Anarchie : les Racines du Mal

Projet qui me tient très à coeur, j'accepte (après un temps d'hésitation) de vous offrir un avant goût d'une trilogie intitulée "Anarchie". Je travaille dessus depuis plus de six ans et la première version imprimée avait déjà remporté un large succès auprès de ceux qui l'ont lue. (notamment chez les filles... ) Soyez indulgents, elle est encore en phase "réécriture".

Synopsis : Dans le monde d'aujourd'hui, une guerre apocalyptique couve. Les Xybers, vampires en puissance menés par leur Amadios (chef élu depuis l'aube des temps, immortel, et transmettant le virus VX qui contamine les humains après morsure) ont choisi de renverser l'humanité. Ils préparent un plan machiavélique pour provoquer l'anarchie qui mènera la Terre à l'Apocalypse. Les lycanthropes, loups-garous vivant en symbiose avec eux depuis toujours, ne partagent pas leur désir de vengeance. Décidés à s'opposer à leur projet et à lutter contre eux pour protéger les humains, ils ont eux-aussi un Amadios (plus puissant lycanthrope, également immortel, transmettant, lui, le gène mutant qui permet la mutation d'un être humain en loup-garou) Au milieu de cette guerre sanglante qui menace, une jeune femme : Jessie Kerrigan. L'Hybride. Parfait croisement entre les plus puissants loups-garous et les vampires purs. (lien de parenté avec les deux Amadios.) Mais Jessie ignore tout de ses véritables origines, de son potentiel destructeur, des créatures de la nuit qui peuplent le monde et de la menace qui plane. Tueuse professionnelle, belle et dangereuse, elle va bientôt devoir choisir son camp...

Voici le premier chapitre de la nouvelle version. L'homme mis en scène jouera un rôle capital dans la guerre à venir, en rejoignant le camp des humains (peu nombreux) à être au courant de la Coexistence. (loups-garous, vampires)


Vingt-trois heures. Alex Godwin salua les derniers membres de son conseil, soulagé de voir la réunion prendre fin. A vingt-trois ans, il était devenu le PDG incontesté de l’entreprise familiale fondée par son père, Daniel Godwin, décédé dans un accident de voiture. Séduisant jeune homme ayant un parfait sens des affaires, aussi ambitieux que déterminé, diplômé de Oxford où il avait longuement étudié, Alex avait d’abord hésité à reprendre les affaires de son père, effrayé par l’ampleur de la tâche et des responsabilités. Mais désigné comme seul héritier, il n’avait guère eu le choix. Cependant, depuis deux ans qu’il travaillait à la tête de Godwin Security, il n’avait jamais regretté sa décision. Sportif, les cheveux noirs, les yeux d’un bleu-gris fascinant derrière des lunettes aux fines montures d’acier, il avait aussi hérité du regard vif de son père, donnant l’impression de scruter l’âme des gens lorsqu’il les observait. Les traits affirmés, la bouche bien dessinée, le nez droit, il connaissait son redoutable succès auprès du sexe féminin, tout comme son père avant lui, mais cela ne lui avait pas permis de trouver la femme de ses rêves. Comment être sûr que celle qui le fréquentait ne le faisait pas uniquement pour son argent ? Alex soupira tandis que la porte se refermait sur le PDG de Healthy Enterprise, membre du conseil d’administration. Le silence retomba et le jeune millionnaire rangea ses affaires. Les dossiers s’empilèrent rapidement dans son attaché-case, allant tenir compagnie à ses papiers et à une liasse de billets verts. Bon sang, il avait horreur de ces réunions tardives qui n’en finissaient pas ! Avec un grognement irrité, il quitta la pièce et s’engouffra dans l’ascenseur qui le ramena au rez-de-chaussée. Dehors, la nuit était tombée depuis longtemps et la neige tombait en silence sur la ville. En arrivant dans le hall d’accueil, Alex fut frappé par le lourd silence qui régnait. Où était donc le veilleur de nuit ? Bah, sans doute faisait-il une ronde dans le bâtiment. Après tout, il était payé pour ça. D’un pas tranquille, Alex s’éloigna vers la porte d’entrée et abandonna l’édifice, siège administratif de Godwin Security. L’entreprise était principalement axée sur les systèmes de sécurité les plus performants au monde, tous issus des plus hautes technologies mondiales. Du matériel vendu à l’armée, aux services secrets et aux agences telles que le FBI dont il était l’un des principaux fournisseurs, Godwin Security se mettait aussi au service des particuliers en vendant les meilleurs systèmes d’alarmes et dispositifs de surveillance tels que les détecteurs de mouvements, de poids, de bruit ou encore de chaleur. Des filiales répandues à travers le monde, de nombreux associés sur les cinq continents, le groupe avait solidement évolué, se faisant un nom et une réputation dans divers secteurs. La mort prématurée du grand PDG et la succession au pouvoir de son fils unique avaient été le fruit d’une véritable tempête médiatique. Alex n’avait pas été épargné par les journalistes mais à aucun moment il ne s’était laissé démonter, décidé à démontrer de quoi il était capable et qu’il était réellement digne de succéder à son père. Pendant un an, il avait donc été la cible des médias, leur ennemi, mais ses compétences avaient fini par avoir le dessus. La hache de guerre avait été enterrée mais malgré tout, Alex demeurait méfiant. Minutieux, attentif aux moindre détails de sa vie, il prenait garde à ne rien laisser aux journalistes, les sachant capables de faire d’un incident anodin un véritable scandale. Petit à petit, son conseil d’administration et ses principaux clients acceptèrent de lui faire confiance et se félicitèrent de cette décision, car le jeune Alex en avait dans le pantalon. C’était indéniable et il promettait d’aller loin.
Le jeune homme s’arrêta sur le seuil de la porte, regardant les flocons tomber sur la route déjà blanchie. De temps en temps, une rafale glaciale agitait les arbres dénudés et venait le fouetter. Frissonnant, il fit un nœud avec son écharpe noire et resserra le col de son manteau par-dessus. A cet instant, son téléphone sonna. Plongeant la main au fond de la poche intérieure de sa veste, il en retira le mobile qui sonnait pour la seconde fois.
— Alex Godwin, répondit-il en se mettant en marche.
Sa voiture était garée cinq cent mètres plus loin, dans un parking privé. Il avait juste à s’engager le long de la rue dans le prolongement du bâtiment et prendre la première à gauche.
— Alex, il est bientôt minuit.
Le jeune homme sourit et consulta sa montre.
— Tu exagères. Seulement onze heures et demi.
— Arrête, ça ne m’amuse pas.
— Que veux-tu que je te dise ? soupira Alex en haussant les épaules avec irritation. Ce sont les mauvais côtés du boulot.
— Le dîner est froid et je suis fatiguée de t’attendre. C’est la huitième fois ce mois-ci, déclara sèchement Sylvia, sa dernière petite amie en date. C’était quoi cette fois-ci ? Une réunion de dernière minute ? Une affaire urgente à régler ? Un rendez-vous d’affaire si important qu’il ne pouvait pas être remis à plus tard ?
— Chérie, calme-toi. Tu sais que j’exécute un travail monstre tous les jours et que j’ai très rarement des vacances. Si tu ne peux pas supporter les inconvénients d’une telle relation, c’est inutile de la poursuivre.
— Et notre mariage ? protesta Sylvia, vexée.
— Notre mariage ? ironisa Alex.
Le projet était en vogue depuis déjà plusieurs semaines mais ils n’avaient pas encore fait d’annonce officielle.
Et j’en remercie le ciel…
Chaque jour, Alex avait la conviction de plus en plus forte qu’il n’était pas prêt pour un tel engagement. En tout cas, pas avec Sylvia. D’accord, elle était d’une beauté remarquable mais les qualités morales lui manquaient et ses défauts semblaient se multiplier au fil du temps. Le mariage avec elle aurait été une monumentale erreur. Sylvia était loin d’être la femme de ses rêves. Il s’en était rendu compte quelques mois auparavant mais n’avait pas encore trouvé le courage de le lui dire. Pourtant, il ne pouvait plus supporter leurs incessantes disputes, les reproches acerbes de la jeune femme, l’emprisonnement dont elle le menaçait en cherchant à le plier à ses quatre volonté et plus encore, il en avait assez de la voir dilapider son argent comme ça lui chantait. Il était grand temps de mettre un terme à cette idylle dénuée d’intérêt qui durait depuis deux ans et demi, le plongeant dans l’incertitude.
Deux ans et demi d’enfer, songea Alex en écoutant la jeune femme lui reprocher pour la énième fois son absence à ses côtés. J’étais aveuglé par sa beauté et par son sourire… Elle est plus perfide et plus manipulatrice qu’aucune autre femme. Comment ai-je pu l’aimer à ce point ?
En tout cas, s’il l’avait aimée à la folie au début de leur relation, cet amour s’était érodé et à présent, il ne subsistait plus qu’un vague sentiment de folie. Ainsi, Sylvia lui avait rendu son cœur et Alex ne devait plus hésiter à briser leur ménage, que plus rien ne pouvait sauver. Il devait retrouver sa liberté avant qu’il n’en ait plus le cran, avant qu’il ne soit trop tard. Tourner la page et regarder en avant.
— Sylvia, coupa Alex, l’interrompant dans son déluge de plaintes. Je crois que ça ne rime à rien de poursuivre cette relation. Il n’y aura pas de mariage.
— Quoi ? s’égosilla la jeune femme d’un ton suraigu.
Alex s’immobilisa en arrivant dans la ruelle qui s’ouvrait devant lui. Une rangée de vieilles maisons se dressait sur sa droite, le coupant de la route sur laquelle circulaient encore quelques véhicules, le bruit de leur moteur s’effaçant dans la nuit noire. Le lampadaire à côté de lui grésilla puis s’éteignit. Les autres aussi étaient éteints. Depuis trois ans qu’il se rendait ici presque tous les soirs, c’était bien la première fois, et cela l’inquiéta.
— Alex ? appela la voix lointaine de Sylvia. Qu’est-ce que tu as ?
— Rien, répondit le millionnaire d’un ton bas.
Malgré lui, il sentait son cœur tambouriner sous l’effet d’une angoisse nouvelle. Le silence, l’obscurité, la neige qui l’entourait, tout cela rendait les lieux sinistres, lesquels n’avaient plus rien de familier. Alex regretta soudainement de ne pas avoir engagé un chauffeur. Jamais auparavant il n’avait eu ce regret mais ce soir, il se maudissait presque d’avoir pris cette stupide décision, qu’il devait à l’accident de son père. Selon les enquêteurs, le chauffeur, lui aussi décédé dans l’accident, était pleinement responsable. Il roulait trop vite et la collision dont lui et le grand PDG de Godwin Security avaient été victimes avait été sans pitié. Depuis, Alex n’avait jamais voulu entendre parler de chauffeur. Sans compter qu’il aimait sa voiture et qu’il adorait conduire. Pour quelle raison aurait-il engagé une personne inutile ? Surtout s’il devait la payer une fortune ! C’était de l’argent foutu en l’air et ça, Alex ne pouvait pas le supporter.
— Alex ! cria tout à coup Sylvia, le ramenant à la réalité.
— Quoi ?
— Que disais-tu ?
— Que je voulais rompre avec toi, répondit-il plus brutalement qu’il ne l’aurait voulu. Notre couple ne signifie plus rien. Je crois que mes sentiments à ton égard se sont effacés.
— Mais…
— Il n’y a rien d’autre à ajouter, trancha Alex. J’ai fais mon choix et ni toi, ni personne d’autre ne me fera changer d’avis. Je suis désolé.
Il raccrocha sans lui laisser le temps de discuter sa décision. Non mais quoi, elle n’allait tout de même pas toujours tout décider à sa place ! Le vent, chargé de neige, tourbillonna devant lui et lui arracha un nouveau frisson. L’attaché-case bien en main, l’autre serrée autour du col de son manteau, Alex baissa la tête pour affronter la tourmente qui semblait prendre corps. Il pressa le pas pour atteindre au plus vite son véhicule, décidé à ne pas laisser une angoisse puérile le figer indéfiniment à l’entrée de cette ruelle. A sa connaissance, il n’y avait pas de voyous ou de gangs dans ces quartiers. Que risquait-il au final ? Rien. Cette idée le conforta l’espace d’une minute, jusqu’à ce que du coin de l’œil il aperçoive une mince silhouette qui semblait l’épier. Mais quand il voulut se retourner, elle disparut silencieusement entre deux maisons, chose suspecte au possible selon lui. Un instant plus tard, un cri lui parvenait, bref mais violent. Des ricanements retentirent et Alex sentit son sang se glacer dans ses veines. Il s’immobilisa, le cœur battant à tout rompre, priant pour qu’on ne l’ait pas vu. Le froid, impitoyable, lui mordait les joues et le pénétrait jusqu’aux os. Pourtant, il refusa de bouger, attendant ne sachant pas trop quoi. Finalement, il décida de rebrousser chemin. Mais au moment où il s’apprêtait à faire demi-tour, en proie à une panique grandissante, des silhouettes surgirent au cœur de la nuit. Il lâcha un chapelet d’invectives avant de tourner les talons pour s’enfuir.
— En chasse ! aboya l’un des trois hommes.
— Deuxième round de la soirée ! se réjouit un autre avant d’éclater d’un rire moqueur.

Nooooooooon je dois partir, je te lirais demain

Ok, t'inquiète pas, il va pas s'envoler !! lol.
Je sais qu'il y en a qui vont dire que ça ressemble à Underworld (pour ceux qui l'ont vu) mais je tiens à préciser que je l'ai écris avant la sortie du film et que le jour où il est sorti, (et que j'ai découvert de quoi il s'agissait) j'ai fais une sacré déprime et j'ai refusé d'écrire mon livre pendant des mois. J'avais mis tous mes espoirs (à l'époque) dans Anarchie, et d'un coup, un film portant sur le même genre sort sur les écrans !! Sniff... A cause de ça, je crois pas qu'il sera édité un jour, même s'il est relativement (non, très) différent du film. Enfin on verra bien...

(voila, j'ai eu le temps que de lire le résumé, et j'éditerais pour la suite. Mais c'est vrai que j'ia pensé à Underworld... enfin, avec ce que j'ai compris de ce film qui est un truc affreux sans histoire importante, l'important étant qu'il y ait des morts... Rien que ton introduction est déjà bien plus prometteuse !)

Merci beaucoup. Enfin quelqu'un de sensé !! lol. Ca fait plaisir... J'espère que tu auras l'occasion de lire la suite et que tu aimeras. (bien que ça ne soit pas de la Fantasy...)
Personnellement, je préfère aussi très largement mon histoire au film ! Mais bon... C'est mon opinion...

En effet, j'ai pensé moi aussi à Underworld en lisant le résumé. Mais tant que tu ne racontes pas la même histoire, tout va bien.

En tout cas j'ai tout lu, et j'aime beaucoup! Ca promet! Je veux la suite! Je m'engage en tant que relecteur pour te dire ce qui va pas! J'ai remarqué quelques tournures -vraiment peu- à remanier, mais sinon c'est parfait! J'adore écrire plein de choses avec des points d'exclamation!

Bravo! Continue!

Encore!

Non, clair que ça raconte pas la même histoire. Par rapport à Underworld, dans mon livre, les humains sont très engagés et beaucoup plus impliqués. En fait, excepté la présence simultanée de vampires et de loups-garous, et d'un hybride, ça n'a rien à voir.

En tout cas, merci, ça fait plaisir !!! Je vous posterai la suite du premier chapitre demain, car là, je vais devoir y aller. (et oui, y en a qui bossent... Heureusement, encore deux nuits et fini...) Sinon, hésite pas à me dire ce qui n'allait pas. La suite va être un peu plus violente mais une histoire de vampire est forcément un peu... Sanglante !! A réserver aux amateurs du genre... lol

j'ai beaucoup aimé, même si je t'avoue qu'au départ moi aussi j'avais l'impression de lire le synopsys d'Underworld... mais tant que c'est différent, j'attends la suite avec impatience

Luciole

Moi je trouve pas que ça ressemble à Underworld. Et puis déjà ici les loup-garous sont les gentils et dans Underworld, c'est les vampires les "gentils".

"Et j’en remercie le ciel" => pourquoi ce brusque passage à la première personne? Reste en narrateur : "Et il en remerciait le ciel"

"répondit le millionnaire d’un ton bas." => un ton bas? Je préfère: murmura, chuchota, parla doucement, d'une faible voix. Mais "un ton bas" ça fait bizarre.

"L’attaché-case" => attaché-caisse, enfin il me semble

A part ça, j'aime bien, il me tarde la suite.
Du SANG!!!

D'accord, d'accord. Ca vient ! lol. Merci à tous pour les compliments. C'est cool si vous aimez.
ultuant, juste à propos de "et j'en remercie le ciel" , c'est le personnage qui le pense lui-même. Discours direct inséré dans le texte. Effet quoi... De temps en temps, au cours du livre, j'insère directement la pensée du personnage, à ce moment en italique.
Pour le reste, je tâcherai d'y songer lorsque je recorrigerai le livre.

Veuillez excusez les éventuelles fautes (notamment de frappe), je ne l'ai pas relu, ni corrigé. Trop occupée avec les Arcanes de Wyl'Ambre. :ecrire:


Sans même se retourner, Alex sut que ces types s’étaient lancés à sa poursuite. Alors qu’il croyait avoir mis une certaine distance entre eux, un coup violent dans le dos le fit basculer en avant. Le souffle coupé par la douleur, il se mit à quatre pattes et chercha sa respiration. Les trois individus l’encerclèrent et Alex réalisa qu’il n’avait pas couru plus de quelques secondes. Il n’avait même pas réussi à quitter la sombre ruelle. Il ne vit pas arriver le second coup de pied qui lui brisa une côte, le faisant basculer sur le côté. Roulant sur le dos avec un cri, il lâcha son attaché-case et l’un de ses agresseurs bondit dessus. Un autre le saisit par le col de son manteau et le releva pour aller le plaquer contre le mur juste derrière lui.
— Regardez-le ! s’exclama un des types. Il crève de peur !
— Oui… Il a tellement la trouille que je me demande même s’il ne va pas se faire dessus comme l’autre, ajouta sérieusement celui qui tenait Alex contre le mur.
Le malheureux déglutit péniblement mais le choc passé, il retrouvait peu à peu ses esprits. Il comprit qu’il devait changer d’attitude et ne plus laisser paraître sa terreur. Avalant sa salive, il essaya d’arranger sa cravate d’une main tremblante et se racla la gorge, s’efforçant d’ignorer la douleur que provoquait sa côte cassée lorsqu’il respirait.
— Combien voulez-vous ? demanda-t-il d’une voix qu’il s’efforçait de rendre normal en dépit du chevrotement.
Il y eut un silence perplexe.
— Du fric ? s’étonna l’un d’entre eux.
— Tu crois vraiment qu’on en a quelque chose à foutre de ton blé ? railla son principal agresseur.
— Alors qu’est-ce que vous voulez ? demanda Alex, mal à l’aise.
Et m***e ! Pourquoi n’avait-il pas une arme avec lui ? Ou des gardes du corps ! Voilà qu’il risquait d’y passer à cause de sa légèreté ! Il n’avait jamais eu d’ennemis et avait par conséquent négligé le besoin de protection. Mais comment avait-il pu se croire à l’abri du même danger qui menaçait chaque individu de cette fichue planète ? Alex s’efforçait de dévisager ses agresseurs mais la nuit était trop noire et sans lumière, il ne parvenait même pas à distinguer leurs traits. Ils portaient des survêtements de sport dont la capuche était rabattue sur leur tête et par-dessus, un blouson noir. Des jeans usés, des bottes crottées, c’était là tout ce qu’il pouvait voir d’eux. Soudain, les lampadaires situés dans la ruelle se rallumèrent dans un grésillement éphémère. Comme s’ils avaient été aveuglés, les trois types reculèrent précipitamment en se cachant les yeux. Alex voulut profiter de cette brève inattention pour fuir mais à sa grande surprise, ses jambes refusèrent de le porter. Elles flageolaient tellement qu’il s’effondra presque par terre et dû prendre appui contre le mur. Lorsqu’il releva les yeux, ses trois agresseurs s’étaient rapprochés et celui qui semblait être le chef sortit un couteau à cran d’arrêt.
— Oh m***e… gémit Alex en se raidissant contre le mur.
— Tu l’as dit, sourit cruellement l’homme. Même un millionnaire dans ton genre n’est pas à l’abri de nous…
Ça, Alex l’avait bien compris. Trop tard, mais il l’avait compris. Quant à savoir qui était désigné par le « nous », il préférait ne pas se poser la question. Quand Alex réussit enfin à détacher son regard de la lame, il fixa son agresseur, une expression de terreur figeant ses traits. C’est alors que, pour la première fois, il remarqua l’étrange lueur nacrée qui faisait briller ses yeux d’une façon surnaturelle, ainsi que sa pâleur inhabituelle. Mais plus terrifiant encore, il avisa les canines atrocement pointues et ensanglantées qui dominaient sa mâchoire supérieure et qui semblaient le menacer. A ce moment, il ne vit plus que ces inquiétantes dents. Qu’est-ce que cela signifiait ? Qui étaient ces types ?
— Alex Godwin… La star des actualités, murmura l’homme d’une voix profonde en agitant lentement son couteau sous le nez du millionnaire. Quelle prise de luxe… Mais je dois t’avouer que je suis surpris qu’un type de ta trempe se balade seul la nuit, sans même une arme pour se défendre. Encore que contre nous, elle serait bien inutile.
— Ecoutez, je suis sûr que…
Un violent coup de poing à l’estomac faillit le faire vomir et il dut déglutir plusieurs fois d’affilé pour empêcher d’éventuels renvois. Sonné, il ne prit pas garde au nouveau coup de poing, qui faillit lui arracher la mâchoire et l’envoya valdinguer quelques mètres plus loin. Bon sang, ce mec était vraiment doté d’une force hallucinante ! Alex n’avait pas poussé un seul cri. Il encaissait les coups sans broncher, comme s’il s’était déjà résigné au pire. Mais sa peur n’en était pas moins présente et il redoutait la suite des événements. Il se tordit de douleur sur le sol enneigé, crachant du sang dont la couleur contrasta admirablement avec le blanc neigeux. Alex était si hypnotisé par ce mélange insolite qu’il ne remarqua pas la paire de bottes en velours blanc qui se confondait avec cette neige impure. En entendant les ricanements cruels derrière lui, il revint à la réalité et secoua la tête pour chasser la brume qui s’installait dans son esprit. Il avait mal partout et craignait de sentir la lame du couteau s’enfoncer dans son dos ou glisser sur sa gorge, mettant ainsi fin à son supplice. Sa vue était floue et ses oreilles bourdonnaient de façon agaçante. Lorsqu’il cligna des yeux pour accommoder sa vue, il nota enfin la présence des jolies bottes blanches. Relevant vivement la tête, il croisa le regard brillant d’une jeune fille aux longs cheveux châtain clair dansant autour d’elle. Il eut l’impression d’avoir une hallucination tant elle semblait sortie de l’ordinaire. Une mystérieuse apparition, peut-être un ange venu le chercher après sa mort. Ses yeux verts étincelaient de la même lueur qui animait le regard de ses trois agresseurs. Sous son long manteau d’hiver blanc, elle portait une minijupe noire avec des collants de laine blancs qui mettaient en valeur ses jambes au galbe élégant. Habillée d’une chemise rouge dont le col pointu contrastait avec le chandail noir, elle avait une allure surprenante. Sa façon de s’habiller était étrange, mais Alex était surtout fasciné par son visage. On lui donnait à peine seize ans et pourtant, l’air sévère peint sur ses traits lui en donnait vingt-cinq. Son regard était si profond qu’on se perdait dans le vert de ses yeux, mais l’expression glaciale et la sagesse infinie qu’on pouvait y lire avait de quoi intimider. Une petite bouche aux lèvres rouges, un nez droit, des joues roses, elle n’avait pas un physique exceptionnellement divin mais elle était dotée d’une élégance naturelle et d’un charme sans équivoque. Petite et menue, les cheveux fins encadrant librement son joli visage, la mystérieuse adolescente donnait l’impression de parcourir le monde avec indifférence. Sans savoir comment, Alex sut qu’elle était sa dernière chance de survivre à cette nuit. Luttant contre la douleur qui menaçait de lui faire perdre connaissance, il rampa pour contourner la jeune fille et se mettre à l’abri derrière elle. Celle-ci ne lui accorda pas la moindre attention. Elle observait à présent les trois individus qui s’étaient immobilisés en silence à quelques mètres de leur victime. Les mains dans les poches de son long manteau blanc, elle se tenait bien droite, fermement campée sur ses jambes légèrement écartées comme pour lui assurer une bonne stabilité. Le vent continuait de balayer ses cheveux clairs, y semant des flocons de neige. Le silence se prolongea mais personne ne semblait décidé à le briser. Alex ne comprenait pas ce qui se passait. Il était essoufflé, gelé, trempé, mais avait repris espoir : ce soir, il allait peut-être s’en sortir vivant. Visiblement, les trois hommes s’inquiétaient de savoir à qui ils avaient affaire et il les comprenait. Cette étrange jeune fille, sortie de nulle part, effrayante et fascinante, sans peur et sans arme, il y avait de quoi se poser des questions. Alex espérait qu’il ne s’était pas tromper dans son choix de s’en remettre à elle. L’un des types s’agitait, nerveux, mais Alex se demanda s’il mourrait d’envie de fuir, ou d’attaquer. Celui qui semblait être le chef de la bande fut le premier à reprendre ses esprits. Une expression furieuse déforma son visage et il brandit son couteau d’un geste menaçant.

"attaché-case" => attaché-caisse, combien de fois dois-je te le répéter ^^

"qu’il ne s’était pas tromper" => trompé

J'adore. Superbe description de la jeune fille. Atmosphère magique, irréelle.
Posteras-tu la suite? Te plait!

Voui. Vous aurez le droit au premier chapitre complet.

Et la suite, ben faut voir... J'aurais bien encore qqs pages mais faut savoir que la nouvelle version est pas encore très avancée à cause de Wyl'Ambre.

Bon, sinon, contente que ça te plaise toujours. Pour attaché-case, vérifie, mais c'est bien comme ça que ça s'écrit ! Et pour "tromper", exact. Tite faute. Merci quand même... Veux-tu la suite maintenant ou la posterai-je plus tard ?

C'est pas grave si ce n'est pas trop avancé.
Tu postes quand tu veux, de toute façon je vais pas tarder à partir.

Bon bah en espérant que t'auras le temps de lire le passage suivant, je me dépêche de le poster maintenant.


— Bordel, mais t’es qui toi ?! cria-t-il en s’approchant d’un pas.
La fille ne répondit pas mais esquissa un sourire qui révéla deux canines trop pointues et trop longues pour être parfaitement anodines.
— T’es pas humaine... murmura l’un des deux comparses.
— Quelle perspicacité ! apprécia l’adolescente en dodelinant de la tête. Quant à vous, je dirais trois minables larcins lâchés en pleine jungle pour jouer les durs.
— Hé ! Insulte-nous encore une fois et je te règle ton compte ! avertit sèchement le troisième homme. Ce n’est pas parce que t’es de la même race qu’on t’épargnera !
— Là, c’est vous qui m’insultez ! siffla la jeune fille en sortant les mains de ses poches. Comment osez-vous prétendre que nous sommes de la même race ?! Je suis un sang-pur et vous n’êtes que des Corrompus ! Des bâtards !
— Ecoute ma jolie, on ne se mêle pas de tes affaires alors ne te mêle pas des nôtres, intervint calmement le chef. Laisse-nous notre ami et dégage !
L’adolescente tourna la tête pour apercevoir Alex qui lui rendit son regard, apeuré. Il s’était relevé mais n’osait pas prendre la fuir, craignant de précipiter sa mort. De plus, sa côte cassée l’empêcherait de courir.
— Non, déclara tranquillement la fille en regardant de nouveau les trois hommes. Alex Godwin m’appartient désormais. Quant à vous, j’ai bien peur que votre pitoyable existence ne s’arrête là.
— Tu n’espères quand même pas nous tuer tous les trois ? se moqua l’un d’entre eux. Nous sommes doués d’une force physique particulière et d’une rapidité qui risque de t’en boucher un coin !
Sur ces mots, la jeune fille éclata de rire. Entre ses doigts, elle tenait un chapelet noir dont elle triturait la chaîne en petites perles. Lentement, elle passa le bijou autour de son cou et s’approcha des trois hommes qui reculèrent contre leur volonté. Cette fille dégageait vraiment une aura inquiétante. La froideur maléfique de ses yeux, la sagesse de son regard, la sévérité de ses traits, son âge trompeur, tout cela en faisait une ennemie redoutable et ça, les trois types comme Alex l’avaient compris.
— Vous ne savez même pas qui je suis, déclara-t-elle d’une voix grave en continuant à avancer d’un pas déterminé.
— On dit qu’une chasseresse élimine régulièrement des Corrompus, répliqua simplement le chef de la bande. C’est toi ?
— Une chasseresse ? s’étonna l’adolescente en ralentissant. Je ne suis pas une chasseresse. Je suis une Exécutrice. L’Exécutrice de l’Elite du Sang.
— Shayla Shyres ?
— Ravie de constater que vous me connaissez finalement. Et je suis chargée par la Guilde des Immortels de faire le ménage dans tous les milieux. En particulier pour éliminer les débris dans votre genre. Vous comprendrez que vos frasques imbéciles ne sont d’aucune utilité pour nos castes. Vous n’êtes qu’une erreur que l’Elite du Sang doit rectifier. Vous ne servez pas les projets de la Guilde et par conséquent, votre existence devient superflue.
Sur ces entrefaites, celle qui se faisait appeler Shayla Shyres passa à l’attaque. D’un seul coup de pied circulaire d’une puissance étonnante pour quelqu’un de son gabarit, elle frappa les trois hommes qui tombèrent à la renverse avec un cri. Bondissant à toute vitesse, elle écrasa successivement ses adversaires, leur plantant à chacun une sorte de petit couteau dans le cou. Alex se boucha les oreilles, assommé par les hurlements de douleur des trois hommes qui se tortillaient sur le sol, incapables de fuir, comme s’ils étaient en proie à la pire des tortures. Tranquillement, l’un après l’autre, la jeune fille leur saisit la tête et leur fit faire un tour à trois cent soixante degré. Les vertèbres explosèrent sous la force du mouvement et les corps s’affaissèrent en silence. Alex tremblait comme une feuille, les yeux agrandis d’horreur. Shayla se releva, récupéra les trois petits couteaux ensanglantés, les essuya sur les vêtements des cadavres, puis les rangea soigneusement dans des petits étuis attachés autour de sa cuisse droite. Alex avait eu du mal à suivre le déroulement de l’action. Tout s’était passé si vite qu’il avait encore du mal à en revenir. La sauvagerie de la scène mêlée à l’indifférence et à la froideur de la tueuse l’avait sérieusement ébranlé. Péniblement, l’attaché-case serré contre lui, il s’arracha à sa morbide contemplation pour regarder l’adolescente remonter à sa hauteur. Elle était tellement effrayante par sa personne mais fascinante par son attitude.
— Etes-vous là par hasard ou êtes-vous là pour une raison précise ? demanda finalement Alex, agacé par le silence qui s’éternisait entre eux.
— Vous êtes loin d’être stupide, monsieur Godwin, répondit Shayla en hochant la tête. A votre avis ?
— Je crois que vous êtes là pour une raison précise.
— Laquelle ?
— Je n’en sais rien.
— Alors je vais vous le dire : je suis là pour vous tuer.

"leur plantant une sorte de petit couteau dans le cou" Ensuite tu parles de trois couteaux. Alors précise, "leur plantant à chacun ..."

J'adore cette femme. Morbide mais géniale.

A oui j'avais oublié de te le dire mais tu aimes bien les personnages avec le nez droit ^^ Il y en a un dans tous tes récits!

Ah oui ? Je fais même pas attention tu vois. Je tâcherai de varier tout ça les prochaines fois.
Contente qu'elle te plaise cette femme, parmi les plus puissantes de la gente féminine vampirique... (oups, moutus et bouche cousue...)
Et ok pour les couteaux, j'arrange ça de suite... ^^

Argh! c'est pas gentil de nous laisser dans l'expectative là

sinon j'avoue que moi aussi au départ je me suis dit "tiens,revoilà Underwolrd"(oui je retarde mais bon^^).mais ensuite tu établies une ambiance bien stressante qui plonge dans la situation et on se demande comment ce pauvre Alex va bien réussir à s'en sortir.
et quand enfin ça semble fait,tu nous le remets dans pire que le reste! rôô,pas d'indulgence!

mais c'est fait avec brio et je n'attends que la suite pour savoir enfin ce qu'il devient,pourquoi cette fille veut le tuer...

Je 'en serais douté quelle faisait parti des plus puissants vampires ^^

Bon, allez, je vais être gentille... Je vais pas vous laisser patauger dans le doute et l'ignorance. Mais c'est vraiment parce que je vous aime bien et que vous le méritez !!
Voici la vérité...
*roulements de tamboure* et...

Alex sursauta violemment et sentit de nouveau son cœur s’emballer à vive allure. Des sueurs froides le firent frissonner et il attendit que la jeune fille s’exécute, mais elle ne bougea pas.
— Si vous êtes là pour me tuer, pourquoi ne pas avoir laissé ces hommes s’en charger ?
— Parce que je ne vais pas vous tuer pour de vrai.
— Quoi ? fit Alex, interloqué.
Shayla tendit la main vers son épaule mais il eut un mouvement de recul et elle haussa les épaules en ramenant sa main à elle.
— Monsieur Godwin, que pensez-vous des événements de ce soir ? demanda-t-elle en le poussant en avant, du côté de la ruelle où se trouvait encore sa voiture.
— Que j’ai l’impression d’être dans un cauchemar. Je crois que je suis en plein délire. J’ai besoin d’un calmant et d’une bonne nuit de repos. Ce qui est arrivé ce soir est… est…
Alex se retourna sans cesser de marcher, jetant un regard affolé au cadavre d’un homme déjà raidi par le froid. Il avait la gorge ouverte et le sang s’était répandu en une sombre mare sur la neige encore fraîche. Une expression d’horreur avait tordu son visage maculé d’hémoglobine. C’était donc là la première victime de ces trois monstres. Les salauds ! Ils lui avaient tranché la gorge sans aucune pitié, sans aucun regret. Pauvre type… Il fallait espérer qu’il n’avait pas une femme et des enfants qui l’attendaient désespérément chez lui. Mais pourquoi n’en aurait-il pas ? Alex soupira et reprit sa marche à l’endroit, abandonnant les quatre corps sans vie.
— Que disiez-vous ? reprit Shayla.
— Je ne sais plus mais franchement, je m’en fous. Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous me voulez, mais oubliez-moi. Ce soir, il m’est arrivé un truc dingue et je préfère tout oublier ! Je n’ai absolument rien compris à toutes vos conneries et d’ailleurs, je ne veux rien savoir. Si c’est une nouvelle organisation criminelle ou… ou… ou autre chose, ça m’est égal ! déclara Alex d’une voix tremblante en atteignant enfin le parking privé.
— Monsieur Godwin, je vous ai sauvé la vie. Vous avez une dette envers moi. La moindre des choses serait de vous intéresser à ce que j’ai à vous dire. Et vous devriez au contraire réfléchir à tout ce que vous avez vu ou entendu ce soir.
— Non, pas question, rétorqua sèchement Alex.
Il sortit ses clés de voiture, la main engourdi par le froid, et s’efforça d’ouvrir la portière. Soudain, Shayla lui saisit brutalement le poignet, l’obligea à se retourner sans effort apparent, et le plaqua violemment contre la carrosserie de son véhicule. Les lunettes de travers, la respiration courte, Alex n’osa plus faire le moindre mouvement. Pas question d’énerver cette fille ! Il avait vu de quoi elle était capable…
— Alex, vous permettez que je vous appelle ainsi ?
Le jeune homme hocha frénétiquement la tête.
— Les trois hommes que vous avez vus ce soir étaient des Xybers impurs. Des Corrompus. Premier barreau de l’échelle après la contamination par le VLX.
— Le quoi ? murmura Alex d’une petite voix.
— Le VLX. Virus Latent Xybérien. Il est transmis par notre reine, placée à la tête de la Guilde des Immortels, et par les membres de sa famille. Mais je vous expliquerai tout cela en détails plus tard. Laissez-moi plutôt vous dire ce que j’attends de vous.
— D’accord, mais lâchez-moi.
Shayla hésita une seconde puis s’écarta, rendant au jeune homme sa liberté de mouvement.
— Je vais faire au plus simple. Les détails, les questions, le pourquoi et le comment, ce sera pour plus tard.
— Très bien. Je vous écoute.
— Je vous ai longuement étudié. Votre vie professionnelle, votre vie privée, vos habitudes, vos comptes en banque, vos loisirs, vos capacités, bref, tout ce qui vous concerne.
— Eh bien… Faut pas vous gêner surtout, grogna Alex en croisant les bras d’un air renfrogné.
— Fermez-la et écoutez, ordonna froidement la jeune fille. Une terrible guerre couve. Un fléau inhumain, endormi depuis des millénaire mais qui tend à se réveiller dans les prochaines années. Pour contrer la menace, un peuple dont la puissance équivaut à celle de ce fléau. Mais si l’humanité veut une chance de se relever après cette guerre, si les humains veulent y survivre ou tenter de l’éviter, il leur faut se préparer maintenant.
— Désolé, mais je ne vous suis pas.
— Il y a environ trois mille ans, une secte fut fondée en réponse à la menace xybérienne. Le Crépuscule Noir. Le Conclave est l’assemblée générale de cette mystérieuse secte, constitué de prélats. A sa tête, un homme très puissant que l’on dit immortel. Ensemble, ils mènent une guerre de l’ombre contre les vampires. Mais c’est une guerre perdue d’avance à cause du manque de moyens et d’organisation. Pourtant, les hommes qui accomplissent cette… sainte croisade luttent sans relâche, donnant leur vie pour tenter de protéger les humains.
— Et vous voulez quoi ? Que j’adhère à la secte des anti-dracula ?
— En un certain sens, oui. Mais nous attendons bien plus de vous. Le Conclave, épine dorsale de la secte, est axé sur la recherche scientifique, qui repose sur une application strictement militaire. En somme, des chercheurs travaillent jour et nuit sur la mise au point d’un remède contre le VLX, mais aussi sur la création d’armes redoutables pour détruire les vampires. Des armes de haute technologie dont l’efficacité ne sera plus à prouver. D’autre part, un secteur militaire a été mis en place ces dernières années pour constituer des commandos spécialement entraînés pour maîtriser ces armes et éliminer les vampires. Mais attention, il ne sera pas question de s’attaquer aux plus hautes sphères du monde vampirique. Aucun commando ne serait à la hauteur. Nous devons neutraliser les maillons inférieurs et paralyser ainsi les exécutants du projet. Les Xybers les plus puissants seront éliminés par d’autres… êtres.
— J’imagine qu’il n’est pas bon de poser trop de questions ? demanda Alex, intrigué par les autres êtres en question.
— Non.

*se joint à ce pauvre Alex pour partager une migraine carabinée*
un peu dur à intérer de suite toutes ces infos pour mon pauvre petit cerveau.j'avoue que j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour tout comprendre,pas que ce soit mal écrit mais y'en a pas mal d'un coup et je trouve que ça entrave un peu la fluidité d'avant.

cela dit,c'est un peu dur de mettre ça en contenu plus digeste étant donné la masse et le peu de temps qu'elle a devant elle pour tout lui expliquer.

mis à part ce petit passage,c'est toujours vachement bien.
et merci de ne pas m'avoir laissée à me torturer les méninges!

De rien !! Je vais tâcher de voir si je peux arranger ce flot d'informations trop brutal mais comme tu dis, la difficulté étant qu'elle dispose de peu de temps pour tout lui expliquer...
Aïe, aïe... Mais ce passage, peut-être un peu long quoique nécessaire, vous ouvre les portes du monde de la nuit. Les autres chapitres sont plus faciles à ingérer.

*sort son calepin de mauvaise augure*
"Des sueurs froides le firent frissonner" => répétitif, froides, frissonner, cherche d'autres mots

"vos comptes en banque" => sérieusement, à quoi ça sert de surveiller les comptes en banque? A part à remplir les lignes? ^^

"Un fléau inhumain, endormi depuis des millénaire mais qui tend à se réveiller dans les prochaines années. Pour contrer la menace, un peuple dont la puissance équivaut à celle de ce fléau." Rien compris du tout. Enfin si mais tu devrais dire : "Un fléau inhumain, endormi depuis des millénaire tend à se réveiller dans les prochaines années. Pour contrer la menace, il faut un peuple dont la puissance équivaut à celle de ce fléau."
Là c'est clair

Sinon j'aime et il me tarde de savoir quel rôle il va jouer dans ce complot

Je tâcherai de corriger à l'occasion, mais là...
*mode flemme*
Merci quand même pour ces petites remarques. C'est toujours bon à prendre !!
Et je suis positivement ravie que ça te plaise !!

Heureusement, c'est bête d'être contrarié si le texte plait à quelqu'un

*rire*
C'est vrai que ça serait plutôt curieux et même anormal. Dès que tu es prêt, tu me dis quand tu veux voir la suite. Si tu n'as pas le temps de lire maintenant, on attend. Et quand c'est bon, si t'en as pas marre, tu me préviens.
Et Morrigan, idem.