Tara - Evènements antérieurs

Bonsoir à tous !

Je ne travaille pour ma part qu'une seule grosse histoire (dont vous pouvez lire les extraits ici : https://ecrire.forumactif.org/t3312-tara-sur-les-traces-des-legendes-celtes)

Ce post ci est en relation avec cette histoire. En effet, il y a des évènements antérieurs à la situation actuelle dans laquelle évolue mon héroïne. Ce que je souhaiterais, c'est votre avis sur ces évènements. J'ai peur qu'ils soient trop clichés.

Pour ceux qui ne me suivent pas, voici pour re-situer : mon héroïne (Elianore - ou Eli) vit désormais à Tara, une ville parallèle à notre monde, une ville de légendes irlandaises et celtiques. Son ami Finn (qui lui a toujours vécus à Tara) lui raconte enfin ce qui s'est passé il y a vingt ans de cela.

Quelques termes bizarres trainent dans mon texte :
- Les Milésiens : c'est nous, nous qui vivons dans ce monde normal.
- L'Extérieur : c'est ainsi que les habitants de Tara nomment notre monde normal.
- Les Marcheurs : sont des humains sans dons spécifiques qui vivent à Tara. Ils sont souvent sous-considérés.
- Les Fir Bolg : sont des humains avec des dons qui vivent à Tara (donc mes deux personnages présents dans cet extrait en sont).
- Les Fae : sont toutes les créatures magiques et légendaires (trolls, lutins, fées, etcet) des légendes irlandaises et qui peuplent Tara.
- Les Fomores : sont des gros monstres dégueux ^^

Il s'agit ici en fait de deux extraits différents, car alors qu'il avait commencé à raconter l'histoire, mon personnage Finn est interrompu et reprend son récit un peu plus tard.

J'attends vos avis, bonne lecture !

Note : Je ne suis pas sûr du prénom du type "Jared". Cela va surement changer par la suite.
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-      Avoir du monde autour de soi ne signifie pas ne pas se sentir seul, lui rétorqua Finn. Tu sais, la vie d’Owen n’a pas été facile. Jusque là, n’étant pas certains de ton avenir parmi nous, nous ne t’avons pas tout dit sur Tara. Mais tu fait partie des nôtres désormais, à part égale et entière, et il y a un certain nombre d’évènements et d’état des choses que tu dois savoir. Il y en a que je peux te raconter, car même si certaines histoires ne devraient pas avoir eu lieu, elles ne peuvent être oubliées. Mais il y a des secrets qui n’appartiennent qu’à leurs détenteurs, et ceux-là Eli, la prévint-il, je n’ai aucun droit de les révéler, ils ne m’appartiennent pas.
La jeune fille sentit son cœur s’emballer, bien qu’elle se sentisse vexée que personne ne l’ait jugée jusque là digne de connaitre ces histoires. Ils continuèrent leur marche à travers la ville, tandis que Finn, enfin, racontait.
-      Comme tu le sais, trois différentes... races peuplent Tara. Les Fae, toutes les créatures féériques qui sont légendes pour les Milésien. Les descendants des Fir Bolg, nous. Et les Marcheurs. Mais il existe aussi en tout trois faces du monde, dont l’une t’es particulièrement familière, puisqu’il s’agit de l’Extérieur. La seconde n’est autre que Tara, Terre de toutes les terres, Berceau de toutes les histoires.
Elianore souleva un sourcil sceptique, jugeant la l’enthousiasme de Finn un peu trop proche de l’exaltation.
-     La troisième face, continua le garçon en baissant la voix, ne doit pas être recherchée, car les hommes n’y ont pas leur place. Nous n’en parlons pas, nous ne cherchons au grand jamais à l’atteindre, car cet endroit n’est pas pour les vivants. C’est le Sidh, l’autre monde, où ont été renvoyés les monstrueux Fomores, ces géants de la mer hideux et assoiffés de sang qui ont été vaincus par le Dieu Dagda...
Elianore était de plus en plus perplexe. Tout ceci n’était que des légendes, ces histoires magiques que l’ont raconte pour décrire les temps trop anciens que la mémoire humaine a oublié. Elle en fit la remarque à son ami.
-       Des légendes ? s’offusqua t-il. Eli, regarde autour de toi... Tu es en plein cœur d’une légende ! Les Fae, nos pouvoirs, cette ville... De quoi peux-tu encore douter... Des légendes ? répéta t-il, pensif. Oui, mais ce mot n’a de toute évidence pas la même signification pour toi que pour nous...
Elianore resta silencieuse un moment, méditant ces sages paroles. Finn respecta son silence puis reprit la parole.
-       Durant des centaines d’années, personnes n’osa tenter d’accéder au Sidh. Les Fomores n’avaient plus leur place dans ce monde que  dans les histoires que racontent les parents pour terrifier les enfants le soir et les forcer à manger leurs légumes ou filer au lit. Il y a bien eu quelque fous à travers les âges qui tentèrent de trouver le porte menant au Sidh, mais chaque fois, les rois de Tara les en empêchèrent. La menace n’a jamais été très réelle. Jusqu’à il y a environ vingt ans de cela. Cette fois là, les choses ont mal tourné et...
 Soudain, un homme, le visage caché sous une lourde capuche rabaissée, accourant au détour de l’angle de la rue, le percuta  violement. Tous deux tombèrent rudement au sol, dans un juron étouffé. Des cris et les bruits d’une course, tout proches, leur parvinrent, déclenchant de nouvelles imprécations venant de l’enchevêtrement de jambes que formaient Finn et son agresseur au sol.

(......)


Elianore trépignait d’impatience. Les questions ne cessaient de s’accumuler dans sa tête, et afin d’être sure d’avoir toutes les réponses, elle décida de procéder par ordre.
- Si tu commençais par finir de me raconter l’histoire que tu avait commencé ? Sur le Sidh et la dernière fois que quelqu’un a essayé de l’ouvrir ?, proposa t-elle.
- Oui, cela me parait bien de reprendre là où nous avions laissé les choses... Je te disais donc, que la dernière fois que quelqu’un a tenté d’accéder au Sidh, rien ne s’est déroulé comme le Conseil l’avait prévu. Pour te resituer les choses, il y a vingt ans de cela, le Conseil venait d’essuyer un vague de querelles politiques internes et le chaos y régnait.  La Garde n’était plus contrôlée par personne, la Guilde des Marchands avait profité de la déstabilisation politique pour enfler les prix, chacun luttait pour son propre camp. Les Faes vivaient en dehors des affaires des humains ; quant aux Marcheurs, et bien, ce ne sont que des Marcheurs. L’homme en question, Jared McKenzie, était puissant, oh oui, il l’était. Mais s’il a réussi à ouvrir la porte, c’est surtout parce que Tara était fragilisée, plongée en pleine guerre civile. Personne ne se tenait face à lui réellement, personne ne faisait attention à lui, et Tara a failli être détruite pour cette raison. Le plus surprenant, et cet aspect est très important à mon sens, c’est que Jared ait réussi à aller aussi loin avec une toute petite poignée de fidèles, à peine une petite centaine – quand la Garde comprenait plusieurs milliers de soldats expérimentés, sans compter les milliers de marchands et politiciens manipulateurs qui peuplaient cette cité. Le Conseil a fini par reprendre ses esprits et a rassemblé la Garde pour marcher contre lui, mais il était trop tard. Le passage avait été ouvert, et même s’il faut un moment considérable pour libérer les Fomores et les ramener sur cette terre, la puissance que Jared en retirait lui conférait un pouvoir que tu ne peux même imaginer, et qu’il a trouvé moyen de transférer à ses fidèles. Imagine : une poignée d’hommes et de femme perverti par le pouvoir, noircis jusque dans leurs âmes – car c’est le prix à payer en contre partie – mais immensément puissants. Toute une génération a failli y passer. Personne ne pouvait plus sortir dans la rue sans craindre pour sa vie. Les rares Faes qui vivaient en ville avaient déserté dès les premiers signes de guerre civile. Les Marcheurs se terraient. Jared a fait bloquer la ville, il était devenu impossible de se transporter. Personne ne pouvait fuir. Tous ceux qui se sont opposés à Jared et ses adeptes ont péris. La Garde a presque été décimée. Les membres du Conseil ont tous été assassinés. On a retrouvé leurs corps, un par un, décapités, pendus sur la Place Stèle. Tous semblait perdu. Et puis, sortie du chaos, une poignée de combattants a réussi à accéder jusqu’à Jared et à le blesser mortellement.  C’était inespéré. La porte a été refermée, les derniers fidèles de Jared chassés par ce qui demeurait de la Garde.
- Et... Jared ?
- Il n’est pas mort, de cela tout le monde en est sur. Il a réussi à fuir et on raconte qu’il se terre dans les terres du Nord avec le peu d’adeptes qu’il lui reste.
- Mais... Vous ne craignez pas qu’il retrouve toute sa puissance et qu’il revienne ? questionna Elianore, inquiète à cette idée.
L’histoire de Finn lui avait fait froid dans le dos, notamment parce qu’il y avait vraiment mis le ton, mais surtout car elle savait qu’il lui racontait la vérité. C’est ce qu’il s’était réellement passé.
- Si bien sûr. Nous serions idiots de ne pas le craindre. Mais même s’il revenait, il ne pourrait jamais retrouver sa puissance. Ou un quelconque pouvoir.
- Comment cela ?
- Ceux qui l’ont trouvé. Qui lui ont fait refermer le passage... Ils lui ont ôté son don.

Un petit up... Personne ne veut me donner un avis ? même rapide ? :(

Ce qui serait cliché c'est qu'un petit sorcier orphelin, sans amis, vivant dans un trou paumé, ignorant d'où lui viennent ses pouvoirs et éventuellement portant des lunettes se voit conférer par un vieux sage barbu et retiré du monde bassement matériel des hommes (gemodiqsjumciqeijmqfmjekklorvoskovitch le rose) l'anneau du seigneur des ténèbres ainsi qu'une épée miraculeuse pouvant tuer des centaines d'orques sans s'émousser. Le petit sorcier triompherait du mal après avoir touché le fond du fond mais s'en serai remis grâce au pouvoir de l'amour et de l'amitié. FIN (lance le générique Dédé, ou les spectateurs vont réfléchir et réaliser que c'est du copier coller) ::rolling:: 

Plus sérieusement : ton histoire c'est qu'une héroïne un peu innocente ou naïve face à l'inconnu découvre un monde peuplé de lutin&Cie où elle va devoir faire face à un être maléfique. Oui tu trouveras sans doute plein d'histoires qui s'en approchent de près ou de loin. En tête j'aurais Tara Duncan (littérature jeunesse), Narnia et il y en a plein d'autres. Mais ce qui compte vraiment c'est ce que toi tu fais de tout ça.

Le plus important des éléments demeurant : est-ce que ça te fais plaisir d'écrire, imaginer, te renseigner sur tout ce que tu écris ? Les légendes celtiques sont très riches et vastes, tu as dû t'en rendre compte en cherchant les noms des personnages (Finn notamment, si j'ai bonne mémoire, vient de la mythologie). Je suis certain que tu en apprends énormément et c'est le principal.

Après si tu ne veux pas sombrer dans le cliché total tu as les ingrédients pour l'éviter: tu as mis en place un système de factions, la politique peut être une intrigue. Il suffit de regarder l'actualité (Egypte à tout hasard) pour voir que dans un pays des factions se livrent des luttes perpétuelles. Est-ce que tout est rentré dans l'ordre après la chute de Jared ? J'en serais très surpris.

Et puis c'est ton histoire donc si tu veux mettre un cliché et bien mets le. De toute façon, comme je l'ai déjà dit, tu as une chance sur des milliers d'écrire quelque chose de 100% neuf. Après si tu veux aller jusqu'à la publication du roman, là c'est une autre paire de manche et il faut consulter des gens plus compétents que moi. Mais en attendant fonce !

Dix milles millions de merci pour ton commentair

Citation :

FIN (lance le générique Dédé, ou les spectateurs vont réfléchir et réaliser que c'est du copier coller)

Ah-ah-ah !  
Rien de tout ça dans mon histoire, elle n'est pas orpheline (même si il y a un enjeu important autour de la question de par qui a t-elle été élevée et où)
pas d'épée magique pour le moment en vue ; un grand méchant bien sûr, mais c'est loin d'être aussi simple que ça

Citation :

découvre un monde peuplé de lutin&Cie où elle va devoir faire face à un être maléfique.

Oui et non pour l'être maléfique. Il y a un méchant bien sûr, mais mal identifé + les apparences sont trompeuses ectect et rien n'est complètement noir ou blanc

Les factions sont très importantes pour mon histoire, ainsi que les différents peuples et le système de "magie" (même si je n'appelle pas ça ainsi) ; il y a un gros jeu sur cela dans mon histoire.
Il y a aussi un enjeu concernant les leçons que l'on tire de l'histoire, des mensonges et secrets de nos parents (enfin, des leurs), et de destiné

Je me doute bien que je n'écris rien de 100% nouveau mais oui, j'aime écrire ce que j'écris. après, j'aimerais que des lecteurs aiment aussi, et ça c'est une autre paire de manches ! alors je peux éviter le plus possible d'être clichée...

Edit : ça fait deux fois qu'on me mentinne Tara Duncan, que je n'ai jamais lu et dont j'ignore tout. Je viens d'aller jeter un oeil sur internet pour voir un peu quel type d'universe, de personnages, d'aventures... Je crois pouvoir dire que de premier abord ça n'a rien à voir avec ce que moi j'écris. Après, je ne l'ai pas lu, donc je ne peux pas entièrement juger mais...

Ce n'est pas tellement l'univers mais plutôt l'homonymie de titre (Tara) qui trompe les gens dans cette affaire, à mon avis...

 

Définitivement Tara Duncan n'a rien (ou très peu) à voir avec ce que tu écris. Je me suis arrêté il y a très longtemps au tome 2 ou 3 et l'auteur est depuis partie en free-style sur une série de douze tomes. Ce que je trouve stupide surtout pour une série jeunesse puisque les lecteurs d'origine seront inintéressés par la suite.

Oui je sais que le nom peut être trompeur, mais je m'inspire d'une légende celte et je ne veux pas changer le nom. C'est comme si je parlais de Paris mais que je donnais un autre nom à la ville. Ca n'aurait plus de sens...

Badaboum bidam dum !

Si j'ai bien compris, cette partie est intégrée au récit, donc je peux corriger.

Spoiler:

Ce n'est pas tant cliché, non. Enfin, je ne trouve pas.
C'est vrai que lire "Tara" me fait aussi tout de suite penser à Tara Duncan mais en rien pour le récit... Je comprends fort bien qu'il faille laisser ce nom.

Merci pour cette correction Elann. Juste :

Citation :

Les Fomores n’avaient (il manquerait pas un "pas" ici ?) plus leur place dans ce monde que dans les histoires que racontent

nope : "plus... que..."

Citation :

(Généralement, les pendus le sont par le cou, or, là, ils n'ont plus de tête...)

Ahahahaha..! En effet, je vais trouver autre chose

Bon, ça me rassure que ça ne soit pas trop cliché, merci.