Retraite du Chasseur

Bonjour, voici ma première nouvelle (pas que j'écris mais que je mets sur le forum) intitulé: Retraite du Chasseur.

Mon regard glissa  vers la fenêtre. Ils n’allaient pas tarder à venir, il fallait que je me prépare. Je montai dans ma chambre et enfilai mon plus beau costume. Il valait mieux être présentable devant mes invités.
Après m’être peigné et rasé, je décidai d’écrire un discours. Je m’installai à mon bureau et commençai à écrire mes exploit en détails. Mes exploits de chasse. Comment je traquai la proie, essayant de ne pas la rendre nerveuse pour garder la chair tendre. Je tendais le fusil vers le jeune animal sans défense, et tirai une balle, qui glisser sur le vent et s'engouffrer dans la chair fraîche de ma proie. J’étais un excellent chasseur. Je ne raté jamais mon coup. Et je l’avoue, la vue de l’animal tombant par terre, sans aucun moyen de survivre, ses yeux révulsés, et le sang coulant abondamment à l’endroit de l’impact, trop près d’un des organes vital était devenue une drogue.
Tout de fois, j’avais mon permis et respecter les lois de la chasse à la lettre, alors où était le mal ? Je n’avais pas besoin d’exagérer mon discours, tout était vrai, et tout était grandiose. Mes invités avaient beau être au courant de mes exploits, je savais qu’ils allaient être surpris. Et par mon texte, et par le cadeau de retraite que je m’étais offert. Je ne le mettrai pas dans mon discours, bien entendu, ils allaient le découvrir de leurs propres yeux.
Mon texte finis, je descendis l’escalier et vérifiai que tout était bien à sa place. Tout était là, le vin, le plat de viande d’un animal fraîchement abattu, indispensable pour une réception, et, le clou de la cérémonie, mes exploits de chasse.
D’habitude, on voit les têtes des animaux dans les grands films américains, mais cette fois, c’était bien réel. Une centaine d’animaux morts, de toutes les races, de toutes les couleurs possible, du vieux caribou au lapin de garenne, tous accrochés aux murs de la grande pièce servant à la fois de salon et de salle à manger. Je décidai de me servir un verre de vin rouge et m’assit dans mon fauteuil, attendant leurs arriver. Un signe bien distinct m’annonça que mes invités allaient débarquer d’une minute à l’autre. Ce signe bien distinct était sans aucun doute le bruit d’un gyrophare. Aurais-je oublié d’indiquer que mes invités étaient de la police ? Aucune importance, de toute façon, mais utilisé la sirène pour arriver en avance à ma réception était inutile, quoi-que flatteuse.
Je m’approchais de ma surprise, la toucha et l’enroula autour de mon coup. J’étais debout sur la chaise en face de la porte d’entrer. Des portières claquèrent. Beaucoup de portière. Ils étaient plus nombreux que dans mes souvenirs. La porte d’entrer commença à bouger. Ma chaise bascula.
C’en était presque trop facile, bien que j’ai oublié quelques détails sans importance dans ce texte. Comme le fait que je n’ai jamais tirer sur un caribou ou même sur un lapin de garenne. Mais que l’animal ressemblait plutôt à un vieil homme et l’autre à un nouveau né. Le fait aussi que ce n’est pas vraiment de la biche qui se trouve sur ma table. Le terme que mes invités emploient, est plutôt : jeune femme disparue la veille. Même le terme des invités est un mensonge, car si je n’avais pas fait basculer celle-ci, je serai mort sur la chaise. Suis-je aussi obliger de signaler que ce n’est pas moi qui liras mon discours ?


Alors, qu'en avais-vous pensé? (Oui, le texte est plutôt court :pirat: )

Je confirme, par rapport à ta présentation, le problème d'orthographe!

Au-delà, malgré les défauts de l'écriture en elle-même qui reste à travailler ( je te rassure, on en est tous là -bon, je parle pour moi), l'idée est bonne. La façon de l'emmener mériterait d'être affinée, développée (à toi d'imaginer).

Le texte fait un peu bloc, attirerait plus en étant davantage aéré. J'ai (mea culpa) tendance à faire une fixette sur ça.

"je montai dans ma chambre et enfila" : enfilai

"mon bureau de bois verni": aucun intérêt qu'on sache qu'il est de bois verni (laisse nous imaginer)

"et commença à écrire": commençai

"et tirer une balle": tirai

et il y en a d'autres, mais c'est peut-être dû à tes mille et quelques années, c'est quoi ces jeunes qui tatillonnent sur des détails!  

Surtout, continue!

Pourquoi pas l'inverse? Présenter les résultats d'une chasse à l'humain, et révéler ensuite qu'il s'agit d'animaux (bien plus grave)!

Et encore! je l'ai déjà un peu aéré car je ne passai aucune ligne normalement (c'est pour ça que je l'ai édité) Sinon, de mon temps, on se fichait pas mal des fautes d'orthographe et on pouvait gagner beaucoup d'argent rien que pour tué des chevaux et les découpés pour les offrir au roi... oui mais j'avoue, c'est l'un de mes pires défauts. Je pourrais essayer de faire l'inverse c'est vrai, ce pourrait être intéressant, si un jour je ne sais plus quoi écrire, je m'en souviendrais. Je vais édité le texte pour enlever les fautes que tu m'as signalé. Et merci pour le dernier compliment =)

Y'a quelques problèmes de langue, du coup ça perds en rythme. Après c'est peut-être ton style littéraire?

" Et par mon texte, et par le cadeau de retraite que je m’étais offert "
Dans ce genre de phrase, y'a quelque chose qui me chiffonne. Peut-être une simple cassure de rythme?

Quoiqu'il en soit, le retournement de situation est vraiment sympa, j'ai adoré l'idée!

Merci =) et bien je l'avoue, moi quand je l'ai relue, je n'ai pas trouvé ça ne m'as pas dérangé. Après, peut-être que beaucoup de gens est de ton avis... Je n'en sais rien moi... Pour mon style littéraire, je ne sais pas si c'est dérangent... En fait je ne sais pas grand chose...
Mais merci pour ton commentaire .

C'est dérangeant à mon goût, et encore c'est un bien grand mot!
Disons que ce n'est pas fluide comme je l'aime c'est tout. Au moins ça prouve que tu as un style et que ton texte suscite une réaction, ce qui est une bonne chose