Recueil de poèmes.

Bijour ! Je me décide enfin à poster dans la partie poèmes heheh. Il n'y a pas de thème précis pour ce "recueil", ça sera un peu un fourre-tout (j'ai jamais été organisée donc c'est le plus pratique pour moi ! ).

Je vais pas m'embêter à me rappeler quel poème est plus récent qu'un tel pour les classer, je vais les mettre dans l'ordre inverse du recueil sur scribay.

Bonne lecture, même si y a de ratés dans le lots ! ^^

Je vous en mets cinq pour le début et après j'irai doucement !

Bon je dois avouer que sur ces cinq premiers poèmes, quatres sont vieux et ont été fait sans inspi ou dans le but précis de travailler un style particulier du coup c'est pas forcément gégé ^^

Tu m'as donné des ailes

Mais j'suis tombée bien bas

Tu as versé du sel

Sur ma plaie juste là

Tu m'as donné la foi

J'ai vu en toi un Dieu

Sur mon chemin de croix

Notre amour s'fait pluvieux

Tu m'as donné ton coeur

Mais j'suis privée d'amour

Tu m'as donné des fleurs

Mais n'm'as pas fait la cour

Tu m'as donné raison

En niant tous mes torts

Tu m'as donné maison

Mais je n'ai pas trésor

Je me coupe les ailes

Je renverse le sel

En rien je n'ai plus foi

En fardeau j'porte la croix

Je t'arrache le coeur

Je fais crever les fleurs

J'ai perdu la raison

J'ai vendu la maison !

Saison des Amours

Saison des Toujours

Métaphor' filée

Des coeurs dévoilés

Nos belles Amours

Nos belles Toujours

Se sont décolées

Se sont envolées

Amours piétinées

Toujours piétinées

Blessures infligées

Morsures enragées

Du temps qui détruit

Puis qui reconstruit

Perdues les Amours

Perdues les Toujours !

Je meurs d'exister

Personn' ne comprend

Je meurs d'exister

Je me hais de vivre.

Je meurs d'exister

Ma vie c'est pleurer

Je meurs d'exister

J'veux m'désintégrer

Je meurs d'exister

J'me sens imploser

Je meurs d'exister

Je n'peux pas m'aimer

Je meurs d'exister

Personn' pour m'aider

Je meurs d'exister

Je me sens si seule

Je meurs d'exister

La foule qui m'entoure

Je meurs d'exister

Pourquoi résister ?

Je meurs d'exister

Sois mon armée et

Tue-moi d'exister !

Je la regarde
Alors qu'ell' danse.
Je baiss' la garde
C'est un' romance

Qui voit le jour,
C'est le spectacle
De notre amour !
Désert de sable

Qui tourbillonne...
Je veux qu'ell' danse
J'en fais des tonnes !
Et quand j'y pense

Je rêve amour...
Ell' dans' pour moi
Encor, toujours,
Sans foi ni loi!

Ell' rêv' de moi,
Je rêve d'amour !
Ell' rêv' de moi,
J'bâtis des tours,

Des illusions...
Je rêve amour
Et passions,
Ell' fait des tours,

Des pas de danse.
Je n'la vois pas
Mais ell' me danse,
Je n'y crois pas

Mais je la pense !
Quand je la vois,
Finie la danse,
Je n'ai plus l'choix,

Je recommence !
J'la fais penser
Tandis que j'danse...
J'me fais rosser :

Mauvais pas d'danse !
On s'entrecroise,
On s'entredanse
E'm'cherch' des noises

Et on se marre,
Dans le silence
On s'tape des barres
Et on se pense !

Puis on se danse
Sous les étoiles
D'un ciel immense...
Mes yeux se voilent :

On s'est aimés
D'un' vie de danses,
On s'est mariés
A l’espérance !

Reine.

J'appelle à l'aide :
J'dois fuir ma peine !
J'appelle à l'aide :
J'me sens plus reine

De ce monde fou !
Alors j'abdique...
J'me jett' dans l'trou.
Ce monde merdique

Je n'en peux plus.
Ce monde merdique
Je n'en veux plus...
Voilà j'abdique !

Abandonner.
Laissez tomber.
Se détester.
Se désaimer.

Je suis un verbe
Qui se détruit,
Qui veut mourir
Pour être libre...

Je m'abandonne.
Je laiss' tomber.
Je me déteste.
Je me désaime.

Je me déverbe...
Je ne suis plus !

Souviens-toi au printemps...

Souviens-toi au printemps
Main dans la main nous deux
Souviens-toi cet instant
Mes baisers langoureux

Souviens-toi ce moment
Quand l’orage a frappé
Souviens-toi mon tourment
Ainsi vient donc l’été ?

Souviens-toi à jamais
Mon atrophie du coeur
Souviens-toi à jamais
Dans mes yeux la torpeur

Souviens-toi d’oublier
Où s’est l’amour enfui ?
Souviens-toi d’oublier
Car nous deux c’est fini !

Ô, ma Vénus d'Illé,

Pourquoi ce cœur de glace

Sous ce corps de pierre ?

Ô, ma Vénus d'Illé,

Je ne tiens plus en place :

J'ai envie de te plaire !

Ô, ma Vénus d'Illé,

Tu sais je dois faire face :

Ta bouche ne sais que taire

Ce qu'on ressent tous deux.

Ô, ma Vénus d'Illé !

Le train.

Au bord de mon cœur
Il y a tes lèvres,
Au coin de tes yeux
Il y a mes larmes,

Au bout de tes bras
Il y a mes armes,
Au bout du chemin
Il y aura le train

Qu'on prendra tous deux.
Il y aura le train
Des gens amoureux,
Il y aura nos mains

Enlacées, enjouées.
Les gens délaissés
Se tournent vers demain,
Les gens délaissés

Voient qu'au jour le jour
On vieillit d'aimer,
Voient qu'au jour le jour
Nous on meurt d'aimer...

Le monde pleure pour ceux
Qui vieillissent à deux !
Le monde pleure pour ceux
Qui meurent à deux...

Frontière.

Pourquoi donc avancer ?
Tout ça pour trépasser ?
Je regarde en arrière
Pour briser les frontières.

De la vie à la mort
Il n'y a qu'un pas...
Moi je redouble d'efforts,
Je recule pas à pas !

Mais comme la terre est ronde
Je vais comme tout le monde
Redevenir poussière,
Traverser la frontière,

Me retrouver là-bas !
Ca c'est le b.a.-ba
Qui fait que la vie est
L'or qui doit tant briller !