu'elle utilisait quand un enfant entrait dans sa boutique.
Ce que Crux aimait par dessus tout, c'était les enfants curieux car c'était eux qui touchaient les poupées dans lesquelles ils s'enfermait (enfermaient) . Là était toute l'ironie du sort: il se piégeaient de leurs (leur) propre chef. Et ce matin là ne dérogea pas à la règle puisqu'une fillette d'une dizaine d'années entra dans la boutique sombre, éclairée seulement par la lumière de la neige (la lumière de.... la neige ? La lumière du soleil se reflétant sur la neige, oui, à la limite. Mais la neige ne créé pas sa propre lumière.) filtrant à travers la vitrine. Ses yeux se tournèrent vers un jouet qui était sa copie conforme: une petite poupée rousse au grand yeux vert (aux grands yeux verts) . Elle portait un imper ("imper" fait entrer une soudaine familiarité qu'il n'y avait pas dans ton texte.) rose clair délavé et les mêmes mitaines bleues. Intriguée, l'enfant marcha jusqu'à l'objet de la (sa) convoitise mais fit un bond lorsqu'elle entendit un jouet mécanique tomba (tomber) au sol et tenta (tenter) de marcher jusqu'à la porte de sortie. Crux qui allait s'étrangler, promit à elle même (elle-même) de lui enlever la clef qu'il avait dans le dos dès que la boutique fermerait. Le chérubin ramassa le fugueur et lui sourit, amusé. Quand elle regarda l'endroit où était placé (placée) la poupée, elle se surprit de constater qu'elle avait bougée (bougé) pour se cacher derrière une lampe disposée sur une table. Lorsque la petite fille s'approcha, il lui sembla que la table éternua discrètement, d'un bruit si faible qu'elle se demanda si ce n'était pas une hallucination auditive. Elle retira la main qu'elle tendait jusque là et recula, méfiante. Ses yeux verts scrutèrent le moindre mouvement et rapidement, elle s'empara de la poupée. Dans son antre, Crux sourit, jubilant de cette charmante petite âme qui se retrouverait sur une de ses étagères, mais sa joie s'enfuie (enfuit) vite lorsqu'elle vit la petite fille avec la poupée toujours dans les mains. Il y avait un problème? N'avait-elle pas bien suivit (suivi) le cours de l'incantation quand elle avait créé cette poupée? Elle devint livide, ce serait la première fois qu'il y avait un accroc dans le processus. Précipitamment, elle dévala les escaliers et arriva dans le (la) boutique, essoufflée, l’œil ("l'air décontenancé" plutôt que l'oeil...) décontenancé et pointa le fillette du doigt. Cette dernière se figea et fixa la sorcière, inquiète. « Je promet (promets) ! Je n'allais pas la voler! » Crux plissa les yeux et arracha la poupée de ses mains pour mieux la détailler. Elle sentit bien le flux magique s'échapper de l'objet, ce qui signifiait qu'il n'y avait là aucune faille. Dans un premier temps, elle eut beau retourner son cerveau dans tout (tous) les sens, son incompréhension était totale. Mais le temps qu'elle se rende compte de ce qui était évident, une balle de poudre soporifique explosa sur la fillette et la fit tomber dans les bras de Morphée. Crux grinça des dents et scruta les alentours. « Dites-moi que ceci était destinée (destiné) à cette enfant et non pas à moi sinon je vous jure que je vous met (mets) toutes dans un placard jusqu'à Ragnarock! » Les poupées ne bougèrent pas d'un cil, faisant encore plus rager la sorcière mais au moins, la fille d'Eve était inoffensive. Rapidement, elle alla libérer Wolfen et lui ordonna de la mettre à l'étage pour mieux l'observer. En passant, elle tourna la pancarte accrochée à la poignée de la porte d'entrée, signifiant ainsi que la boutique était fermée. Quand elle revint dans son bureau, la fillette couchée sur un divan, Crux fit un bref résumé de la situation dans sa tête et comprit, sans vouloir y croire, la situation (répétition "situation") . La petite fille était une jeune sorcière aux doigts d'argent qui, (pourquoi cette virgule ?) ne pouvait être piéger (piégée) dans les poupées, tout comme Crux. Alors, la panique s'installa dans sa pauvre tête. Que devait-elle faire? Son choix se fit tout seul. Elle avait, en ce moment, de plus en plus de poupées et il était difficile de les entretenir toutes. De plus, la ''Sorcière Mangeuse d'Enfants'', comme on l’appelle également, vieillirait bien un jour ou l'autre et plus personne ne pourrait s'occuper de la boutique. Personne sauf cette petite fille qui pouvait toucher les poupées ensorcelées. Pour s'assurer quelle était bien sa nature, Crux mit une autre poupée entre ses mains et, voyant qu'il ne se passait rien, devint encore plus anxieuse. Car en effet (encore le "car en effet" assez lourd) , même si cette fillette se présentait comme une aubaine, il y avait un problème de taille quant au fait d'avoir cette sorte de ''créature'' dans sa boutique puisque la vérité était bien là: Crux avait la phobie (vu qu'elle la côtoie depuis tout à l'heure, on a un peu de mal à y croire à cette phobie.) des enfants.
Cela la fit revenir à une époque douloureuse de son passé qui était la raison de sa situation actuelle. À l'époque, sa sœur était malade et pouvait mourir un jour ou l'autre alors Crux avait cherché un sort pour la guérir. Mais la seule chose qu'elle avait trouvé, juste avant le chapitre sur la nécromancie qu'elle ne pouvait se résoudre à lire, (était) un sort d’absorption des âmes. Le but d'origine était de l'enfermer dans le corps d'une enfant et pendant des jours et des nuits, Crux essaya. Par erreur, une froide nuit d'automne, elle réussit la potion à cause de plusieurs fioles mal étiquetées et échangea les corps d'une enfant et celui de sa sœur. La nuit suivante, la maladie revint et son corps se mit à pourrir, faisant une sorte de rejet. Alors, Crux ne trouva qu'une solution; enfermer sa sœur dans le corps d'une poupée de porcelaine créée à son image.
Doucement, elle se dirigea vers la malle située en dessous d'une étagère et sortit un journal de l'année mille huit cent quatre vingt un (quatre-vingt-un) . Elle observa la photo prise de la poupée aux cheveux blonds, paraissant gris à cause de l'absence de couleurs. Sa sœur était la première âme qu'elle ait enfermée et à présent, elle trônait dans une des grande salles du Magisterium. Cela faisait près de trente ans qu'elle n'avait pût (pu) la voir et la seule raison pour laquelle elle risquerait sa vie serait pour la récupérer. Mais Crux dût se résoudre, en cet instant, à régler des problèmes plus pressants en entendant la petite fille se réveiller. Ainsi, elle rangea la malle et s'approcha de l'enfant d'un pas méfiant. Elle les détestait, les trouvant trop imprévisibles et bornés. C'est donc pour cela qu'elle resta à distance raisonnable du divan. Lorsque les yeux du fléau furent ouverts, Crux se figea. « Pourquoi suis-je ici? demanda-t-elle. » Crux regarda le plafond, cherchant une explication à se donner dans un premier temps. Elle ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt, causant l'amusement de la fillette. « Je crois que tu es tombée dans les pommes, fini (finit) par dire la sorcière, as-tu des problèmes de santé? - (les tirets de dialogue, c'est: — (code clavier: alt + 0151)) Non. Mais vous, qui êtes-vous? -Mon nom est Cruxelyra Grimodéry Fissolier, on m'appelle aussi Célestine Rosélina Uriphie Xélidier. » Devant la mine dubitative de l'enfant à propos de son nom extrêmement long et complexe, Crux s'empressa de rajouter: « Je suis la gérante de la boutique. -Émilie. répondit simplement la fillette. -Bien, Émilie, tu as touché à cette poupée et... -Je suis désolé (désolée) , elle me ressemblait beaucoup et j'ai crue (cru) qu'elle était peut-être... » Elle s'interrompit, les yeux tristes, et fini (finit) sa phrase. « … pour moi. » Crux la fixa longuement et sourit avant de remettre la poupée dans les mains d'Emilie. « Tu n'as qu'à la garder, alors. -Je voudrais bien, mais je n'aurais jamais assez d'argent, je vis en orphelinat. » (comme par hasard ! Ai-je envie de dire. M'enfin, comme c'est un conte... passons... mais ça reste très cliché). Crux sentit un sourire se dessiner sur son visage et, alors que la petite fille se tassait, méfiante, la sorcière eut l'idée brillante de lui faire la proposition qui aurait ravi n'importe (quel) enfant sans parents. « Que dirais-tu d'habiter avec moi? Tu aurais toute (toutes) les poupées que tu veux et si tu es sage, je pourrait (pourrais) faire de toi ma fille. » Les yeux d’Émilie s'illuminèrent et elle acquiesça positivement. (Bah oui, bien sûr... Tous les orphelins qui croisent dans la rue des inconnu(e)s qui leur proposent d'être leurs parents, disent oui ? Aussi vite ?...) Ravie, Crux sortit un contrat qtipulant (stipulant) les conditions de cette entente. En bonne enfant inconsciente qu'elle était, le petite sorcière ne chercha même pas à lire -si tant est qu'elle savait le faire- et signa d'une croix. Alors Crux jeta un sort sur la petite fille qui lui permit de passer pour une humaine et pouvant se promener librement dans la ville sans que personne ne cherche à savoir quoique ce soit sur elle et risquer de briser sa couverture. Le personnel de l'orphelinat ne la recherchèrent (rechercha) pas (et pourquoi ne recherchent-ils pas une enfant disparue ?) et Crux eut une assistante. Elle lui appris (apprit) à confectionner des poupées et à faire la potion pour y enfermer les âmes d'enfants. Comme elle se réjouit de l'absence de distinction du bien et du mal d’Émilie qui suivit toute ses instruction avec admiration. La petite aimait beaucoup Wolfen avec lequel elle tissa un lien de forte amitié et c'est donc naturellement qu'elle le réparait quand il s'accrochait à un clou, que sa fourrure se déchirait ou encore lorsque ses griffes s'abîmaient. Peu à peu, la fillette prit conscience de la nature de sa mère adoptive et, sans être effrayée, se voua à une vie de sorcellerie en changeant de nom. d’Émilie, elle passa à Émildya Cruxelyra Fossilier, plus tard connue sous le nom respectable de ''L'Honorable assistante de la Croqueuse d'Enfants''. De même que, la sœur adoptive de Crux, qui s'appelait Hermine Grimodéry Fossilier et qui avait changé de nom en Reilissof pour ne pas avoir le même que ''L’Honorable Traîtresse'' (j'pense que j'ai compris le sens de cette phrase mais après plusieurs relectures...) , un autre des surnoms de Crux; permit à Emildya d'entrer au Sénat des sorcières. Ainsi, elle venait, une semaine sur deux, aider sa mère adoptive à la boutique.
Le petit commerce se trouve dans une petite ruelle parisienne, à quelque (quelques) minutes de la rue Mouffetard, et reste très discrète. Elle est en permanence ouverte et a été récemment rénovée mais il n'y a pas plus de clients qu'avant. Le peu qui y entrent n'en ressortent pas et étrangement, la police ne semble pas se poser de question à propos de disparitions étranges (répétition "étrangement/étranges") . Le peu (répétition "le peu") de personnes passant devant ont souvent dit avoir aperçu deux femmes les saluer amicalement à travers la vitrine alors qu'elles étaient en train de confectionner des poupées. Il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter.
Il faut mettre des espaces avant les points d'interrogation et d'exclamation. Tu as quand même une certaine tendance à faire des phrases très longues. Ce qui fait qu'on ne peut pas te lire "rapidement" sous peine de ne rien comprendre. La fluidité en souffre un peu. Le texte en lui-même est entre ""horreur"" (on parle quand même d'enfermer des gosses dans des poupées ^^) et "mignon tout plein" (la sorcière qui découvre son apprentie et la fin heureuse). C'est intéressant puis ça change un peu. De l'ironie ? Où ça de l'ironie ? Parce que tu fais semblant de trouver normal qu'une sorcière enferme des gamins dans des poupées ? A cause des touches d'humour notamment avec Wolfen ? _________________ Je suis né pour te connaître, pour te nommer, liberté. Paul Eluard
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