Vingt septembre 1976
Le soleil se couchait sur la grosse pomme, se cachant derrière les grattes-ciels, parant ces tours de cristal d'or et de feu, tandis que la limousine s'engouffrait sur Central Park West. La chaleur malgré le début de soirée accablait le passager qui laissait la fenêtre légèrement ouverte afin d'obtenir plus de fraîcheur.
‒ Chauffeur, arrêtez-vous devant l'entrée, je finirai à pieds.
Le conducteur s'exécuta mettant son clignotant pour se garer en double file. L'homme sur la plage arrière ouvrit la portière saisit les bières et les fleurs à côté de lui puis descendit du véhicule. Il réajusta sa veste, passa la main dans les cheveux mi longs pour se recoiffer en contemplant l'agitation de la ville. Il claqua la porte de la limousine, se mettant en route vers sa destination. Au bout de quelques mètres, une femme d'une vingtaine d'années se jeta sur lui.
‒ Je vous aime ! Cria la fan hystérique.
JE VOUS AIIIIIMMMMMEEEEUUUUHHHH MY GOD ! C'est lui ! Hihihihiiiiiihiiiii ! C'est Paul Mccartney Il la repoussa doucement la remercia et lui baisa la main en lui adressant un large sourire. La jeune femme tomba à genoux
(,) des larmes de joie roulant sur ses joues. Très vite d'autres personnes se précipitèrent vers lui, essayant de le toucher, d'avoir un mot avec lui.
(la formulation me paraît étrange, « avoir un mot pour lui » à la limite, mais j'avoue que si tu pouvais enjoliver ce passage, ce serait très bien ^^ ) Il avançait tant bien que mal vers l'entrée de l'immeuble lorsqu'un policier vint mettre fin à l'attroupement.
( si c'est un réel attroupement de fan hystériques, s'il est seul le flic est mal barré, ( en connaisseuse, Jim morrison est un bon exemple, s'il n'y avait eu qu'un flic, on l'aurait pas arrêtez sur scène ^^ )quelle bande de gros cons ! Hahahaha Magic color *.* faudrait peut-être carrément une patrouille, ou une unité affectée dans le coin )‒ Circulez ! Laissez-le passer !
L'agent empêchait les hommes et femmes de le secouer mais il put donner quelques autographes et serra plusieurs mains. Arriver
( Arrivé(s) ) devant la porte, le service d'ordre du bâtiment intervint, faisant fuir les dernières groupies,
( et ? ) le policier se retourna vers l'homme.
‒ Vous devriez faire attention monsieur, vous auriez pu vous faire agresser.
( pour un sermon, un point d'exclamation ? ^^ ) Évitez de créer des attroupements comme ça en ville la prochaine fois
(,) le sermonna l'homme de loi.
‒ Vous avez raison, veuillez m'excuser, répondit l'homme gêné.
Voyant que le policier ne partait pas, il le fixa quelques secondes.
‒ Euh... Pouvez-vous me signer un autographe s'il vous plaît ? Questionna l'agent en rougissant.
- Bien sur ! Sourit l'homme.
Il prit un stylo et de sa main gauche signa le carnet de contravention du fonctionnaire, qui en resta bouche bée.
( Où sont passées les bières et les fleurs ? Est-ce pour ça que tu précises "de sa main gauche" ? )L'homme le salua et pénétra sous le porche qui menait à la cour intérieure du Dakota Building.
Il fut saisit par la différence d'ambiance avec l'avenue qu'il venait de quitter. La rue n'était que cacophonie et excitation alors que régnaient le calme et le bien-être dans le patio. Le sol de ce dernier, en pavés recouverts de gravillons blancs, lui rappelait les jardins de certaines villas londoniennes.
(j'aime beaucoup ce passage ) et je ne mens pas ^^ Les jardiniers sculptaient les haies situées devant les fenêtres du rez-de-chaussée, donnant à leurs branches des formes harmonieuses. Plusieurs s'arrêtèrent pour le regarder se rendre vers la porte menant
( « se rendre vers la porte menant au » c'est un peu longuet, pourquoi pas « traverser le couloir » ? tu peux aussi utiliser le mot entrée ^^ )au hall d'accueil du bâtiment. Il s'arrêta pour admirer l'architecture du bâtiment, celui-ci ayant inspiré beaucoup d'immeubles construits à la fin du siècle dernier dans
( j'aurais dis « dans la fin du siècle dernier, à New-York » ^^' ) New-York.
Il monta quelques marches puis poussa la porte en verre, se dirigeant vers le comptoir d'accueil.
‒ Bonjour, je viens voir...
L'homme qui se tenait derrière le bureau l'interrompit.
‒ Oh bonjour Monsieur, c'est un plaisir de vous voir au Dakota Building. Que puis-je pour vous?
Après tant d'années, il avait toujours du mal avec les flatteries en tout genre, comme l'attitude des gens vis a vis de lui lorsqu'il les croisait dans la rue.
( il avait du mal avec quoi ? développe ^^ Ça le gêne, et il croit qu'il ne mérite pas cette attention, ou il trouve ses fans pathétiques mais il est bien content d'remplir ses salles ? )‒ Je viens voir mon ami. Est-il là?
(espace entre là et ? )‒ Oui, voulez vous sur je le prévienne de votre arrivée monsieur?
‒ Non merci, dites-moi comment se rendre à son appartement.
Le maître d'hôtel parut vexé.
( tu pourrais rallonger tes incises de temps en temps, ça ne fais pas de mal, ça donne des indications en plus tel que « Le maître d'hôtel parut vexé car il répondit d'un ton plus sec et détaché : » en plus ça harmoniserait un peu les prises de paroles, si je puis dire ça comme ça )‒ Prenez l'ascenseur en face, troisième étage et deuxième porte sur votre gauche.
Remerciant l'homme derrière son comptoir d'un signe de tête, il se dirigea vers l'ascenseur. Il appuya sur le bouton et la cage s'éleva dans les airs.
( là on pourrait croire qu'il 'est pas monté dans l’ascenseur ) Ça fera 5 euros, pour te l'avoir fait remarquer, ça annule mes dettes ! Et bim.Plus il se rapprochait de son ami, plus l'anxiété le gagnait. Ils ne s'étaient pas vus depuis deux ans, la dernière fois ils avaient failli en venir aux mains
( pourquoi failli ? C'est ballot et peut-être insuffisant pour ne plus se revoir 2 ans dans un tel milieu, à la limite s'il se sont battus je veux bien concevoir la pause ). Il espérait que ça se passerait bien cette fois-ci.
L'ascenseur s'arrêta il descendit et partit sur la gauche. Marchant sur la moquette luxueuse de la résidence, il arriva devant la porte
* de son ami. Il se regarda dans la vitre d'une fenêtre du couloir, réajusta le col de sa veste noire, enleva la poussière
( quelle poussière ? Oo il sort pas d'une limousine là ? )de son jean évasé et de ses mocassins marrons en velours.
Il frappa à la porte
* doucement, de manière incertaine. Il n'était plus sûr de vouloir discuter avec son ami
*. C'était une idée de Linda après tout. Le cœur battant de plus en plus vite, il décida que si la porte
* ne s'ouvrait pas dans cinq secondes, il partirait.
Cinq
Quatre
Trois
Deux
( j'aurais mis des poins de suspension après chaque chiffre personnellement ^^ )Un cliquetis se fit entendre dans la serrure, la porte
* s'ouvrant lentement. Derrière se tenait son ami
*, tout de blanc vêtu. Il
( C'est Paul content qui sourit à John qui s'en fout, là, je me trompe ? Parce que si c'est ça, ton « il » désigne l'ami tout de blanc vêtu :angel : ) fit un sourire chaleureux à celui avec qui il avait partagé tant de choses.
‒ Salut John, les larmes lui montèrent aux yeux.
L'homme qui venait d'ouvrir la porte
* le regarda de la tête aux pieds,puis déclara froidement
( " aux pieds, puis déclara froidement :" )‒ Bonsoir Paul.