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 L'épreuve [terminé]

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Morrigan
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MessageSujet: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 12 Oct 2013 - 10:16

Voilà une petite nouvelle que je vous propose en deux parties, issue de mon prochain univers. Elle me sert surtout à présenter l'un des principaux protagonistes, ainsi qu'à poser un peu le cadre pour mes paladins, mais tout n'y est évidemment pas expliqué.

Je vous remercie de votre lecture et de vos remarques en tout cas Smile

-------

Solhel se redressa sur un genou et jeta un rapide coup d'œil par-dessus les buissons qui le dissimulaient. Personne en vue. Il poussa un soupir de soulagement, lequel se transforma en nuage de buée devant ses lèvres, puis replongea derrière le rideau d'arbustes. Il ferma les yeux un instant, rassemblant son courage pour quitter cet abri limité. Il sentit le froid de la neige s'insinuer davantage dans sa chair, à travers la faible épaisseur de tissu qu'il portait. Ses extrémités, elles, étaient presque totalement engourdies, ce qui était mauvais signe. Il lui fallait bouger d'urgence maintenant que ses poursuivants semblaient l'avoir perdu.
Il rouvrit les paupières et essaya maladroitement de sortir son poignard de sa ceinture. L'arme faillit lui échapper des mains, mais il parvint à raffermir sa prise. Le manche était glacé et il lui valait mieux éviter de toucher la lame s'il tenait à la peau de ses doigts, puisque l'on avait pas daigné lui donner de gants... Solhel tendit l'oreille. La forêt restait silencieuse, comme assommée par la chape blanche qui s'était abattue sur elle ; cela acheva de le convaincre. Il sortit de sa cachette.
La dernière chute de neige avait effacé ses traces, mais pas celles, plus récentes, de ceux qui le traquaient. Ils avaient apparemment traversé ce recoin de clairière sans s'arrêter avant de continuer vers le nord. Solhel n'avait qu'une envie : s'enfuir dans la direction opposée. Cependant, il ne le pouvait pas. Il devait les rattraper et leur régler leur compte. Quelle ironie ! De chasseur, devenir chassé. Il ne goûtait guère à l'humour de la situation ; il lui laissait plutôt une sensation amère dans la bouche.
Il partit à la suite de ses proies, si vindicatives qu'elles avaient inversé les rôles sans s'en rendre compte. Tandis qu'il regardait avec accablement le pâle soleil commencer à décliner, il songea à ses compagnons. Bien qu'ils aient été séparés dès le début, Solhel se doutait qu'ils se débrouillaient mieux que lui. Certains devaient déjà avoir rattrapé et éliminé leurs cibles.
« Ne pense pas à eux ! » se morigéna-t-il. « Oui, ils sont meilleurs que toi, mais tu vas y arriver aussi ! Leur prouver à tous que tu mérites ta place, que tu mérites la confiance de ton roi ! »
Il serra davantage le poing sur le manche de sa lame, mais le sentit à peine. La circulation revenait tout juste dans ses doigts et ses pieds, rendant sa démarche un temps erratique. Le vent se fit plus fort après quelques kilomètres, tandis que la nuit plongeait les bois dans l'obscurité. Par chance, la lune, pleine et brillante, n'était pas cachée par les nuages. Solhel décida de continuer à avancer. Il savait que ce serait très risqué, qu'il pouvait perdre la piste, mais s'arrêter pour plusieurs heures par cette température s'apparentait à un suicide pur et simple. La torpeur commençait déjà à l'envahir. Il essaya dérisoirement de resserrer contre lui sa chemise et sa tunique de laine, mais le froid le pénétrait toujours jusqu'aux os.
Un goût de neige dans la bouche. Le visage transi et trempé. Solhel sursauta, se redressa à bout de bras. Il avait perdu connaissance quelques instants durant sa marche, vaincu par le froid, la fatigue, la faim. Heureusement que le contact glacé du sol l'avait réveillé. Combien de temps tiendrait-il encore ? Il devait se hâter, puiser dans ses dernières forces pour en finir enfin.
Avec effort, il se remit sur ses pieds, brossant maladroitement la poudreuse collée à ses vêtements et sa peau. Il épousseta ses courts cheveux bruns et réalisa alors, devant ses mains vides, qu'il avait égaré son poignard. La luminosité avait baissé avec l'arrivée de nuages et il n'y voyait plus grand-chose. Ses doigts gelés se mirent à fouiller frénétiquement la congère sans rien trouver. Un cri de rage et de frustration lui échappa. Il ne devait pas le perdre !
Tout à sa recherche, il ne prêtait plus attention à son environnement. Il fut surpris par un soudain poids sur son dos tandis qu'un lourd poing s'abattait sur ses reins. Solhel hurla de douleur et s'étala dans la neige. Un deuxième coup l'atteignit à l'épaule droite, puis un autre à l'aisselle. Il avala une poignée de neige, manqua s'étouffer, encaissa une nouvelle volée.
Revenu de l'effet de surprise initial, il commença enfin à se débattre. Son assaillant tenta bien de le rouer à nouveau de coups, mais Solhel ne lui offrait plus de cibles aussi aisées en s'agitant dans cette obscurité. Il fut tout de même touché par quelques attaques. Malgré sa fatigue, il se rendit compte que l'autre était dans une forme physique inférieure. D'un coup de reins, il finit par se débarrasser du poids sur son dos et se libérer. Son adversaire roula dans la neige à quelques pas, tandis qu'il se relevait. Il distinguait juste sa silhouette, dans le noir, mais se jeta malgré tout sur lui, lui assénant à son tour une pluie de coups, la plupart au visage et au torse. L'autre essaya faiblement de répliquer, de se défendre, en vain. Pris de frénésie, Solhel continua jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Haletant au-dessus du corps immobile, il reprit son souffle et ses esprits. L'adrénaline et le combat l'avaient réchauffé, il sentait à peine la morsure de la bise. Pourtant, il savait que ce serait bien pire qu'avant lorsque sa température redescendrait.
Il prit le pouls de l'homme : celui-ci vivait toujours. Pourquoi était-il là ? Il n'appartenait vraisemblablement pas au groupe de prisonniers qu'il devait chasser, plutôt à celui d'un de ses compagnons. Il avait dû s'égarer ou chercher à fuir. Solhel considéra ses vêtements. Du peu qu'il pouvait voir, il portait de simples hardes, encore moins efficaces que sa tenue pour se protéger du froid. Cela ferait toujours une couche supplémentaire. Il n'hésita qu'un court instant avant de le dépouiller de sa veste et de l'enfiler par-dessus la sienne. Ce geste équivalait à condamner l'homme à plus ou moins longue échéance mais de toute façon, il n'avait aucune chance d'en réchapper. Peut-être aurait-il dû mettre un terme à ses souffrances. Il le fouilla un peu plus, espérant trouver quelque chose d'utile, mais le bougre était encore plus démuni que lui. Cette pensée ramena Solhel à son poignard. Il devait le retrouver !
Comme pour répondre à sa prière muette, la lune sortit de derrière un nuage et éclaira les lieux. La lumière se refléta sur un bout de la lame, à moitié recouverte de neige. Une bouffée de soulagement s'empara de Solhel. Il se releva précipitamment, trébucha, manqua s'étaler, mais empoigna son arme comme s'il s'agissait de son bien le plus précieux. À cet instant, c'était probablement le cas.
Du regard, il chercha les traces qu'il suivait jusque-là, espérant qu'il n'avait pas trop dévié durant sa période de semi-conscience. Heureusement, elles ne furent pas difficiles à retrouver. La piste continuait à une dizaine de pas seulement. Résigné, Solhel reprit son chemin. Il ne savait pas poindrait l'aube. Ce qu'il savait, en revanche, c'est que demain représentait sa dernière limite. Il devait avoir accompli sa mission ou tout serait perdu.
Les heures passant, il sentit la fatigue peser de plus en plus lourd dans ses muscles, ses membres gourds. Il était totalement gelé, il lui semblait que plus jamais il ne pourrait éprouver le réconfort d'une quelconque chaleur. La nuit s'étirait à l'infini, l'enveloppant de ses ailes aussi noires que son désespoir. Il ne voulait plus lutter, cela ne servait à rien... Il ne pouvait pas réussir, on le lui avait suffisamment répété, pourquoi s'entêter, souffrir ?
« Parce que c'est le prix à payer pour être l'un d'entre eux. Et j'y arriverai ! Je n'échouerai pas ! Pas encore... »
Cette conviction rageuse lui donna un regain d'énergie. Qu'importait que tout son être ne fût plus qu'une enveloppe glacée, que le simple fait d'inspirer lui brûlât la gorge et les poumons, qu'il sentît avoir dépassé son point de rupture. Il allait continuer, il allait réussir.
Un peu plus tard, alors que la nuit se faisait moins profonde, il remarqua que les traces qu'il suivait paraissaient plus récentes. Le vent et la poudreuse ne les avaient pas autant recouvertes. Solhel comprit qu'il approchait de ses cibles. Il avança avec davantage de prudence. Quelques mètres plus loin, une forme sombre se découpa contre un arbre. Solhel s'arrêta net et se dissimula derrière un tronc. Il avait reconnu une silhouette. L'homme ne bougeait pas. Solhel attendit plusieurs minutes, jusqu'à ce que ses tremblements l'obligent à se déplacer et qu'il fut certain que l'autre soit assoupi – ou mort, ce qui revenait presque au même dans ces conditions. Il dégaina son poignard, puis s'approcha du corps à pas précautionneux.
Lorsqu'il ne fut plus qu'à un mètre, il bondit vivement sur lui et lui planta son arme dans le cou. La lame peina à s'enfoncer dans la chair gelée. Solhel remarqua alors la blessure béante au ventre du cadavre. Il écarta rapidement les cheveux crasseux qui tombaient sur son visage et reconnut l'un de ceux avec qui il avait bataillé la veille. C'était d'ailleurs lui qui avait infligé au mort cette balafre ouvrant sur ses entrailles. Même s'il avait fait montre d'une résistance exceptionnelle, à bout de forces, l'homme avait probablement été abandonné par ses comparses. Quant à savoir qui de la plaie ou de la température l'avait achevé en premier... Cela ne concernait pas Solhel. Tout ce qu'il voyait, c'est qu'ils n'étaient plus que trois devant lui.
Il tenta de le dépouiller de sa veste, mais le sang coagulé et à présent solidifié par le froid l'avait rivée au corps. Il était impossible de s'en emparer sans la déchirer, ce qui expliquait sans doute pourquoi les anciens camarades de la victime la lui avaient laissée. Solhel doutait que ce fût par respect. La survie s'avérait leur credo à tous.
Il reprit donc son chemin, sur ses gardes, persuadé que les autres ne devaient plus se trouver bien loin. Il aurait aimé les rejoindre juste avant le lever du soleil, afin de les prendre par surprise lors du changement de luminosité qu'il pouvait tourner à son avantage. Seulement, pour exécuter ce plan, il lui faudrait se hâter. Puisqu'il ne savait pas quelle heure il était, mieux valait arriver trop tôt que trop tard.
Des points noirs se mirent à danser quelques secondes devant ses yeux. L'épuisement menaçait de lui faire perdre à nouveau conscience, mais Solhel savait qu'il touchait au but, qu'il n'avait plus qu'un dernier effort à fournir, aussi repoussa-t-il une nouvelle fois ses limites.
Lorsque le ciel s'éclaircit légèrement à l'est, il arriva à une trouée en haut d'une butte. Des voix lui parvinrent de la cuvette abritée du vent en dessous. Il s'arrêta non loin de la lisière et s'assit sur ses talons pour écouter. Il ne comprenait pas le sens exact des paroles, mélange d'un argot qu'il ne parlait pas et de grognements étouffant les autres mots. Cependant, il reconnut les intonations : il s'agissait bien de ceux qu'il traquait. Ils paraissaient en pleine dispute.
Lentement, Solhel avança encore un peu, jusqu'à pouvoir distinguer ses trois cibles. Deux étaient assises contre la pente, lui tournant ainsi le dos. La troisième restait debout, face à eux. C'était cet homme, un petit au crâne rasé, qui gesticulait et argumentait le plus. Il semblait le plus alerte, ses comparses respirant l'accablement. Ce serait donc lui qu'il faudrait abattre en premier. Au vu du surplomb de la colline, Solhel pourrait sûrement parvenir à lui sauter dessus et à le tuer. Après, il devrait faire face aux deux autres. Dans leur état de fatigue, cela aurait dû représenter une formalité. Seulement lui ne se trouvait pas au mieux de ses capacités non plus, et ils seraient à deux contre un.
Il inspira un grand coup. Tant pis. L'heure n'était plus à la stratégie, il n'y en avait pas de bonne. Marche ou crève.
Il porta la main à sa ceinture et en retira le poignard qu'il serra fortement pour calmer les tremblements de son poing, autant dus au froid et à l'épuisement qu'à la peur. Il évalua rapidement sa future trajectoire, recula pour prendre un peu d'élan puis s'élança.
La hauteur du saut ne devait pas excéder deux mètres. Il atterrit violemment sur l'homme resté debout. Ils roulèrent au sol sous les exclamations de surprise des deux comparses. Malgré une réception douloureuse, l'abdomen rencontrant le crâne de sa cible, lui coupant le souffle, Solhel frappa le premier. Sa lame se ficha dans l'épaule de l'homme, ce qui lui arracha un cri de souffrance. Il envoya son genou dans le ventre de Solhel, le faisant davantage suffoquer. Ce dernier parvint à garder suffisamment de lucidité pour attaquer à nouveau. Cette fois, le fer pénétra profondément dans la gorge de la victime. Elle empoigna son bras tandis qu'il essayait de retirer son arme, mais le lâcha vite, à mesure que sa vie et ses forces le quittaient.
Solhel tenta d'inspirer de l'air à grandes goulées. Il avait à peine réussi à reprendre sa respiration qu'un choc à l'arrière de la tête le renvoya à terre. Sa vision se troubla. Il perdit son poignard. On le roua de coups de pied dans les côtes, ponctués de cris. Tant bien que mal, il essaya de ramper hors de portée, mais évidemment, on ne le laissa pas faire. Ses doigts raclèrent la neige alentour pour tenter de retrouver sa lame ; en vain.
Heureusement, un seul des deux restants s'occupait de lui, un grand costaud. Le dernier devait voir s'il pouvait encore sauver leur camarade. Solhel se jeta brusquement sur son assaillant, le faisant tomber au sol avec lui. Ils bataillèrent, cherchant à prendre l'avantage sur l'autre, tandis que les échanges de poings pleuvaient. Solhel était parvenu à se positionner au-dessus ; il fracassa la mâchoire de son adversaire lorsqu'un nouveau poids le jeta dans la neige.
— Enfoiré d'salaud ! lui beugla le troisième au visage.
Il n'arriva pas à éviter le coup suivant, lequel lui éclata l'arcade sourcilière. Puis il vit se profiler la silhouette du costaud et sa main plongeant vers lui, les doigts fermés autour du manche de son propre poignard. Avec l'énergie du désespoir, il réussit à bloquer le poignet, l'empêchant ainsi de planter le métal glacé dans sa chair. Un autre coup l'atteignit à l'épaule et sa prise s'affaiblit ; la lame se rapprocha dangereusement de son cou.
Il hurla sa rage, sa peur et sa frustration, ce qui lui redonna un regain de force. Il encaissa l'attaque suivante tout en maintenant toujours l'arme hors de portée – heureusement que les deux se gênaient ! Sans quoi, il serait sans doute déjà mort...
Puis, soudain, celui qui le retenait au sol poussa un petit gémissement, s'arqua, et cessa de se battre. Il glissa dans la neige. Une protubérance noire se dessinait sur sa gorge. Le manche d'un poignard, semblable à celui qui menaçait toujours Solhel. Son assaillant survivant marqua une pause de surprise, qu'il exploita aussitôt. Il lui tordit violemment le bras. L'homme cria et lâcha l'arme, Solhel en profita pour basculer et se dégager. À la lutte avec la dernière de ses cibles, il réussit à ramasser la lame en premier et se retourna, à genoux, face à l'autre qui lui fonçait dessus. Celui-ci s'arrêta net devant la menace, puis leva les mains en l'air.
Il gargouilla quelques mots incompréhensibles avec sa mâchoire brisée, qui pouvaient avoir deux significations : soit il l'insultait, soit il lui demandait pitié. Ses yeux semblaient clamer la seconde option. Quoi qu'il en soit, cela ne changerait rien. On avait pris la décision pour lui, pour eux, et ils n'y pouvaient rien. Quoi qu'il ait pu se passer, cet homme n'était qu'un mort en sursis, qui aurait rencontré son destin à la fin de cette journée.
— Finis-en, Anorem, lança le nouvel arrivant en arrachant son poignard d'un geste vif.
Sans lui prêter attention, Solhel continua de fixer sa future victime, la respiration hachée. Tout son corps lui faisait mal, il était frigorifié, du sang lui dégoulinait dans l'œil depuis son arcade éclatée. L'homme en face lui ressemblait, avec ses blessures, son pauvre état physique, ses hardes... Oui, mais voilà. Il était un criminel. Solhel, lui, serait bientôt paladin. Cette différence, à elle seule, valait tous les sacrifices du monde.
Il se releva lentement, lâchant un gémissement de douleur lorsque ses côtes abîmées se rappelèrent à son bon souvenir. Il se rapprocha de l'homme. Ce dernier le regarda fixement, ne dit plus rien. Ne fit plus un geste. Seul un début de larme perla à ses yeux.
Sans le quitter du regard, Solhel leva sa lame et lui trancha la gorge.

*


Dernière édition par Morrigan le Mer 20 Nov 2013 - 15:28, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 12 Oct 2013 - 21:58

Tain, je n'ai rien commenté depuis un certain temps.
Comment ça marche déjà?
Insulter l'auteur? D'accord.
Dénigrer toute idée déjà utilisée? Roger!
Manger des brioches en parallèle? Ready!
Que la mise au pilori commence! Twisted Evil

 "Il poussa un petit soupir de soulagement, lequel se transforma en nuage de buée devant ses lèvres, puis replongea derrière le rideau d'arbustes."
C'est peut-être juste moi, mais j'ai eu une légère incertitude à la fin, je ne savais pas si c'était le nuage ou le personnage qui replonge derrière le buisson. En relisant la phrase, ça se voit un peu mieux, mais une petite reformulation pourrait éviter l'incertitude

" Il sentit le froid de la neige sous lui s'insinuer davantage dans sa chair"
Le "sous lui" me semble inutile, car implicite.

"Ses extrémités, elles, étaient presque totalement engourdies, ce qui était mauvais signe"
Si je dis verbes faibles? ^^

" L'arme faillit lui échapper des mains, mais il parvint à raffermir sa prise dessus."
Le "dessus" me semble superflu.

"Solhel tendit l'oreille. La forêt restait résolument silencieuse, comme assommée par la chape blanche qui s'était abattue sur elle"
Classe. Smile

"elle lui laissait plutôt une affreuse sensation amère dans la bouche."
J'trouve que affreuse et amère ça fait trop. Une des deux seulement passerait mieux.

"si vindicatives qu'elles avaient inversé les rôles presque sans effort"
Mouais, je suis pas convaincu par ce bout de phrase. En fait, le "sans effort" rend le tout insensé, je trouve. "Sans s'en rendre compte", ça marche.

" mais s'arrêter pour plusieurs heures par cette température s'apparentait à un suicide pur et simple dans son état."
Dans n'importe quel état hein. Surtout dans l'Illinois. ^^

Sur la fin de la nouvelle, j'ai eu un certain mal à comprendre qu'ils étaient deux sur lui, à la fin de la baston.
Par contre, rien à redire sur le rythme, on est happé par le combat, pour n'en ressortir qu'ensanglanté. Smile

J'ai bien aimé la fin, en ce sens que tout ce que fait Solhel n'est pas très "paladin-style". Et puis je ne m'y attendais pas. Tu sais comme j'aime bien être surpris pas un texte. ^^
Sur ce, j'attends la suite avec assez d'impatience. Smile
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 12 Oct 2013 - 22:12

Hello Hard Smile

Je te remercie de ta lecture si rapide (dis, je peux avoir un bout de brioche moi aussi ? Very Happy)

Citation :
Si je dis verbes faibles? ^^
Ouais... j'ai honte ^^ Je l'ai vu aussi en l'écrivant, pi je me suis dit que ça passait quand même. J'ai pas trouvé mieux non plus, j'avoue.

Citation :
J'trouve que affreuse et amère ça fait trop. Une des deux seulement passerait mieux.
Oui, c'est vrai. C'est un peu lourd comme ça.

Citation :
Mouais, je suis pas convaincu par ce bout de phrase. En fait, le "sans effort" rend le tout insensé, je trouve. "Sans s'en rendre compte", ça marche.
Adjugé Smile

Citation :
Dans n'importe quel état hein. Surtout dans l'Illinois. ^^
lol! 

Citation :
Sur la fin de la nouvelle, j'ai eu un certain mal à comprendre qu'ils étaient deux sur lui, à la fin de la baston.
Je me suis demandée si ça passerait, en effet. Les autres hier soir ne l'ont pas signalé, j'ai donc pensé que ^^
OK, je vais essayer de reprendre ça.

Citation :
Par contre, rien à redire sur le rythme, on est happé par le combat, pour n'en ressortir qu'ensanglanté. Smile
Wouhouuuuuuu !! Je fais un combat, et en plus il paraît qu'il est bien ! Champagne ! ^^ (sans dèc, merci Wink)

Contente que tu ai accroché, en tout cas. La suite et fin se calme (quand même ^^), mais j'espère que ça te plaira tout autant.
J'attendrais encore quelques com' *croise les doigts* avant de mettre la suite.
Je vais corriger en fonction de tes remarques, déjà. Encore merci Wink
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 12 Oct 2013 - 23:33

Coucou hibou, voici le début ce que je t'ai promis Smile
De mémoire : remarques, répétitions, orthographe, étrange mais je ne trouve pas trop d'arguments, mots de liaison lourds parce qu'en grand nombre.


Première partie du commentaire:
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 0:02

Le bonsoir, et je te remercie à ton tour de ce commentaire Smile

Comme je le disais sur la CB, oui, j'ai un style assez lourd de base. Les mots de liaison comme "cependant, néanmoins", j'en use (et j'en abuse ?) mais ça fait partie de ma façon d'écrire, je n'arrive pas à envisager mes phrases autrement ^^
Je vais répondre à quelques unes de tes remarques, pour les autres, je verrai si les applique ou non.

Citation :
arbustes ou buissons ? Pour moi ce n'est pas exactement la même chose, même si l'on comprends ce que tu veux dire..
C'était pour éviter une répétition ^^ Si je dois faire une périphrase du genre "les petits arbres", ça remet une répétition de toute façon, et c'est pas beau. Donc oui, je prends une petite liberté de sens

Citation :
Sa place, il l'a ! Or, ici, il me semble que le problème n'est pas de l'avoir mais de la mériter, non ? !
Tu le verras par la suite, mais non, techniquement, il ne l'a pas encore sa place. Ceci dit, oui, mériter n'est pas mal non plus

Citation :
jusqu'à l'os ? Il me semble que c'est l'expression exacte (à vérifier).
Non, "jusqu'aux os" se dit tout à fait

Citation :
là, je vais chipoter. Déjà, tu nous as déjà dit qu'il avait froid, qu'il était glacé, donc le déjà est - à mon avis - en trop. Et en relisant la ligne précédente, comment s'est-il débarrassé de la poudreuse de façon optimale ? Tu dois le savoir également, quand on a froid comme cela on est gauche, et il ne m'a pas semblé repérer cela plus haut.
C'est vrai qu'il pourrait se brosser moins efficacement ^^ Enfin, dans mon esprit ce n'était pas parfait, évidemment, mais c'est mal exprimé, tu as tout à fait raison. Le "déjà" était pour appuyer encore sur le côté "j'ai froiiiiiiiiiiid" ^^ Bon, peut-être maladroit, indeed.

Citation :
Il ne devait trop tard ! pas le perdre !
Oui, là c'est une figure de style ^^ Bien sûr que c'est trop tard, mais dans son esprit c'est "non non non, je dois le retrouver, je n'ai pas le droit de le perdre". C'est plus un "cri du cœur" qu'une constatation, ici.

Citation :
J'aurais plus dit environnement ici, entourage, pour moi, c'est lorsqu'il s'agit de personnes
Ouais, j'ai dû faire un anglicisme avec "surroundings" je crois ^^

Citation :
Il fut surpris par un soudain poids sur son dos tandis qu'un lourd poing s'abattait passé simple, comme c'est une action sur ses reins
Ah non, je proteste ! Ça a beau être une action, je ne mettrais jamais de passé simple avec "tandis que" ! Mon oreille s'insurge et se met à saigner sinon ! ^^

Citation :
Être "dans" une forme physique ?
Euh oui, pour moi c'est correct

Citation :
Tu dis souvent "il devait" "il ne devait pas", pourquoi ne pas le faire comprendre implicitement au lecteur plutôt que de le dire comme cela ?
Ça, c'est à cause du contexte que tu n'as pas encore dans cette première partie (et cet effet est voulu). Je me place dans ces moments de son point de vue, et lui a des "ordres" pour ces aspects.

Je te remercie de cette lecture attentive, malgré que je ne sois pas d'accord avec pas mal de points, mais ce sont vraiment des "détails" de style souvent, et hélas (ou pas ^^) je ne pourrais pas changer le mien.
Je corrigerai tout ça demain, mais j'ai hâte d'avoir la suite de tes remarques et ton avis Wink
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 1:46

Coucou hibou, voici la deuxième partie de ce que je t'ai promis Smile
Encore une fois: remarques, répétitions, orthographe, étrange mais je ne trouve pas trop d'arguments.

Deuxième partie du commentaire:

Tu ajoutes souvent des indications qui semblent appuyer la narration mais me donnent plus l'impression de la casser : la plupart des "évidement", "bien sûr" et consorts ne me semblent pas vraiment utiles, ils ont plus participé à me sortir de l'action qu'autre chose, en me demandant pourquoi tu jugeais nécessaire de préciser que c'est évident. Si ça l'est, ça l'est, c'est tout. Tu vois ce que je veux dire ? Smile J'ai aussi un peu de mal avec tous ces adverbes...
Tu pourrais aussi beaucoup plus jouer sur les virgules pour calmer le jeu ou au contraire, nous plonger dans l'action. N'hésite pas à me demander des précisions si tu ne comprends pas, que je m'exprime mal ^^
Bon, je suis un peu crevée (beaucoup même), donc ma conclusion va être rapide, mais n'hésite pas à me demander des précisions, je te les donnerait quand je serai en meilleure forme.
J'aime bien ta nouvelle, mais j'ai vraiment du mal avec certains passages, rapport à ces quelques lourdeurs. Sinon, ce n'est pas vraiment mon genre, ni la fantasy ni les scènes de combat, malgré ça je t'ai lu jusqu'au bout. Donc voilà, je pense que tu as une réelle piste là, ton texte peut vraiment être approfondi grâce à la ponctuation et un choix précis de mot, ton choix.
A demain, puisque tu dois déjà être en train de dormir,
Margotte
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 9:29

J'ai lu une grande moitié du récit parce que j'ai pas vraiment le temps mais je m'efforce de participer donc voila :

Je ne vois pas trop où il veut tellement aller mais cela fait partie de l'intrigue donc je ne ferai pas de remarque. Ensuite j'aime beaucoup ton style avec beaucoup de détails. Il est vrai qu'il y a un peu trop de mot de liaison mais a part ça j'ai tout de suite accroché au texte ce qui est plutôt un signe positif =)
et aussi : Qui est cette homme qui l'a attaqué ? On a pas plus de précision sur lui ?
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 10:20

@Margotte : Encore une fois merci du temps que tu y as passé, même si ça faisait longtemps que je n'étais pas autant en désaccord avec un lecteur :DC'est pas grave, ça forme ^^
Pour te répondre :

Citation :
période de semi-conscience. La période où il se bat ?
Euh non, celle juste avant qu'il se réveille le nez dans la neige alors qu'il était pourtant en train de marcher. Rassure-moi, tu l'as compris ce passage ? Shocked 

Citation :
Il ne voulait plus lutter, cela ne servait à rien Pourtant il dit avant qu'il doit absolument terminer sa mission...
Tout à fait. Mais encore une fois, je joue sans cesse entre le point de vue du narrateur et celui de Solhel. Or là, dans ces conditions, il n'en peut plus, il veut que ça s'arrête, en finir, et le plus simple serait de renoncer. Il est complètement découragé, donc ça lui vient à l'esprit. Cependant, sa pensée suivante remet sur la bonne piste Smile

Citation :
« Parce que c'est le prix à payer pour être l'un d'entre eux. Et j'y arriverai ! Je n'échouerai pas ! » Il parle tout haut, là ?
Non, les guillemets chez moi ce sont des pensées, je n'écris les dialogues qu'avec des tirets. M'enfin, en l'état, je m'en fiche qu'on pense à une pensée ou un dialogue

Citation :
ou mort, ce qui revenait presque au même dans ces conditions Pourquoi ?.
Parce que si tu t'endors dans un froid pareil, tu ne te réveilleras jamais ^^

Citation :
avoir fait montre ?
Oui oui, encore une fois c'est correct comme expression

Citation :
La survie avant tout représentait je doute qu'ici "représenter" soit le mot le plus adapté leur credo à tous.
Je voulais éviter un "était" ^^ Ce texte n'a pas encore retravaillé à fond, donc oui, il reste encore quelques tournures maladroites.

Citation :
Lorsque le ciel s'éclaircit à cause des nuages qui partent ou du jour qui se lève ? Plutôt grâce aux nuages, je pense, car sinon le enfin signifierait qu'il a hâte que le jour se lève. Or, si le jour se lève, c'est qu'il a "perdu",
Non, c'est bien le jour qui se lève. Il n'a pas encore perdu, c'est juste que son plan se retrouve presque à l'eau, mais il n'a pas le choix. Et si, quand même, que le jour se lève lui fait du bien, de un parce qu'il y verra bien mieux quand même, de deux, parce que même si c'est minime, la température va se réchauffer un tout pitit peu

Citation :
Des voix lui parvinrent de la cuvette abritée du vent en dessous beaucoup d'informations d'un coup.
Ouais, enfin ça allège de faire qu'une seule phrase, et j'avoue que je ne trouve pas ça énorme à assimiler : t'as un creux sous lui, quoi ^^

Citation :
quel rapport avec le fait d'être alerte ? (ici je comprends l'accablement comme une attitude blasée).
C'est une comparaison : le mec debout a encore l'air de tenir le coup, ses deux copains pas du tout. Information toujours utile quand tu vas engager un combat. Quant à "accablement", c'est plus que blasé, c'est que tu n'en peux plus, que tu es à bout (physiquement, mentalement, ou les deux)

Citation :
il n'y en avait pas de bonne Il y en a sûrement une bonne mais lui ne la trouve pas, nuance
Bien sûr, mais encore une fois, on est de son point de vue à lui ^^

Citation :
Le saut ne devait pas excéder deux mètres de hauteur ? longueur ?,
Hauteur, ça me semblait logique vu qu'on dit qu'il se trouve au-dessus d'eux avant

Citation :
il me semble qu'il n'y a pas de "s" étant donné que c'est un participe. A vérifier
Dans ce cas si, puisque ce n'est pas un participe mais un nom (si Abi passe dans le coin, elle me le confirmera ou me l'infirmera ^^)
Citation :

Dans une situation comme celle-ci un cmbattant cherche d'abord à vaincre puis après regarde qui ou quoi est cassé, non ? Sécurité puis secours. Ou alors ils ne sont pas des combattants ?
Comme je l'ai dit dans l'intro de ce sujet, c'est une nouvelle d'intro à un univers, je n'ai pas cherché à tout expliquer. Donc ce sont des combattants sans l'être, dans le sens où ce sont des criminels qu'on lâche comme du gibier pour cette épreuve. Ceci dit, ils ne sont pas tous expérimentés au combat, et là, en l'occurrence, même si ce n'est jamais dit, c'était leur grand frère le premier ^^ Donc il s'en soucie un peu. Le "problème" c'est qu'on est du point de vue de Solhel, qui lui n'en sait rien, et a autre chose à penser. Donc je n'ai pas voulu expliciter. Par contre, je peux essayer d'appuyer un tout petit peu sur sa surprise à ce sujet, mais encore une fois, il a autre chose à foutre, là...
Citation :

qui, plutôt ? on reste comme cela dans la continuité du coup de poing, si tu vois ce que je veux dire
"qui" c'est facile à mettre, et y en a souvent. Du coup je varie un peu, surtout que j'aime bien "lequel" ^^
Citation :

les doigts fermés autour du manche de son du poignard de ton personnage ou de la silhouette ? poignard
Celui du perso, puisqu'il l'a perdu juste avant. Mais je vais rajouter "de son propre poignard", ça te semblera mieux ?

Citation :
Il encaissa l'attaque suivante pourtant on en est encore à celle avec le poignard tout près de son cou, non ?
Oui, mais ils sont deux, comme indiqué par le petit rajout après le passage d'Hardkey : "Puis il vit se profiler une autre silhouette". Puisque l'autre en est toujours à le tabasser, c'est donc bien qu'un second arrive, non ? Toujours pas clair ?

Citation :
Le manche d'un poignard, semblable à celui qui menaçait toujours Solhel. ?
La protubérance décrite juste avant est le manche d'un nouveau poignard, et ce manche ressemble en tous points à celui que tient toujours le vilain pas beau qui menace mon petit personnage adoré ^^

Citation :
future, future, c'est relatif vu qu'elle est à moitié morte, non ?
De froid, de fatigue, de faim, oui. Elle ne va pas crever parce qu'elle a la mâchoire cassée (enfin, pas tout de suite ^^) Pi tant qu'il ne l'a pas tuée lui-même, si c'est future

Citation :
Cette différence, à elle seule, valait tous les sacrifices de quoi parles-tu ? du monde.
Ben là il est en train de se demander si celui qu'il va tuer le mérite vraiment, vu leurs ressemblances. Tuer de sang froid semble le rebuter à ce moment, mais devenir paladin est son plus grand rêve, donc il fera, peu importe quoi.

Citation :
Solhel leva pourquoi ? sa lame et lui trancha la gorge.
Euh, parce qu'elle est pas à la bonne hauteur pour accomplir ce geste ? Shocked 


En ce qui concerne les "évidemment" et autres, c'est encore une fois parce que je me place toujours du point de vue d'un perso (ici Solhel uniquement, donc). Ce point de vue caméra sur l'épaule de l'autre, si j'ose dire, est ce qui rend le texte vivant, pour moi. Une narration neutre, qui ne ferait pas état des pensées d'un perso, autre que par des interventions ponctuelles (guillemets, etc.) me paraîtrait fade. J'ai toujours fait ainsi, et je ne compte pas le changer ^^ (déjà parce que je n'y arriverais pas inconsciemment...)
Pour les adverbes, itou, je ne pourrais pas grand-chose ^^
Pour ce qui est des virgules (raaah ! en plus j'y fais toujours super gaffe !), c'est vrai que certaines que tu as signalées peuvent être changées. Je vais voir ça dans la journée. Mais comme on disait hier soir, les phrases forment une musique, et je crois que comme en musique, on aime pas tous la même ^^ Ceci dit, je ferai un effort Smile
Idem pour les autres remarques auxquelles je n'ai pas répondu, je verrai ça.

Merci d'avoir fait un effort du coup, entre les lourdeurs et le sujet, forcément, ça n'a pas dû aider Razz
Bon, la seconde partie n'a pas de combat, peut-être que ça passera mieux, si tu as envie de continuer ^^ Sinon, évidemment, je comprends, c'est déjà un énorme boulot que tu as fait là, et je t'en remercie beaucoup.

@Diablotine :
Citation :
Qui est cette homme qui l'a attaqué ? On a pas plus de précision sur lui ?
Eh bien, si tu lis plus avant, tu pourras le savoir ^^

Merci en tout cas, j'espère quand même que tu finiras au moins l'extrait !
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 11:59

Ca fait longtemps que je n'ai pas commenté un texte, pour une fois que je peux commencer dès le début, je le fais.

Bon, j'avoue que je ne vais pas te faire un long commentaire sur la forme, mes VDD ont déjà bien travaillé dessus, et pour ma part, je n'ai relevé aucune faute à signaler.

J'ai bien accroché à l'histoire, je me suis demandée au début où tu voulais en venir, après, j'ai fini par me demander si la mission était réellement une mission ou une sorte d'épreuve pour accéder à un statut, ce qui s'est confirmé à la fin avec les dernières phrases de cette nouvelle.
Les scènes de bataille sont bien rendues, on se retrouve plongé dans l'action jusqu'à l'issue.

Bravo pour ce bon début, j'attends la suite maintenant Super 
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 12:09

Quelques remarques de formes

Citation :
Ils avaient apparemment traversé ce recoin de clairière sans s'arrêter et avaient continué vers le nord. Solhel n'avait qu'une envie
Trois fois « avait » dans ce passage.

Citation :
Il essaya dérisoirement de resserrer contre lui sa chemise et sa tunique de laine, mais le froid le pénétrait toujours jusqu'aux os.
Un goût de neige dans la bouche. Le visage transi et trempé. Solhel reprit peu à peu connaissance, se redressa à bout de bras
Du mal avec la transition, que je trouve très abrupte.

Citation :
C'était d'ailleurs lui qui lui avait infligé cette balafre.
Un peu de mal à savoir qui a fait la balafre à qui.

Citation :
tandis que les échanges de poings pleuvaient
pas fan de la formulation

Citation :
L'homme en face de lui lui ressemblait
Deux fois « lui » à la suite

Ok, j’ai trouvé que c’est un bon début d’histoire, accrocheur, avec de l’action. La scène pose bien le décor et les enjeux (il doit tuer cet homme pour obtenir un statut qu’on devine important).

Par contre, je suis un peu restée en dehors des scènes de combats. Je trouve déjà que les phrases sont trop longues, il n’y a pas d’accélération du rythme correspondant à la montée d’adrénaline du combat. Le fait que tu n’identifies pas clairement les agresseurs et que tu emploies beaucoup le « on », n’aide pas trop à se représenter la scène. Je ne l’ai pas senti vraiment en danger, vu que je ne connaissais pas ses agresseurs.

Voilà autrement, un bon texte, je lirai la suite avec grand plaisir.
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 12:21

Morrigan a écrit:
Comme je le disais sur la CB, oui, j'ai un style assez lourd de base. Les mots de liaison comme "cependant, néanmoins", j'en use (et j'en abuse ?) mais ça fait partie de ma façon d'écrire, je n'arrive pas à envisager mes phrases autrement ^^
Si c'est partie intégrante de ton style, alors, je le respecte totalement Smile

Morrigan a écrit:
Citation :
Sa place, il l'a ! Or, ici, il me semble que le problème n'est pas de l'avoir mais de la mériter, non ? !
Tu le verras par la suite, mais non, techniquement, il ne l'a pas encore sa place. Ceci dit, oui, mériter n'est pas mal non plus
Justement, là ce n'est pas très clair pour le lecteur et c'est l'un des petits points qui peut le mener à sortir de ton récit en s'interrogeant trop.

Morrigan a écrit:
Citation :
là, je vais chipoter. Déjà, tu nous as déjà dit qu'il avait froid, qu'il était glacé, donc le déjà est - à mon avis - en trop. Et en relisant la ligne précédente, comment s'est-il débarrassé de la poudreuse de façon optimale ? Tu dois le savoir également, quand on a froid comme cela on est gauche, et il ne m'a pas semblé repérer cela plus haut.
C'est vrai qu'il pourrait se brosser moins efficacement ^^ Enfin, dans mon esprit ce n'était pas parfait, évidemment, mais c'est mal exprimé, tu as tout à fait raison. Le "déjà" était pour appuyer encore sur le côté "j'ai froiiiiiiiiiiid" ^^ Bon, peut-être maladroit, indeed.
Même remarque que plus haut ^^

Morrigan a écrit:
Citation :
Il ne devait trop tard ! pas le perdre !
Oui, là c'est une figure de style ^^ Bien sûr que c'est trop tard, mais dans son esprit c'est "non non non, je dois le retrouver, je n'ai pas le droit de le perdre". C'est plus un "cri du cœur" qu'une constatation, ici.
Oui, j'ai compris, mais ça me semble un peu "cliché", si tu vois ce que je veux dire.

Morrigan a écrit:
Citation :
Il fut surpris par un soudain poids sur son dos tandis qu'un lourd poing s'abattait passé simple, comme c'est une action sur ses reins
Ah non, je proteste ! Ça a beau être une action, je ne mettrais jamais de passé simple avec "tandis que" ! Mon oreille s'insurge et se met à saigner sinon ! ^^
Pas faux. Mais bon, un poing qui s'abattait ça m'insurge aussi... à toi de voir, quitte à peut-être reformuler ?

Morrigan a écrit:
Citation :
période de semi-conscience. La période où il se bat ?
Euh non, celle juste avant qu'il se réveille le nez dans la neige alors qu'il était pourtant en train de marcher. Rassure-moi, tu l'as compris ce passage ? Shocked 
Oui, oui, j'ai compris ce passage, mais le truc c'est qu'entre temps il s'est tout de même battu... ça a bien dû le réveiller, non ?

Morrigan a écrit:
Citation :
Il ne voulait plus lutter, cela ne servait à rien Pourtant il dit avant qu'il doit absolument terminer sa mission...
Tout à fait. Mais encore une fois, je joue sans cesse entre le point de vue du narrateur et celui de Solhel. Or là, dans ces conditions, il n'en peut plus, il veut que ça s'arrête, en finir, et le plus simple serait de renoncer. Il est complètement découragé, donc ça lui vient à l'esprit. Cependant, sa pensée suivante remet sur la bonne piste Smile
Ah. Bah là j'étais paumée alors ^^

Morrigan a écrit:
Citation :
ou mort, ce qui revenait presque au même dans ces conditions Pourquoi ?.
Parce que si tu t'endors dans un froid pareil, tu ne te réveilleras jamais ^^
D'accord, je ne l'avais pas lu comme cela ^^

Morrigan a écrit:
Citation :
Lorsque le ciel s'éclaircit à cause des nuages qui partent ou du jour qui se lève ? Plutôt grâce aux nuages, je pense, car sinon le enfin signifierait qu'il a hâte que le jour se lève. Or, si le jour se lève, c'est qu'il a "perdu",
Non, c'est bien le jour qui se lève. Il n'a pas encore perdu, c'est juste que son plan se retrouve presque à l'eau, mais il n'a pas le choix. Et si, quand même, que le jour se lève lui fait du bien, de un parce qu'il y verra bien mieux quand même, de deux, parce que même si c'est minime, la température va se réchauffer un tout pitit peu
Je ne suis pas convaincue... parce que durant tout le texte, il est dans l'optique jour=perdu, et non pas jour=chaleur. Du moins de ce que j'ai compris en lisant.

Morrigan a écrit:
Citation :
Des voix lui parvinrent de la cuvette abritée du vent en dessous beaucoup d'informations d'un coup.
Ouais, enfin ça allège de faire qu'une seule phrase, et j'avoue que je ne trouve pas ça énorme à assimiler : t'as un creux sous lui, quoi ^^
C'est plus le manque de pauses dans la phrase que toutes ces informations d'un coup qui me perturbe, en fait.

Morrigan a écrit:
Citation :
Le saut ne devait pas excéder deux mètres de hauteur ? longueur ?,
Hauteur, ça me semblait logique vu qu'on dit qu'il se trouve au-dessus d'eux avant
Mais on pourrait aussi interpréter qu'il a pris trop d'élan et qu'il n’atterrit pas sur le monsieur, tu vois ? ^^ Ce sont des petits détails comme celui-ci qui risquent de faire décrocher ton lecteur.

Morrigan a écrit:
Le "problème" c'est qu'on est du point de vue de Solhel, qui lui n'en sait rien, et a autre chose à penser. Donc je n'ai pas voulu expliciter. Par contre, je peux essayer d'appuyer un tout petit peu sur sa surprise à ce sujet, mais encore une fois, il a autre chose à foutre, là...
Oui Smile Et s'il a "autre chose à foutre", tu n'as même pas besoin de préciser "Le dernier devait voir s'il pouvait encore sauver leur camarade."

Morrigan a écrit:
Citation :
les doigts fermés autour du manche de son du poignard de ton personnage ou de la silhouette ? poignard
Celui du perso, puisqu'il l'a perdu juste avant. Mais je vais rajouter "de son propre poignard", ça te semblera mieux ?
Non, du coup ça va, mais j'ai eu un doute Smile

Morrigan a écrit:
Citation :
Il encaissa l'attaque suivante pourtant on en est encore à celle avec le poignard tout près de son cou, non ?
Oui, mais ils sont deux, comme indiqué par le petit rajout après le passage d'Hardkey : "Puis il vit se profiler une autre silhouette". Puisque l'autre en est toujours à le tabasser, c'est donc bien qu'un second arrive, non ? Toujours pas clair ?
Mmh, pas trop...

Morrigan a écrit:
Citation :
Cette différence, à elle seule, valait tous les sacrifices de quoi parles-tu ? du monde.
Ben là il est en train de se demander si celui qu'il va tuer le mérite vraiment, vu leurs ressemblances. Tuer de sang froid semble le rebuter à ce moment, mais devenir paladin est son plus grand rêve, donc il fera, peu importe quoi.
J'ai pas trouvé ça trop clair...

Morrigan a écrit:
J'ai toujours fait ainsi, et je ne compte pas le changer ^^ (déjà parce que je n'y arriverais pas inconsciemment...)
Si c'est ta façon d'écrire je la respecte complètement Smile

Morrigan a écrit:
Merci d'avoir fait un effort du coup, entre les lourdeurs et le sujet, forcément, ça n'a pas dû aider Razz
Bon, la seconde partie n'a pas de combat, peut-être que ça passera mieux, si tu as envie de continuer ^^ Sinon, évidemment, je comprends, c'est déjà un énorme boulot que tu as fait là, et je t'en remercie beaucoup.
Derien, je fais ce que je peux pour aider Smile
Dis-moi si tu juges utile d'avoir mon commentaire sur la deuxième partie, si oui dis-moi où elle est et je te le ferai, sûrement durant les vacances.
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 14:31

@Abi : Je te remercie pour ta lecture et tes encouragements Smile
Merci de m'avoir confirmé que j'ai pas trop raté le cheminement de pensée mission / épreuve, au moins un truc de réussi ^^

@Sombreféline : Merci à toi de ce passage Smile
Citation :
Du mal avec la transition, que je trouve très abrupte.
Elle était voulue, puisqu'on passe d'une marche avec un objectif résonné à un réveil après évanouissement, sans qu'il s'en rende compte. Même avec ces éléments, c'est vraiment trop ? Tu verrais quoi ? Qu'on parle juste avant d'une certaine torpeur qui s'empare de lui, malgré la marche ?

Citation :
Un peu de mal à savoir qui a fait la balafre à qui.
Comme certains autres endroits, je me suis doutée que ça pouvait porter à confusion. OK, je reverrai.

Pour ce qui est des identifications, c'est noté. Je vais tâcher de revoir ça.
Quant au rythme, Margotte m'a déjà engueulé là-dessus ^^

@Margotte (justement) :
Citation :
Justement, là ce n'est pas très clair pour le lecteur et c'est l'un des petits points qui peut le mener à sortir de ton récit en s'interrogeant trop.
Oui oui, je vais mettre "mériter" pour éviter cette confusion du coup

Citation :
Oui, j'ai compris, mais ça me semble un peu "cliché", si tu vois ce que je veux dire.
Pas sûre de voir, mais ça, je ne le changerai pas. C'est une façon d'écrire de son point de vue, je le fais dans tous mes écrits, donc ça reste ^^

Citation :
Oui, oui, j'ai compris ce passage, mais le truc c'est qu'entre temps il s'est tout de même battu... ça a bien dû le réveiller, non ?
Oui, il est réveillé. Il fait juste référence à ce moment, dans le passé, pour expliquer quand et pourquoi il a perdu les traces

Citation :
Je ne suis pas convaincue... parce que durant tout le texte, il est dans l'optique jour=perdu, et non pas jour=chaleur. Du moins de ce que j'ai compris en lisant.
Bon, je vais revoir juste la phrase, je n'ai pas envie de faire des explications sur la signification du jour, ça ne m'intéresse pas.


Bon sur ce, je vais tâcher de retravailler (moi qui déteste ça...), de vous proposer la nouvelle version, et ensuite je mettrai la suite et fin.
Bien sûr que ton commentaire sera utile, Margotte, si tu as l'envie de le faire, je ne voudrais pas te forcer alors que visiblement, ce n'est pas trop ton truc ^^
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 16:25

Morrigan a écrit:


Citation :
Du mal avec la transition, que je trouve très abrupte.
Elle était voulue, puisqu'on passe d'une marche avec un objectif résonné à un réveil après évanouissement, sans qu'il s'en rende compte. Même avec ces éléments, c'est vraiment trop ? Tu verrais quoi ? Qu'on parle juste avant d'une certaine torpeur qui s'empare de lui, malgré la marche ?
Oui, au moins une mention, parce qu'à la première lecture, j'ai eu l'impression d'avoir loupé un morceau de la phrase, avant de relire et comprendre.

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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeLun 21 Oct 2013 - 21:48

Bon, j'ai fait quelques changements au début, mais d'autres sont encore à venir. J'updaterai ça encore une fois en couleur plus tard ^^

En attendant, voici la suite et fin. Merci de vos lectures Smile

-----

Ils étaient dix dans le grand dojo. Il y régnait une douce chaleur, d'autant plus appréciable pour les candidats présents après avoir passé deux jours complets à arpenter les sentiers glacés de la forêt enneigée.
Les aspirants s'alignaient sur un seul rang, agenouillés sur le tapis, le dos bien droit, les mains posées sur leurs cuisses, le regard fixé en face d'eux. Personne d'autre qu'eux ne se trouvait dans la salle pour l'heure, mais ils ne bougeaient pas d'un pouce. Plusieurs portaient les stigmates des combats – plaies superficielles, bandages – et tous avaient placé devant eux leur poignard au manche noir. On les avait autorisés à dormir, se restaurer, se laver ainsi qu'à passer des vêtements plus appropriés : un pantalon de toile sombre au bas resserré sur leurs chevilles nues, ainsi qu'une longue tunique bleu ciel à manches bouffantes, arborant un simple cercle doré sur la poitrine.
Soudain, un cri bref et guttural retentit à l'extérieur du dojo. La porte coulissa et livra passage à quatre hommes. Deux d'entre eux, revêtus de cuirasses légères, pénétrèrent en premier dans la salle et se placèrent d'un pas vif de chaque côté du siège qui faisait face aux aspirants. Ceux-ci inclinèrent immédiatement la tête, joignant les mains sous leur menton, comme pour prier. Le troisième était chargé d'un petit coffre qu'il vint déposer près du garde de gauche, puis se retira. Enfin, le dernier arrivant marcha lentement jusqu'au tabouret de bois noir, finement sculpté, et s'y assit. Il portait une armure d'apparat, composée d'un casque, d'un plastron et de jambières. Son visage ainsi que ses bras s'ornaient de nombreuses cicatrices ; la plupart étaient des scarifications, signe d'appartenance à l'ordre paladin.
— Fixe ! commanda le garde de droite.
Aussitôt, les candidats se redressèrent et se remirent dans leur position initiale, attendant la suite de la cérémonie. L'homme assis prit quelques instants pour les contempler. Il les connaissait tous, certains mieux que d'autres, selon leurs performances lors des diverses épreuves. Son regard s'arrêta sur un aspirant, un brun aux cheveux courts, au nez busqué et au visage en lame de couteau : Yrel Brellion. Le meilleur d'entre eux. Il ferait assurément une recrue de choix pour l'ordre. Insidieusement, ses yeux glissèrent au bout de la ligne, où se tenait presque son jumeau. Au niveau physique en tout cas, quoiqu'il fût moins anguleux, car en ce qui concernait ses compétences...
Ezias de Monnan esquissa un léger rictus. Que cet Anorem soit arrivé jusqu'à l'épreuve finale relevait du miracle – un miracle qu'il se serait bien épargné, cela dit. Il avait fait montre d'un remarquable acharnement, mais cela ne suffisait pas à faire de lui un paladin.
Son attention revint à l'ensemble des hommes réunis. Ils devaient brûler de s'entendre confirmer qu'ils allaient intégrer l'ordre, pourtant, ils n'esquissaient pas le moindre signe d'impatience. Ezias hocha la tête d'appréciation, puis commença :
— Sur les six cent quarante aspirants qui ont souhaité rejoindre nos rangs cette année, vous seuls êtes parvenus à accomplir avec succès toutes les tâches que nous avions préparées pour vous. La dernière, qui s'est achevée hier, a fini de déterminer si oui ou non vous étiez dignes de devenir des paladins du royaume.
Il marqua une pause, scrutant chaque visage à la recherche d'une expression, mais à part une farouche résolution et un grand calme, il ne trouva rien. Il sourit intérieurement avant de continuer.
— Je vous sais impatients de connaître le verdict – même si au fond de vous, vous devez déjà vous douter de ce qu'il en est. Je tiens cependant tout d'abord à vous féliciter d'être arrivés aussi loin. Que vous deveniez ou non nos frères d'armes, le Royaume est heureux de compter des combattants tels que vous parmi ses fidèles serviteurs. Nous allons maintenant vous appeler un par un et vous me rejoindrez en apportant l'arme qui vous a été remise avant votre dernière épreuve.
— Koras Saris ! lança le garde de droite.
Le candidat qui tenait l'extrémité gauche de la ligne, un trentenaire blond aux cheveux noués en une queue de cheval, récupéra son poignard, se leva et s'approcha d'Ezias de Monnan. Il le salua une fois devant lui, puis s'agenouilla pour lui présenter sa lame.
— Tu as fait preuve d'une grande maîtrise et d'un sang-froid exceptionnel durant les épreuves. Tu t'es également montré le deuxième plus rapide à éliminer tes cibles lors de la dernière tâche. Tes résultats sont excellents, et nous sommes heureux, Koras, de t'accueillir parmi nous.
Ezias lui prit le poignard des mains et le confia au garde de gauche. Après l'avoir déposée, celui-ci tira du coffre à ses côtés une dague, qu'il lui donna en échange. Ce manche aussi était noir, mais recouvert de fines gravures d'un rouge sombre. On avait noué un petit cordon, d'un rouge plus clair, autour de la garde. Ezias tendit cette nouvelle arme à celui qui était à présent considéré comme un paladin.
Koras remercia son seigneur d'une inclinaison de tête en recevant la dague, puis la sortit de son fourreau. Il regarda l'homme assis en face de lui et prononça les mots consacrés :
— Par le sang et l'honneur, je jure fidélité à notre ordre, à mon seigneur, mes frères, mon pays et mon roi. Je leur fais don de mon existence. Puissé-je être foudroyé sur le champ si je venais à me parjurer. Sur cette arme, symbole de mes liens indéfectibles à l'ordre, moi, Koras Saris, jure ceci aujourd'hui.
Il leva ensuite la dague à hauteur de son visage, et s'entailla la joue droite, de la pommette à l'os de la mâchoire. Il en fit de même avec le côté gauche, puis nettoya sa lame, la rangea et s'inclina à nouveau.
— J'accepte ton serment, paladin Saris, lui dit Ezias. Relève-toi et va m'attendre hors de ce dojo.
Koras se redressa, salua, puis sortit de la salle. Le garde annonça un nouveau nom.
— Yrel Brellion !
Le brun quitta à son tour sa place pour s'approcher du seigneur et lui remettre le poignard.
— Il y avait longtemps que je n'avais vu recrue plus prometteuse, le félicita ce dernier. C'est avec un grand honneur que notre ordre t'ouvre ses portes.
N'importe qui aurait frémi et hurlé de joie en entendant ces paroles de la bouche même du maître paladin, mais le visage d'Yrel resta impassible. Il se contenta de s'incliner pour le remercier, attendant qu'on lui remette sa dague. Si Ezias donna bien l'ancienne arme au garde, il n'en prit pas une autre du coffre. Il en tira plutôt une du paquet d'étoffe qu'il portait sur les genoux. Le cordon de tissu était défraîchi et un peu élimé, le fourreau tâché par endroits.
— Voici la dague de feu le seigneur d'Ilac, mon prédécesseur.
Il n'ajouta rien de plus. Une vague de surprise et d'admiration parcourut les apprentis restants, qu'ils réprimèrent aussitôt. Yrel, lui, se contenta une nouvelle fois de saluer. Il récita le serment et s'entailla le visage, puis sortit, à la demande d'Ezias. Ce dernier ne cacha pas sa satisfaction devant l'absence de réaction visible de l'ancien aspirant. Il se doutait qu'intérieurement, Yrel devait exulter. Des années d'efforts et de privations payaient enfin, et de quelle manière ! Ce soir, il fêterait ça, mais pour l'instant, il devait garder la face. Ezias se rappela comment, lui aussi, avait dû contenir le tumulte d'émotions qui l'avait assailli lorsqu'on lui avait remis son arme. Cependant, il n'avait pas atteint un tel degré d'excellence alors, et avait dû se contenter d'une « simple » dague. Mais il avait vu l'un de ses camarades, Taer d'Ilac, recevoir un tel cadeau, et il se souvenait de la joie extrême de son ami à cette occasion. Yrel le méritait également, il en était certain.
— Rilvan Danir ! appela une fois de plus le garde.

*

Solhel regardait ses compagnons prêter serment les uns après les autres, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus que quatre à attendre leur tour. Malgré son impassibilité de façade, l'angoisse lui rongeait les entrailles. Il n'ignorait pas que le seigneur Ezias de Monnan ne le portait pas dans son cœur. Solhel aurait dû être éliminé à la troisième épreuve, mais elle s'était déroulée sous le regard du roi et contre toute attente – et toute équité – celui-ci l'avait autorisé à continuer de concourir, puisqu'il n'avait échoué que de presque rien. Même si l'on ne contestait pas les décisions du souverain, tous, parmi les spectateurs, aspirants et maîtres paladins, s'étaient demandé la raison de ce choix. Solhel, lui, l'avait devinée.
Des années plus tôt, alors que le roi n'était que l'un des princes héritiers, son escouade en manœuvres était tombée dans une embuscade. Seuls deux hommes étaient parvenus à s'enfuir : le futur monarque, et le père de Solhel, simple soldat. À leur arrivée au camp, le prince portait son père, gravement blessé, sur son dos. Ce dernier s'était pourtant remis, et il avait plus tard raconté à Solhel que s'il se trouvait dans cet état, c'était entre autres qu'il s'était interposé entre le prince et la balle qui lui était destinée. Il avait sauvé la vie du futur roi. Étant donné son rang ainsi que la culture guerrière qui était la sienne, ce secours aurait été considéré comme honteux pour le fils du souverain, et problématique pour ses futures responsabilités. Celui-ci avait fait jurer au père de Solhel de ne jamais le révéler publiquement. Cependant, cela ne relevait pas de l'ingratitude, car s'il ne lui avait jamais prodigué d'honneurs officiels, il l'avait financièrement aidé à plusieurs reprises en sous-main. Cette fois-ci, c'était le fils qu'il avait assisté.
Même s'il lui en était reconnaissant et mesurait la chance incroyable qui lui était donnée, cette intervention laissait un goût amer dans la bouche de Solhel. Elle lui avait fait abruptement comprendre qu'il était loin d'être aussi doué qu'il le pensait, et ce retour à la réalité avait manqué le détruire. Conscient cependant qu'il n'aurait sans doute plus jamais cette opportunité, il s'était accroché et avait réussi à se hisser à la hauteur des meilleurs. Il avait passé la dernière épreuve, mais son sort restait tout de même entre les mains du seigneur de Monnan.
Comme tous les paladins, et même plus encore, il chérissait les valeurs de courage et de loyauté, deux qualités que Solhel avait démontré posséder lors des différentes tâches. Il chérissait aussi l'honnêteté, et Solhel savait que pour mériter son respect à ce sujet, il aurait dû refuser la grâce royale. Il n'avait pas pu. Durant leur entrevue suivant cet événement inattendu, il avait remarqué que le seigneur éprouvait un fort ressentiment à son encontre et depuis lors, il n'avait pas cessé de lui faire comprendre qu'il n'aurait jamais sa place parmi les paladins.
— Solhel Anorem !
Il fut tiré de ses réflexions par l'appel du garde. La gorge nouée, il ramassa son poignard et se remit sur ses pieds. Il se concentra de toutes ses forces pour éviter d'ajouter un maudit tremblement à la liste de ses tares. Il parvint à se contrôler et s'agenouilla devant Ezias de Monnan, lui tendant son arme. Ce dernier le considéra un moment sans mot dire, puis commença :
— Ta présence ici aujourd'hui est des plus fortuites, Solhel Anorem. Ta participation à nos épreuves aurait dû s'achever il y a longtemps, mais notre souverain, que les dieux l'aient en leur sainte garde, en a décidé autrement, t'octroyant ainsi l'insigne honneur de continuer à concourir. Bien que je n'approuve pas ce jugement, je t'ai évalué de la même façon que les autres apprentis.
Solhel en doutait, mais il ne releva pas, attendant la suite. Sans toutefois prononcer son verdict, le seigneur lui prit la lame présentée et la remit à son garde. Comme pour Yrel, ce dernier ne lui donna pas de dague en échange. Ezias de Monnan porta de nouveau la main à l'étoffe sur ses genoux. Le pouls de Solhel s'emballa. S'était-il trompé sur les intentions du maître paladin, finalement ? L'avait-il réellement jugé à sa juste valeur ? Allait-il, lui aussi, recevoir une lame illustre ?
La bouche sèche, l'apprenti gardait les pupilles rivées sur les doigts du seigneur. Son cœur sombra dans sa poitrine lorsqu'il vit l'objet qui en fut retiré. Une dague d'entraînement, en bois. Ses yeux se mirent à piquer et il refoula à grand-peine les flots chauds qui menaçaient de s'en déverser. Il tendit les mains pour recevoir le « présent » d'Ezias de Monnan.
— Je ne t'accepte pas parmi nous, Solhel Anorem. Non seulement tu n'aurais jamais dû participer à cette dernière épreuve, mais en plus, tu y as échoué. Les règles stipulaient que chaque aspirant doit tuer ses cibles seul ; tu t'es fait aider.
Les mots luttèrent pour franchir la gorge de Solhel. Il déglutit, se forçant à répondre.
— Je... n'ai jamais demandé à l'être.
— Au moins tu ne le nies pas, constata Ezias. Qu'importe que tu n'aies rien demandé. L'un des autres candidats s'est senti obligé d'intervenir, obéissant ainsi au code d'honneur des paladins de porter secours aux faibles. Mais toi, tu ne t'es pas montré à la hauteur, en lui offrant cette opportunité, et ce faisant, tu as failli. Relève-toi, Solhel Anorem, et quitte ce dojo en tant que simple soldat, car tu n'es pas l'un des nôtres.
Solhel ravala les propos amers qui montaient en lui. Cela n'aurait rien changé, ils auraient même aggravé son cas. Il salua une ultime fois, puis se redressa et sortit de la salle. Dehors, malgré les braseros qui brûlaient à l'entrée, la fraîcheur de l'air le fit frissonner. Il s'approcha de ses affaires, posées à deux pas, et se chaussa puis enfila un manteau. Les nouveaux paladins le regardaient avec un mélange de pitié et de satisfaction. Eux aussi avaient désapprouvé l'intervention du roi, jugeant qu'elle était tout à fait injuste et contraire aux valeurs de l'ordre qu'ils espéraient intégrer. Pourtant, ils compatissaient également, car se faire rejeter de la sorte équivalait à une terrible honte. Solhel fixa celui qui l'avait secouru dans les bois, Rilvan Danir. Ce dernier lui rendit son regard.
— Je ne leur ai rien dit, fit-il simplement.
— Alors comment a-t-il su ? s'énerva Solhel.
— L'angle de la blessure, intervint Yrel. Un poignard lancé ne laisse pas la même plaie qu'un coup asséné lors d'un combat rapproché. Ils ont lu les traces, vu que tu étais déjà engagé au corps à corps et que jamais tu n'aurais pu le tuer de la sorte.
Solhel lui jeta une œillade noire. Non content d'être le meilleur, il avait en plus réponse à tout – et raison ! En effet, il ne croyait pas un instant que Rilvan ait pu le trahir. Comme les autres, il était droit et juste, même si sa présence les dérangeait. À moins qu'il ne soit intervenu que pour le faire rejeter ? Non, cela non plus il n'y croyait pas.
Ravalant de nouvelles larmes, Solhel serra le poing sur sa dague de bois, symbole de couardise depuis les temps anciens – celui à qui on la remettait était considéré comme trop lâche pour même se scarifier lui-même.
— Que vas-tu faire ? s'enquit Rilvan.
— Partir, comme on me l'a ordonné. Après... Je verrai bien.
Les autres ne répondirent pas. Sans un regard en arrière, Solhel se dirigea vers le petit sentier qui menait au bas de la colline où était construit le dojo. Toute sa vie, il n'avait rêvé que de se trouver en ce lieu, mais à présent, il en était exclu. Oh, bien sûr il pourrait se réinscrire aux épreuves l'année prochaine, mais le tenterait-il ? Pour qu'Ezias l'accepte, il lui faudrait faire bien plus que redoubler d'efforts. Et de toute façon, il devrait patienter de longs mois pour cela.
Il fit une pause avant de commencer à descendre. D'ici, il avait une vue imprenable sur le château royal et la ville alentour. Bientôt il retrouverait sa garnison, reprendrait son existence coutumière. Les quolibets et les moqueries en plus, puisque malgré l'intervention royale, il avait échoué. Cela le déprimait profondément. À moins... Il se tourna vers l'hôtel de ville, siégeant au centre de la cité, et la caserne à côté. À moins qu'il ne s'engage chez les Gris, ces croisés nouvellement formés qui essayaient de comprendre la menace qui s'était abattue sur le royaume, loin à l'ouest.
Il ne se faisait guère d'illusion sur ses chances de survie, peu d'envoyés revenaient de la province de Domseaux. Néanmoins, cette tâche ne manquait pas d'honneur, et elle contribuerait peut-être à le réhabiliter aux yeux du maître paladin. Oui, après tout, pourquoi pas ?
Solhel reprit donc son chemin, vers l'hôtel de ville, le cœur étrangement plus léger.


Dernière édition par Morrigan le Jeu 14 Nov 2013 - 15:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeMar 22 Oct 2013 - 12:42

Quelques remarques :

Citation :
Ils étaient dix dans le grand dojo

Chipotage, mais le terme « dojo » est pour moi connoté asiatique, alors que ton histoire faisait plutôt med/fan occidental

Citation :
Puissé-je être foudroyé

Un peu de mal avec la formulation.

Citation :
son escouade en manœuvres

en manœuvre

Sinon, pas grand-chose à dire, sinon que j’aime beaucoup. Je trouve que la scène est très puissante, tu maintiens bien la tension et l’ambigüité jusqu’au bout (va-t-il réussir ou va-t-il être exclu ?). La fin est pleine de promesses et je lirai la suite avec grand plaisir.

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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeMar 22 Oct 2013 - 13:02

Merci de ta lecture, une nouvelle fois Smile

Le terme de "dojo" n'a pas été choisi au hasard ^^ Oui il est connoté asiatique, mais quelque part, les valeurs et la façon d'agir des paladins ont été inspirées par les samouraïs. C'est une composante certes mineure de l'univers, mais j'y tiens (pour l'instant du moins, je verrai si ça reste compatible quand j'aurais vraiment créé l'univers).

Vi, je suis d'accord que la formulation est pas forcément terrible ; j'ai eu du mal à trouver un terme qui irait...

Ouf, contente que la fin soit à la hauteur du reste - et au moins, tu n'as pas eu l'impression d'être spoilée par le passage avec Ezias, j'ai eu la remarque inverse : qu'à cause de ça, on savait d'ores et déjà qu'il ne serait pas accepté et que donc la suite ne "servait à rien".

Grosso modo, pour ce personnage, le roman commencera quasiment juste après cette ultime scène (à quelques jours près). J'espère qu'il (et moi aussi ^^) sera à la hauteur.
Encore merci Wink
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeJeu 24 Oct 2013 - 23:20

Lecture de la fin!

"le regard fixé en face d'eux. Personne d'autre qu'eux"
Répétition de "eux"

"un aspirant, un brun aux cheveux courts"
Le second "un" me semble de trop.

Sinon, c'est je trouve carrément glauque les paladins qui se scarifient. Mais cool en même temps. En gros, j'aime bien l'idée.
Mais par contre, la fin indique clairement qu'il y aura une suite... et ça me donne envie quoi!
Bon, tu m'as promis du Tali dans la suite de Retour de flammes, mais quand même. ^^

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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeJeu 24 Oct 2013 - 23:40

Fallait bien que je trouve un petit truc pour les différencier de juste les gentils et nobles habituels ^^ (pi me fallait cette histoire de dague en bois...)

Et oui, il y aura une suite : le roman ^^ Comme je le disais à Sombrefeline, pour ce personnage, il commencera quasiment juste après cette scène.

Merci beaucoup en tout cas Smile
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeVen 25 Oct 2013 - 19:13

Voilà, retard de lecture rattrapé, j'ai lu la suite avec plaisir, maintenant j'ai envie de lire la suite, évidemment !

Sur le début de cette partie, au niveau de l'arrivée d'Ezias de Monnan, j'ai eu un peu de mal à savoir qui était qui, j'ai même cru qu'il s'agissait d'un aspirant quand j'ai lu son nom pour la première fois, ça m'a semblé un peu confus. Peut-être que préciser son nom dès son arrivée permettrait de clarifier ce point.
Un autre point où je me suis posé la question (mais là, c'est sans doute parce que j'ai lu les deux parties à quelques jours d'écart), c'est quand j'ai lu "Que cet Anorem soit arrivé...", sur le coup, je me suis demandée ce qu'Anorem voulait dire, si c'était le nom d'un peuple, j'avais oublié que c'était le nom de famille de Solhel.

Pour le sort de Solhel, je n'ai pas été surprise du verdict, il me semblait annoncé par le cheminement de ses pensées (bon après, en relisant le début, c'est vrai que la réaction d'Ezias donne un indice, mais à la première lecture, ça ne m'avait pas dit si oui ou non il serait accepté).
Mais ce cheminement m'a semblé utile pour comprendre comment cette décision a été prise et elle n'est donc pas inutile pour moi.

Il me reste une question à laquelle je n'ai pas eu la réponse, c'est de savoir si Solhel a été le seul à être refusé parmi les paladins ou s'il y en a eu d'autres, car quand il a été appelé, ils étaient encore quatre, et rien n'est dit ensuite sur le sort des trois autres.
Oui, je sais, je me focalise sans doute sur un détail, mais je trouverais intéressant de savoir s'il est le seul à avoir été rejeté ce jour-là ou s'il y en a eu plusieurs.
Je peux avoir la réponse ? Merci Smile 

En tout cas, pour conclure, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton texte, l'univers que tu introduis m'intrigue et j'ai envie de découvrir la suite !
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 26 Oct 2013 - 12:45

Coucou Abi, et merci de ton passage (qui n'était pas du tout en retard, d'ailleurs ^^)

OK pour nommer Ezias dès le début, c'est vrai que garder son anonymat ou non ne change pas grand-chose, donc je l'ajouterai.

Pour le nom de famille de Solhel, ce n'est pas précisé avant qu'on entende son nom complet en plus, donc je peux concevoir que ce soit un peu perturbant. Ceci dit, j'avais fait exprès au premier passage de toujours dire son prénom en narration, mais que le personnage s'adresse par son nom de famille. Et effectivement, c'est aussi sans doute le temps entre tes deux qui a dû joué. Donc je ne pense pas changer, ça.

En effet, le verdict n'était pas prévu, pour moi, comme une vraie surprise. Je trouvais même que le passage vu d'Ezias le disait très clairement ^^ Encore une fois, voilà, c'est pour amener le perso, ses réactions, ce qu'il a vécu.

Et oui, Solhel a été le seul à être refusé. Faut dire qu'en général, à moins de circonstances particulières comme ça a été son cas, parvenir à la dernière épreuve est déjà de très bon augure ^^ Les échecs se font dans les épreuves d'avant, les finalistes sont quasi tous acceptés.
Je ne pensais pas que ce serait utile de détailler les trois derniers, vu qu'ils sont complètement anonymes et que de toute façon, Solhel n'est plus là pour le voir, et qu'il s'en fout bien maintenant ^^

Merci encore de ta lecture et de ton enthousiasme ; pour la suite, faut déjà que je finisse le roman en cours avant de m'y mettre, mais je commence déjà à réfléchir sur l'univers, les personnages et l'histoire Smile
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 26 Oct 2013 - 21:27

Merci pour tes réponses.

Sur le point des derniers candidats, sur le fait qu'il n'est pas utile de les détailler parce qu'ils sont anonymes, je comprends ton avis et je suis tout à fait d'accord.
Par contre, de mon point de vue personnel, je trouve que le fait que Solhel soit le seul refusé a quand même une importance, je le vois comme une humiliation supplémentaire pour lui. Même s'il n'est plus là pour le voir, je suppose que les résultats doivent se répandre ensuite dans le royaume et que le fait d'être le seul à échouer risque de lui valoir encore plus de moqueries que ce qu'il redoute s'il retourne à sa caserne.
Bien évidemment, c'est mon ressenti personnel, qui n'engage que moi Wink 

En tout cas, je suis curieuse de voir où tu nous emmèneras avec ce personnage et cet univers que tu as commencé à esquisser dans cette nouvelle.
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 27 Oct 2013 - 7:34

Je n'ai lu pour l'instant que la première partie, mais j'ai bien aimé la dynamique du texte, et à part quelques détails déjà soulignés (notamment j'ai eu aussi un hésitation avant de comprendre à la fin qu'un nouveau personnage venait d'arriver, et des précisions descriptives à mon avis inutiles -les cheveux courts bruns par exemple).
C'est vrai qu'on a du mal à croire qu'il se destine à être paladin, mais les qualités requises sont peut-être loin des critères de la chevalerie (quoique dans la chevalerie on ne faisant pas dans la dentelle non plus!!!).
Bonne qualité d'écriture, en tout cas, c'est un texte qui "emmène" bien.
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 27 Oct 2013 - 21:06

@Abi : Oui, on est bien d'accord que ce n'est pas anodin qu'il soit le seul à être refusé, et ça va se répandre, donc il en entendra parler par la suite ^^ Ce sera effectivement évoqué dans le roman (d'autant plus que j'en connais au moins un qui ne se privera pas de le lui rappeler comme le salaud qu'il sera :p)

@Chriscar : Merci de ta lecture.
Quand tu parles du nouveau personnage qui arrive, tu veux dire le second agresseur, ou tu parles de celui qui sauve Solhel ? Dans le premier cas, en effet, j'ai bien compris qu'il y avait un souci, mais le second cas ne m'a pas été signalé (ou du moins, je ne l'ai pas compris comme tel).
Pour ce qui est des cheveux, il n'est tellement pas décris alors que c'est le personnage principal que ça m'a semblé un détail pas si inintéressant à mettre. Peut-être, pour ce que soit vraiment efficace, que j'aurais dû l'accompagner d'un tout petit plus d'éléments physiques, mais ça m'aurait semblé déplacé ici.

L'idée c'est que le concept de "paladin" s'applique bien à des guerriers défendant une idée de l'honneur et de la justice, mais pas qu'ils soient des chevaliers blancs et purs prêts à tout risquer pour sauver la veuve et l'orphelin. Ce sont avant tout des combattants d'élite, prêts à défendre leur roi et leur pays, dans le respect de leurs codes. Ils sont relativement vertueux, mais ce sont très loin d'être des saints.

Je te remercie de cet avis en tout cas, qui fait bien plaisir Smile
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeDim 27 Oct 2013 - 21:26

Je parlais du personnage qui sauve le héros, mais je n'étais peut-être pas bien concentré. geek geek  Je reprendrai la première partie avant de lire la seconde, je serai peut-être un peu plus connecté!
Quand aux chevaliers, paladins, garants de la justice et des lois de leur pays, oui, ils ne sont pas des saints, d'ailleurs les saints ça ne court pas les rues, et ça fait des personnages romanesque peu intéressants en général.
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeSam 2 Nov 2013 - 15:53

Après avoir tout lu, première et deuxième partie, je reviens sur mon précédent commentaire. Finalement l'arrivée du personnage qui sauve le héros ne me choque pas (je devais être mieux réveillé, ce coup là!)
La scène du dojo ensuite m'a beaucoup plu, quoique j'ai eu un peu de mal à situer tout les personnages. Le suspense de l'intégration ou non aux paladins est bien entretenu, et on a envie de connaitre la suite;
Encore une bonne nuit de sommeil et je serai au taquet pour la troisième partie!
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MessageSujet: Re: L'épreuve [terminé]   L'épreuve [terminé] Icon_minitimeMer 20 Nov 2013 - 15:36

Aaaah, j'avais pas vu ta réponse ! Toutes mes excuses... (j'étais au Salon Fantastique, trop de sujets qui clignotaient à mon retour.)

Bon, tant mieux que cette deuxième lecture ait mieux fait passer l'arrivée de Rilvan Smile
Quand tu dis que tu as eu du mal à situer les autres au dojo, c'est situer dans l'espace, ou situer qui était qui ? Parce qu'en fait, il n'y en a pas beaucoup, même si ça peut donner l'impression ^^ Deux principaux (Solehl et Ezias) et les autres sont plus accessoires.

Je te remercie donc de cette fin de lecture, car... il n'y a pas de troisième partie ^^ C'était bel et bien la fin !
Contente que ça t'a plu Smile
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