Meurtres Mystérieux

Bonjour à tous,

Voilà, je suis le Premier à poster un écrit dans cette catégorie.
Je poste un premier chapitre de mon roman policier. Il s'agit en fait d'un premier tome d'une Série de 5 tomes. Cette série parle d'un jeune Officier de Police et d'un tueur atrocement horrible qui appartient à un réseau Terroriste.


"Chapitre 1

Un froid glacial hérisse le duvet de ma nuque. Même avec des vêtements chauds, il arrive à trouver une faille pour me geler. Je regarde la pierre tombale et m’accroupis après avoir fait ma prière. Je pose le bouquet de roses blanches sur la tombe de ma défunte copine, Carla Zabrokov. Elle est décédée suite à ses blessures causées par un terrible accident de voiture. Un peu ivre, j’avais décidé et je me suis endormi au volant. Le véhicule a percuté un poteau électrique. Je revois son corps sans vie dans la voiture. Depuis, je n’arrive pas à me pardonner.
Les larmes aux yeux, je contemple la tombe enneigée et souffle dans mes mains pour me réchauffer un peu.
Nous sommes le 18 Janvier 2008. L’hiver était vraiment présent. C’est rare de voir un temps aussi moche à Nice. Même l’hiver.

Je prie pour que son âme reste au fond de mon cœur. Je regarde la photographie de Carla, ce visage que je ne verrai plus jamais. Plusieurs cicatrices parcourent mon corps tel les vestiges de ce drame. Mon visage compte tellement de marques que, parfois, des gens me regardent de travers comme si le chirurgien esthétique avait loupé son opération. C’est bien un des souvenirs que je désirerai enlever.

Je m’appelle Jack Karlier et je suis officier de la Criminelle de Nice, âgé de 24 ans. Cela paraît très jeune pour un officier. J’ai passé plusieurs examens pour pouvoir appartenir à la Police. Pendant un de mes examens, un membre du jury, le Commissaire de la Criminelle Paul Aviana, m’a proposé un poste dans le sein de son équipe. Bien évidemment, j’ai accepté et j’ai passé d’autres épreuves pour montrer mes compétences. À dire vrai, j’ai un don très élevé pour résoudre les mystères. Cela faisait partie des tests.
Pendant mes temps libres, j’aime surfer sur Internet pour voir les faits divers, meurtres ou viols et je les étudiais.

Mes parents, Roberto et Sylvania Sketton, dirigent une grande société de mobiliers. Leurs entreprises sont implantées à travers le monde et cotées en Bourse. Ma mère a créée une association pour venir en aide aux populations les plus démunies et la société avait participé à une partie des financements pour la reconstruction de certaines villes touchées par les dangers de la nature.
Rattrapé par le succès des entreprises Sketton et le harcèlement des journalistes, mes parents m’ont donné une nouvelle identité. Je suis devenu Jack Karlier.

Je roule à présent sur la voie rapide pour rejoindre la villa de mes parents. Le Maire de la ville m’a invité chez lui, en compagnie de mes parents, pour une soirée de récolte de fonds pour sa campagne politique. Mon père voulait que je passe chez eux pour qu’il me donne un costume.
Roberto et Sylvania vivent dans une splendide villa. Elle a été construite par une entreprise du bâtiment allemande, sur les Collines du Mont-Boron.
Il y avait peu de circulation. Je roule tranquillement. J’entends même le craquement du verglas sous mes pneus. J’allume la radio et écoute la musique pour me déstresser.

Après une vingtaine de minutes, j’arrive enfin devant le haut portail. Je sonne et une voix féminine me répond :
- Villa Sketton.
- C’est Jack.
Le portail s’ouvre sur un chemin de terre blanchi par la neige. Des arbres dessinent le chemin qui mène à la villa. J’appuie sur l’accélérateur et au bout de quelques instants, je vois la villa familiale. Elle est sur deux étages et les façades sont beiges. Couleur Méditerranéenne.
Je marche jusqu’à la porte d’entrée faisant crisser la neige sous mes semelles. Ce n’est pas Claire (une jeune fille travaillant pour mes parents) qui m’ouvre mais ma mère. Belle silhouette de quarante-sept printemps, des cheveux châtains encadrent son visage aux yeux émeraude. Elle porte un tablier de cuisine.
Je lui fais la bise et entre dans le spacieux hall d’entrée dont le mobilier se limite à un portemanteau, une commode pour poser des tas d’objets de la vie quotidienne. Clé, pièces, porte-monnaie. Un lustre en cristal éclairait la pièce. Un escalier en marbre mène aux chambres dont chacune dispose d’une salle de bain et d’un bureau. Ma mère s’éclipse en entendant le minuteur sonner. Une agréable odeur de cuisine plane dans la maison.
Je me dirige vers le salon pour voir comment se porte Roberto. Il tient une bouteille de vin dans la main. Il y a plusieurs magnums sur une table. Le salon est très moderne. Canapés en cuir, table noire et chaises blanches, cadres de famille, meuble TV et un écran plasma immense. Une porte-fenêtre a été placée sur la longueur du mur pour laisser entrer les rayons du soleil à l’intérieur de la maison. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ainsi, le grand espace en verre nous laisse profiter de la vue sur l’immense jardin. Des jolies fleurs recouvertes de neige, une piscine vide et une petite cabane qu’utilise mon père pour bricoler quelques objets et où sont entreposées toutes sortes d’outils. Mon père portait un Jeans et un Pull Yves Klein.
Il s’avance vers moi et me fait une bise pour me saluer.
- Comment vas-tu, Jack ?
- Ça va. Je suis en congé.
- Tu n’as plus d’affaires en cours ?
- Non, rien pour l’instant. C’est pour ça que Paul m’a donné des congés, en lui répondant tandis qu’il nettoie ses bouteilles de Bordeaux.
- C’est quoi toutes ces bouteilles de vin ?
- C’est pour ce soir. Je veux apporter à mon meilleur ami mes meilleurs vins.
- OK. Et, nous allons où, précisément ? Car, Francis voyage beaucoup quand il fait des soirées.
- Sur l’île de Sainte-Marguerite. Celle qui est à côté de Lerrins. Il a fait construire sa villa de campagne et nous a invités chez lui. Il organise une soirée pour collecter de l’argent pour sa campagne. Comme tu le sais, Francis est mon précieux ami. Il nous a aidés à développer notre entreprise. Cela est normal que nous l’aidions dans sa démarche politique.
- Très bien. Je comprends pour vous. Mais moi ? Il m’a invité pour quelle raison ? Juste comme ça ? Je sais qu’il est comme une famille mais il n’est pas obligé.
- Francis souhaite te remettre une médaille.
- Une médaille ?
- Oui. Pour ton travail au sein de la Police Criminelle.
- Mais, normalement, c’est Paul qui s’occupe de la remise des médailles, non ? Et pourquoi ne suis-je pas au courant ?
- Oui, mais il est sur une affaire et ne peut faire le déplacement jusqu’à l’île. Il y aura un tas de personnalités, la famille de Francis et quelques journalistes pour immortaliser cet évènement. Tu n’es pas au courant car c’est une petite surprise.
- OK. Je dois aller me préparer.
- Il y a tes affaires dans ta chambre. Costume obligé.
Moi qui déteste être en costume, je vais être servi. Mais c’est un grand évènement alors, je dois répondre à cette règle sans râler.
Mon père me demande, en prenant une bouteille au hasard :
- Quels vins vais-je apporter ? Francis aime beaucoup le vin.
- Les meilleurs. Sors ton Magnum. Et maman, elle prépare quoi ?
- Elle n’a rien préparé. Elle s’occupe de terminer les plats pour demain. Nous recevons la famille. As-tu oublié ?
- Non. Mais je pensais qu’elle allait apporter un petit quelque chose. Comme d’habitude, quoi.
- Non, nous avons un repas demain. Elle n’a pas pu préparer deux sortes de buffets.
- OK. Bon, je monte me préparer. Nous devons partir à quelle heure ?
- Nous allons prendre un hélicoptère pour nous rendre sur place. Vers 14h00. Tu as une heure devant toi pour être présentable.
Je souris et monte directement dans ma chambre. Mon havre de paix. Là-où je passe mon plus clair du temps à étudier et à lire des romans policiers. Elle est toujours décorée de tableaux de New-York, Londres et Rome, et a toujours la même peinture noire. Mon lit me tend les bras. Je me déshabille et remplis la baignoire d’eau bien chaude. Claire avait pris soin d’allumer le chauffage électrique. Je mets un peu de savon dans l’eau et elle devient savonneuse. Je me glisse à l’intérieur et me détends."

Je trouve mon texte pas présentable pour une édition et c'est pour cette raison que je me suis inscrit. Avoir des critiques, bonnes ou mauvaises, me sont très utiles pour que j'avance dans le monde de l'écriture.
N'hésitez pas, je ne suis pas du genre à me vexer.
Le tueur fera l'apparition dans le chapitre 3.
Bonne lecture. Et Merci.

Pour une fois je serais le premier à commenter^^.
J'ai adorer le début qui se passe au cimetière, j'ai pu visualiser la scène comme si j'y était et c'est un premier bon point.
Après ça reste un premier chapitre ou tu introduit ton personnage. Aprés ça ne tient qu'à moi, mais je trouve cliché le policier qui est un fils de famille riche. Pour le moment je ne sait trop quoi dire, j'attend les chapitres pour me faire une opinion.

Merci Kido, c'est gentil de ta part d'avoir commenté. Cela me fait grave plaisir.
Après, le flic fortuné, on me le dit assez souvent que c'est cliché mais c'est un personnage qui date de 5 ans et j'ai dû mal à le faire changer d'environnement.

Les chapitres arrivent.

Merci à toi

Spoiler:

Je trouve deux soucis à ton texte. Le premier est le ton presque chirurgical avec lequel tu racontes l'histoire. C'est très (trop) clinique et comme je l'ai mis en remarque, je ne vois pas comment on peut faire ressentir les émotions dans ce cas. Mais je conçois que ça puisse être ton style. Après tout, Camus aussi écrivait de façon très... "plate", je ne sais pas si c'est adapté ici.
Le deuxième problème, c'est le dialogue. Il n'est pas du tout naturel. Essaie de le jouer en vrai pendant que tu écris. Parle à voix haute, tu verras qu'il y a des tournures, des mots que tu n’emploierais jamais en temps normal.

Au contraire de Kido, le flic fils d'une famille riche ne me paraît pas tellement cliché. Le flic torturé par la mort de sa compagne dont il est (bien sûr) responsable, si.
Franck Thilliez use aussi du cliché en question mais plutôt bien, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de raisons que tu ne puisses pas en faire autant. Héhé, on verra...
Du reste, difficile de juger de l'histoire, il nous faut attendre la suite ^^.

Merci Elann pour ta critique.
Je sais que j'ai une écriture assez direct. C'est comment dire, mon défaut en écriture.
Aussi, comme tu l'as vu, je n'arrive pas à faire ressentir des émotions.
Bah, avec vos deux critiques, je souhaite vraiment changer cela.
C'est pour cette raison que je me suis inscrit. Je sais que mon texte n'est pas au Top.

Et merci d'avoir prit le temps de lire et de commenter, c'est gentil.
Merci aussi pour tes corrections.

Allez, hop ! Je me lance.
Je préviens d'avance : les policiers/thrillers, c'est pas mon truc, normalement (en bouquin). Donc s'il y a des codes du genre, je risque de ne pas les voir. Et je ne suis pas non plus forcément la meilleure lectrice, vu que je ne suis pas le public auquel tu vas t'adresser, mais je ferai de mon mieux pour t'aider
Je passe sur les fautes, vu qu'Elann a corrigé, et je m'attarderai donc sur les tournures et autres détails.

Je pose le bouquet de roses blanches sur la tombe de ma défunte copine, => "copine" c'est pas assez fort, je trouve. "petite amie, compagne" déjà mieux

Un peu ivre, j’avais décidé et je me suis endormi au volant => décidé de quoi ? de conduire ?

Le véhicule a percuté un poteau électrique => ça fait un énorme contraste avec le "terrible accident de voiture" décris deux phrases avant. Là, il faudrait parler de la violence du choc, de la voiture défoncée, etc.

Je revois son corps sans vie dans la voiture => idem ici. Sans tomber dans le gore ou le choquant, on peut évoquer sa position dans la voiture, le sang qui coule, etc.

Nous sommes le 18 Janvier 2008. L’hiver était vraiment présent. => ça tombe un peu à plat, là, surtout la seconde phrase. J'ai envie de dire "et alors ?" C'est pour situer ton histoire, ok, mais c'est pas subtil. Par exemple, je penserais à : "L'hiver ne faisait pas dans la demi-mesure en ce mois de janvier." Bon, tu perds la notion de 2008, mais tu pourras sans doute la recaser ailleurs, ou est-ce que c'est franchement si important ?

Je prie pour que son âme reste au fond de mon cœur => et après la coupure sur le temps, cette phrase tombe comme un cheval dans la soupe. Faudrait mettre l'histoire de la photo avant, et cette phrase à la fin du passage, plutôt (par exemple)

Cela paraît très jeune pour un officier. => vu que c'est lui qui parle, je mettrais soit "Cela peut paraître très jeune", soit "Cela est très jeune". Lui, il sait ce qu'il pense, et soit il nous affirme sa pensée, soit il se met à notre place et ne peut donc que supposer.

J’ai passé plusieurs examens pour pouvoir appartenir à la Police. Pendant un de mes examens => répétition d'examen. "Pendant l'un d'entre eux" ?

et j’ai passé d’autres épreuves pour montrer mes compétences => "pour démontrer" ? "montrer" tout court me paraît plat

j’ai un don très élevé => "don élevé" ne vont pas ensemble pour moi. "Un don très fort", "un véritable don", plutôt

Pendant mes temps libres, j’aime surfer sur Internet pour voir les faits divers, meurtres ou viols et je les étudiais. => mon temps libre / et je les étudie (faut garder le même temps)
J'avoue que le paragraphe de présentation du personnage, je ne suis pas fan. Je préfère le voir en action (et pas forcément en poursuite, hein ! vivre, quoi) pour me faire une idée, voire qu'il nous raconte son histoire via un dialogue, mais là, comme ça... bof. Surtout qu'on a aucune mention de voix off ou journal, qui pourrait justifier qu'il se présente de la sorte.

et la société avait participé à une partie des financements pour la reconstruction de certaines villes touchées par les dangers de la nature. => "par les catastrophes naturelles", ça fait moins gentillet, et ça recoupe plus les termes "officiels" en vigueur.

mes parents m’ont donné une nouvelle identité. Je suis devenu Jack Karlier. => deux choses : un, pourquoi ce sont les parents qui l'ont fait ? Pourquoi pas le gamin ? (et à quel âge ils lui ont fait ça ? parce que s'il était déjà "âgé" et dans la police, on s'en tape, normalement, non ?) deux : les journaleux n'en ont rien su ? Etonnant...
Et pareil, la présentation des parents je n'aime pas, je dirais que c'est même encore pire que la présentation du héros. Vu qu'il va retrouver ses parents, tu peux te servir de ce prétexte pour nous raconter cette histoire à ce moment-là (soit juste après). Ça tomberait mieux au niveau de l'ordre des informations, on aurait pas l'impression d'assister à un exposé, mais plutôt à une explication pour nous faire rentrer dans l'histoire.

Le Maire de la ville m’a invité chez lui, en compagnie de mes parents => répétition de "parents" avec la phrase d'avant. Et si le maire connaît son identité (puisque ses parents), comment les journaleux ne sont pas au courant, eux ? Ou alors tout le monde s'en fout maintenant qu'il a fait ses preuves ?

Mon père voulait que je passe chez eux pour qu’il me donne un costume. => pourquoi ? il en a pas chez lui ? Son salaire ne le lui permet pas (doute doute doute... ^^), il a pas bon goût pour choisir ses fringues, il aime pas les costumes donc il en a pas... ?

Roberto et Sylvania vivent dans une splendide villa. Elle a été construite par une entreprise du bâtiment allemande, sur les Collines du Mont-Boron.
Il y avait peu de circulation. Je roule tranquillement. J’entends même le craquement du verglas sous mes pneus. J’allume la radio et écoute la musique pour me déstresser.
=> exemple assez typique de ton problème : ce n'est pas (seulement) l'écriture clinique, c'est que tu nous présentes des faits, mais sans liens entre eux, et sans les lier. Du coup, on a plus une juxtaposition de phrases qu'une réelle histoire. La villa, tu nous la décris quand il arrive devant, et on s'en fiche qu'elle ait été construite pas des allemands ! (à moins que ça ait une justification plus tard, ou que tu dises que c'est parce qu'avec leur argent, ils ne voulaient que le meilleur, etc.)
Quant à la radio, il ne nous avait pas l'air stressé avant. Donc soit il faut essayer de le décrire plus tôt, soit tu dis que ça lui fait plaisir, par exemple.

Elle est sur deux étages et les façades sont beiges => "Elle s'élève" ? (pour éviter le verbe faible). Tu vois là, au lieu de nous mettre deux mots super secs, tu nous colles ici ta description de la villa. On rentrera mieux dans l'ambiance en étant devant, que quand tu nous en parles alors qu'on y ait même pas arrivés

Ce n’est pas Claire (une jeune fille travaillant pour mes parents) qui m’ouvre mais ma mère. => au lieu de la parenthèse, je mettrais des virgules (et il en faudrait une après "qui m'ouvre")

Belle silhouette de quarante-sept printemps => ça ne veut rien dire, une silhouette n'a pas d'âge. "Belle silhouette, âgée de quarante-sept printemps" par exemple

dont le mobilier se limite à un portemanteau, une commode pour poser des tas d’objets de la vie quotidienne. => plutôt un "et" que la virgule si tu n'as rien d'autre derrière.

Un lustre en cristal éclairait la pièce => pourquoi de l'imparfait alors que tu écris au présent ?

Ma mère s’éclipse en entendant le minuteur sonner => minuteur... du four ou du micro-onde ? ^^ C'est bête, mais bon
(et pi ils ont une "servante", mais pas de cuistot ?)

Je me dirige vers le salon pour voir comment se porte Roberto => et il ne l'appelle pas "papa" ou "père" ? Ça ne fait pas très naturel

Il tient une bouteille de vin dans la main. Il y a plusieurs magnums sur une table. Le salon est très moderne. => Là, on voudrait découper au couteau qu'on ne pourrait pas faire mieux ^^ Essayer de lier les deux premières phrases, qui sont à propos du papa ? "Il tient une bouteille de vin dans la main, et plusieurs magnums se trouvent sur une table devant lui" ?

Une porte-fenêtre a été placée sur la longueur du mur => "Une porte-fenêtre se découpe" ? (ça fait plus joli ^^)

Des jolies fleurs recouvertes de neige => y a encore des fleurs ?

Mon père portait un Jeans et un Pull Yves Klein. => ça, à mettre avant, quand il arrive, avec l'histoire de la bouteille (et euh, d'ailleurs : il a une bouteille à la main, mais pas de verres à côté, pas de tire-bouchon... la bouteille est ouverte ou fermée ? Il a l'air d'en avoir bu ?)

en lui répondant tandis qu’il nettoie ses bouteilles de Bordeaux. => manque un truc, là. "lui répondis-je" par exemple

Il a fait construire sa villa de campagne et nous a invités chez lui => "Il y a fait construire", non ?

Il organise une soirée pour collecter de l’argent pour sa campagne => Ben oui, même le héros nous l'a dit avant. Ça fait une redite inutile

Comme tu le sais, Francis est mon précieux ami. => ça sonne faux. "un ami précieux", à la limite

Cela est normal que nous l’aidions dans sa démarche politique. => "C'est normal" (je vois mal quelqu'un, surtout de nos jours, parler comme ça)

Mais moi ? Il m’a invité pour quelle raison ? Juste comme ça ? Je sais qu’il est comme une famille mais il n’est pas obligé. => "qu'il fait comme partie de la famille" ? Et moi ça me semble normal, quand t'invite les parents, t'inviter le fils...

je dois répondre à cette règle sans râler. => "obéir à cette règle" ? (et enlever la virgule avant)

Les meilleurs. Sors ton Magnum => WTF ? Qu'est-ce qu'il vient faire là, le magnum ? (on parle bien du flingue, d'ailleurs ? Sinon, j'ai un gros raté, là ^^)

Nous recevons la famille => "de la famille" ?

Là-où je passe mon plus clair du temps à étudier et à lire des romans policiers. => "le plus clair de mon temps".
A 24 piges et un boulot, il a pas encore de chez lui ?! Bon, je peux comprendre qu'il aime la villa, mais moi j'aurais hâte de me barrer ^^

Je mets un peu de savon dans l’eau et elle devient savonneuse => merci capt'ain Obvious ^^ A reprendre cette phrase, telle quelle, elle sert à rien quasiment. "Je mets un peu de savon dans l'eau, et elle devient moussante à souhait" ? (on met pas plutôt des sels dans ces cas-là ?)


Comme Elann, je trouve que le dialogue n'est en effet pas naturel, du tout. Je ne peux que dire comme lui : lis-le à voix haute, et tu comprendras.
D'ailleurs, te relire à haute voix est un bon conseil pour tout le texte. Tu verras pour le liant des phrases, dont je parlais plus haut, que ça manque et où ça manque.
Grosso modo, je ne vais pas m'attarder plus sur l'écriture que ce que j'ai déjà dit : il faudrait, quand tu décris quelque chose, que tu te poses la question : quels détails je peux apporter ? Reprenons l'exemple du père avec sa bouteille, et les pistes que j'ai soulevées. C'est toujours ces petits détails qui manquent, et qui font une véritable ambiance. Les faits en eux-mêmes font avancer l'histoire, mais ce sont les à côtés, toutes les précisions, qui aideront à s'immerger.

Pour l'histoire : le coup de la mort coupable, ouais, cliché, mais bon, ça passe. Le flic riche : j'aime bien, malgré les quelques petites incohérences que j'ai pu relever.
Après, j'y connais rien en police, mais c'est normal qu'un maire décide comme ça de remettre une médaille ? Y a pas des procédures, et tout ça ? ^^ Pi bon, pour l'instant, ça fait un peu "remise de médailles au fils de mon super copain vachement riche qui m'aide à financer ma campagne", et donc franchement magouille ! C'est peut-être juste un manque d'éléments de ma part, mais c'est le ressenti que j'ai.

Voilà, rien de plus à dire pour l'instant. Si tu as des questions, n'hésite pas !

EDIT : j'ai oublié de préciser que le style "clinique", comme dit Elann, n'est pas mauvais en lui-même. Si c'est ta façon d'écrire, conserve la. Il suffit juste d'ajouter ces détails/compléments, même si ça reste dans la même manière d'écrire

Merci Morrigan pour tes avis constructifs.
J'ai modifié tout ce que tu m'as dit.

Je laisse ce texte de coté, je me consacre à un nouveau projet.