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| | Essai fantastique | |
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The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Essai fantastique Jeu 20 Juin 2013 - 22:13 | |
| Un petit début d'histoire. Un e ces rêves qu'on fait quand on dort plus vraiment, entre la nuit et l'aube.
Celui ci, je l'ai "couché" sur papier. Donnez votre avis, j'en ferai peu être une suite.
*****
Le vent me caresse le visage, faisant voleter mes longs cheveux auburns. L'écume des vagues vient recouvrir mes pieds nus, mouillant le bas de ma robe variety. Je contemple l'horizon, l'océan grisâtre s'étale à perte de vue. Malgré la pluie fine, le ciel reste assez dégagé, j'aperçois au loin un chalutier qui doit remonter ses filets. Sur sa gauche, un petit voilier, avec une silhouette qui se déplace agilement sur le pont. Je frissonne. Le vent et la pluie commencent à me glacer la peau. Je sens une présence derrière moi et me retourne.
Il marche vers moi, pieds nus sur la plage de galets. Sa chemise en lin blanche ouverte laisse apparaître ses muscles parfaitement dessinés. Il a remonté les ourlets de son pantalon sur ses chevilles pour éviter de le tremper dans l'eau salée. Son regard de braise et son sourire chaleureux me réchauffe le cœur. Nous sommes là où nous nous sommes rencontrés, dix ans plus tôt. Il s'approche et me tend les bras. Je me jette dedans, les larmes coulant sur mes joues rougit par le chagrin. Il m'enlace en me caressant le dos du bout de ses doigts. Je me recule légèrement, et je passe la main gauche dans sa barbe mal rasé. J'adore cette sensation réunissant douceur et de rigidité. Je continue jusqu'à sa nuque, tortillant ses cheveux bruns mi-longs. Il me fait son sourire charmeur, ses fossettes se relevant doucement. — Je t'aime Léa, me murmure-t-il doucement à l'oreille. Il m'enlève délicatement une mèche de cheveux venu se mettre sur mon visage. Je fait semblant de la chasser en soufflant dessus, faisant s'élargir son sourire. — Je t'aime aussi Henry. Plus que tout, plus que la vie. Je sens de nouveau ces larmes qui roulent. Il m'embrasse. Ses lèvres sont tendres, j'ai toujours aimé sa manière de l'embrasser, tout en douceur. Je rajoute un peu de passion, ma langue cherchant la sienne. Après ses instants de plaisirs, je pose ma tête sur son torse, et il m'entoure de ses bras musclés. Henry me caresse le dos délicatement, me faisant frissonner. — Je t'aimerai toujours, me dit il en souriant. Il se recule. Sa peau est en train de brûler. Elle devient noire, comme le charbon. Les flammes lèchent son corps, mais Henry ne crie pas, il me sourit, encore et toujours. Son épiderme se craquelle, ses mains tombent en morceau. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré. J'enfuit la tête dans les mains, pour ne pas regarder. Mais je ne peux m'en empêcher. — Adieu mon amour, ma princesse. Je ne t'oublierai jamais, même dans la mort. Mon âme sœur est là, devant moi. Ce n'est plus qu'une statue de cendres, figée pour l'éternité. Le vent souffle de plus belle, dispersant celui que j'aime.
Mes jambes ne me portent plus, je tombe à genoux. Je suffoque, tellement la douleur grandit dans ma poitrine. Je hurle ma rage et mon désespoir au ciel. Les mouettes tournent au dessus de la tête, comme des rapaces. Je fixe de nouveau le sol de galets, cherchant une réponse. Mon amour s'en est allé, à jamais. Mes larmes tombent sur les cailloux.
Soudain, je sens une sorte de picotement sur ma main gauche. Cette sensation désagréable s'intensifie. Je regarde cette main qui me brûle de plus en plus. Une flamme apparaît. Elle recouvre d'abord son dos, puis vient sur les doigts. Elle commence à s'étendre sur mon poignet puis sur mon avant-bras. Je hurle de douleur tandis que la chair brûle, se calcine. L'odeur est immonde dans mes narines. Et cette flamme qui ne s'éteint pas. Tout mon bras est désormais en feu, et ma jambe gauche commence à brûler également. J'essaie de me rouler au sol, mais rien y fait. Pire, le feu de propage. Il touche mon visage. Ma chevelure s'embrase instantanément. La douleur est atroce, je crie mais aucun son ne sort de ma bouche. C'est tellement insupportable que j'aimerai mourir, mourir vite. Tout mon flanc gauche est en feu. Mon visage également. Je ne bouge plus, j'attend la fin.
Je sens une force qui me tire en arrière. Des paroles incompréhensibles sont prononcées, et le feu stoppe. Il disparaît. Je crie. J'entend une voix qui s'adresse à moi. — Ça va aller. Je ne sais pas qui est cette personne. Mais à cet instant, je la déteste. Elle aurait du me laisser mourir. Mais je m'apaise, je ne ressens plus rien.
J'ouvre les yeux, j'ai encore fait ce rêve. J'éclate en sanglots. Une voix me murmure des mots que je ne comprend pas, mais la mélodie de ces paroles me calme. Je replonge dans un sommeil sans songe. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Essai fantastique Jeu 20 Juin 2013 - 23:19 | |
| On commence par la fastidiosité (non ça n'existe pas ! On est sur un atelier de création, non ? Je crée ! ^^), avec une petite liste non exhaustive qui sera complétée sous peu, j'en suis sûr ! - Citation :
- Son regard de braise et son sourire chaleureux me réchauffe le cœur.
==> me réchauffent - Citation :
- mes joues rougit
==> mes joues rougies - Citation :
- dans sa barbe mal rasé
==> dans sa barbe mal rasée - Citation :
- Je fait semblant
==> Je fais semblant - Citation :
- sa manière de l'embrasser
==> sa manière de m'embrasser, non ? - Citation :
- J'enfuit la tête dans les mains
==> J'enfouis la tête dans les mains (peut-être remplacer avec un possessif à l'un des deux endroits ?) - Citation :
- Les mouettes tournent au dessus de la tête
==> Les mouettes tournent au-dessus de ma tête - Citation :
- rien y fait
==> rien n'y fait - Citation :
- j'aimerai mourir
==> j'aimerais mourirQuelques conjugaisons à corriger aussi peut-être. Pour ce qui est du texte, j'ai eu un peu de mal avec la 1ère personne, mais le mécanisme reste efficace et selon moi ici nécessaire pour retranscrire les sensations du personnages. Un passage très graphique, assez puissant, ça c'était sympa. Après, c'est une entrée en matière très mystérieuse : on ne connaît rien de l'univers, des personnages, etc... Emotionnellement, je ne me suis pas senti très impliqué, mais c'était visuellement intéressant.
Sur certains passage en revanche, je pense qu'il aurait fallu remplacer les virgules par des points pour un meilleur rythme ou pour conférer plus d'impact à chaque proposition. Mais c'est un avis personnel. Exemple : - Citation :
J'ouvre les yeux, j'ai encore fait ce rêve.
J'aurai écrit : J'ouvre les yeux. J'ai encore fait ce rêve.En tout cas, je ne cracherais pas sur une suite ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Essai fantastique Ven 21 Juin 2013 - 12:50 | |
| - Correction:
- The duke a écrit:
- Un petit début d'histoire. Un e ces rêves qu'on fait quand on dort plus vraiment, entre la nuit et l'aube.
Celui ci, je l'ai "couché" sur papier. Donnez votre avis, j'en ferai peu être une suite. Ah ah! Les inspirations qui nous viennent en rêve sont le plus souvent celles qui nous hantent et ne nous lâche pas!
*****
Le vent me caresse le visage, faisant voleter mes longs cheveux auburns. L'écume des vagues vient recouvrir mes pieds nus, mouillant le bas de ma robe variety(je saisis pas la référence avec variety, mais bon c'est pas grave). Je contemple l'horizon, l'océan grisâtre s'étale à perte de vue.(Au lieu de la virgule qu'aurais mis un point ou : ) Malgré la pluie fine, le ciel reste assez dégagé, j'aperçois au loin un chalutier qui doit remonter ses filets (Pareil j'ai du mal à saisir la transition avec cette virgule). Sur sa gauche, un petit voilier, avec une silhouette qui se déplace agilement sur le pont. Je frissonne. Le vent et la pluie commencent à me glacer la peau. Je sens une présence derrière moi et me retourne.
Il marche vers moi, pieds nus sur la plage de galets. Sa chemise en lin blanche ouverte laisse apparaître ses muscles parfaitement dessinés.(Hum, le mec baraqué qui avance au loin chemise ouverte, sur la plage avec le vent qui agite ses cheveux? Déjà-vu ^^) Il a remonté les ourlets de son pantalon sur ses chevilles pour éviter de le tremper dans l'eau salée. Son regard de braise et son sourire chaleureux me réchauffe le cœur. Nous sommes là où nous nous sommes rencontrés, dix ans plus tôt. Il s'approche et me tend les bras. Je me jette dedans, les larmes coulant sur mes joues rougit par le chagrin. Il m'enlace en me caressant le dos du bout de ses doigts. Je me recule légèrement, et je passe la main gauche dans sa barbe mal rasé(e). J'adore cette sensation réunissant douceur et de rigidité(de en trop je pense). Je continue jusqu'à sa nuque, tortillant ses cheveux bruns mi-longs. Il me fait son sourire charmeur, (vraiment trop charmeur pour le coup, s'en est agaçant. Il gagnerait à être nuancé le bonhomme, quand on aime on s'attache aussi aux défauts) ses fossettes se relevant doucement. — Je t'aime Léa, me murmure-t-il doucement à l'oreille. Il m'enlève délicatement une mèche de cheveux venu se mettre sur mon visage. Je fait semblant de la chasser en soufflant dessus, faisant s'élargir son sourire. — Je t'aime aussi Henry. Plus que tout, plus que la vie. Je sens de nouveau ces larmes qui roulent. Il m'embrasse. Ses lèvres sont tendres, j'ai toujours aimé sa manière de l'embrasser (de l'embrasser?m'embrasser du coup non?), tout en douceur. Je rajoute un peu de passion, ma langue cherchant la sienne.(Hm, je rajoute un peu de passion me gêne beaucoup...) Après ses instants de plaisirs,(euh, de plaisir? Et après le baiser ça leur plait plus, d'être juste dans les bras l'un de l'autre? Je sais pas si le mot est bien choisis) je pose ma tête sur son torse, et il m'entoure de ses bras musclés. Henry me caresse le dos délicatement, me faisant frissonner. — Je t'aimerai toujours, me dit il en souriant. Il se recule. Sa peau est en train de brûler. Elle devient noire, comme le charbon. Les flammes lèchent son corps, mais Henry ne crie pas, il me sourit, encore et toujours. Son épiderme se craquelle, ses mains tombent en morceau. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré. J'enfuit (enfouis?) la tête dans les mains, pour ne pas regarder. Mais je ne peux m'en empêcher. — Adieu mon amour, ma princesse. Je ne t'oublierai jamais, même dans la mort. Mon âme sœur(âme-sœur non?) est là, devant moi. Ce n'est plus qu'une statue de cendres, figée pour l'éternité. Le vent souffle de plus belle, dispersant celui que j'aime. (Wou, ça ça fait frissonner! Belle image.)
Mes jambes ne me portent plus, je tombe à genoux. Je suffoque, tellement la douleur grandit dans ma poitrine. Je hurle ma rage et mon désespoir au ciel. Les mouettes tournent au dessus de la(tu as les doigts trop courts Duke, faut aller chercher le m^^) tête, comme des rapaces. Je fixe de nouveau le sol de galets, cherchant une réponse. Mon amour s'en est allé, à jamais. Mes larmes tombent sur les cailloux.
Soudain, je sens une sorte de picotement sur ma main gauche. Cette sensation désagréable s'intensifie. Je regarde cette main qui me brûle de plus en plus. Une flamme apparaît. Elle recouvre d'abord son dos, puis vient sur les doigts. Elle commence à s'étendre sur mon poignet puis sur mon avant-bras. Je hurle de douleur tandis que la chair brûle, se calcine. L'odeur est immonde dans mes narines. Et cette flamme qui ne s'éteint pas. Tout mon bras est désormais en feu, et ma jambe gauche commence à brûler également. J'essaie de me rouler au sol, mais rien y fait. Pire, le feu de(doigts trop courts encore) propage. Il touche mon visage. Ma chevelure s'embrase instantanément. La douleur est atroce, je crie mais aucun son ne sort de ma bouche. C'est tellement insupportable que j'aimerai mourir, mourir vite. Tout mon flanc gauche est en feu. Mon visage également. Je ne bouge plus, j'attend(s) la fin.
Je sens une force qui me tire en arrière. Des paroles incompréhensibles sont prononcées, et le feu stoppe. Il disparaît. Je crie. J'entend(s) une voix qui s'adresse à moi. — Ça va aller. Je ne sais pas qui est cette personne. Mais à cet instant, je la déteste. Elle aurait du me laisser mourir. Mais je m'apaise, je ne ressens plus rien.
J'ouvre les yeux, j'ai encore fait ce rêve. J'éclate en sanglots. Une voix me murmure des mots que je ne comprend pas, mais la mélodie de ces paroles me calme. Je replonge dans un sommeil sans songe. J'aime beaucoup l'idée, vraiment! Le récit se suffit à lui-même, mais je pense que tu peux aussi trouver un peu de matière pour le développer s'il te tient suffisamment à coeur.Le couple par contre gagnerait vraiment à être approfondis et nuancé, pour que les âmes-sœurs soient moins des clichées de corps huilé bodybuildé à l'américaine, et qu'on ressente vraiment leur amour profond. |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Essai fantastique Ven 21 Juin 2013 - 13:26 | |
| Merci à vous deux !
Oui je sais le corps huilé, ça fait très "amour, gloire, et beauté". Mais sur ce passage, je cherche juste à présenter l'histoire et Lea. Henry ayant frit (il a tout compris).
Faut que je réfléchisse à la suite ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Essai fantastique Ven 21 Juin 2013 - 22:08 | |
| Mes VDD s'étant attelés à la correction (merci à eux), je vais donc lâchement me contenter d'un petit commentaire (oui, je sais, je mets ce smiley partout, mais je l'aime bien en ce moment !) C'est le premier de tes textes que je lis, j'aime beaucoup ton style, il est fluide et se lit très bien. Sur l'histoire, c'est vrai qu'elle peut se suffire à elle-même, comme une nouvelle, mais j'avoue pour ma part qu'elle m'intrigue et que j'ai envie d'en savoir plus, de connaître les circonstances exactes de la mort d'Henry et de savoir qui est cet homme qui sauve Léa. Donc je suivrai le sujet avec attention pour lire la suite |
| | | Elann Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 770 Age : 29 Localisation : Nord Date d'inscription : 13/06/2012
| Sujet: Re: Essai fantastique Dim 23 Juin 2013 - 14:34 | |
| Je n'ai pas lu spécialement les corrections apportées, donc je ferai peut-être un peu perroquet de mes VVD. Ah Dukounet... pourrais-tu ne pas écrire en gras, si petit ? ::rolling:: - Spoiler:
- Citation :
- Le vent me caresse le visage, faisant voleter mes longs cheveux auburns (auburn) . L'écume des vagues vient recouvrir mes pieds nus, mouillant le bas de ma robe variety. Je contemple l'horizon, l'océan grisâtre s'étale à perte de vue. Malgré la pluie fine, le ciel reste assez dégagé, j'aperçois au loin un chalutier qui doit remonter ses filets. Sur sa gauche, un petit voilier, avec une silhouette qui se déplace agilement sur le pont.
Je frissonne. Le vent et la pluie commencent à me glacer la peau. Je sens une présence derrière moi et me retourne.
Il marche vers moi, pieds nus sur la plage de galets. Sa chemise en lin blanche ouverte laisse apparaître ses muscles parfaitement dessinés. Il a remonté les ourlets de son pantalon sur ses chevilles pour éviter de le tremper dans l'eau salée. Son regard de braise et son sourire chaleureux me réchauffe (réchauffent) le cœur. Nous sommes là où nous nous sommes (répétition d'un verbe faiiiiible ! Vite, retire-le avant que Morrigan ne le voie !) rencontrés, dix ans plus tôt. Il s'approche et me tend les bras. Je me jette dedans, les larmes coulant sur mes joues rougit (rougies) par le chagrin. Il m'enlace en me caressant le dos du bout de ses doigts. Je me recule légèrement, et je passe la main gauche dans sa barbe mal rasé (rasée) . J'adore cette sensation réunissant douceur et de rigidité. Je continue jusqu'à sa nuque, tortillant ses cheveux bruns mi-longs. Il me fait son sourire charmeur, ses fossettes se relevant doucement. — Je t'aime Léa, me murmure-t-il doucement à l'oreille. Il m'enlève délicatement une mèche de cheveux venu (venue) se mettre sur mon visage. Je fait (fais) semblant de la chasser en soufflant dessus, faisant (répétition "fais / faisant") s'élargir son sourire. — Je t'aime aussi Henry. Plus que tout, plus que la vie. Je sens de nouveau ces larmes qui roulent. Il m'embrasse. Ses lèvres sont tendres, j'ai toujours aimé sa manière de l'embrasser (ou "de m'embrasser" ou "d'embrasser" parce que là, c'est un peu étrange...) , tout en douceur. Je rajoute un peu de passion, ma langue cherchant la sienne. Après ses (ces) instants de plaisirs, je pose ma tête sur son torse, et il m'entoure de ses bras musclés. Henry me caresse le dos délicatement, me faisant frissonner. — Je t'aimerai toujours, me dit il (dit-il) en souriant. Il se recule. Sa peau est en train de brûler. Elle devient noire, comme le charbon. Les flammes lèchent son corps, mais Henry ne crie pas, il me sourit, encore et toujours. Son épiderme se craquelle, ses mains tombent en morceau. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré. J'enfuit (enfouis) la tête dans les mains, pour ne pas regarder. Mais je ne peux m'en empêcher. — Adieu mon amour, ma princesse. Je ne t'oublierai jamais, même dans la mort. Mon âme sœur est là, devant moi. Ce n'est plus qu'une statue de cendres, figée pour l'éternité. Le vent souffle de plus belle, dispersant celui que j'aime. (Tu dis que c'est une statue figée puis que la cendre se disperse... ce n'est pas logique.)
Mes jambes ne me portent plus, je tombe à genoux. Je suffoque, tellement la douleur grandit dans ma poitrine. Je hurle ma rage et mon désespoir au ciel. Les mouettes tournent au dessus (au-dessus) de la (ma) tête, comme des rapaces. Je fixe de nouveau le sol de galets, cherchant une réponse. Mon amour s'en est allé, à jamais. Mes larmes tombent sur les cailloux.
Soudain, je sens une sorte de picotement sur ma main gauche. Cette sensation désagréable s'intensifie. Je regarde cette main qui me brûle de plus en plus. Une flamme apparaît. Elle recouvre d'abord son dos, puis vient sur les doigts. Elle commence à s'étendre sur mon poignet puis sur mon avant-bras. Je hurle de douleur tandis que la chair brûle, se calcine. L'odeur est immonde dans mes narines. Et cette flamme qui ne s'éteint pas. Tout mon bras est désormais en feu, et ma jambe gauche commence à brûler également. J'essaie de me rouler au sol, mais rien y fait. Pire, le feu de (se) propage. Il touche mon visage. Ma chevelure s'embrase instantanément. La douleur est atroce, je crie mais aucun son ne sort de ma bouche. C'est tellement insupportable que j'aimerai (aimerais) mourir, mourir vite. Tout mon flanc gauche est en feu. Mon visage également. Je ne bouge plus, j'attend (attends) la fin.
Je sens une (Deux fois que tu commences un paragraphe ainsi...) force qui me tire en arrière. Des paroles incompréhensibles sont prononcées, et le feu stoppe. Il disparaît. Je crie. J'entend une voix qui s'adresse à moi. — Ça va aller. Je ne sais pas qui est cette personne. Mais à cet instant, je la déteste. Elle aurait du (dû) me laisser mourir. Mais (répétition "mais") je m'apaise, je ne ressens plus rien.
J'ouvre les yeux, j'ai encore fait ce rêve. J'éclate en sanglots. Une voix me murmure des mots que je ne comprend (comprends) pas, mais la mélodie de ces (ses) paroles me calme. Je replonge dans un sommeil sans songe.
Ma foi, c'était assez spécial. Je ne sais pas si une suite serait réellement nécessaire. On peut diviser ton texte en trois parties: Première partie, le retrouvailles des amoureux. Comme tu dis, ça fait beaucoup "amour, gloire et beauté", peut-être un peu trop même. Au début, je croyais à une parodie, d'ailleurs. Deuxième partie: bam ! Je ne m'attendais pas à ce qu'il crame celui-là ^^. On imagine assez bien, ce qui est cool... (et parfaitement horrible ^^). Cette combustion spontanée me laisse songeur... "pourquoi ?" voilà ce qu'on se demande. Troisième partie, le réveil. C'est un gros cliché, le réveil après un mauvais rêve. A la limite, si tu continues, ça l'atténuera, parce qu'on aura une explication à ce cauchemar qui semble récurrent et le réveil ne sera plus la "chute" du récit. L'histoire ne m'a pas franchement emballé mais ça reste bien écrit. S'il y a une suite, je lirai, j'aimerais comprendre un peu ^^. _________________ Je suis né pour te connaître, pour te nommer, liberté. Paul Eluard
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| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Essai fantastique Dim 23 Juin 2013 - 17:02 | |
| Merci de vos avis ! Je vais voir pour une suite, mais pas immédiatement, car je voudrai avancer sur Démon Hunters.
Mais j'y réfléchi.
Content que mon style vous plaise en tout cas ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Essai fantastique Sam 6 Juil 2013 - 14:26 | |
| Je rejoins également le mouvement pro "le texte se suffit à lui-même". Je trouve ça justement intéressant que l'on ne sache pratiquement rien des protagonistes, ça ajoute au côté mystérieux déjà très marqué dans ton texte.
Hormis les quelques fautes citées précédemment et quelques tournures de phrase j'ai trouvé ton texte plutôt réussi. Surtout la fin avec sa main qui prend feu à son tour ! Je pense qu'il gagnerait à être retravaillé un peu pour le rendre plus percutant non ? |
| | | The duke Je commence à m'habituer
Nombre de messages : 162 Age : 40 Localisation : Paris Loisirs : écrire, écouter ma musique à fond dans le RER, lire, rêver Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Essai fantastique Sam 6 Juil 2013 - 20:08 | |
| C'est vraiment un texte brut pour l'instant. Sans correction et tout. Il est clairement a travailler déjà pour corriger les fautes et changer 2-3 trucs. Ravi que ça vous plaise | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Essai fantastique Mer 13 Nov 2013 - 16:35 | |
| Même si le texte remonte à quelque mois, et pour rajouter à mes chers camarades, je trouve que la phase "combustion" de Henry est très bien écrite. |
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| Sujet: Re: Essai fantastique | |
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