Le Cri des Sans nom

Citation :

Unéra releva la tête et ouvrit les yeux. La sentence était prononcée. Une brise glacée remonta le long de sa colonne vertébrale, glissant sur sa peau frémissante. Ses poings, posés sur ses genoux, rassemblés par la corde qui lui servait de menottes, se serrèrent. Le colosse qui se tenait à côté d’elle la fit brutalement se relever et la bouscula. Sous le choc, Unéra fit un bond en avant puis se ressaisit et commença à marcher, évitant les nombreux regards posés sur elle.
On l’emmena d’abord plus loin au coin de la rue, jusqu’au moment où elle sentit quelqu‘un lui bander les yeux par derrière. Déstabilisée, elle tituba et ralentit le pas. Un coup dans son dos la fit reprendre un rythme plus convenable.
Elle suivit ainsi les bruits de pas humides dans les flaques d’eau. Le silence régnait et, ne voyant rien, Unéra fut incapable d’évaluer combien de personne marchaient autour d’elle. La corde frottant sur ses poignets commençait à lui brûler la peau. Ses lèvres sèches se serrèrent. Après une longue marche imprégnée de l’insoutenable ambiance de la condamnation, un bruit de porte retentit, et Unéra fut poussée à l’intérieur. Une main délicate se posa doucement sur son épaule pour la guider à travers d’innombrables couloirs.
Soudain, tout le monde s’arrêta net. Unéra les imita sous la légère pression que sa main exerça sur son épaule. Elle sentit un souffle s’approcher de son oreille et une voix masculine lui murmurer :
- On te sortira de là. Laisse-moi faire.
Une étrange sensation de pression atmosphérique que la jeune fille connaissait bien l’enveloppa. Allan. Elle ouvrit la bouche mais une violente bousculade la projeta à terre. Une porte grinça et claqua dans un assourdissant bruit métallique.
Et le peu de lumière qu’il restait fit place aux éternelles ténèbres…

Citation :

Unéra releva la tête et ouvrit les yeux. La sentence était prononcée. Une brise glacée remonta le long de sa colonne vertébrale [je mettrais : "de son échine", parce que là, l'image que j'en ai, c'est qu'elle a la colonne vertébrale à l'air, ce qui est assez gore], glissant sur sa peau frémissante. Ses poings, posés sur ses genoux, rassemblés par la corde qui lui servait de menottes, se serrèrent. Le colosse qui se tenait à côté d’elle la fit brutalement se relever et la bouscula. Sous le choc, Unéra fit un bond en avant puis se ressaisit et commença à marcher, évitant les nombreux regards posés sur elle.
On l’emmena d’abord plus loin au coin de la rue [je mettrais : "elle fut menée plus loin", comme ça, on rest centrée sur elle], jusqu’au moment où elle sentit quelqu‘un lui bander les yeux par derrière. Déstabilisée, elle tituba et ralentit le pas. Un coup dans son dos la fit reprendre un rythme plus convenable.
Elle suivit ainsi les bruits de pas humides dans les flaques d’eau. Le silence régnait et, ne voyant rien, Unéra fut incapable d’évaluer combien de personne [personneS] marchaient autour d’elle. La corde frottant sur ses poignets commençait à lui brûler la peau. Ses lèvres sèches se serrèrent. Après une longue marche imprégnée de l’insoutenable ambiance de la condamnation, un bruit de porte retentit, et Unéra fut poussée à l’intérieur. Une main délicate se posa doucement sur son épaule pour la guider à travers d’innombrables couloirs.
Soudain, tout le monde s’arrêta net. Unéra les imita sous la légère pression que sa main exerça sur son épaule. Elle sentit un souffle s’approcher de son oreille et une voix masculine lui murmurer :
- On te sortira de là. Laisse-moi faire.
Une étrange sensation de pression atmosphérique [le mot "pression" fait répétition car tu l'as employé il n'y a pas longtemps] que la jeune fille connaissait bien l’enveloppa. Allan. Elle ouvrit la bouche mais une violente bousculade la projeta à terre. Une porte grinça et claqua dans un assourdissant bruit métallique.
Et le peu de lumière qu’il restait fit place aux éternelles ténèbres…

Hormis ces quelques détails, le texte est fort bien ! Je veux bien la suite. ^^

C'est très bien !
C'est intriguant ! On a envie de savoir pourquoi cette Unéra a été condamnée, et ce qu'elle va devenir, et qui est cet homme qui va la libérer...

Bref, LA SUITE !

A part "la brise glacée" qui me fait un effet bizarre (on dirait vraiment que le vent souffle) et "la pression atmosphérique" lorsqu'elle retrouve Allan, le texte est bien et généralement bien écrit.
une bonne ambiance un peu morbide pour commencer,ça donne envie de connaître la suite vu que c'est un peu court.
donc,j'attendrais!